Santé cardiovasculaire: il n’est jamais trop tard pour bien faire


Il n’est jamais trop tard pour se mettre en forme, même si le coeur a subit des dommages. Il suffit de bouger, de faire des efforts et de diminuer le mauvais gras, le sel sucre .. On peut améliorer la santé cardiovasculaire et pulmonaire.
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Santé cardiovasculaire: il n’est jamais trop tard pour bien faire

 

 

Le truc: manger mieux et bouger plus.

  • Jean-Benoit Legault

  • La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Il n’est jamais trop tard pour améliorer sa santé cardiovasculaire, même pour les individus les plus amochés.

C’est ce qu’ont découvert la cardiologue Marie-Ève Piché, de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec, et ses collègues lorsqu’ils ont demandé à une cinquantaine de patients gravement malades, et surtout à très haut risque de récidive d’événement cardiovasculaire, de manger mieux et de bouger plus.

«C’était une maladie cardiovasculaire sévère, a précisé la docteure Piché en entrevue avec La Presse canadienne. Ce sont tous des patients qui avaient bénéficié d’une chirurgie de pontage. Pour nous, par définition, ce sont des patients qui ont une maladie coronarienne sévère, et plusieurs de ces patients avaient plusieurs facteurs de risque de maladie cardiovasculaire.»

Au bout d’un an, les participants à l’étude, qui étaient âgés de 42 à 76 ans, avaient atténué certains facteurs de risques de complications cardiaques et amélioré leur capacité cardiorespiratoire.

Sur le plan alimentaire, l’intervention visait principalement à réduire la consommation d’acides gras saturés et d’aliments ou boissons contenant du sucre ou du sel ajouté.

«Chez les sujets avec surpoids, la diète proposée créait un déficit énergétique d’environ 500 calories par jour», a-t-on expliqué dans un communiqué.

Du côté de l’exercice physique, on ne visait certainement pas à envoyer les participants compléter le marathon de New York ou à faire d’eux des champions de CrossFit; on les encourageait plutôt à faire 150 minutes d’activités aérobiques par semaine, en plus d’exercices de résistance effectués sur des appareils en gymnase.

«À l’ère moderne, avec les médicaments dont on dispose, on sait que nos gens sont bien traités (…), mais on sait que cette clientèle-là demeure à risque, a expliqué la docteure Piché. Même si on (…) leur offre le meilleur traitement pharmacologique, on sait que le risque demeure très important de récidive et de développer une insuffisance cardiaque. Donc on a voulu intervenir au niveau des habitudes de vie parce qu’il y a plusieurs évidences (sic) qui démontrent (…) qu’en favorisant l’activité physique et en apportant des modifications au niveau de l’alimentation, on a des bénéfices sur le risque cardiovasculaire, mais aussi sur la capacité cardiorespiratoire, et on aurait des effets protecteurs au niveau du coeur.»

«On ne demande pas aux gens d’aller s’entraîner deux ou trois heures par jour, a-t-elle ajouté. On demande aux gens de bouger, de faire des marches, d’être actifs dans leur quotidien. Diminuer le temps de sédentarité, ça fait toute la différence, et on le voit chez nos patients qui sont actifs, ce sont des gens qui ont une belle qualité de vie, (…) qui sont plus heureux, on voit les effets bénéfiques. Ça touche toutes les sphères de la vie en général.»

Réduction des gras néfastes

L’intervention n’a eu que peu d’impact sur le poids des participants, qui ont perdu en moyenne 1,4 kilo sur douze mois. En revanche, certains dépôts de gras particulièrement néfastes pour la santé avaient fondu: le gras viscéral abdominal (-9 pour cent), le gras présent dans l’enveloppe du coeur (-31 pour cent) et le gras déposé sur le coeur (-13 pour cent). La protéine C réactive, un indicateur de l’inflammation, avait reculé de 40 pour cent.

Les participants avaient aussi amélioré leur capacité cardiorespiratoire de 13 pour cent. Chez les sujets diabétiques et prédiabétiques, la fonction diastolique du ventricule gauche s’était améliorée de 53 pour cent.

«Même les gens qui étaient les plus malades ont bien répondu, a dit la docteure Piché. Ceux qui avaient une moins bonne tolérance à l’effort au départ, par exemple, ceux qui avaient plus de facteurs de risque, ont répondu autant que les groupes qui étaient plus avantagés au départ. Donc, c’est très intéressant de voir que peu importe notre condition cardiovasculaire de base, on a un potentiel de s’améliorer (…) et d’aller chercher des bénéfices très intéressants.»

Le message qu’envoie cette étude est donc très simple: il n’est jamais trop tard pour bien faire. Des entraîneurs individuels aux applications qui suivent nos progrès,

«il y a une offre incroyable. Il faut trouver ce qui nous convient», a conclu Marie-Ève Piché.

Les conclusions de cette étude ont été publiées par le journal médical «Metabolic Syndrome and Related Disorders».

https://quebec.huffingtonpost.ca

Le Saviez-Vous ► Combien de pas faut-il faire par jour ?


Combien de pas qu’ils faut faire en une journée ? Le but en fait dépend nos activités de la journée. Si c’est pour rester assis presque toute journées 10 000 pas n’est peut-être pas suffisant. Cependant, il est possible d’en faire plus si nous sommes actifs, et cela n’a pas besoin d’être quelque chose de sportif. Juste le fait de bouger change beaucoup de chose en ajoutant une bonne marche
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Combien de pas faut-il faire par jour ?

 

Depuis l’avènement des bracelets connectés, chacun peut mesurer la distance qu’il parcourt au quotidien et avoir accès à des informations sur sa santé, notamment pour réduire sa sédentarité. Il est souvent recommandé de faire 10.000 pas par jour. Que dit la science à ce sujet ?

En marchant, on augmente son activité physique quotidienne, on réduit sa sédentarité. Mais combien de pas faut-il faire pour en tirer des bénéfices significatifs pour sa santé ?

Plusieurs études suggèrent un objectif de 10.000 pas par jour. Par exemple une étude japonaise parue en 2000 a montré que des hommes souffrant d’hypertension améliorent leur pression sanguine avec 10.000 pas par jour. Une autre étude a montré que 10.000 pas par jour favorisent la santé cardiovasculaire et le bien-être psychologique. 10.000 pas représentent environ 1 h 30 de marche.

10.000 pas c’est bien, 15.000 pas c’est encore mieux

Cependant, marcher plus de 10.000 pas procure encore plus de bénéfices. Ainsi, dans une étude britannique parue dans International Journal of Obesity, les chercheurs ont équipé 111 agents de la poste avec des traqueurs d’activité pendant une semaine. Il est apparu que ceux qui marchaient au moins 15.000 pas par jour ou qui passaient au moins sept heures debout n’avaient aucun facteur de risque cardiovasculaire (par exemple triglycérides, cholestérol, tour de taille). De plus, quand le temps passé assis était élevé, le risque cardiovasculaire augmentait. Les bénéfices provenaient donc aussi de la réduction du temps passé assis.

Le nombre de pas nécessaires pour être en forme dépend également des autres activités physiques pratiquées.

http://www.futura-sciences.com

La santé cardiovasculaire des enfants est en déclin à travers le monde


Si nous enfants sont moins en forme aujourd’hui, alors demain il seront malade plus tôt et serons moins résistant. C’est important de les incité a jouer, courir, ou faire un sport qu’ils aiment
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La santé cardiovasculaire des enfants est en déclin à travers le monde

 

La santé cardiovasculaire des enfants est en déclin à travers le monde, a... (Photo Digital Vision/Thinkstock)

PHOTO DIGITAL VISION/THINKSTOCK

La Presse Canadienne
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La santé cardiovasculaire des enfants est en déclin à travers le monde, a prévenu mardi un chercheur australien, avant de préciser que les enfants d’aujourd’hui sont incapables de courir aussi loin ou aussi vite que leurs parents.

Le chercheur Grant Tomkinson a ajouté que les jeunes qui ne sont pas en forme aujourd’hui sont plus susceptibles de souffrir de problèmes de santé, comme les maladies cardiaques, plus tard.

M. Tomkinson et ses collègues ont analysé 50 études réalisées entre 1964 et 2010 et qui portaient sur la capacité de course des enfants. Ces études englobaient quelque 25 millions d’enfants âgés de 9 à 17 ans et provenant de 28 pays. Elles analysaient leur santé cardiovasculaire en mesurant quelle distance les enfants pouvaient parcourir à la course en un temps donné ou combien de temps il leur fallait pour parcourir une distance précise. Les tests duraient normalement de 5 à 15 minutes ou couvraient une distance de 1 à 3 kilomètres.

L’endurance cardiovasculaire a nettement chuté pendant cette période de 46 ans. Des changements ont été notés autant pour les garçons que pour les filles, dans tous les groupes d’âge et dans tous les pays.

Les scientifiques ont notamment établi que l’endurance a glissé, en moyenne, de 5% chaque décennie. Les jeunes d’aujourd’hui sont 15% moins en santé, d’un point de vue cardiovasculaire, que ne l’étaient leurs parents au même âge. Les enfants d’aujourd’hui mettent aussi environ une minute et demie de plus à courir une distance de 1,6 kilomètre que ne le faisaient les jeunes il y a 30 ans.

M. Tomkinson a indiqué que ce déclin est probablement dû à des facteurs sociaux, comportementaux, physiques, psychosociaux et physiologiques. Il a ajouté que jusqu’à 60% du déclin de l’endurance à la course est attribuable à l’augmentation du poids des enfants.

M. Tomkinson a répété que les enfants ont besoin de 60 minutes d’activité physique vigoureuse par jour. Ils devraient pratiquer des sports qui sollicitent les principaux muscles du corps, comme la course, la natation et le cyclisme.

Les résultats de cette étude ont été présentés lors d’un congrès de l’American Heart Association.

http://www.lapresse.ca

Santé cardiaque: une mèche de cheveux qui en dit long


Nos cheveux sont bavards, car ils contiennent beaucoup d’information, et même notre état de santé cardiovasculaire. Peut-être que cela fera partie dans un avenir rapproché à un examen si on soupçonne des problèmes cardiaques, et même des ACV.
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Santé cardiaque: une mèche de cheveux qui en dit long

 

Photo Fotolia

Des chercheurs affirment que le cheveu humain renferme de précieuses données sur l’histoire et l’avenir de la santé cardiaque d’un individu.

Une simple mèche de cheveux permettrait aux spécialistes de déterminer la santé et l’avenir cardiaques d’un individu, rapporte Santé Log.

C’est du moins ce que révèle une étude surprenante sur le sujet, effectuée par des chercheurs de l’Institut Médical Erasmus de Rotterdam.

Publiée par Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, l’étude propose une nouvelle solution simple pour prévenir, ou prédire, d’éventuels incidents cardiaques et possiblement sauver des vies.

Ainsi, en prélevant aussi peu que trois centimètres de cheveux, soit une simple mèche, les chercheurs ont pu établir, chez les sujets de l’étude, le niveau de stress et de santé cardiovasculaire, et conséquemment prédire les risques d’ACV ou de problèmes cardiaques éventuels.

C’est la cortisone, qui serait facilement analysable dans le cheveu humain, qui permet de définir l’état du cœur chez l’humain et d’observer si un individu sera affecté par le stress de sa vie quotidienne, ou par d’autres facteurs de risque.

«Les cheveux capturent des informations sur l’évolution des niveaux de cortisol au fil du temps, et leur analyse nous donne un nouvel outil d’évaluation», résume la Dre Laura Manenschijn.

http://sante.canoe.ca

Cancer du sein : l’effet néfaste du soya sur le traitement se confirme


Le soya a de belles vertus sur la santé du coeur et du cholestérol, mais des recherches démontrent aussi que pour certaines maladies il n’est pas recommander d’en consommer surtout si cela ne fait pas partie de notre menu pendant l’enfance
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Cancer du sein : l’effet néfaste du soya sur le traitement se confirme

 

Des graines de soya

Des graines de soya   © iStockphoto

Le traitement de certaines femmes qui ont un cancer du sein pourrait être moins efficace si elles ont consommé du soya, confirment des chercheurs américains.

La Dre Leena Hilakivi-Clarke et ses collègues de l’Université de Georgetown expliquent que le fait de manger ces graines augmente la résistance des tumeurs du sein aux traitements contre le cancer.

Des travaux menés sur des rats montrent en effet que les bêtes qui ont été nourries toute leur vie avec des composants de soya ont bien réagi au Tamoxifen, un médicament contre le cancer du sein.

Toutefois, les rongeurs qui ont commencé à consommer du soya à l’âge adulte, et après avoir eu un cancer du sein, ont développé des résistances à ce traitement.

« Ces résultats indiquent que les femmes occidentales qui ont commencé le soya à l’âge adulte devraient arrêter d’en manger si elles sont atteintes d’un cancer du sein. » — Leena Hilakivi-Clarke

Le détail de ces travaux a été présenté à la conférence annuelle de l’association américaine de recherche sur le cancer qui se tient à Chicago.

Le soya fait l’objet d’une controverse depuis quelques années relativement au risque qu’il représente pour les femmes ménopausées ou ayant eu un cancer du sein.

Effets bénéfices

D’autres recherches ont montré que la consommation régulière d’aliments à base de soya serait une bonne façon de maintenir une bonne santé cardiovasculaire, notamment parce qu’ils réduiraient le taux de mauvais cholestérol.

Le saviez-vous?

Environ 23 400 femmes recevront un diagnostic de cancer du sein cette année et 5100 en mourront.

http://www.radio-canada.ca

Dormir trop ou pas assez est mauvais pour le coeur


Dormir !!! Quel beau mot ! Mais bon, heureux ceux qui peuvent dormir entre 6 et 8 heures de sommeil, la santé est pour eux ! Pas une heure de moins, ni une heure de plus ! Car le corps en a besoin pour mieux fonctionner
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Dormir trop ou pas assez est mauvais pour le coeur

 

Ceux dormant moins de six heures par nuit voient ainsi le risque d’accident vasculaire cérébral et d’infarctus doubler. La probabilité de défaillance cardiaque est aussi multipliée par 1,6.

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Agence France-Presse
Chicago, Illinois

Dormir plus de huit heures ou moins de six heures paraît accroître nettement dans les deux cas le risque cardiovasculaire, selon une étude menée sur l’ensemble des États-Unis dont les résultats ont été présentés ce week-end à un important forum de cardiologie.

Ceux dormant moins de six heures par nuit voient ainsi le risque d’accident vasculaire cérébral et d’infarctus doubler. La probabilité de défaillance cardiaque est aussi multipliée par 1,6.

Pour les personnes indiquant dormir plus de huit heures par nuit, elles voient leur risque de souffrir d’angine de poitrine doubler et celui d’avoir une maladie coronarienne augmenter 1,1 fois.

Les chercheurs ont étudié rétrospectivement environ 3019 personnes âgées de plus de 45 ans qui ont participé à l’enquête nationale sur la nutrition (National Health and Nutrition Examination Survey) ou NHANES, menée auprès des ménages américains pour évaluer un éventail étendu de problème de santé dans le pays.

Ces travaux ont fait l’objet d’une présentation à la 61e conférence annuelle de l’American College of Cardiology réunie à Chicago ce week-end.

«Nous avons désormais une indication que le sommeil peut avoir un impact sur la santé cardiaque», a dit le Dr Rohit Arora, professeur à la faculté de médecine de Chicago et le principal auteur de ces travaux.

Bien que les résultats de cette recherche confirment ceux d’études plus petites faites précédemment, soulignent ces chercheurs, il s’agit du premier échantillon national représentatif de la population américaine a établir un lien entre la durée du sommeil et la santé cardiovasculaire.

C’est également la première étude à se pencher sur cinq différentes durées de sommeil en même temps.

«Basé sur ces résultats, il semblerait que dormir de six à huit heures par nuit confère probablement le moindre risque de maladies cardiovasculaires sur le long terme», a jugé le Dr Arora.

«Il a été établi précédemment que le manque de sommeil est lié à une hyper-activation du système nerveux sympathique, à l’intolérance de l’organisme au glucose, au diabète, à un accroissement des niveaux de cortisone dans le sang, à la tension artérielle, au rythme cardiaque au repos et à des bio-marqueurs d’inflammation», a-t-il ajouté, des facteurs jouant un rôle dans les maladies cardiovasculaires.

Mais la médecine s’interroge encore sur les raisons pour lesquelles le fait de dormir plus de huit heures pourrait avoir un lien avec des problèmes cardiaques.

Selon le Dr Arora, il est possible que les personnes dormant plus longtemps aient retenu davantage l’attention des médecins en faisant part plus souvent de douleur dans la poitrine que ceux avec moins de six heures de sommeil qui le plus souvent n’ont pas ce symptôme.

C’est peut-être également pourquoi ce dernier groupe connaît un taux beaucoup plus élevé d’attaques cérébrales et d’infarctus.

Toutefois, ces résultats doivent être vérifiés avec des études cliniques portant sur une longue durée, a souligné le Dr Arora.

De plus, il y a peut-être des facteurs inconnus restant à élucider ainsi que le rôle d’autres maladies dans le sommeil et l’impact sur le système cardio-vasculaire comme le diabète, l’obésité ou l’hypertension.

Mais ce qui est d’ores et déjà certain, c’est la nécessité que les médecins et leurs patients parlent de la durée du sommeil de ces derniers.

http://www.cyberpresse.ca