Le Saviez-Vous ► Pourquoi un ouragan ne pourra plus jamais s’appeler Sandy, Katrina (et bientôt Matthew?)


Les noms d’ouragan reviennent au fil des ans, sauf pour certains qui sont rayés de la liste. Leur histoire est ancrée dans la mémoire des hommes comme étant une grande catastrophe, laissant beaucoup de morts et destruction sur son passage. C’est le cas de l’ouragan Katrina et probablement l’ouragan Matthew
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Pourquoi un ouragan ne pourra plus jamais s’appeler Sandy, Katrina (et bientôt Matthew?)

 

Caroline du Nord, le 5 octobre 2016 I NICHOLAS KAMM / AFP

Caroline du Nord, le 5 octobre 2016 I NICHOLAS KAMM / AFP

Repéré par Alix Fieux

Parce que ces cyclone tropicaux ont marqué l’histoire des catastrophes naturelles les plus graves des États-Unis.

L’ouragan Matthew trace sa route en détruisant tout sur son passage. Après avoir causé la mort de plus de 300 personnes en Haïti, sa puissance faiblit mais le bilan, lui, ne cesse de s’alourdir. Ce que vous ignorez peut-être, c’est que ces chiffres alarmants signifient certainement la fin des cyclones tropicaux appelés «Matthew». Au même titre que Ike, Katrina ou Irene.

Souvenez-vous, il y a quelques jours Slate.fr vous expliquait l’importance de nommer les catastrophes naturelles pour faciliter la tâche des autorités et des services de secours, mais aussi afin d’optimiser la récolte et la diffusion d’informations pour les populations.

De manière générale, des prénoms courts et faciles à retenir sont choisis et inscrits dans une liste exhaustive et rotatoire qui se répète tous les six ans. Au grand dam parfois de certains qui se sentent lésés par de telles appellations un peu trop familières à leur goût…

Pourtant, chaque année, certains de ces noms sont définitivement rayés des listes, fait remarquer le magazine Bustle. Pourquoi?

Parce que la réutilisation du nom de catastrophes ayant marquant l’histoire et les esprits comme étant si meurtrières et coûteuses “serait inappropriée pour des raisons évidentes de sensibilité”, explique le site américain du National Hurricane Center.

On peut en effet aisément imaginer le malaise et l’anxiété que provoquerait pour les populations le baptême d’une nouvelle tempête Sandy ou Katrina. Leur histoire trop récente et importante implique encore aujourd’hui un devoir de mémoire.

Chaque année, l’inventaire des noms de catastrophes naturelles à bannir pour leurs tristes records est donc établi par le comité de l’Organisation météorologique mondiale, en fonction du nombre de victimes, de la puissance de l’ouragan et du coût engendré par ses dégâts. Pour l’heure, aucun document ne précise s’il existe un seuil de dégâts matériels et humains à partir duquel le nom d’une catastrophe naturelle est automatiquement condamné.

Petite précision tout de même: il peut arriver que des noms disparaissent du répertoire de manière inexpliquée. C’est par exemple le cas de Dean, Felix ou encore Noel qui ont en 2007 été remplacés sur les listes de cyclones tropicaux par Dorian, Fernand et Nestor, d’après Geology.com.

Compte tenu des records de longévité et de puissance récemment atteints par l’ouragan Matthew, tout laisse à penser que son nom disparaîtra définitivement du répertoire des cyclones… 

http://www.slate.fr/

Procès Mataev: une arrestation salutaire pour Sandy


Depuis 2011 que Sandy, aurait été arrêté et ces jours-ci se déroule le procès d’une femme qui aurait été maltraité et soumise a un gars qui en avait rien a faire d’elle sauf satisfaire certains hommes et exécuté sous la menace des vols  Enfin, si son histoire est véridique, espérons qu’elle pourra retourner aux États-Unis et essayer de reprendre sa vie en main
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Procès Mataev: une arrestation salutaire pour Sandy

 

Evgueni Mataev... (PHOTO LA PRESSE)

Evgueni Mataev

PHOTO LA PRESSE

CHRISTIANE DESJARDINS
La Presse

«Mon vrai nom, ce n’est pas Amber, c’est Sandy. Je suis américaine, vérifiez avec l’Immigration. Je vais vous raconter ma vraie histoire. Je n’en peux plus, je veux rentrer chez moi.»

C’est ce que Sandy a raconté en mars 2011, après avoir été arrêtée pour un vol à l’étalage qui avait mal tourné. Après six mois de prostitution et d’extrême violence, la femme de 25 ans venait de trouver la manière et les mots pour se libérer de la prison dans laquelle Evgueni Mataev l’avait enfermée en faisant d’elle sa «gangsta bitch».

C’est ce qui ressort du témoignage que Sandy (nom fictif) a rendu hier au procès de Mataev, 39 ans, et de ses quatre coaccusés: Danial Youssefi, 33 ans, Harold Benoît, 35 ans, Benjamin Oswald Hernandez, 35 ans, et Vasilos Mastoropoulos, 35 ans. À des degrés différents, les cinq hommes sont jugés pour des accusations liées à la traite de personne, au proxénétisme, à la séquestration et à des agressions sexuelles. Mataev est en outre accusé de tentative de meurtre sur un homme et d’agression sexuelle sur une autre femme. Les faits se seraient produits sur une période de six mois, entre le 1erseptembre 2010 et le 13 mars 2011.

Glauque

Principal témoin à charge, Sandy a commencé à témoigner mercredi contre ses agresseurs allégués. Les souvenirs glauques se bousculent dans la tête de la jeune femme, qui parle extrêmement vite, avec un fort accent du sud des États-Unis, et en sautant du coq à l’âne. Son récit est une suite ininterrompue de relations sexuelles brutales et sur commande, de raclées, de consommation et de soumission à Evgueni Mataev, surnommé Genia.

«Genia devait savoir tout ce que je faisais. Si un gars voulait un extra, je devais l’appeler pour le lui demander», a expliqué Sandy. Tout l’argent qu’elle faisait était remis à Genia.

Quand Mataev a été arrêté pour tentative de meurtre, au début de 2011, Sandy a été avisée qu’elle devrait travailler plus fort pour le faire sortir de prison. Mataev avait chargé Vasilios Mastoropoulos de surveiller Sandy pendant son incarcération.

Outre la prostitution, Sandy faisait des vols à l’étalage avec des hommes de la bande. Le matériel était aussitôt revendu et servait souvent à acheter du crack.

C’est en commettant un de ces vols dans une pharmacie que Sandy a été arrêtée, en mars 2011, et a déballé son sac. Le procès présidé par le juge Marc David se poursuivra lundi avec le contre-interrogatoire de Sandy. Rappelons que l’exercice se poursuit avec 11 jurés seulement. Le cinquième juré a été renvoyé cette semaine parce qu’il ne comprenait pas assez bien l’anglais.

http://www.lapresse.ca

New York Après l’ouragan Sandy, les rats vont-ils envahir la ville?


New-York, reconnu pour sa population de rat, enfin, faut dire que les film d’horreur n’ont pas aidé a cette renommée .. Maintenant que l’ouragan Sandy est passé qu’arrive t’il a ces rats ..?? Vont-ils se reproduire plus après avoir perdus plusieurs congénères probablement noyés .. ? En tout cas, avec tout la nourriture insalubre a l’homme … ils vont se gaver … un paradis de rat sur terre
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New York

Après l’ouragan Sandy, les rats vont-ils envahir la ville?

 

New York - Après l'ouragan Sandy, les rats vont-ils envahir la ville?

Un employé du Metropolitan Transportation Authority (MTA) installe des pompes à eau, New York.

Photo Reuters

Agence France-Presse

NEW YORK – Si on en croit une légende urbaine tenace, il y aurait à New York autant de rats que d’habitants, soit près de huit millions: après Sandy, vont-ils sortir en masse des tunnels et du métro inondés ou périr noyés?

Certains new-yorkais évoquent une «ratpocalypse»: la vision dantesque de millions de rongeurs surgissant de leurs trous pour prendre possession de la ville. D’autres imaginent avec un mélange de délice et de répulsion les mêmes hôtes indésirables noyés par les crues qui ont inondé le sud de Manhattan, flottant le ventre en l’air sur l’eau saumâtre.

En fait, personne ne sait précisément combien de rats New York abrite dans ses entrailles. Pour Rick Ostfeld, spécialiste des pathologies liées à l’environnement à l’Institut Cary pour l’étude de l’écosystème, il est tout aussi vain d’essayer de prédire l’effet de l’ouragan sur cette population.

«Les rats ont tendance à s’installer dans les parties très basses des villes qui sont les plus exposées aux inondations. Donc un certain nombre de rats seront tués, noyés», explique-t-il à l’AFP. «Mais je pense qu’ils seront relativement peu nombreux: le rat nage très bien et peut trouver refuge en hauteur».

Les rongeurs chassés par Sandy de leur territoire «pourraient représenter une menace pour nous dans des quartiers de la ville où ils n’avaient pas l’habitude de proliférer», prévient-il, soulignant que le rat transmet plusieurs maladies, dont la leptospirose et la salmonellose.

Les rats survivants vont chercher de nouvelles cachettes. Ils vont devoir s’adapter à un nouvel environnement et rétablir un certain ordre social.

«Mais une fois ces structures sociales rétablies, ils vont recommencer à se reproduire», souligne M. Ostfeld. Et si l’ouragan leur amène une nourriture supplémentaire, «leur population pourrait augmenter».

Ratpocalypse

 

Pour Bora Zivkovic, biologiste et journaliste à la revue Scientific American, «les rats, particulièrement les jeunes, qui se trouvaient dans les zones les plus vite envahies par les eaux ou n’avaient pas d’échappatoire facile, ont dû se noyer».

 

Par contre, ceux qui ont gagné la surface vont se goinfrer.

Avec des réfrigérateurs à l’arrêt faute d’électricité, les New-Yorkais «vont jeter beaucoup plus de nourriture, à toutes les heures du jour et de la nuit », explique Bora Zivkovic. Je suppose aussi que le ramassage des poubelles sera moins efficace pendant un moment, donc il y aura plein de nourriture disponible dans les sacs poubelles et sur les trottoirs».

Mais la vie ne sera pas facile pour les nouveaux arrivants: ils «vont se heurter à la population locale qui défendra son territoire. Ces affrontements détermineront qui seront les rats dominants, qui restera et qui devra aller s’installer ailleurs».

Bora Zivkovic se veut rassurant: la «ratpocalypse» n’est pas pour demain. La plupart des rats vont essayer de rentrer chez eux quand les eaux baisseront. Ils sont farouchement attachés à leur territoire et à leur groupe et même déplacés très loin ils peuvent retrouver leur chemin».

Et si la reprise des accouplements frénétiques entre rongeurs devrait ramener rapidement la population à son niveau d’avant l’ouragan, il n’y a pas de raison de croire que celle-ci va augmenter.

Sam Miller, un des responsables du département de la santé de la municipalité de New York, se veut lui aussi optimiste.

«Nous n’avons pas constaté d’augmentation du nombre de rats en surface à la suite de l’ouragan Sandy», dit-il. « Nous pensons que l’inondation pourrait en fait faire diminuer la population totale de rats« , estime-t-il.

Robert Corrigan, un spécialiste des rats installé dans l’Indiana, rappelle que dans des circonstances similaires, comme après l’ouragan Katrina de 2005, «on n’a pas constaté de flambées épidémiques».

«Il n’y a pas de raison de croire qu’il en sera autrement avec Sandy. Mais ça ne veut pas dire que les responsables de la santé à New York doivent baisser la garde», ajoute-t-il.

http://fr.canoe.ca/