En Thaïlande, le sombre envers du décor pour les « éléphants à touristes »


Alors que des organismes à la défense des animaux, de plus en plus de gens prennent conscience que des animaux sont exploités pour l’argent. C’est le cas de la Thaïlande avec le dressage d’éléphant qui est cruel. Au lieu de changer leur façon de faire, ils ont simplement changé de nom comme refuge, sanctuaire pour plaire aux tourismes occidentaux. Seulement quelqu un s’affaire au bien-être de ses bêtes.
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En Thaïlande, le sombre envers du décor pour les « éléphants à touristes »

Ban Ta Klang (Thaïlande) (AFP)

Les camps pour éléphants de Thaïlande, boycottés par des tours opérateurs occidentaux, se métamorphosent par dizaines en « sanctuaires » ou « refuges ». Mais ces appellations qui vendent éthique et respect de l’animal dissimulent un juteux business où le dressage reste souvent brutal.

A Ban Ta Klang (est), où sont dressés la plupart des pachydermes qui finissent dans ces « centres de sauvetage », on « brise » toujours leur esprit pour les soumettre au mahout, le dompteur, et les forcer à interagir avec les visiteurs.

Dès deux ans, l’éléphanteau, encore dépendant de sa mère, est séparé d’elle. Attaché, parfois privé de nourriture, il est souvent frappé à l’aide de bâtons ou d’un crochet en métal jusqu’à ce qu’il obéisse aux ordres.

« Nous ne les élevons pas pour les blesser (…) S’ils ne sont pas têtus, nous ne leur faisons rien », assure à l’AFP le mahout Charin, demandant à une jeune éléphante de se dresser sur ses pattes arrières, un ballon dans la trompe.

Pour 350 dollars par mois, il entraîne les pachydermes, selon les desiderata de leurs propriétaires, à peindre, faire du foot, de la musique…

« J’ai toujours vécu avec eux. Ils font partie de notre famille », relève le dompteur, dont le grand-père et le père exerçaient le même métier.

80.000 dollars la bête

Depuis l’interdiction il y a 30 ans de leur exploitation dans l’industrie forestière, éléphants et mahouts au chômage se sont reconvertis dans le tourisme de masse. Une fois dressés, les animaux sont vendus entre 50 et 80.000 dollars, un investissement colossal à rentabiliser.

La tâche est aisée pour les parcs d’attraction, comme celui de Mae Taeng près de Chiang Mai (nord), qui accueille jusqu’à 5.000 visiteurs par jour avec des retombées financières considérables.

Une patte en l’air, le pinceau dans la trompe, Suda enchaîne cinq peintures sous les encouragements des visiteurs qui ont acquitté un ticket d’entrée de 50 dollars. Ses toiles, aux allures d’estampes japonaises, sont vendues jusqu’à 150 dollars avant le clou de la visite, la balade à dos d’éléphants.

Ces promenades, boycottées par de plus en plus de touristes occidentaux, ne sont plus proposées par de nombreux refuges et sanctuaires. Mais la plupart offrent une activité aussi contestée : une baignade avec l’animal.

« Cette attraction est fortement déconseillée. Stressante notamment quand il doit interagir avec des jeunes surexcités, elle peut engendrer des blessures pour les touristes », relève Jan Schmidt-Burbach de la World Animal Protection.

Nourrir, brosser, soigner : l’objectif est de placer le visiteur au plus près du pachyderme afin qu’il en ait pour son argent. Mais, une fois reparti, il ne voit pas l’envers du décor : dans certains « refuges », les éléphants sont entravés de longues heures par des chaînes d’à peine trois mètres, obligés de dormir sur du béton, et mal nourris.

Observer sans toucher

Sur les quelque 220 parcs à éléphants recensés dans le pays, même si beaucoup promettent un tourisme plus éthique, « seuls une dizaine assurent des conditions de vie véritablement satisfaisantes », d’après la World Animal Protection.

C’est le cas de ChangChill, une petite structure près de Chiang Mai, au milieu de rizières en terrasse. En quelques mois, elle a révolutionné son fonctionnement pour assurer un bien-être optimal à l’animal.

Ici, on l’observe en respectant une distance de 15 mètres.

« On ne les force pas à faire ce qu’ils ne feraient pas instinctivement », explique le directeur Supakorn Thanaseth.

Résultat, ils « sont moins malades, plus calmes ». Les risques d’accident du fait du stress de l’animal « ont beaucoup diminué » même si les mahouts conservent un crochet pour les cas d’urgence.

ChangChill espère devenir rentable avec la haute saison, mais elle ne pourra recevoir qu’une quarantaine de touristes par jour et n’accueille que six éléphants.

Une goutte d’eau. La Thaïlande compte près de 4.000 individus en captivité, et leur nombre a bondi de 30% en 30 ans.Les réintroduire dans leur habitat naturel n’est pas possible, par manque de place, et pourrait déclencher des conflits avec l’homme, relève l’autorité thaïlandaise du tourisme.

Aux yeux des experts, il faut donc organiser le secteur qui manque cruellement de régulation. Mais les autorités ne semblent pas pressées de mettre de l’ordre dans cette activité très lucrative.

Un rapport d’associations de défense des animaux, rendu l’année dernière au gouvernement et préconisant un contrôle plus strict des éléphants en captivité, « reste toujours sans réponse », déplore l’activiste Sovaida Salwala, qui a participé à l’élaboration du document.

Une fois « domestiqué », l’animal reste considéré comme du simple bétail d’après la loi thaïlandaise, à l’inverse des éléphants sauvages, protégés.

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Ce sanctuaire de papillons va être rasé au bulldozeur pour construire le mur de Trump


Comment la Justice peut autorisé à un gouvernement qui ne se soucient ni des gens, ni des animaux, ni de l’environnement a passer par-dessus de 28 lois fédérales pour un mur qui fera plus de mal que de bien
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Ce sanc­tuaire de papillons va être rasé au bulldozeur pour construire le mur de Trump

Crédit : Natio­nal Butter­fly Center

par  Ulyces

« Les murs aux fron­tières sont des condam­na­tions à mort, autant pour la faune que pour les humains »,

Début décembre 2018, la Cour suprême des États-Unis a auto­risé l’ad­mi­nis­tra­tion Trump à passer outre 28 lois fédé­rales, notam­ment celles qui concernent les espèces mena­cées d’ex­tinc­tion et la pollu­tion atmo­sphé­rique. Cela signi­fie que 33 nouveaux kilo­mètres de mur vont être érigés, au cœur du Rio Grande et du Natio­nal Butter­fly Center.

« Les murs aux fron­tières sont des condam­na­tions à mort, autant pour la faune que pour les humains », dénonce Amanda Munro, du centre envi­ron­ne­men­tal South­west auprès du quoti­dien britan­nique The Guar­dian.

Dans ce sanc­tuaire, les visi­teurs peuvent actuel­le­ment obser­ver 60 varié­tés de papillons, dont l’ha­bi­tat, qui s’étend sur plus 40 hectares, devrait être détruit dès février 2019.

« Dans le centre, on se croi­rait dans Fanta­sia. Lorsqu’on s’y promène, il faut se couvrir la bouche pour ne pas aspi­rer de papillon », décrit la direc­trice du parc, Marianna Wright.

Si la dispa­ri­tion de ce sanc­tuaire inquiète beau­coup les locaux, certains dénoncent avant tout l’as­pect inhu­main et dange­reux d’un tel mur.

« Les familles qui tentent d’en­trer aux États-Unis vont être repous­sées dans le désert, pour y mourir », dénonce ainsi Scott Nicol, du Sierra Club Border­lands, une ONG qui défend les droits civiques.

Pour lui, les consé­quences de la construc­tion du mur sont encore plus désas­treuses qu’elles n’y paraissent.

 « Les murs empêchent les animaux sauvages d’ac­cé­der à la nour­ri­ture, à l’eau et à leurs congé­nères, dont ils ont besoin pour survivre. Ils affai­blissent la diver­sité géné­tique, frag­mentent l’ha­bi­tat et piègent les animaux lors d’inon­da­tions meur­trières. En paral­lèle, ils poussent les deman­deurs d’asile déses­pé­rés à risquer leur vie dans le désert impi­toyable », alerte le co-président de l’or­ga­ni­sa­tion. 

Sources : The Guar­dian

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Les 7 merveilles du Japon


Le Japon est riche en histoire. L’architecture est impressionnante dans un paysage magnifique
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Les 7 merveilles du Japon

 

Le mont Fuji, ou Fujisan, la montagne au centre du Japon

 

Volcan ensommeillé depuis le XVIIIe siècle, Fujisan, plus communément appelé « mont Fuji », se trouve sur l’île de Honshü au sud-ouest de la ville de Tokyo. Sur cette image où il apparaît encore enneigé, nous le découvrons lors d’une belle journée ensoleillée. Très souvent gravi par des touristes, Fujisan dévoile des panoramas vertigineux tout au long de l’ascension sur ses chemins escarpés. Les plus hautes haltes ne sont accessibles qu’à pied. De son sommet, à 3.776 m, les plus courageux peuvent observer de superbes lueurs au lever du soleil.

Au second plan, nous apercevons la pagode Chureito, construite en 1963 en tant que mémorial de la paix. C’est sans doute la pagode la plus photographiée au Japon grâce à la vue qu’elle offre sur le mont Fuji. Elle fait partie du sanctuaire Arakura Fuji Sengen Jinja.

Classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2013, le mont Fuji est considéré comme une des merveilles du Japon.

© oadtz CCO

Le château d’Himeji, un trésor médiéval

 

Entouré de cerisiers, le château d’Himeji évoque immédiatement le Japon, son architecture si caractéristique et son histoire millénaire. Situé à Himeji, dans la préfecture de Hyōgo, cet imposant édifice en bois a été construit à l’époque Nanboku-chō de la période Muromachi, entre 1346 et 1618. C’est l’un des plus anciens bâtiments du Japon médiéval, l’un des douze châteaux japonais dont les donjons en bois existent toujours.

Aussi appelé Hakuro-jō ou Shirasagi-jō (château du Héron blanc ou château de l’Aigrette blanche) en raison de sa couleur blanche, il a abrité le tournage de nombreuses fictions, comme Kagemusha et Ran, deux célèbres films du réalisateur Akira Kurosawa, en 1980 et 1985. Le bâtiment apparaît également dans un opus de la saga James Bond, On ne vit que deux fois (1967).

La visite du château d’Himeji demande environ trois à quatre heures, en particulier si l’on souhaite se promener dans les jardins du Kōko-en. Classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1993, le château d’Himeji est considéré comme une des merveilles du Japon.

© Richie Chan, Fotolia

Le temple d’Hōryū-ji, le cœur de la culture japonaise

 

Le temple bouddhique d’Hōryū-ji (temple de la loi Florissante), à Ikaruga, ville de la préfecture de Nara a été fondé par le prince Shōtoku en 607. Cette merveille japonaise, s’étendant sur 187.000 m2, comprend une cinquantaine de bâtiments, dont certains font partie des plus anciens édifices en bois du monde. Les plus impressionnants sont le Nandai-mon (la Grande porte du sud), le Shoryoin (le pavillon de l’esprit sacré), le Kondo (le bâtiment principal), le Yumenodo (le pavillon des rêves) et le Daikōdō qui est une pagode bâtie sur cinq étages (le pavillon lecture).

L’admirable temple d’Hōryū-ji abrite une multitude d’œuvres historiques de l’architecture japonaise, de prestigieuses sculptures, ainsi que des peintures faisant partie à part entière du patrimoine culturel asiatique. Parmi ses 2.300 structures architecturales, ou objets réputés « de la plus haute importance sur le plan culturel ou artistique », 190 sont officiellement  inscrits en tant que Trésors Nationaux ou Biens Culturels.

Le temple bouddhique japonais a intégré le classement du patrimoine mondial de l’Unesco en 1993.

© 663highland CC BY-SA 3.0

La ville de Kyōto et ses monuments sacrés

 

Le célèbre temple Kinkaku-ji, ou temple Rokuon-ji, se situe au nord-ouest de Kyōto, abrité par des collines. Le contraste entre la froideur de l’hiver et la couleur dorée du temple rappelle que ce bâtiment est surnommé le « Pavillon d’Or ». Ses parois sont en effet recouvertes de feuilles d’or. Le temple sacré est surveillé par la statue d’un phénix vissée à son sommet.

Située sur l’île principale Honshū dans la région de Kansaï (Kansai-chihō), la ville de Kyōto préserve seize autres monuments historiques inscrits au registre du patrimoine mondial de l’Unesco. Kyōto, autrefois Heian-kyō, fut la capitale impériale du Japon jusqu’en 1868. Elle est le berceau historique de l’architecture religieuse ainsi qu’avant-gardiste pour l’art des jardins japonais. La ville en compte d’ailleurs près de 2.000. L’influence des jardins japonais s’est étendue partout dans le monde au fil des années.

Considérée comme la capitale culturelle du Japon, la ville a engagé depuis 2015 de nombreux travaux en vue des Jeux olympiques de Tokyo de 2020. Classée au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1994, Kyōto est considérée comme une des merveilles du Japon.

© Kanenori CCO

La Porte d’Itsukushima au Japon livre tous ses secrets

 

Le sanctuaire Itsukushima (Itsukushima-jinja) est le lieu saint incontournable du shintoïsme au Japon. Il est situé sur l’île de Miyajima (l’île du Sanctuaire). Composé de plusieurs bâtiments architecturalement surprenants, l’édifice fait preuve d’une touche artistique développée et travaillée. C’est le contraste de son rouge vif sur cette eau turquoise qui saisit. Entouré d’une forêt dense, le sanctuaire se fond harmonieusement parmi le panorama.

Son nom lui vient de l’ancien nom de l’île, autrefois appelée île Itsukushima. Son architecture est très marquée par l’époque Heian et, malgré les multiples destructions dont il a été victime, notamment en 1555 pour marquer une défaite militaire, il fut toujours reconstruit à l’identique. La Porte d’Itsukushima est aussi le dôme du Parc du mémorial de la paix à Hiroshima.

Sa beauté architecturale, son histoire et son empreinte culturelle placent le sanctuaire d’Itsukushima comme l’une des merveilles du Japon. En 1996, la Porte d’Itsukushima se classe parmi les monuments sacrés, dans la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.

© Jordy Meow CC BY-SA 3.0

Nikkō et la forêt sacrée

 

À 150 km au nord de Tokyo, Nikkō est une ville à flanc de montagne très réputée et très visitée. Les sanctuaires et les temples de Nikkō sont entourés par une immense forêt. Ce cadre naturel ordonné recèle des parcelles d’art constituant la richesse culturelle de l’empire japonais.

Composé de 300 édifices, les sanctuaires et temples de Nikkō reflètent un niveau artistique très élevé, comme il est de coutume au Japon. Particulièrement colorés et parfois recouverts de feuilles d’or, ils relèvent de plus de cinquante styles architecturaux différents. Ce sont officiellement des « Trésors nationaux » et des « Biens culturels importants ».

Nikkō révèle le sanctuaire shinto Tōshō-gū, construit par les artisans les plus célèbres de l’époque, ainsi que les temples Rinnō-ji et Futarasan (Futarasan-jinja), bâtis au VIIIe siècle par le moine Shōdō Shōnin, à l’origine du bouddhisme dans cette région.

Classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1999, la ville de Nikkō est considérée comme une des merveilles du Japon.

© rudiuk, Fotolia

L’extraordinaire forêt de Yakushima

 

Cette forêt tempérée chaude, et sempervirente (toujours verte, donc), sur l’île montagneuse presque circulaire de Yakushima. À 60 km au large de la pointe sud de l’île de Kyushu, dans l’extrémité sud-ouest de l’archipel japonais, elle se trouve à l’interface des régions paléarctiques et orientales. Des montagnes de près de 2.000 m de hauteur dominent l’île, et la forêt se trouve en son centre, avec des ramifications vers le sud, l’est et l’ouest jusqu’à la côte.

L’écosystème insulaire de Yakushima est unique dans la zone tempérée de l’hémisphère nord. La distribution verticale des plantes va de la végétation côtière, avec des éléments subtropicaux à une forêt pluviale tempérée de montagne puis à des marais d’altitude et enfin à des prairies tempérées froides de bambous sur les pics centraux.

À l’échelle mondiale, la forêt de Yakushima est spécifique, en raison de son écosystème particulier, avec des rhéophytes et des épiphytes abondants, adaptés aux fortes précipitations, supérieures à 8.000 mm par an. Elle accueille quelque 1.900 espèces et sous-espèces de flore, 16 espèces de mammifères et 150 espèces d’oiseaux. On y trouve le cèdre du Japon (Cryptomeria japonica) et une forêt vierge composée d’arbres appelés Yakusugi, qui ont plus de mille ans d’âge.

© Unesco

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Cette île grecque en forme de pyramide révèle le savoir avancé d’une civilisation antique


Sur une petite île grecque, des archéologues ont fait leur recherche sur un promontoire de la Mer Égée construit il y a 4 000 par des hommes. Ils ont découvert un atelier de métallurgie pour des outils et autres équipements élaborée pour l’âge de bronze. Des preuves de commerces et d’urbanisation
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Cette île grecque en forme de pyramide révèle le savoir avancé d’une civilisation antique

 

Michael Boyd

par  Clara Lalanne

En réalisant des fouilles sur la petite île grecque de Dhaskalio, des archéologues ont retrouvé des traces de métallurgie et d’ingénierie très avancées pour une civilisation antique, explique le Guardian dans un article daté du 18 janvier.

Cela fait des années que les chercheurs de l’université de Cambridge et de l’Éphorie des antiquités des Cyclades travaillent sur ce promontoire rocheux de la Mer Égée. Sculpté par ses habitants il y a plus de 4 000 ans, ces derniers lui ont donné la forme d’une pyramide pour en faire un sanctuaire naturel. Pourtant, les chercheurs étaient loin de se douter que cette île recelait encore bien des secrets.

Sous les terrasses du sanctuaire, ils ont ainsi mis à jour en janvier 2018 un réseau de tunnels très sophistiqués, servant à faire circuler l’eau. Ce système de drainage précède d’environ un millénaire celui qu’on pensait être le premier de l’histoire, en Crète.

Le réseau les a ensuite mené à une seconde découverte : un atelier de métallurgie, dans lequel des outils et équipements élaborés ont été fabriqués 2 500 ans av. J.-C.

Pour Michael Boyd, co-directeur des fouilles, « ce que l’on observe ici, avec le travail des métaux et tous ces autres éléments, ce sont les débuts de l’urbanisation », et également du commerce dans les Cyclades.

Michael Boyd

Ces découvertes prouvent que ces peuples de l’âge du bronze étaient beaucoup plus avancés qu’on ne l’imaginait jusqu’à présent. Avec des programmes d’excavation en 3D, les archéologues espèrent également faire de nouvelles découvertes, et comprendre d’où la civilisation minoenne a tiré tout son savoir.

Source : The Guardian

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Pour lutter contre l’effet de groupe, le chimpanzé est aussi nul que l’homme


Un comportement social observé chez le chimpanzé qui s’avère inutile, car il n’est pas une question de survie, ni de se nourrir est comparable chez l’être humain. Un singe fait quelque chose de différent alors son clan fini par imiter et cela devient une coutume comme l’être l’humain qui par exemple juste à voir les piercings, la mode en général etc ..
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Pour lutter contre l’effet de groupe, le chimpanzé est aussi nul que l’homme

 

Un chimpanzé dans un zoo japonais, le 16 février 2009 | Yoshikazu TSUNO / AFP

Un chimpanzé dans un zoo japonais, le 16 février 2009 | Yoshikazu TSUNO / AFP

Elise Costa

Lorsqu’un soigneur du refuge pour chimpanzés de Chimfunshi voit l’une des femelles s’insérer un brin d’herbe dans l’oreille, il n’en pense pas grand-chose. Jusqu’à ce qu’il observe un nombre croissant de chimpanzés se trimballant à leur tour avec un brin d’herbe dans l’oreille. Qu’est-il en train de se passer?

 

Quel est notre rapport aux animaux? Comment nous nous épaulons et parfois, nous détruisons? Cet été, Slate vous raconte des histoires extraordinaires d’animaux sauvages et domestiques à travers le monde pour nous aider à comprendre qui ils sont et qui nous sommes.

En 2007, un membre de l’équipe de Chimfunshi se promène dans le parc. Chimfunshi est un sanctuaire pour chimpanzés situé au nord de la Zambie, en Afrique australe. Dans les années 1980, Sheila et David Siddle ont décidé d’ouvrir ce centre de soins après avoir recueilli un bébé chimpanzé mal en point. Si ce couple de Britanniques a d’abord fait sourire, ils ont vite été adoubés par la primatologue superstar Jane Goodall, ce qui leur a valu une certaine reconnaissance internationale. Aujourd’hui, Chimfunshi réunit près de 140 chimpanzés. Ils vivent séparés en quatre groupes, quatre communautés qui ne se côtoient pas. En ce matin de 2007 donc, le membre de l’équipe –premier témoin de l’affaire– se trouve au milieu du groupe 4. C’est alors qu’il remarque Julie.

Julie est une femelle chimpanzé de 18 ans. Il la voit ramasser un brin d’herbe séché, semblable à de la paille. Elle ne joue pas avec. Elle ne le mâchonne pas. Elle regarde son brin d’herbe, puis se le met dans l’oreille. Elle le laisse là tandis qu’elle va se reposer. Elle le garde pour jouer. Elle l’a toujours quand elle part faire la toilette de son fils Jack. La tige ocre pendouille hors de l’orifice, le long de son visage. Le soigneur sourit. Après tout, pourquoi pas? Peut-être que ça l’amuse. De nombreux cas d’animaux farceurs ont bien été répertoriés au cours des dernières années (par exemple en 2006 par Mim Eichler Rivas, dans son livre Beautiful Jim Key), tout comme on sait que le rire est un état non réservé aux êtres humains (l’étude de Jaak Panksepp et Jeff Burgdorf a ainsi montré, en 2003, que les rats pouvaient aussi se poiler).

Mais la blague devient récurrente. À leur tour, différents soigneurs voient Julie ramasser un long brin d’herbe séchée, se le mettre dans l’oreille et vaquer à ses occupations. Ils se demandent ce qu’elle fiche. Son brin d’herbe ne sert à rien. Il n’a d’autre utilité que d’être là, dans son oreille. L’affaire dure un moment.

Contrairement à ce qu’on croyait, le chimpanzé peut imiter ses congénères

 

En 2010, le professeur néerlandais Edwin van Leeuwen décide d’aller voir de lui-même si ce qui se raconte est vrai. L’éthologue raconte par mail la première fois qu’il a posé le pied à Chimfunshi:

«Le sanctuaire est un endroit incroyable pour ces chimpanzés qui ont été victimes du comportement profondément cruel et stupide de certains hommes. Ils peuvent se remettre sur pied et devenir à nouveau eux-mêmes, trouvant une nouvelle famille chimpanzé, dans un parc naturel immense. Merveilleux! (…) Et là, il y a cette femelle qui se met très souvent ce brin d’herbe dans l’oreille, ce qui semble lui plaire – en tous cas elle ne semble pas stressée ni rien – puis qui retourne à sa vie de chimpanzé… ce qui est vraiment drôle à voir!»

C’est drôle, dit Edwin van Leeuwen, car se fourrer un brin d’herbe dans l’oreille n’est pas un comportement typique du chimpanzé. Depuis le temps que les scientifiques étudient le Pan troglodytes, cela se saurait. Mais le propre des scientifiques est aussi d’être curieux. Cela ne sert à rien a priori mais cela soulève une question: pourquoi Julie fait-elle ça?

Avec l’aide de l’équipe zambienne, Van Leeuwen décide alors de filmer les chimpanzés des quatre groupes (à cette époque, ils sont 94 primates à être logés au parc). Tous les jours, pendant un an.

Et petit à petit, le phénomène s’étend. Dans le groupe 4, de plus en plus de chimpanzés adoptent le même comportement que Julie. Cela commence par son fils Jack (4 ans), puis ses amis Kathy (13 ans), Val (12 ans), Miracle (11 ans), et ainsi de suite. De manière étrange, la chose ne se propage pas aux autres groupes. Seule la bande de Julie procède à ce rituel caractéristique.

«C’est devenu, explique Edwin van Leeuwen, un signe distinctif du groupe. Très peu d’entre eux ne l’ont jamais fait, à peu près 80% des membres du groupe se sont mis un brin d’herbe dans l’oreille… ce qui veut dire qu’ils l’ont socialement appris.»

À la fin de la période d’observation, l’homme récupère près de sept cent cinquante heures de tournage. Il découvre ce que le brin d’herbe dans l’oreille n’est pas: il n’est pas un comportement social lié à l’évolution de l’espèce; il n’est pas motivé par un quelconque facteur écologique; il n’est pas un mécanisme de survie; il n’a aucun but biologique. En un mot, il ne sert à rien.

«C’est devenu une tradition!», dit-il.

Ce que le comportement des chimpanzés dit de nous

Le consensus veut pourtant, en psychologie cognitive, que les chimpanzés soient incapables de surimitation ou de copie aveugle.

Chez l’être humain, «les expérimentations montrent que les gens copient des actions irrationnelles “parce que c’est comme cela qu’on fait”. Ce processus est crucial pour la construction de la culture humaine et de l’identité du groupe. On ne le trouve pas chez les chimpanzés.» 

Dans la revue SociologieS(octobre 2011), on lit: «Alors que les enfants ont tendance à “surimiter” (overimitation) les gestes qu’un expérimentateur effectue devant eux, même s’ils sont clairement inutiles, les chimpanzés ne copient que les manipulations qui permettent effectivement d’obtenir une récompense (Whiten et al., 2005).»

L’étude de Van Leeuwen publiée en 2014 sur le brin d’herbe dans l’oreille («grass-in-the-ear behavior») montre l’inverse.

«Les chimpanzés ne s’imitent pas simplement quand cela est nécessaire –pour manger ou survivre. Ils le font parfois sans raison apparente, comme les êtres humains, peut-être pour être comme l’autre (bien qu’évidemment, nous ne connaissons pas leur motivation).» 

Autrement dit, les chimpanzés peuvent aussi choisir d’arborer un accessoire tendance et lancer une mode. À moins qu’il ne s’agisse d’une blague qui va trop loin.

Car plus étonnant: lorsque Julie –it-girl de la tendance du brin d’herbe dans l’esgourde– décède en mai 2013, l’équipe de Chimfunshi rapporte avoir observé que d’autres membres de son groupe perpétuaient la tradition. Un geste qui nous ressemble énormément.

«Ce sont nos similitudes et différences [avec les chimpanzés] qui peuvent nous aider à comprendre l’évolution des comportements socio-cognitifs: quand notre culture, notre coopération, notre sociabilité ont commencé, et pourquoi? Nous avons besoin de références non humaines pour répondre à ces questions.»

Méfiance: entre la capacité à agir pour la beauté de la chose et le besoin de rigueur scientifique, nous n’en sommes plus qu’à quelques chromosomes près.

http://www.slate.fr/

Quand Bouddha a-t-il vécu ?


Pour ceux qui se sont tournés vers le bouddhisme, seront probablement heureux de cette trouvaille qui serait peut-être le plus vieux sanctuaire de cette religion
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Quand Bouddha a-t-il vécu ?

 

bouddha

Des pèlerins méditent dans le temple de Maya Devi, Lumbini, au Népal. © Ira Block

Des archéologues ont mis au jour des traces de ce qui pourrait être le plus vieux sanctuaire bouddhique jamais découvert.

Lors de fouilles à Lumbini, au Népal, une équipe dirigée par Robin Coningham a localisé des trous de poteau datant d’environ 550 av. J.-C. Ils proviendraient d’une clôture en bois entourant un bodhigara, ou « arbre sanctuaire ».

Selon la légende, Lumbini est le jardin où la reine Maya Devi a agrippé un arbre et donné naissance au personnage historique de Siddhartha Gautama, qui deviendra plus tard Bouddha.

« Toute la question est de savoir quand Bouddha a vécu, et cette structure sacrée nous oriente vers le vie siècle avant notre ère », affirme Robin Coningham.

La date de naissance exacte de Bouddha est contestée, les autorités népalaises optant pour 623 av. J.-C., tandis que d’autres traditions la considèrent plus récente, vers 400 av. J.-C.

La découverte archéologique a été saluée par des experts, qui demandent toutefois des analyses plus poussées, car les arbres étaient aussi vénérés dans les religions indiennes prébouddhistes. Certains centres rituels ont ainsi pu se chevaucher. Dans le sanctuaire, on n’a retrouvé aucune trace de sacrifices ou d’offrandes comme on en voit d’ordinaire sur les sites indiens plus anciens.

« En fait, il était très propre, ce qui témoignerait plutôt de pratiques bouddhistes de non-violence et de non-offrandes », précise Robin Coningham.

Les recherches sur le site, poursuit-il, laissent à penser qu’il était cultivé vers 1 000 av. J.-C., avant d’être occupé par une communauté bouddhiste comparable à celle d’un monastère au VIe siècle av. J.-C.

Dan Vergano

http://www.nationalgeographic.fr/

Les 6 signes que vous ne devez pas visiter un sanctuaire animal


Si nous respectons un temps, soit peu les animaux sauvages, et que nous voulons visiter un refuge, ou un sanctuaire, il est important que ces lieux respectent la nature de l’animal
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Les 6 signes que vous ne devez pas visiter un sanctuaire animal

 

Les 6 signes que vous ne devez pas visiter un sanctuaire animal

Un touriste dans le Temple des Tigres en Thaïlande.Capture d’écran Gentside Découverte

Sanctuaire pour éléphants en Thaïlande, pour paresseux au Costa Rica ou encore de chimpanzés au Congo… À travers le monde, les refuges pour animaux sauvages ne manquent pas.

Dans certains pays, ils sont même devenus des lieux très prisés des voyageurs. Mais tous ne se valent pas. Certains sont bien plus intéressés par le profit tiré des animaux que par le bien-être de ces derniers.

Le Temple des Tigres en Thaïlande en est un triste exemple. Si ce «sanctuaire» était déjà  dénoncé depuis plusieurs années par les défenseurs des animaux, une enquête menée en juin 2016 a dévoilé la face cachée derrière ce lieu où cohabitaient moines et félins. Malheureusement, il ne s’agit pas d’un exemple isolé et les structures autoproclamées «sanctuaire» fleurissent à travers le monde.

Le problème est qu’il n’est pas toujours facile de se rendre compte en visitant ce type de lieu s’il s’agit ou non d’un réel sanctuaire. Certains signes peuvent cependant y aider. Il existe évidemment des exceptions, mais les questions suivantes peuvent permettre d’apporter un début de réponse sur la nature des lieux.

1 – Y A-T-IL DES BÉBÉS ANIMAUX?

Les véritables sanctuaires ne pratiquent pas la reproduction des animaux pour la simple et bonne raison que cela leur donnerait des bouches en plus à nourrir, quand ils sont très souvent débordés. Généralement, les pensionnaires sont donc séparés ou alors stérilisés ou sous traitement contraceptif.

Bien sûr, il arrive souvent que les sanctuaires recueillent des bébés ou des femelles enceintes. Néanmoins, si un sanctuaire explique aux voyageurs qu’il pratique la reproduction dans un but de conservation, méfiez-vous. Ces animaux ne sont que rarement remis en liberté et servent le plupart du temps à alimenter le trafic.

2 – LES ANIMAUX SONT-ILS DRESSÉS OU ENTRAINÉS?

Voyez-vous des singes, des éléphants ou des tigres réaliser des tours? Si c’est le cas, fuyez. Les animaux sauvages ne sont pas naturellement obéissants. S’ils réalisent des choses inhabituelles à leur nature, c’est donc qu’ils ont subi un dressage passé par la privation de nourriture, un enchaînement voire pire. 

Les véritables sanctuaires ne sont pas des cirques qui exposent les animaux pour le divertissement de leurs visiteurs. À l’inverse, ils placent leurs pensionnaires dans des habitats proches de leur milieu naturel, ce qui implique que les animaux peuvent s’y cacher et choisir quand et comment ils veulent interagir avec des humains.

3 – LES ANIMAUX ONT-ILS SUFFISAMMENT D’ESPACE?

Le bien-être des animaux est ce qui doit alerter en premier. Pour cela, les visiteurs peuvent se fier à leur jugement. Un véritable sanctuaire cherche à offrir le plus d’espace possible permettant aux animaux d’exprimer leur comportement naturel. Les enclos sont créés pour ressembler à des habitats naturels, disposant des structures nécessaires pour les divertir.

Les animaux ne doivent évidemment pas être enchaînés ou attachés et doivent par exemple disposer d’espace pour courir, de structures à escalader ou de bassins pour se baigner si nécessaire. La propreté des enclos est également un facteur primordial. Si les enclos sont petits, sales et n’offrent même pas d’eau fraîche et propre à ses habitants, fuyez.

4 – LES ANIMAUX SEMBLENT-ILS EN BONNE SANTÉ?

Dire si un animal semble heureux ou non n’est pas toujours aisé. Toutefois, tout signe suspect doit alerter. Physiquement, si les animaux semblent maigres, malades ou présentent des blessures visibles et non soignées, cela peut en dire long sur leurs conditions de vie.

D’un point de vue psychologique, les pensionnaires doivent avoir des jouets, un terrain à  explorer pour combattre l’ennui. Si un animal montre des comportements répétitifs comme réaliser des va-et-vient dans son enclos ou secouer sa tête de façon répétée, il peut s’agir de comportements stéréotypés indicateurs de stress.

5 – LES SOIGNEURS INTERAGISSENT-ILS BEAUCOUP AVEC LES ANIMAUX?

Comme l’explique le site The Dodo, il n’y a évidemment rien de mal à faire des câlins à un mouton, un cheval ou une vache secourue. Mais quand il s’agit d’animaux sauvages et exotiques, un véritable sanctuaire préfère maintenir le contact humain à son minimum. En particulier lorsqu’il s’agit d’animaux dangereux comme des tigres, des lions ou des ours.

C’est pourquoi dans un véritable sanctuaire on ne voit généralement pas de soigneurs interagir avec les pensionnaires. Une mesure prise pour les soigneurs eux-mêmes comme pour les animaux. Cela permet de maintenir le comportement sauvage naturel et de ne pas habituer les spécimens à la présence de l’homme. Un facteur d’autant plus important lorsqu’ils sont ensuite réintroduits dans la nature.

D’étroites et récurrentes interactions entre les animaux et les soigneurs peuvent donc alerter quant à la véritable nature d’un sanctuaire. Néanmoins, il existe là encore des exceptions. Certains spécimens lient des relations étroites avec leurs sauveteurs. Quand il s’agit de jeunes animaux orphelins, il arrive aussi que les soigneurs servent de mère de substitution.

6 – LES VISITEURS PEUVENT-ILS INTERAGIR AVEC LES ANIMAUX?

Avec l’exhibition des animaux pour le divertissement, ce facteur est l’un des plus importants. Les véritables sanctuaires ne permettent pas aux visiteurs de toucher, câliner et encore moins prendre les animaux. En particulier lorsqu’il s’agit normalement d’animaux considérés comme dangereux.

Pire encore, si le sanctuaire offre la possibilité de prendre des photos avec les animaux, qu’il s’agisse de bébés ou de spécimens adultes, fuyez. Pour en arriver là, les bébés sont très souvent séparés de leur mère et les adultes drogués pour être plus calmes en présence des visiteurs. La possibilité de prendre des photos ne représente ainsi qu’une opportunité de plus de gagner de l’argent avec les animaux.

Évidemment, il existe là encore des exceptions. Certains sanctuaires se concentrent sur le sauvetage d’animaux de ferme qui sont naturellement plus habitués à l’homme. Si vous avez la possibilité de copiner avec une chèvre, cela n’est donc pas forcément suspect.

En résumé, si vous souhaitez éviter les faux sanctuaires, le mieux est encore d’être attentif et de vous fier à votre instinct. 

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Un sanctuaire de lions des cavernes retrouvé dans l’Oural


Une grotte qui aurait peut-être servi de sanctuaire pour les hommes de Neandertal en collectionnant des ossements de lions des cavernes, peut-être que cet animal de l’âge de glace était un symbole particulier pour ces hommes préhistoriques
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Un sanctuaire de lions des cavernes retrouvé dans l’Oural

 

Fossiles de lion des cavernes découvert dans la grotte d'Iman dans l'Oural (Russie). ©Dmitriy Gimranov

Fossiles de lion des cavernes découvert dans la grotte d’Iman dans l’Oural (Russie). ©Dmitriy Gimranov

Par Bernadette Arnaud

Plus de 500 os de lions des cavernes ont été mis au jour dans la république du Bashkortostan, en Russie.

FOSSILES. La découverte serait exceptionnelle… d’autant qu’il pourrait s’agir d’animaux sacrifiés !Des fragments de crânes, des mâchoires, d’énormes crocs… Une impressionnante concentration d’os de lions des cavernes (panthera leo fossilis) ont récemment été mis au jour dans la république du Bashkortostan, en Russie.

Mâchoire de lion des cavernes découverte dans la grotte d’Iman (Russie) ©Dmitriy Gimranov

Plus de 500 os fossiles appartenant à ces félins de l’âge de glace, un des plus grands prédateurs de la préhistoire, ont été recueillis par des archéologues dans des niveaux vieux de 50 000 à 60 000 ans, dans la grotte d’Iman. Une importante cavité située au sein du parc national de Bashkirie, vaste territoire recouvert de forêts, localisé sur le versant sud-ouest des montagnes de l’Oural.

« Jamais une telle quantité d’os de lions des cavernes n’avait été rencontrée en un même lieu. Nous avons trouvé ces fossiles déposés en surface et jusqu’à 60 cm de profondeur. Cela à 100 m de l’entrée de la grotte », a expliqué à Sciences et Avenir, Dmitryi Gimranov, le responsable des recherches menées par l’Institut d’Ecologie Végétale et Animale, de l’académie des sciences russes, à Ekaterinenbourg, la capitale de l’oblast de Sverdlovs.

Dans la caverne, les archéologues ont également exhumé des pierres taillées datant du Moustérien moyen (de type « ostrokonechniki »), des outils préhistoriques associés à l’homme de Neandertal.

« Ces os ont été volontairement transportés à l’intérieur de la cavité », poursuit Dmitryi Gimranov, assignant à cet acte une valeur symbolique.

Crâne de lion des cavernes découvert dans la grotte d’Iman dans l’Oural (Russie) © Dmitriy Gimranov

Après une première étude, il apparait que ces vestiges sont ceux de cinq à six lions adultes.

« Il y avait aussi parmi eux un crâne d’ours des cavernes, avec une trace de perforation artificielle », déclare Dmitryi Gimranov.

Ce site était-il pour autant un sanctuaire ?

« Nous le pensons. Des hommes sont venus dans cette cavité, mais n’y ont pas vécu. Nous n’avons pas retrouvé de traces de foyers, ni de charbon, et aucun reste alimentaire. Seul se trouvait ce dépôt d’ossements de lions et des outils taillés. Il pourrait s’agir d’un des sanctuaires préhistoriques les plus anciens du monde« , plaide le chercheur.

« Découvrir des centaines de restes osseux de lions des cavernes demeure extrêmement rare. Et dans le cas de cette grotte, si l’ensemble de ces éléments étaient confirmés, car il faut rester prudent, ce serait la première fois qu’on aurait vraiment mis en relation un acte symbolique entre Néandertal et le lion des cavernes », précise Philippe Fosse, paléontologue à l’UMR 5608 TRACES (CNRS), à l’université de Toulouse.

L’exemple des fresques des lionnes de la grotte Chauvet

A ce jour, seules quelques grottes européennes ont livré des restes de ces félins éteints. Et on connait l’importance que cet animal a eu dans la pensée symbolique des hommes du paléolithique supérieur, vers 35 000-40 000 ans, à l’instar des extraordinaires fresques des lionnes de la grotte Chauvet, en Ardèche ou de la statuette de l’homme à tête de lion de Vogelherd, dans le Jura Souabe, en Allemagne.

Pour l’heure, les analyses continuent et des datations sont en cours à l’université d’Herzen à Saint-Petersbourg. Les fouilles de la grotte d’Iman devraient reprendre l’an prochain.

Le lion des cavernes

Le lion des cavernes était présent dans toute l’Eurasie, de 300 000 ans à environ 11 000 ans. Il n’existe cependant toujours pas de consensus sur la phylogénie du félin. Certains estiment en effet que le lion des cavernes appartient à la même espèce que celle rencontrée actuellement en Afrique. D’autres, non. Quoiqu’il en soit, Panthera leo fossilis, le lion archaïque, est considéré comme étant le premier représentant du genre Panthera leo. Les plus anciens spécimens connus ont été rencontrés dès le Pléistocène moyen (entre 800 000 et 200 000 ans) en Italie, Angleterre et Allemagne. Son successeur, au Pléistocène supérieur, le Panthera leo spelea, serait apparu il y a un peu plus de 100 000 ans. Les derniers individus appartenant à cette espèce ont été décrits dans le sud de l’Europe vers 10 500 ans.

Légende image : Reconstitution d’un lion des cavernes dans la réplique de la Grotte Chauvet. © BONY/SIPA

http://www.sciencesetavenir.fr/

A Hawaï, une piste d’atterrissage pour… ovnis


Reste à savoir, si un jour un engin spatial venant d’un autre monde va se diriger directement à cet air d’atterrissage et vont comprendre l’invitation à de bonnes relations entre les peuples de l’espace, Avec tout les problèmes que nous avons à s’entendre entre nous, peut-on penser que nous réussirons si un jour des extraterrestres viendrait sur Terre ?
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A Hawaï, une piste d’atterrissage pour… ovnis

 

ovnis

Le reportage décrit l’endroit : il s’agit d’un lopin de terre noir et rouge, résultat de la lave, qui « ressemble en gros à une aire d’atterrissage »Photo : capture d’écran/vidéo Wall Street Journal

INSOLITE Un reportage du Wall Street Journal rapporte qu’à Hawaï, un « sanctuaire pour les visiteurs de l’espace » a été installé sur une coulée de lave. But de l’installation ? Etablir des « relations diplomatiques » avec les extraterrestres.

C’est un bien curieux reportage qu’a publié mercredi le Wall Street Journal et qu’a repéré Courrier international : l’histoire d’un champ de lave à Hawaï où une organisation souverainiste a installé… « un sanctuaire pour les visiteurs de l’espace », ainsi qu’une aire d’atterrissage pour les ovnis. Rien que ça.

« Sanctuaire pour les visiteurs de l’espace »

Le reportage décrit l’endroit :

il s’agit d’un lopin de terre noir et rouge, résultat de la lave, qui « ressemble en gros à une aire d’atterrissage », rapporte un membre du gouvernement légal d’Hawaï, Gary Hoffeld.

Juste à côté : un « autel » de rochers noirs avec des ornements « d’apparence futuriste », assure le journaliste. Un gros panneau indiquant qu’il s’agit bien d' »sanctuaire pour les visiteurs de l’espace ».

But de l’installation ? Etablir pour le gouvernement légal d’Hawaï, qui réclame son indépendance de l’archipel annexé par les Etats-Unis en 1898, des « relations diplomatiques » avec les extraterrestres, précise le reportage.

« L’idée est d’annoncer au monde, et à l’univers, qu’Hawaï est là, Hawaï est de retour, Hawaï est un pays neutre », estime ainsi Garry Hoffeld.

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Le Saviez-Vous ► Il existe un hôpital à chauves-souris en Australie qui récupère des jeunes chauves-souris abandonnées


Il y a des hôpitaux pour les animaux, mais en Australie, c’est pour les chauves-souris. Des petites bêtes en difficultés peuvent retrouver leur force et retourner ensuite dans la nature
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Il existe un hôpital à chauves-souris en Australie qui récupère des jeunes chauves-souris abandonnées

 

Si vous pensez que les chauves-souris sont de terrifiantes créatures de la nuit vampiriques, vous avez tout faux.

On savait déjà que l’Australie était un pays particulier, mais les chauves-souris abandonnées prises en charge par l’Hôpital des chauves-souris Tolga, à Atherton en Australie, sont la preuve que les jeunes chauves-souris sont aussi adorables que n’importe quel chaton ou chiot.

Les chauves-souris frugivores à l’Hôpital des chauves-souris de Tolga y sont amenées quand elles sont atteintes par la paralysie des tiques ou quand leurs mères sont mortes ou encore quand elles sont devenues trop malades pour les nourrir (souvent de la même maladie).

Les volontaires à l’hôpital remettent les jeunes chauves-souris en bonne santé puis les relâchent dans la nature. L’hôpital sert aussi de sanctuaire pour les chauves-souris retraitées des zoos. (sources: tolgabathospital.org / Jurgen Freund Photography)

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