Une mauvaise santé dentaire peut nuire à vos poumons


En vieillissant l’hygiène dentaire est  tout aussi importante. En vieillissant, les micro-organismes ont plus tendance à ne pas suivre la route de l’estomac pour être inactifs. Il peut donc en résultat à une infection pulmonaire.
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Une mauvaise santé dentaire peut nuire à vos poumons

 

dents abimées

Crédits : iStock

par Brice Louvet

De nouvelles recherches suggèrent qu’une mauvaise santé dentaire peut nuire à vos poumons. Des bactéries peuvent en effet se propager dans les voies respiratoires, augmentant le risque de pneumonie chez les personnes âgées.

Notre bouche est densément colonisée par divers micro-organismes constamment dispersés dans la salive. Ceux-ci sont alors transportés par l’œsophage dans l’estomac et sont ensuite inactivés par l’acide gastrique et les enzymes protéolytiques. Cependant, des problèmes de déglutition pendant la toux et avec le vieillissement engendrent une aspiration de ces microbes dans les voies respiratoires, jusqu’aux poumons. Une nouvelle étude publiée dans la revue mSphere suggère ici que les personnes âgées ayant moins de dents, une mauvaise hygiène dentaire et davantage de caries ingèrent effectivement plus de microbes que les autres, ce qui pourrait nuire à leur santé respiratoire et mener à des pneumonies.

« Moins de dents, moins d’hygiène dentaire et plus de caries sont étroitement liés au changement de dysbiotique dans la composition microbiologique de la langue, ce qui pourrait nuire à la santé respiratoire des personnes âgées ayant des problèmes de déglutition », explique Yoshihisa Yamashita, de la Faculté des sciences dentaires de l’Université de Kyushu, à Fukuoka (Japon).

Pour cette étude, le chercheur et son équipe ont recueilli des échantillons microbiens de 506 septuagénaires de la ville japonaise d’Hisayama, lors d’un bilan de santé de routine effectué en 2016. Ils ont ensuite réussi à compter puis classer les microbes en fonction de leurs gènes. Deux groupes prédominants de bactéries sont alors ressortis : l’un d’eux contenait des espèces comprenant Prevotella histicola, Veillonella atypica, Streptococcus salivarius et Streptococcus parasanguinis. Tous ces microbes ont déjà été associés à un risque accru de décès par pneumonie chez les personnes âgées.

Ce groupe bactérien était par ailleurs plus prédominant chez les personnes âgées avec moins de dents – un indice de plaque dentaire plus élevé et plus de caries peut-on lire dans l’étude.

Le chercheur demande ainsi aux professionnels de la santé d’accorder « une attention particulière au statut microbiologique de la langue chez les personnes âgées présentant des problèmes dentaires ».

Source

https://sciencepost.fr/

Faire du tourisme dentaire à ses risques et périls


Oui, les soins de dentistes sont très chers au Québec, mais je crois que nous avons quand même d’excellents spécialistes et ceux qui ont les moyens ne devraient pas risquer d’aller, se faire, soigner à l’extérieur du pays pour sauver quelques milliers dollars
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Faire du tourisme dentaire à ses risques et périls

 

Un Québécois est allé jusqu’au Mexique pour se faire poser des implants dentaires. Il était attiré par les coûts beaucoup moins élevés des traitements là-bas. Cette aventure lui a finalement coûté très cher.

Un texte de Nancy Desjardins

De plus en plus de gens vont se faire soigner à l’étranger en espérant ainsi économiser. En 2014, 52 000 Canadiens ont fait du tourisme médical, comparativement à 41 000 en 2013.

Claude Jacques fait partie du lot, et il en garde un très mauvais souvenir.

« C’est une histoire d’horreur cette affaire-là! »

Ce Québécois a d’importants problèmes de dentition. Il lui manque plusieurs dents. Pour remplacer trois d’entre elles, son dentiste lui suggère la pose d’implants dentaires au coût de 13 500 $.

L’implant dentaire est une vis en titane fixée dans l’os, surmontée ensuite d’un pilier sur lequel on posera la couronne.
« J’ai trouvé ça très cher, évidemment. Puis j’ai entendu parler, comme beaucoup de monde, du tourisme médical. Je me suis mis à magasiner ça sur Internet. »
— Claude Jacques

Il fait des recherches aux quatre coins du monde et s’intéresse finalement à une clinique de Cancun, au Mexique, qui vise clairement un marché international. Le directeur de la clinique parle français, ce qui le met en confiance.

 « Il me dit que c’est propre, il me montre des photos. […] Il me vante l’expertise de son chirurgien maxillo-facial. »

La clinique propose de lui poser les trois implants avec les prothèses pour 6800 $. C’est moitié moins cher qu’au Québec.

« Je me suis dit : « Je vais couper l’hiver en deux, je vais finir l’hiver dans le Sud, plutôt ». Puis, on me garantissait le travail, on me garantissait que la job serait bien faite. »
— Claude Jacques

Claude Jacques achète un forfait tout inclus et prend rendez-vous avec la clinique Sunset Dental Cancun. Dès sa première visite à la clinique, on lui suggère de poser non pas trois, mais six implants dentaires au coût de 18 500 $. Un tel traitement lui aurait coûté environ 28 000 $ au Québec. Claude Jacques accepte donc la proposition.

L’intervention dure six heures, et la clinique l’assure que tout s’est bien passé. À son retour à Québec, Claude Jacques s’inquiète et rencontre son dentiste, car un des implants n’est pas du tout solide. Il tombera d’ailleurs une semaine plus tard.

Du travail mal fait

La Facture a demandé à Jean Poirier, président de l’Association des spécialistes en chirurgie buccale et maxillo-faciale du Québec, d’examiner M. Jacques. Nous lui avons aussi montré les imageries médicales prises avant et après l’intervention faite au Mexique.

« C’est sûr que ça aurait pu être fait d’une façon plus adéquate. »
— Jean Poirier

En tout, deux des six implants sont tombés. Et selon le Dr Poirier, les quatre implants restants ont aussi d’importants problèmes. Certains sont de travers. Ils ne sont pas parallèles aux dents adjacentes.

Jean Poirier explique que le taux de succès de l’implantologie atteint de 95 à 98 %.

« Si vous êtes en bas de ça, c’est parce que vous ne devriez peut-être pas faire de l’implantologie. »

« Ça m’arrive d’en perdre, là, des implants. Mais sur six, d’en perdre deux ou trois, puis d’en avoir plusieurs qui sont croches! » — Jean Poirier

Le directeur de la clinique de Cancun, Alain Mourgue, ne voit aucun problème avec la perte de deux implants.

« C’est pas mal; je veux dire pourquoi les six ne sont-ils pas tombés? S’il y avait eu un problème de pose, pourquoi les six ne sont-ils pas tombés? […]Tous les procédés que l’on fait, c’est dans les règles de l’art. »
— Alain Mourgue

Claude Jacques demande le remboursement des 8400 $ payés pour la première étape du traitement. Le directeur de la clinique refuse de le rembourser.

« M. Jacques me menace, M. Jacques me fait du scandale. […] C’est une petite guerre entre le Canada et le Mexique. On prend des patients des cliniques canadiennes. Donc, elles ne sont pas contentes. Surtout quand c’est deux fois moins cher, quoi! »
— Alain Mourgue

La clinique de Cancun offre de reprendre les travaux, mais Claude Jacques n’a plus confiance et n’a aucunement l’intention de retourner là-bas.

Des précautions à prendre

Selon l’avocat québéco-mexicain Felipe Morales, il est possible de porter plainte, au Mexique, à la Commission nationale d’arbitrage médical, la CONAMED. Cet organisme intervient pour les litiges entre un patient et un professionnel de la santé.

La CONAMED recommande notamment à ceux qui veulent se faire soigner au Mexique de vérifier si le praticien en question a un permis d’exercice.

La clinique de Cancun a refusé de donner de l’information à La facture sur les compétences du spécialiste qui a traité M. Jacques.

Les dentistes font l’objet du plus grand nombre de plaintes déposées auprès de la CONAMED, selon des études de cette instance réalisées en 2008.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Alerte aux appareils dentaires bricolés !


C’est quoi l’idée ? Faire n’importe quoi sans penser aux conséquences, c’est ce que certains jeunes suivent des tutoriels de fabrication d’appareils dentaires avec des élastiques risques de perdre leurs dents et avoir des infections aux gencives
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Alerte aux appareils dentaires bricolés !

 

Sur Internet, des ados proposent leurs bricolages pour éviter les longs et coûteux traitements d'orthodontie. © capture YouTube

Sur Internet, des ados proposent leurs bricolages pour éviter les longs et coûteux traitements d’orthodontie. © capture YouTube

Par Sylvie Riou-Milliot

Des tutoriels de fabrication d’appareils dentaires avec des élastiques se développent sur Internet. La Fédération française d’orthodontie alerte sur les dangers de ce « bricolage » dentaire…

ORTHODONTIE. Non, un appareil dentaire ne se fabrique pas soi-même ! La Fédération française d’orthodontie (FFO) alerte contre des pratiques venues d’outre-Atlantique, un comportement dangereux qui peut aboutir à la perte des dents ! La faute en revient à la mode du « do it yourself »! Depuis quelques mois, des tutoriels de fabrication d’appareil dentaire font en effet fureur sur le web. Des adolescents y proposent leurs bricolages avec des élastiques utilisés normalement pour le port des bagues censés resserrer ou aligner les dents, le tout sans avoir recours aux longs et coûteux traitements d’orthodontie.

Le phénomène, né aux Etats unis et en Asie, arrive donc en France.

Selon le Dr Jean-Baptiste Kerbrat, médecin stomatologue à l’hôpital Pitié-Salpêtrière et orthodontiste membre de la FFO, « nous avons récemment reçu en consultation un jeune homme de 12 ans qui a perdu ses deux dents après les avoir entourées d’un élastique pour tenter de refermer l’espace entre les deux ».

La fausse bonne idée consiste donc à placer un élastique autour des deux dents concernées par exemple afin de les resserrer.

Un risque d’infection de la gencive

Selon la FFO, les dangers de ces pratiques sont réels et loin d’être négligeables. L’adolescent risque en effet une infection de la gencive, mais aussi que les dents ne se déplacent pas dans le bon sens. Pire encore, l’élastique risque de remonter le long des dents, de pénétrer dans la gencive et d’entraîner le déchaussement des dents, celles-ci n’étant plus retenues par l’os. Et la FFO de rappeler que l’orthodontie n’est ni un jeu, ni une mode, mais une spécialité médicale qui doit être exercée par des praticiens qualifiés. Avis aux bricoleurs…

http://www.sciencesetavenir.fr/

Phobie du dentiste : Comment se faire soigner malgré tout ?


La stomatophobie, la peur des soins dentaires !!! Si vous êtes comme moi, aller chez le dentiste est un fardeau, même pour un simple examen. D’autres par contre ont tellement peur qu’ils aillent seulement si c’est un dernier recours
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Phobie du dentiste : Comment se faire soigner malgré tout ?

 

Phobie du dentiste : comment se faire soigner malgré tout ?

 

Avoir peur d’aller chez le dentiste, c’est très répandu. Mais quand cette angoisse devient une vraie phobie, il est difficile de se faire soigner les dents… Heureusement, il existe des solutions.

Pourquoi la phobie du dentiste ?

Les phobies peuvent s’attacher à tout et n’importe quoi. On ne les définit pas par leur objet, mais par leur impact sur la vie des personnes qui en souffrent. Et la phobie du dentiste (ou plus exactement des soins dentaires) n’est pas rare, elle a même son petit nom – stomatophobie. Il faut dire qu’une visite chez le dentiste nous demande de supporter beaucoup de désagréments. Il y a la possibilité de la douleur, la nécessité d’admettre une invasion de notre sphère intime, le bruit, les vibrations, les piqûres, l’anesthésie, les produits utilisés… Bref, rien d’étonnant à ce que pour certains, la peur du dentiste devienne incontrôlable.

Le problème, c’est que qui dit phobie dit évitement. Or éviter le dentiste, c’est toujours une mauvaise idée : la santé dentaire demande en effet une visite par an, au moins pour effectuer un détartrage. Pour certains, laphobie du dentiste entraîne donc une qualité de vie très nettement diminuée, à cause de douleurs dentaires, de problèmes esthétiques liés aux dents, etc.

Comment résoudre le problème ?

Contre les troubles anxieux comme la phobie du dentiste, les thérapies cognitives et comportementales sont généralement efficaces. Le thérapeute va aider la personne affectée à se confronter à ses peurs petit à petit. Cela passe souvent par une ou plusieurs visite(s) chez le dentiste, au cours desquelles aucun soin ne sera fait. La personne va simplement découvrir les lieux, écouter les bruits faits par les instruments, voire subir une petite anesthésie pour se familiariser avec la sensation (et la piqûre). Tout dépend bien sûr de ce qui, précisément, fait peur chez le dentiste. Le seul inconvénient, c’est que la thérapie prend du temps. Les TCC font partie des méthodes les plus rapides, mais il faut tout de même compter plusieurs semaines : ce n’est pas une solution pour la personne qui fait une rage de dents et a besoin d’être prise en charge très rapidement…

Quand il faut soigner les dents malgré tout

Il existe aujourd’hui des solutions qui permettent de soigner ses dents malgré une phobie. La plus douce est l’utilisation de l’hypnose : elle offre une relaxation profonde et permet au patient de « dissocier » son esprit de la situation, ce qui peut l’aider à surmonter la peur.

Pour les enfants ou les personnes souffrant de handicaps mentaux, on peut aussi utiliser le protoxyde d’azote. Ce gaz est anxiolytique et amnésiant, c’est-à-dire qu’il diminue l’angoisse et empêche de se souvenir des événements, mais sans endormir. Son grand avantage est qu’il n’agit que pendant quelques minutes : une fois que l’inhalation s’arrête, son effet disparaît presque aussi rapidement. Il peut éventuellement être proposé à des adultes phobiques, mais n’est pas toujours très efficace.

Enfin, dans les cas les plus graves, on peut tout simplement procéder à une anesthésie générale pour soigner la ou les dents pendant que la personne est complètement inconsciente.

Conclusion : il y a toujours des solutions, même les phobiques les plus réfractaires peuvent se faire soigner les dents. Mais il est important de consulter le plus tôt possible. En effet, des soins dentaires effectués dans des conditions d’urgence qui ne permettent pas de tenir compte de la phobie risquent d’alimenter l’angoisse…

Article publié par Marion Garteiser, journaliste santé

Sources : Pr Charles Pilipili, Chef du service de Dentisterie pédiatrique et soins dentaires aux handicapés aux Cliniques universitaires Saint-Luc (Bruxelles).

http://www.e-sante.fr/

Dans les années 1960, le sucre n’était pas mauvais pour les dents…


Depuis les années 50, l’industrie du sucre savait pertinemment les effets néfastes de ses produits sur les dents, mais il a fait comme l’industrie du tabac, caché la vérité. Aujourd’hui, on sait que le sucre est responsable de bien plus que des caries.
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Dans les années 1960, le sucre n’était pas mauvais pour les dents…

 

Dans les années 1960, le sucre n'était pas mauvais pour les dents…

© iStock

Dans les années 1960, le lobby du sucre aurait influencé durablement la recherche américaine sur la santé dentaire, plus particulièrement sur les caries. Le but ? Eviter une réduction de la consommation de sucre, notamment chez les enfants.

C’est une révélation qui fait grand bruit. Une étude américaine publiée dans la revue scientifique PLOS Medicine ce 10 mars révèle que l’industrie du sucre s’est vivement mobilisée dans les années 60 aux Etats-Unis afin d’influencer la recherche sur les caries dentaires des enfants.

Les trois chercheurs de l’Université de San Francisco ont analysé 319 documents internes de l’industrie datant de 1959 à 1971 et provenant d’archives publiques.

Parallèlement, ils ont aussi épluché les données de l’Institut national américain de la recherche dentaire (NIDR).

C’est ainsi que l’équipe de recherche a découvert que le groupement professionnel de l’industrie sucrière avait reconnu dès le début des années 1950 que le sucre était bien responsable des caries des enfants. Le lobby avait également constaté que les autorités médicales cherchaient déjà à réduire la consommation en sucre pour contrôler ce problème de santé dentaire.

Des tactiques similaires à celles de l’industrie du tabac à la même époque

 

Au vu de cette menace, les industriels ont développé une stratégie pour détourner l’attention des autorités et de la population sur la consommation de sucre. Pour cela, le lobby a financé des recherches visant à développer des enzymes capables d’éliminer en partie la plaque dentaire, ainsi qu’un vaccin contre les bactéries responsables des caries. Autant d’initiatives menées tout en cultivant des relations étroites, et peut-être même payantes, avec les responsables du NIDR.

Ainsi, les trois quarts du contenu d’un rapport présenté par l’industrie sucrière au NIDR ont été directement incorporés dans la première proposition d’étude sur le problème des caries, dans le cadre du programme national de prévention des caries, rapporte l’AFP.

Parallèlement et sans surprise, les études susceptibles de nuire au lobby dusucre ont été ignorées.

Pour Stanton Glantz, co-auteur de l’étude, « ces tactiques sont vraiment similaires à celles de l’industrie du tabac à la même époque. » Il ajoute par ailleurs que ces révélations sur le lobby du sucre « devraient alarmer les responsables gouvernementaux chargés de protéger la santé publique ainsi que les associations de défense des consommateurs pour comprendre que l’industrie sucrière, comme celle du tabac, cherche avant tout à préserver ses intérêts. »

Selon les chercheurs, les autorités ne devraient pas tolérer l’opposition de l’industrie du sucre face aux propositions actuelles des autorités sanitaires pour diminuer la consommation de sucre.

« Il existe désormais de solides indications liant une consommation excessive de sucre aux maladies cardiaques, hépatiques et au diabète, sans oublier aux caries dentaires », a souligné Laura Schmidt, une des auteurs de l’étude.

Début mars, l’Organisation mondiale de la santé a d’ailleurs appelé à réduire la consommation de sucre à moins de 10% de l’apport énergétique quotidien, soit l’équivalent de 50g de sucre par jour pour un adulte

http://www.topsante.com/