Il mange un gecko pour un pari et meurt dix jours plus tard dans d’atroces souffrances


Je ne comprends pas comment des gens acceptent de faire des paris aussi stupides. Avaler un gecko, même si cela n’aurait pas eu les graves conséquences entrainant une mort atroce, ce n’est sans doute pas la chose à faire
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Il mange un gecko pour un pari et meurt dix jours plus tard dans d’atroces souffrances


Quelques jours après avoir avalé un gecko lors d’une soirée, David Dowell, un Australien de 34 ans, est mort d’une infection à la salmonelle. D’après ses amis et sa famille, l’homme était dans une « agonie absolue” dans les jours qui ont précédé sa mort.

  • David Dowell est décédé en décembre dernier des suites d’une salmonellose contractée après avoir avalé un gecko lors d’une soirée entre amis. Cet Australien de 34 ans, père de trois enfants, a perdu la vie dix jours à peine après s’être plaint de terribles douleurs à l’estomac. 

    Au début, la famille de David pensait qu’il avait simplement la gueule de bois. Mais le lendemain, il s’est mis à “vomir vert”, d’après sa sœur Hannah qui s’est confiée au Sydney Morning Herald. L’homme a alors été emmené à l’hôpital, où les médecins lui ont diagnostiqué une salmonellose, une infection bactérienne d’origine alimentaire. La plupart des personnes infectées par des bactéries du genre Salmonella souffrent de diarrhée, de fièvre, de nausées, de vomissements et des crampes abdominales. Dans certains cas, la salmonellose peut même entraîner la mort.

    Intoxication alimentaire?

    La famille de David a alors pensé qu’il avait peut-être avalé un mauvais morceau de poulet. Mais un ami présent à la fête s’est souvenu qu’il avait mangé un gecko pour un pari. Si les médecins ont reconnu que le fait d’avoir mangé un lézard pouvait avoir causé le mal de David, sa sœur Hannah précise qu’il n’y a aucune preuve qu’il l’a effectivement fait.

    “C’était un pari, alors il a très bien pu faire semblant de le manger avant de le jeter. Finalement, on ne saura jamais”, a-t-elle déclaré.

    D’après Hannah, son frère était dans une “agonie absolue”. Son urine était noire et son ventre avait terriblement gonflé.

    “On aurait dit qu’il avait le ventre d’une femme enceinte de six mois. Ses testicules étaient enflés comme des pamplemousses et il en suintait du liquide. Les médecins nous disaient que c’était normal, que c’était tout le liquide présent dans sa cavité abdominale qui s’écoulait”. 

    Le 11 décembre, dix jours à peine après avoir avalé le gecko, David Dowell est mort sur la table d’opération d’une défaillance massive d’organes. D’après sa famille, il “pourrissait de l’intérieur”.

    Les proches de David estiment aujourd’hui que l’hôpital n’a pas fait tout ce qui était en son pouvoir pour le sauver.

    “Je veux que justice soit rendue à David… ou qu’on nous donne des réponses”, a déclaré Hannah. 

    De son côté, l’hôpital s’est refusé à tout commentaire et a simplement cité le rapport du médecin légiste, qui a déterminé que les médecins avaient “fourni les soins médicaux appropriés”. 

    Ce cas n’est pas sans rappeler celui de Sam Ballard, qui est mort huit ans après avoir avalé une limace pour un pari. Après avoir ingéré le gastéropode, le jeune rugbyman australien avait contracté une méningo-encéphalite. Il était tombé dans le coma et s’était réveillé tétraplégique un peu plus d’un an plus tard. Il est finalement décédé en novembre 2018. 

    https://www.7sur7.be

    L’huile de cuisson pourrait aider à lutter contre les bactéries alimentaires


    En laboratoire, cela fonctionne bien, il faut quand même le tester dans l’industrie alimentaire. En fait, les machines industrielles sont faites en acier inoxydable. À la longue, les rainures qu’on ne voit pas nécessairement et sont responsables des bactéries comme la salmonelle et autres. Mettre de l’huile viendrait boucher ces rainures et donc empêcher une bonne partie des bactéries de s’y installer.
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    L’huile de cuisson pourrait aider à lutter contre les bactéries alimentaires

     

    De nombreux aliments produits à l'échelle industrielle comprennent... (Photo Martin Leblanc, archives La Presse)

    De nombreux aliments produits à l’échelle industrielle comprennent des ingrédients bruts qui sont mélangés dans de grandes machines en acier inoxydable pouvant être difficiles à nettoyer.

    PHOTO MARTIN LEBLANC, ARCHIVES LA PRESSE

     

    PETER CAMERON
    La Presse Canadienne
    Toronto

    Des chercheurs canadiens croient que l’huile de cuisson pourrait être la clé pour aider à prévenir la propagation de bactéries d’origine alimentaire telles que la salmonelle, la listeria et l’E. coli.

    Ils notent que de nombreux aliments produits à l’échelle industrielle comprennent des ingrédients bruts qui sont mélangés dans de grandes machines en acier inoxydable pouvant être difficiles à nettoyer.

    Dans une étude publiée dans la revue ACS Applied Materials & Interfaces, les chercheurs en ingénierie expliquent que les surfaces des machines sont couvertes d’égratignures minuscules et de rainures qui deviennent des cachettes idéales pour les bactéries.

    Les recherches du professeur Ben Hatton, de la Dre Dalal Asker et du Dr Tarek Awad, de l’Université de Toronto, indiquent qu’une fine couche d’huile de cuisson peut remplir les rainures microscopiques et ainsi empêcher les bactéries de coller à l’équipement.

    Le risque de contamination croisée, qui peut causer des maladies d’origine alimentaire, est ainsi minimisé.

    M. Hatton dit avoir constaté une réduction des niveaux bactériens à l’intérieur des machines testées de 1000 à 100 000 fois.

    Les chercheurs ont collaboré au projet avec Agri-Neo, une entreprise ontarienne de traitement des semences qui cherchait une solution à la contamination bactérienne.

    Le processus consiste à traiter l’acier inoxydable pour le rendre hydrophobe – de sorte qu’il repousse l’eau – ce qui permet à l’huile de coller à la surface, a expliqué M. Hatton.

    Il admet toutefois que l’huile à la surface des machines s’évapore au fur et à mesure que celles-ci fonctionnent.

    «L’objectif de cette recherche était de voir ce qui se produisait si nous prenions cette huile de tous les jours, sécuritaire et vraiment bon marché, et que nous la piégions à la surface, en quelque sorte (…). Puis nous observions ce qui se passait quand elle s’évapore; est-ce encore efficace ?», a raconté le professeur.

    Les résultats de l’étude montrent que la méthode demeure efficace, car l’huile remplit les rainures et les éraflures, qui sont les principales parties problématiques dans les machines, a-t-il ajouté.

    M. Hatton note qu’ils ont uniquement testé le processus en laboratoire et qu’ils ignorent s’il peut être appliqué à l’échelle industrielle.

    Santé Canada a déclaré que la salmonelle est la principale cause de maladies d’origine bactérienne dans le pays, avec plus de 200 000 cas en 2015 seulement.

    http://www.lapresse.ca/

    Le Saviez-Vous ► Microbes: 13 choses à savoir


    Il y a les bons et les mauvais microbes. Il faut donc éviter de propager les mauvais, autant sur nous-même que sur les objets.
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    Microbes: 13 choses à savoir

    La meilleure défense contre les germes pathogènes

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    La meilleure défense contre les germes pathogènes

    Se laver les mains à l’eau et au savon au moins 20 secondes. Inutile de faire couler l’eau chaude, elle ne nettoie pas mieux que l’eau froide.

    Ni eau ni savon?

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    Ni eau ni savon?

    Utilisez un désinfectant à l’alcool. Selon Jason Tetro, microbiologiste torontois et auteur du livre The Germ Code, un nettoyant qui contient de 62 % à 70 % d’alcool détruit presque tous les microbes sur la peau.

    Certaines bactéries méritent d’être cultivées

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    Certaines bactéries méritent d’être cultivées

    M. Tetro recommande de manger des aliments riches en probiotiques comme la banane et l’asperge afin de nourrir les bactéries probiotiques de l’intestin, qui facilitent la digestion.

    L’essentiel d’un réfrigérateur bien organisé

    ANDREY POPOV/SHUTTERSTOCK

    L’essentiel d’un réfrigérateur bien organisé

    Des bactéries nocives comme la salmonelle peuvent contaminer des aliments prêts à manger, des fruits ou des légumes prélavés, par exemple, s’ils sont en contact avec d’autres plus dangereux comme les viandes et leur jus. Owen Chong, porte-parole de la santé publique à Toronto, suggère de ranger les viandes crues au bas du frigo, les fruits et légumes non lavés au milieu et les aliments prêts à manger sur le dessus pour réduire le risque.

    Ne lavez pas le poulet avant de le faire cuire

    BON APPETIT/SHUTTERSTOCK

    Ne lavez pas le poulet avant de le faire cuire

    Des germes pourraient être propagés par l’eau de rinçage. Pour éviter une éventuelle contamination, M. Chong recommande de découper et de préparer les volailles sur une planche et avec des ustensiles réservés à cet effet.

    Privilégier les serviettes en papier dans les toilettes publiques

    ARANYA LOISAMUT/SHUTTERSTOCK

    Privilégier les serviettes en papier dans les toilettes publiques

    S’ils sont bons pour l’environnement, les sèche-mains le sont moins pour la santé, car ils mettent des quantités de microbes en suspension. Dans le cadre d’une expérience menée en 2014 à l’Université de Leeds, des microbiologistes ont découvert que la concentration de bactéries dans l’air est 27 fois plus élevée autour des sèche-mains qu’aux environs des distributeurs d’essuie-mains.

    Ce ne sont pas les sièges des toilettes publiques qui sont le plus à craindre

    TYLER OLSON/SHUTTERSTOCK

    Ce ne sont pas les sièges des toilettes publiques qui sont le plus à craindre

    … mais bien les poignées et les éviers. M. Tetro conseille d’utiliser une serviette en papier pour ouvrir les portes.

    Les microbes aiment particulièrement les brosses à dents

    Les microbes aiment particulièrement les brosses à dents

    Si vous ne vous rappelez plus quand vous avez changé de brosse à dents, il est temps de le faire. Lorsque la cuvette des toilettes reste ouverte, il peut se former une pellicule de coliformes fécaux sur la brosse, explique M. Tetro. Abaissez toujours le couvercle et rincez votre brosse à l’eau chaude pendant cinq secondes avant de vous en servir.

    Utiliser les essuie-tout désinfectants de la bonne façon

    IGOR NORMANN/SHUTTTERSTOCK

    Utiliser les essuie-tout désinfectants de la bonne façon

    Une étude effectuée à l’Université de Cardiff, au pays de Galles, en 2015 a démontré qu’ils peuvent propager des superbactéries comme le staphylocoque résistant à la méticilline et le C. difficile. En utilisant un essuie-tout par surface, vous éviterez de répandre des microbes.

    Irradiez vos torchons

    KOSTENKO MAXIM/SHUTTERSTOCK

    Irradiez vos torchons

    D’après un article publié en 2006 par le Journal of Environmental Health, il suffit d’une ou deux minutes dans un four à micro-ondes pour exterminer plus de 99 % des germes.

    Enlever toujours vos chaussures

    CHRISTOPHER HALLSHUTTERSTOCK

    Enlever toujours vos chaussures

    Des chercheurs ont déterminé qu’en moyenne 421 000 bactéries différentes recouvrent nos chaussures. Laissez-les donc à la porte.

    Les avantages d’une brassée à l’eau chaude

    WERAYUTH TES/SHUTTERSTOCK

    Les avantages d’une brassée à l’eau chaude

    « Un lave-linge rempli de sous-vêtements remue un million de bactéries E. coli », déclare le microbiologiste Charles Gerba.

    Son équipe de recherche recommande de laver à l’eau chaude (au moins 60 °C) et au javellisant.

    Les microbes aiment également les téléphones cellulaires

    THECOUNTRYSIDE PHOTO/SHUTTERSTOCK

    Les microbes aiment également les téléphones cellulaires

    Nos téléphones stockent plus que des données. En 2011, des chercheurs britanniques en ont examiné 390 et ont découvert que la surface d’un appareil sur six portait des traces de matière fécale. Jason Tetro suggère d’essuyer quotidiennement chaque téléphone avec une serviette désinfectante pour réduire le risque d’infection.

    Tiré de RD.ca : 13 Things You Didn’t Know About Germs

    http://selection.readersdigest.ca/

    Un microbe commun aurait fait des millions de morts lors de la conquête des Amériques


    On sait que la colonisation de l’Amérique par les Européens avait affaibli les Amérindiens. Maintenant, les scientifiques se penchent sur une épidémie qui n’existaient pas avant la venu des Européens, et que  par la suite beaucoup d’Aztèques du Mexique jusqu’au Guatémala sont mort à cause d’un microbe très connu aujourd’hui, la salmonelle. Ce qui est assez étonnant qu’ils ont pu trouver ce microbe, mais il semble que les dents gardent prisonniers ces microbes même après la mort. Il reste quand même d’autres recherches auprès de corps cette époque pour confirmer cette hypothèse
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    Un microbe commun aurait fait des millions de morts lors de la conquête des Amériques

     

    La bactérie de la salmonelle

    La bactérie de la salmonelle Photo : iStock/Getty Images

    Peu de temps après l’arrivée des premiers Européens en Amérique, une mystérieuse épidémie, que les Aztèques appelleront le cocoliztli, apparaît spontanément au sud du Mexique. Elle fera des millions de victimes en quelques années à peine. Cinq siècles plus tard, des chercheurs commencent à lever le voile sur ce tueur mystérieux, qui est toujours bien présent parmi nous.

    Un texte de Renaud Manuguerra-Gagné

    Les populations d’Amérique ont été décimées par plusieurs maladies apportées involontairement d’Europe. Une des épidémies les plus effroyables s’est répandue au 16e  siècle dans la région qui regroupe aujourd’hui le Mexique et le Guatemala.

    On pense qu’entre 1545 et 1550, de 5 à 15 millions de personnes seraient mortes des suites de ce que les habitants de la région ont nommé cocoliztli, l’équivalent de la grande peste en langue aztèque.

    Parmi les symptômes décrits : fièvre, vomissements, hémorragies et convulsions. La mort venait en quelques jours à peine. Toutefois, étant donné les connaissances médicales de l’époque, on a bien peu de détails précis sur ce qui s’est réellement passé.

    De l’ADN sous la dent

    Pendant 500 ans, le mystère est resté entier, mais une étude récente de chercheurs allemands et mexicains a peut-être identifié un coupable.

    La réponse est venue de corps provenant d’un site archéologique de la région d’Oaxaca, au Mexique, nommé Teposcolula Yucundaa. On y trouve une ancienne ville du peuple mixtèque, une culture voisine des Aztèques.

    On voit une place rectangulaire excavée, entourée de murets de pierre, dans un site où la végétation est abondante.

    Site archéologique de Teposcolula Yucundaa, au Mexique   Photo : Christina Warinner/Teposcolula-Yucundaa Archaeological Project

    Vingt-neuf squelettes y ont été trouvés, parmi lesquels 24 sont ceux de personnes mortes lors de l’épidémie du cocoliztli, tandis que cinq autres sont mortes un siècle auparavant, avant l’arrivée des premiers Européens.

    Bien qu’il soit difficile d’identifier à partir d’un squelette la maladie à l’origine d’un décès, des microbes responsables d’infections peuvent s’accumuler à l’intérieur d’une dent et y rester prisonniers après la mort de leur hôte.

    Les chercheurs ont donc analysé l’ADN présent dans les dents des squelettes et l’ont comparé à une banque de bactéries actuelles. Ils y ont identifié un grand nombre de bactéries normales du microbiome humain, mais une intruse est sortie du lot pour dix des corps : la salmonelle!

    Plus spécifiquement, il s’agit de la Salmonella enterica Paratyphi C, dont les différentes variantes sont, de nos jours, à l’origine de cas de fièvre typhoïde chez près de 21 millions de personnes par année et que l’on traite avec des antibiotiques.

    Premiers contacts

    Cette souche spécifique de salmonelle pourrait provenir des Européens, car aucun des ossements datant d’un siècle avant l’arrivée des colons n’en portait de traces. D’autres ossements, trouvés cette fois en Norvège, montrent que la même souche faisait des victimes en Europe dès l’an 1200.

    La présence de la salmonelle peut surprendre, surtout quand on pense aux symptômes rapportés par des témoignages historiques à propos de la maladie. Il faudra trouver d’autres sites où l’on détecte une présence de salmonelle avant de confirmer qu’elle est à l’origine du cocoliztli.

    Ces données montrent toutefois que la salmonelle se répandait dans la région au moment de l’épidémie de 1545. Les chercheurs rappellent aussi que, pour détecter de l’ADN de cette façon, il devait y avoir une grande quantité de bactéries dans le sang des victimes au moment de leur mort.

    De plus, si la bactérie n’était pas présente avant l’arrivée des Européens, les nations qui y vivaient n’auraient eu aucune défense immunologique contre elle, ce qui les rendait particulièrement sensibles à une infection foudroyante.

    Si on ajoute à cela le fait que les conditions de vie des peuples autochtones se sont détériorées avec les guerres et les famines, et que cette bactérie se répand rapidement dans les cours d’eau, cela fait de la salmonelle un bon suspect.

    Il est aussi possible que la salmonellose ne soit que l’une des multiples maladies qui auraient décimé les populations de la région au cours de cette période.

    Malgré l’incertitude, l’étude demeure une première preuve biologique de l’impact négatif qu’auraient eu les premiers contacts des Européens avec les peuples d’Amérique.

    http://ici.radio-canada.ca/

    Et si vos aliments se conservaient 3x plus longtemps


    Un procédé utilisé dans une ville du Québec pour le moment permet de conserver les aliments frais beaucoup plus longtemps. Cette technique détruit toutes les bactéries comme la listeria, E. Coli … Ce qui permet de réduire ou même éliminer l’emploi des additifs et des agents de conservation chimiques.
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    Et si vos aliments se conservaient 3x plus longtemps

     

    GETTY IMAGES

    • Philippe Lépine  Journaliste Bien-Être, HuffPost Québec

    Un procédé désormais approuvé par Santé Canada permet de rallonger jusqu’à trois fois la durée de conservation des aliments frais, réduisant par le fait même le gaspillage alimentaire au pays.

    Les dates de péremption vous feront moins paniquer.

    La technologie HPP (Hydro Procédé de protection) développée en collaboration avec le Centre développement bioalimentaire du Québec (CDBQ) consiste à insérer un aliment emballé dans une enceinte remplie d’eau dans laquelle on fera subir une haute pression pour neutraliser les bactéries (telles que listeria, E. coli, et salmonella) autant à la surface qu’au coeur des aliments.

    Le procédé – que seule une entreprise de Saint-Hyacinthe offre au Canada pour l’instant – permet donc de prolonger substantiellement la date de péremption des produits désormais exempts de bactéries, sans toutefois altérer leur fraîcheur, les valeurs nutritives ou leur goût. Il permet également de réduire, voire éliminer, l’emploi d’additifs et agents de conservations chimiques.

    La durée de conservation des terrines, mousses et rillettes peut par exemple passer de 45 jours (en temps normal) à 150 jours avec le HPP. Au lieu de 7 jours, les oeufs cuits durs demeureront bons à la consommation jusqu’à 30 jours.

      Quelques données sur le gaspillage :

    40% de la nourriture produite est jeté.

    Chaque Canadien jette en moyenne 1000 $ de nourriture annuellement.

    Dans le monde, environ 1,3 milliard de tonnes d’aliments sont jetées chaque année, une quantité qui pourrait nourrir 7 fois la population qui ne mange pas à sa faim

    En 2050, la Terre comptera 9 milliards de bouches à nourrir (d’où le nom Projet 9)

    Pour savoir si les aliments ont été traités, vous trouverez le logo ci-dessous sur l’emballage.

    COURTOISIE

    Plus d’une dizaine d’entreprises alimentaires dont Les Cuisines gaspésiennes, Les Viandes du Breton, ou Produits Alimentaires Viau qui font la pancetta Fantino & Mondello utilisent désormais le procédé.

    COURTOISIE

    D’autres entreprises sont invitées par le CDBQ et Recyc-Québec à suivre le mouvement dans le cadre du Projet 9 visant à sensibiliser consommateurs et producteurs au gaspillage alimentaire.

    http://quebec.huffingtonpost.ca/

     

    12 «superbactéries» contre lesquelles il faut développer de nouveaux antibiotiques


    Les antibiotiques sont très utiles pour soigner des infections, mais à trop les utiliser, nous sommes confrontés avec des bactéries qui résistent et deviennent des superbactéries.
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    12 «superbactéries» contre lesquelles il faut développer de nouveaux antibiotiques

     

    AFPQC  |  Par Agence France Presse

    L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié lundi une liste de 12 familles de bactéries contre lesquelles elle juge urgent de développer de nouveaux antibiotiques, en raison des risques que font peser leurs résistances aux traitements actuels.

    « Cette liste a été établie pour essayer d’orienter et de promouvoir la recherche-développement de nouveaux antibiotiques », explique l’institution des Nations unies, qui veut empêcher la résurgence de maladies infectieuses incurables.

    Le risque est jugé « critique » pour trois familles de bactéries: les Acinetobacter, les Pseudomonas et les entérobactéries (dont l’E.coli), résistantes y compris aux antibiotiques les plus récents, dits de dernier recours, et à l’origine de la plupart des infections graves en milieu hospitalier.

    « La résistance aux antibiotiques augmente et nous épuisons rapidement nos options thérapeutiques. Si on laisse faire le marché, les nouveaux antibiotiques dont nous avons le besoin le plus urgent ne seront pas mis au point à temps », a alerté Marie-Paule Kieny, sous-directrice générale à l’OMS pour les systèmes de santé et l’innovation.

    L’OMS classe six familles d’agents pathogènes en « priorité élevée », dont le staphylocoque doré, les salmonelles et l’Helicobacter pylori (la bactérie responsable notamment des ulcères de l’estomac), du fait de leur résistance à plusieurs types d’antibiotiques.

    Trois autres familles de bactéries sont elles placées en « priorité moyenne »: le pneumocoque, qui peut conduire à des pneumonies et des méningites, l’Haemophilus influenzae, responsable d’infections comme les otites, et les Shigella spp., cause d’infections intestinales telles que la dysenterie.

    En septembre, une étude britannique affirmait que les bactéries résistantes pourraient « tuer jusqu’à 10 millions de personnes par an d’ici 2050, soit autant que le cancer ».

    http://quebec.huffingtonpost.ca/

    La salmonelle, de cause d’intoxication alimentaire à combattante contre le cancer


    Qui aurait cru que la salmonelle, une bactérie qui peut nous rendre vraiment malades serait peut-être une solution pour des nouveaux traitements prometteurs contre le cancer.
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    La salmonelle, de cause d’intoxication alimentaire à combattante contre le cancer

     

    Illustration de la salmonelle modifiée au travail

    La salmonelle modifiée au travail   Photo : CUBE3D/Younghee Lee

    Une bactérie salmonelle, manipulée génétiquement, induit une réponse immunitaire antitumorale efficace, ce qui a permis de traiter avec succès le cancer chez la souris sans preuve de toxicité.

    Explications.

    Un texte d’Alain Labelle

    Le cancer se développe parce qu’il est pratiquement invisible aux défenses de notre corps : le système immunitaire ne reconnaît pas les cellules malsaines parce qu’elles ne sont pas perçues comme des envahisseurs étrangers.

    Pour que le système immunitaire reconnaisse et attaque le cancer, la médecine teste depuis quelques années de nombreuses stratégies, dont une qui permet d’infecter le tissu cancéreux avec des bactéries.

    Dans cette optique, les biologistes Jung-Joon Min et Joon Haeng Rhee, de l’Université nationale de Chonnam, à Gwangju, en Corée du Sud, testent actuellement une alliée improbable : la salmonelle.

    Le duo a modifié ces protéobactéries pour qu’elles déclenchent une réaction immune particulièrement puissante contre les cellules cancéreuses humaines implantées chez la souris. Et cela fonctionne.

    Le recours aux salmonelles a permis de réduire les tumeurs et, pour la première fois, d’empêcher la formation de métastases, ces tumeurs secondaires qui se forment lorsque le cancer se répand dans le corps.

    S’ils arrivent à transposer cette technique chez l’humain, les chercheurs réussiraient une percée majeure dans le domaine du traitement du cancer à l’aide de bactéries.

    Le Pr Roy Curtiss III, de l’Université de la Floride à Gainesville, un expert dans le domaine, pense que cette bactérie représente bel et bien un espoir important.

    Cette équipe a réalisé un travail de maître, vraiment rigoureux. Pr Roy Curtiss III

    La piste des bactéries

    Comme les bactéries s’installent souvent dans des tissus nécrotiques pauvres en oxygène, présents également dans la plupart des tissus des tumeurs, les chercheurs pensent qu’elles peuvent leur permettre de cibler le tissu cancéreux.

    À l’heure actuelle, il n’existe qu’un traitement à base de bactéries approuvé aux États-Unis. Celui-ci permet de soigner le cancer de la vessie.

    Toutefois, même avec la plus efficace de ces techniques, les tumeurs ont tendance à revenir. Et les bactéries elles-mêmes peuvent être toxiques.

    La salmonelle à la rescousse

    C’était sans penser à la salmonelle, un microbe en forme de barre bien connu pour causer la plupart des cas d’intoxication alimentaire.

    C’est en 2006 que les chercheurs sud-coréens ont pensé utiliser les salmonelles pour lutter contre le cancer. Ils cherchaient un vaccin contre la bactérie Vibrio vulnificus, qui infecte les coquillages au large des côtes sud-coréennes.

    Pendant qu’ils travaillaient avec la Vibrio, les scientifiques ont remarqué qu’une protéine dans son flagelle (leur queue) déclenchait une réponse particulièrement forte des cellules immunitaires. La protéine en question se nomme FlaB.

    Ils ont alors tenté une expérience : ils ont pris une version inoffensive de la Salmonella typhimurium et l’ont en quelque sorte armée en la modifiant génétiquement pour qu’elle sécrète la protéine FlaB.

    Ils l’ont ensuite testée pour traiter des cancers chez la souris. Dans l’une des expériences, ils avaient induit le cancer du côlon chez 20 rongeurs. Après trois jours, ils ont découvert que les souris qui avaient été infectées n’avaient plus de bactéries dans le foie, les poumons et la rate. Cependant, le tissu tumoral dans leurs côlons était toujours infecté avec des salmonelles. Après 120 jours, les tumeurs étaient indétectables chez 11 des 20 souris, qui sont restées en bonne santé tout au long de l’expérience. Les souris témoins, infectées par des bactéries qui ne sécrètent pas FlaB, ont toutes succombé à leur cancer.

    Puis, dans les présents travaux, les chercheurs ont transplanté des cellules métastatiques de cancer du côlon humain dans trois groupes de souris :

    • un premier groupe de 8 a été traité avec la salmonelle renforcée à la protéine FlaB;
    • un deuxième groupe de 6 a été traité avec la salmonelle sans la protéine;
    • un troisième groupe de 7 n’a pas été traité

    Après 27 jours, les rongeurs des deuxième et troisième groupes présentaient des dizaines de métastases. Ceux du premier groupe ne présentaient que quatre tumeurs au total.

    « Il semble bien que la protéine FlaB soit responsable du ralentissement de la propagation du cancer », notent les auteurs, dont les travaux sont publiés dans la revue Science Translational Medicine.

    La protéine FlaB activerait une molécule secondaire, la TLR5, qui rend les cellules immunitaires plus agressives.

    L’équipe poursuit ses travaux et affine sa technique avec des modèles murins. Si tout va bien, elle envisage éventuellement de réaliser des essais cliniques chez l’humain, ce qui mènera peut-être à un traitement anticancéreux sûr et efficace.

    http://ici.radio-canada.ca

    Ces 6 aliments qui risquent de vous rendre malade


    Une intoxication alimentaire n’est vraiment agréable a vivre. Certains aliments seraient, semble-t-il plus susceptibles de nous rendre malade, et même plus qu’avant
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    Ces 6 aliments qui risquent de vous rendre malade

     

    Bill Marler est avocat aux États-Unis, spécialisé dans les intoxications alimentaires depuis près de 20 ans. La plupart de ses clients ont été intoxiqués par les mêmes aliments ou par les produits de certaines marques. Il a ainsi conseillé de bannir ces six aliments de notre régime alimentaire, car ils s’avéreraient dangereux pour notre santé…

    LES HUÎTRES 

    Bill Marler déconseille fortement la consommation d’huêtres crues. Il a observé plus de maladies alimentaires liées aux crustacés au cours des cinq dernières années, qu’au cours des deux décennies précédentes. En effet, le réchauffement des eaux provoque une croissance de microbes, que les consommateurs ingèrent en dégustant leurs huîtres crues!

    LES FRUITS LAVÉS ET PRÉ-DÉCOUPÉS

    L’avocat les fuit comme la peste et vous invite à en faire autant! Il est évident qu’ils sont plus pratiques à  manger et qu’ils ont un bel aspect pourtant, cela veut dire qu’ils ont reçu plus de traitements et sont passés entre les mains de plus de personnes, ce qui signifie qu’il y a un risque de contamination plus élevé, qui ne vaut pas la peine d’être pris… Préférez les fruits frais à préparer vous même!

    LES CHOUX CRUS 

    Les choux sont des foyers à bactéries, comme la salmonelle et le E. coli, notamment depuis quelques années. 

    LES VIANDES ROUGES PAS ASSEZ CUITES

    Vous aimez consommer votre viande bleue ou saignante? Et bien c’est une mauvaise idée! L’expert préconise de consommer les viandes à point, c’est à  dire cuite à 160 degrés pour tuer les bactéries comme la salmonelle et le E. coli.

    LES OEUFS CRUS

    Dans les années 90, les oeufs étaient la cause d’une forte épidémie de salmonellose. D’après Bill Marler, il y a aujourd’hui moins de risque d’attraper une intoxication alimentaire avec les oeufs, mais il faut quand même rester prudent… Mieux vaut donc consommer ses oeufs cuits.

    LE LAIT ET LES JUS NON PASTEURISÉS

    Des mouvements encouragent aujourd’hui les gens à  consommer les laits et jus «crus», c’est-à-dire non pasteurisés, et c’est en réalité une très mauvaise idée… La pasteurisation est sans danger pour les produits, au contraire… Les boissons non pasteurisées ont un risque plus élevé de contenir des bactéries, virus ou parasites. Il est donc moins dangereux de consommer des produits pasteurisés que crus.

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    Le Saviez-Vous ► 9 objets quotidiens plus sales qu’un siège de toilette et comment les nettoyer


    Quel endroit pensez-vous qu’il y a le plus de bactéries dans la maison ? Le siège de toilette ? Et bien non, et sachez-le, le siège de toilette est probablement l’endroit le plus propre
    Nuage

     

    9 objets quotidiens plus sales qu’un siège de toilette et comment les nettoyer

     

    Ces objets présentent plus de microbes qu’un siège de toilette moyen, et vous avez probablement déjà touché au moins l’un d’entre eux aujourd’hui. Apprenez comment les nettoyer adéquatement.

    Par Kelsey Kloss

    Planche à découper

    Crédits photo: Shutterstock

    Des chercheurs de l’Université de l’Arizona ont découvert qu’une planche à découper présente en moyenne 200 fois plus de bactéries fécales qu’un siège de toilette. Le grand coupable : la viande crue, car beaucoup de bactéries fécales viennent des organes internes des animaux. À quand remonte le dernier blanc de poulet que vous avez coupé en dés? Les rainures minuscules que votre couteau a faites dans la planche sont l’endroit privilégié par les microbes.

    Nettoyage : Lavez les planches à découper en plastique avec de l’eau et du détergent à vaisselle liquide, puis mettez-les à tremper dans une solution de 1 c. à café d’eau de Javel pour 2 L d’eau. Faites la même chose pour les planches en bois, mais en utilisant 1 c. à soupe d’eau de Javel pour 2 L d’eau. Ne laissez pas tremper toute la nuit.

    Bol de votre animal de compagnie

    Une des surfaces les plus sales de la maison pourrait être son plat à croquettes. Si votre chien lèche un siège de toilette, sa langue va ramasser 295 bactéries par pouce carré. Mais s’il lèche la bordure intérieure sale de son bol de nourriture, il engloutit 2 110 bactéries par pouce carré. Connaissez-vous un chien qui ne lèche qu’un pouce carré de surface?

    Nettoyage : Pour que vos animaux restent en bonne santé, lavez leur bol après chaque repas à l’eau chaude et au savon, ou mélangez à parts égales du bicarbonate de soude, de l’eau chaude et du sel et frottez la surface en rond avant de rincer. Si vous ne le faites pas, les bactéries vont se multiplier sur les résidus de bave et de morceaux de nourriture de votre chien, un peu en comme si vous utilisiez la même fourchette tous les jours sans la laver.

    Linge propre

    Crédits photo: Shutterstock

    Une charge de sous-vêtements transférera au moins 100 millions de bactéries E. coli – la bactérie responsable de la diarrhée – à la machine à laver, qui devient un terrain fertile pour contaminer les autres vêtements. Avec une machine à chargement frontal, c’est pire : l’eau stagne au fond, créant l’environnement humide favorable aux germes. Votre siège de toilette, en revanche, est trop sec pour soutenir une importante population bactérienne.

    Nettoyage : Désinfectez votre machine en commençant vos lavages par une charge de blancs avec de l’eau de Javel, ou nettoyez-la à l’eau de Javel au moins une fois par mois (versez 2 tasses d’eau de Javel dans le compartiment du détergent et faites fonctionner à vide sur le cycle le plus chaud avant de bien essuyer; laisser ensuite la porte ouverte). Pour éviter la propagation des bactéries, lavez les sous-vêtements séparément à l’eau chaude avec un produit non chloré qui n’abîme pas les couleurs.

    Téléphone intelligent ou tablette

    Dans une étude de 2013, des chercheurs britanniques ont frotté avec un coton-tige 30 tablettes, 30 téléphones intelligents et un siège de toilette de bureau. Le coton-tige des tablettes présentait jusqu’à 600 unités de staphylocoque (qui peut causer des maux d’estomac) et celui des téléphones jusqu’à 140 unités. Le siège de toilette typique avait moins de 20 unités. Un autre détail peu inspirant : dans un sondage en 2011, 75 % des Américains ont déclaré qu’ils utilisaient leurs cellulaires alors qu’ils étaient sur la toilette pour texter, envoyer des courriels et téléphoner. Il ne s’agissait pas juste des adolescents — 91 % des répondants de la génération Y avaient utilisé leur téléphone aux toilettes, ainsi que 80 % de la génération X et 65 % des Baby-Boomers.

    Nettoyage : Diminuez votre exposition aux microbes en nettoyant vos écrans électroniques avec des lingettes pour écran ou un chiffon doux humide, mais surtout laissez-les en dehors de la salle de bains.

    Tapis

    Crédits photo: Shutterstock

    Fait amusant : les bactéries adorent les cellules de peau morte. Considérant qu’une personne émet en moyenne 1,5 million de cellules mortes toutes les heures, ceci transforme votre tapis en une expérience culinaire raffinée lorsque vous ajoutez des particules alimentaires, des squames d’animaux, du pollen et autres. Environ 200 000 bactéries vivent dans chaque pouce carré de tapis (près de 700 fois plus que sur votre siège de toilette), incluant colibacilles, salmonelle et staphylocoque.

    Nettoyage : Comme votre aspirateur ne peut pas atteindre le fond du tapis, faites appel à une entreprise pour le nettoyer en profondeur au moins une fois par an.

    Poignées de robinet

    Votre poignée de robinet de salle de bains peut avoir 21 fois plus de bactéries que votre siège de toilette. Pire encore, vos poignées de robinet de cuisine peuvent héberger 44 fois plus de bactéries que le siège de toilette.

    Nettoyage : Désinfectez-les et nettoyez-les régulièrement en même temps que le lavabo et l’évier pour vous assurer que lorsque vous vous lavez les mains, elles ne deviennent pas plus sales.

    Clavier d’ordinateur

    Crédits photo: Shutterstock

    Cliquer sur les touches de votre ordinateur entre deux bouchées pendant l’heure du lunch peut vous mettre en contact avec des microbes (espérons qu’il ne s’agit pas de virus!). Lorsque des chercheurs britanniques ont frotté 33 claviers avec un coton-tige dans un bureau à Londres, ils ont découvert que les claviers contenaient jusqu’à cinq fois le nombre de germes d’un siège de toilette. En 2007, une épidémie de grippe intestinale dans une école primaire de Washington, D.C. a frappé plus de 100 personnes et a pu se répandre grâce à des équipements informatiques sales, comme les claviers, selon les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis.

    Nettoyage : Lavez-vous les mains et nettoyez souvent ces surfaces.

    Sac à main

    Il contient de tout, y compris des microbes. Des chercheurs britanniques ont étudié 25 sacs à main pour constater que le sac à main moyen est trois fois plus sale qu’un siège de toilette de bureau. Les sacs à main utilisés régulièrement sont 10 fois plus sales. Ce sont les poignées qui portent le plus de bactéries, mais même des éléments à l’intérieur du sac étaient crasseux : les crèmes pour les mains et le visage étaient parmi les articles les plus sales, avec les rouges à lèvres. On a pu également relier certains virus de la grippe intestinale à des sacs d’épicerie réutilisables.

    Nettoyage : Ne déposez pas vos sacs sur le sol, et lavez les sacs en tissu régulièrement, si c’est possible. Pour les sacs en plastique ou en cuir, utilisez des lingettes désinfectantes.

    Éponge ou chiffon de cuisine

    Des chercheurs d’Arizona ont recueilli 1 000 torchons et éponges dans les cuisines : ils ont trouvé que 10 % d’entre eux contenaient de la salmonelle. Chaque pouce carré de leurs surfaces contenait environ 134 630 bactéries, soit 456 fois plus qu’un siège de toilette. Les chiffons et les éponges de cuisine abritent la plus grande quantité d’E. coli et autres bactéries fécales dans la maison, surtout parce qu’ils ne sont pas remplacés aussi souvent qu’ils le devraient.

    Nettoyage : Chaque semaine, mettez les torchons dans la machine à laver et les éponges dans le lave-vaisselle ou faites-les chauffer au micro-ondes (mouillés) pendant 30 secondes.

    http://selection.readersdigest.ca/

    L’éponge de votre cuisine est aussi sale qu’elle en a l’air


    Les éponges qu’on utilise pour la vaisselle est bien pratique, mais elle cache dans son ventre une grande population de bactéries. Il n’est pas nécessaire par contre de changer à chaque fois. Il est possible de la nettoyer pour enrayer ces bestioles microscopiques
    Nuage

     

    L’éponge de votre cuisine est aussi sale qu’elle en a l’air

     

    L’éponge de la cuisine est l’élément le plus sale de toute votre maison, plus encore que le siège de toilette, la poubelle et même la corbeille à couches.

    Lorsque vous essuyez des restants de nourriture sur votre vaisselle sale, sur une planche à découper ou un comptoir, des bactéries pathogènes peuvent s’incruster dans les trous de votre éponge. Tandis qu’elle reste à côté de l’évier, humide et stagnante, jusqu’au prochain usage, de nouvelles bactéries se forment à un rythme surprenant, soit près d’une fois toutes les vingt minutes.

    La planche à découper est l’un des outils les plus propices à l’accumulation de bactéries. Après avoir coupé une pièce de viande, il est commun d’essuyer le sang et autres liquides à l’aide d’une éponge. La planche à découper est toutefois l’accessoire sur lequel nous retrouvons le plus souvent des bactéries pouvant occasionner un empoisonnement alimentaire, comme la salmonelle.

    Si vous utilisez une éponge pour laver la vaisselle, celle-ci sera probablement plus sale après que vous l’ayez essuyé. L’eau et le savon ne tuent pas les germes, ils les repoussent. Mais si votre éponge est sale au départ, vous ne faites qu’étendre une nouvelle couche de bactéries sur votre vaisselle.

    Mais n’ayez crainte, il est possible d’avoir une cuisine toute à fait hygiénique sans être obligé de se départir de cette bonne vieille éponge. Le meilleur agent désinfectant demeure l’eau de javel. Préparez une solution désinfectante en mélangeant 1/10 d’eau de javel et 9/10 d’eau et plongez-y votre éponge entre 10 et 30 secondes. Une fois l’éponge désinfectée, retirez-la de la solution et faites-la sécher.

    Vous pouvez également utiliser le four à micro-ondes pour désinfecter votre éponge. Plongez simplement l’éponge dans un bol d’eau, portez celui-ci à ébullition pour tuer les germes et faites sécher l’éponge par la suite.

    Une fois votre éponge bien nettoyée, assurez-vous de vous laver les mains. Après tout ce frottage et ce nettoyage, vous serez entré en contact avec tous les organismes qui, au départ, avaient transformé votre éponge en incubateur à microbes.

    Cet article initialement publié sur le Huffington Post États-Unis a été traduit de l’anglais.

    http://quebec.huffingtonpost.ca