Le Saviez-Vous ► Qui étaient les Sorcières de Salem ?


Les femmes dans les années 1400 jusque vers la fin des années 1600, les femmes américaines, et même les enfants pouvaient être victimes d’accusations de sorcelleries.L’ignorance, la peur du diable a fait de ces femmes des victimes qui ont été condamnées et certaines ont été pendues.
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Qui étaient les Sorcières de Salem ?


La salle d’audience, illustration de 1876.

Par William A. Crafts — Vol. I Boston: Samuel Walker & Company, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=263506


Pendant deux siècles, des milliers de femmes accusées de jeter des sorts, de semer la maladie et la mort sont traquées, dénoncées, soumises à la question, torturées avant d’être brûlées vives.

La première vague de répression fut menée par les tribunaux de l’inquisition, de 1480 à 1520. Mais la plus intense folie meurtrière fut orchestrée par les tribunaux civils de 1580 à 1682. Une chasse aux sorcières qui aurait fait, selon des historiens, 100 000 victimes. La procédure se déroulait toujours de la même manière : dénonciation, interrogatoire du suspect, recherche de la « griffe du diable » par les « piqueurs », confrontation des témoins, torture et aveux, sentence et exécution publique. Un supplice dont le but est de purifier la communauté entière des crimes de sa sorcière.

En 1692, Samuel Parris, pasteur de la communauté de Salem village – aujourd’hui Danvers – dans le Massachusetts, aux États-unis, coule des jours heureux avec son épouse, sa fille Betty, 9 ans, sa nièce Abigaïl Williams, 11 ans, et son esclave noire Tituba, ramenée des Indes occidentales. Celle-ci, pour amuser les fillettes, leur raconte chaque soir des récits vaudous et leur prédit l’avenir. Or, à cette époque, les pratiques de divination sont interdites. Comme dans toutes les colonies puritaines, les habitants de Salem sont en lutte permanente contre le malin. Bientôt, les deux filles commencent à présenter des signes étranges de possession. Elles passent leurs journées à marcher en traînant les pieds tout en parlant dans une langue inconnue. Parfois même, elles deviennent invisibles. Aucun médecin ne parvient à identifier l’origine du mal. Les parents s’inquiètent. Alors, on les déclare possédées par le diable. A force de les harceler sur l’identité de leur persécuteur, on obtient trois noms : Tituba, l’esclave noire, Sarah Osborne, une vieille dame malade et Sarah Good, une pauvre mendiante.

Le 1er mars 1692, les trois femmes sont officiellement accusées de sorcellerie et subissent un interrogatoire public devant tout leur village, avant d’être emprisonnées

Très vite, d’autres accusations pleuvent: encore des vieilles femmes de Salem et une fillette de 4 ans ! A la mi-juin, soixante-dix personnes s’entassent dans les geôles. Les procès sont suivis d’une condamnation à mort par pendaison. Deux moyens d’y échapper: être enceinte ou dénoncer. Face à la terreur, certains s’enfuient en abandonnant tout derrière eux. Les champs sont laissés en jachère, les bêtes livrées à elles-mêmes. En moins d’un an, 200 suspectes sont arrêtées. Environ 150 seront jetées en prison et dix-neuf seront pendues. D’autres deviendront folles ou décéderont avant leur condamnation. Au total, l’affaire des sorcières de Salem aura fait 40 morts jusqu’à ce que, le 14 janvier 1693, le gouverneur royal, Sir William Phips, amnistie les derniers accusés et réhabilite les victimes. En 1953, Arthur Miller fit de cette affaire célèbre le sujet de sa pièce de théâtre The Crucible. En y dénonçant la chasse aux communistes lors du Maccarthisme, il fit des sorcières de Salem l’archétype de toutes les répressions aveugles de l’Histoire.


Par Manuela France

https://www.caminteresse.fr/

Le Saviez-Vous ► Il était une fois la maladie: quand le «naturel» est plus dangereux que le «chimique»


La plus part savent que l’ergot de seigle fut probablement l’origine des condamnations des personnes jugée sorcière à Salem aux États-Unis. Ce que nous savons moins, on se servit de l’ergot de seigle pour des avortements ou accélérer des accouchements qui n’ont pas toujours réussi. Ainsi, après plusieurs années de recherches sur ce champignon des médicaments ont pu voir le jour et aussi malheureusement le LSD
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Il était une fois la maladie: quand le «naturel» est plus dangereux que le «chimique»

 

Jacques Beaulieu

Chroniqueur et communicateur scientifique

Souvent entend-on aujourd’hui le discours qu’en médecine, tout ce qui est naturel fait partie de la vertu, tandis que ce qui provient de la chimie et des pharmaceutiques est empreint des pires vices. Lorsque vous en aurez assez d’entendre ces sornettes, racontez à votre interlocuteur l’histoire du pain maudit…

L’histoire du pain maudit

Nous sommes le 17 août 1951. Un petit village du sud de la France s’apprête à vivre un des pires moments de son histoire. En ce jour d’été, les salles d’attentes des trois médecins locaux sont pleines à craquer. Une vingtaine de patients sont venus consulter avec divers symptômes d’ordre digestif : nausées, brûlures d’estomac, vomissements et diarrhées. Certains connaîtront quelques jours de répit avant la réapparition de la maladie mystérieuse, compliquée de nouveaux symptômes : hallucinations, fatigues extrêmes et insomnies.

Un journaliste américain présent sur place, John Fuller, décrit ainsi les scènes qu’il a pu observer :

«Un ouvrier, Gabriel Validire, hurle à ses compagnons de chambrée : « Je suis mort! Ma tête est en cuivre et j’ai des serpents dans mon estomac! » Une jeune fille se croit attaquée par des tigres. Un gamin de 11 ans tente d’étrangler sa mère. Un homme saute du deuxième étage de l’hôpital en hurlant : « Je suis un avion. » Les jambes fracturées, il se relève et court 50 mètres sur le boulevard avant qu’on puisse le rattraper.»

Le drame a lieu à Pont-Saint-Esprit, un village paisible avoisinant le Rhône, et dura une longue semaine avant que l’agent causal ne fut identifié : l’ergot de seigle.

Le boulanger local, aurait manqué de farine de blé et aurait utilisé du seigle pour compléter sa recette. Or, ce seigle avait été contaminé par un champignon, ce qui aurait provoqué l’apparition d’une maladie disparue en France depuis plus de 200 ans : l’ergotisme, communément appelée «mal des ardents», ou encore «feu de Saint-Antoine». Cette dernière appellation populaire de la maladie tient son origine du fait que des moines de l’ordre de saint Antoine le Grand avait été les premiers à mettre au point une cure efficace contre l’ergotisme.

Et c’était ce «pain maudit» qui aurait provoqué l’intoxication qui fit une dizaine de morts, plus de 30 hospitalisations et environ 300 malades à Pont-Saint-Esprit.

Plus tard, d’autres hypothèses furent émises pour expliquer cet empoisonnement. Elles relevaient pour la plupart de thèses de complot des plus obscures.

Un champignon bien connu

Les sorcière de Salem

Tant durant l’Antiquité qu’au Moyen Âge, médecins, druides, sorcières et sorciers ont tenté de trouver des applications médicinales à ce fameux ergot de seigle. Il faut avouer que les intoxications étaient fréquentes et fort impressionnantes. Ainsi, en l’an 945, en 983 et en 1039 de notre ère, il y eut de ces «épidémies» fort documentées où les malades étaient atteints d’hallucinations terribles, des gens dansaient dans les rues, la bave à la bouche, jusqu’à épuisement total, etc.

Le diable fut vite reconnu responsable de ces maladies et folies soudaines. Mais, les gens les plus instruits de l’époque réalisaient que si un composé quelconque pouvait déclencher autant de comportements bizarres et faire autant de victimes, il aurait certainement quelques propriétés qui, bien dosées, pourraient être utiles en médecine. Plus près de nous, un empoisonnement à l’ergot de seigle a été mis en hypothèse pour expliquer le phénomène des sorcières de Salem au XXVIIème siècle aux États-Unis.

L’ergot de seigle et ses premières applications médicales

Les sages-femmes et les sorcières utilisaient l’ergot de seigle pour provoquer des avortements. La notion de dosage était alors connue, mais de manière plus superstitieuse que scientifique. On préconisait en effet de n’utiliser qu’un nombre impair d’ergots (5, 7 ou 9) dans les préparations. Souvent, l’avortement réussissait, mais la mère décédait aussi.

En Allemagne, au XVIème siècle, on l’utilisa pour accélérer un accouchement difficile. Mais les mêmes difficultés de dosages conduisirent aux décès de nouveau-nés ou de mères, ou parfois des deux.

Plus tard, on réussit à extraire la bromocriptine de l’ergot de seigle et on put l’administrer pour bloquer la production de prolactine et ainsi éviter les montées de lait chez les mères qui ne voulaient pas allaiter. Cette molécule est aussi utilisée dans le traitement de la maladie de Parkinson.

L’ergot de seigle et l’ère moderne

Dès le début du vingtième siècle, plusieurs chercheurs et chimistes s’intéressèrent à l’ergot de seigle. Ainsi en 1907, deux chimistes britanniques, G. Barger et F. H. Carr, réussirent à extraire de l’ergot un mélange hautement toxique d’alcaloïdes qu’ils nommèrent à juste titre ergotoxine.

Puis en 1918, au laboratoire Sandoz, le chimiste suisse Arthur Stoll isola un alcaloïde purifié : l’ergotamine, qui fut la molécule mère de plusieurs médicaments antihypertenseurs. La structure chimique put être élaborée durant les années 1930 par les chimistes américains W. A. Jacobs et L. C. Craig. Ils purent isoler le noyau commun d’acide lysergique présent dans les alcaloïdes de l’ergot.

En 1938, Alfred Hofmann, chimiste chez Sandoz (faisant maintenant partie de la compagnie pharmaceutique Novartis), débuta ses travaux et synthétisa le diéthylamine de l’acide lysergique, mieux connu sous le nom de LSD. Mais aucune application médicale ne put y être associée, et les recherches furent interrompues. Fait étonnant, personne ne soupçonnait l’effet hallucinogène du composé à ce moment.

Ce n’est que cinq ans plus tard, que Hofmann obtint l’autorisation de reprendre ses recherches sur cette molécule qui semblait bien vouloir garder son secret. Or, il advint qu’un après-midi, le chercheur fut soudainement atteint de malaises. Il entra chez lui et il fut alors victime d’hallucinations. Après quelques heures, son état redevient normal.

Alfred Hofmann décrivit ainsi son expérience :

«Je fus affecté par une agitation remarquable, combinée à un léger vertige. À la maison je me suis couché et j’ai sombré dans un état semblable à de l’ébriété qui n’était pas désagréable. Mon imagination se trouvait extrêmement stimulée. Tout en étant éveillé, je me sentais comme dans un état de rêve, Je gardais les yeux fermés car je trouvais la lumière du jour désagréable. J’apercevais un flot ininterrompu d’images fantastiques, de formes extraordinaires et intenses ainsi qu’un jeu kaléidoscopique de couleurs vives. Après environ deux heures, cette condition disparut.»

Plusieurs psychiatres à travers le monde firent des essais avec le LSD sur des patients souffrant de diverses affections psychiatriques telles la schizophrénie, la dépression, etc. Mais les succès ne furent pas au rendez-vous. Tant et si bien que Sandoz stoppa sa production de la molécule. Celle-ci fut récupérée par des laboratoires clandestins, qui alimentèrent la contreculture hippie des années 1960-1966. Une célèbre expérience menée par l’armée américaine consista à faire réaliser par un artiste peintre un tableau pendant qu’il était sous l’effet du LSD. Plusieurs artistes de l’époque se vantaient de créer sous influence de la fameuse substance hallucinogène. Devant l’ampleur de la situation, le 6 octobre 1966, le président Ronald Reagan en interdit l’usage.

Quant à Alfred Hofmann, il décédera à l’âge respectable de 102 ans. Quelques mois avant sa mort, il avoua avoir été très déçu de la tournure des événements. Selon lui, si on avait poursuivi les recherches, on aurait certainement pu trouver des débouchés médicaux à son LSD.

N’empêche que la chimie était venue à bout du terrible ergot de seigle. D’un produit naturel extrêmement dangereux, elle a su en faire des médicaments fort utilisés comme hypertenseurs, pour la maladie de Parkinson, pour empêcher les hémorragies post pariétales et pour traiter les migraines récalcitrantes.

L’ergot de seigle nous montre bien que l’histoire des produits pharmaceutiques mériterait d’être mieux connue par la population.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Sorcières de Salem : le lieu des exécutions retrouvé


Les sorcières de Salem furent une bien triste époque comme d’ailleurs toutes les chasses aux sorcières dans le monde. À Salem, on maintenant affirmer le lieu de pendaisons de ces femmes et quelques hommes accusées pour d’obscures raisons de sorcellerie
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Sorcières de Salem : le lieu des exécutions retrouvé

 

La salle où se tenait les procès des sorcières de Salem. William A. Crafts

La salle où se tenait les procès des sorcières de Salem. William A. Crafts

Par Joël Ignasse

Condamnées pour sorcellerie en 1692, une vingtaine de personnes ont été exécutées par pendaison à Salem. Le site où se sont déroulées les exécutions a été retrouvé.

GALLOWS HILL. Les exécutions de Gallows Hill, une colline située juste à l’extérieur de la ville de Salem dans le Massachusetts, ont clos d’une façon dramatique l’épisode des sorcières de Salem qui reste ancré dans la mémoire collective, sans doute alimentée par les nombreux films d’horreur inspirés de ce fait. Malgré cette renommée, le site des exécutions n’a jamais été connu avec certitude et la culture populaire le situait au sommet de la colline. De nouvelles investigations conduites par un groupe de chercheurs de plusieurs universités invalident désormais cet emplacement.

Des pendaisons et un écrasement

Si la majorité des victimes des procès de Salem étaient des femmes, six hommes ont aussi été exécutés. La plupart (entre 20 et 25) le furent par pendaison et un des hommes, qui refusait de plaider, a subi la peine forte et dure, pratique consistant à empiler des grosses pierres sur la victime jusqu’à son trépas (le supplice a duré trois jours pour celui-ci). Grâce à un faisceau d’indices concordants, les scientifiques ont résolu le mystère du lieu où se déroulèrent les pendaisons. Ce site, appelé Proctor’s Ledge, est situé au pied de la colline. Il avait déjà été identifié par Sidney Perley, historien et spécialiste de Salem, au début du XXème siècle mais ses travaux sont peu à peu tombés dans l’oubli.

MEMORIAL. En 2010, Elizabeth Peterson directrice de la Maison de la sorcière (seul édifice encore debout datant de cette période et qui a été la demeure de Jonathan Corwin, le juge qui a prononcé les condamnations), qui avait eu vent des recherches de Perley, décida de réunir un groupe afin de vérifier ses allégations. Les scientifiques ont réuni des récits de l’époque et ont réalisé des modélisations de la ville telle qu’elle se dressait autrefois pour confirmer que Proctor’s Ledge était le bon emplacement. Ils se sont notamment fondés sur le récit d’une habitante qui racontait avoir assisté aux exécutions depuis sa fenêtre. En repositionnant sa maison sur le plan de la ville, ils ont découvert qu’elle pouvait effectivement voir Proctor’s Ledge et pas du tout le sommet de la colline, infirmant ainsi la croyance populaire.

Le sol sous Proctor’s Ledge a été sondé à l’aide d’un radar et d’un équipement de mesure de la résistivité. Les analyses indiquent que la couche meuble y est très fine. Bien trop pour qu’un cadavre puisse y être enterré. Ce qui confirme les récits de l’époque indiquant que les familles des condamnés venaient, le soir venu, récupérer les corps pour leur procurer une sépulture plus décente. Les résultats du groupe de recherche ont été communiqués à la ville de Salem qui envisage de valoriser le site et d’y placer une plaque commémorative.

http://www.sciencesetavenir.fr/

Tom, le merveilleux chat qui réconforte les patients en fin de vie et leurs familles


De plus en plus en parle des bienfaits des animaux dans les lieux de santé et autre. Les chiens et les chats par leur nature sont apte à apporter support et encouragement que ce soit face à la vie ou à la mort.
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Tom, le merveilleux chat qui réconforte les patients en fin de vie et leurs familles

 

Par Sophie Le Roux Crédits photo : Laura Hart, Salem VA

Il s’appelle Tom, il est âgé de 8 ans et il vit dans un hôpital à Salem, en Virginie. Il, c’est un chat, un gros matou roux qui apporte aux patients en fin de vie apaisement et réconfort. Tom se balade, vit sa vie de chat, monte sur le lit de ses amis en soins palliatifs et se laisse papouiller en ronronnant. C’est son job, et il le fait merveilleusement bien.

Une présence réconfortante pour les patients et leurs familles

« Regarder le chat ou le caresser vous sort du triste moment que vous traversez » explique à VA.gov Dorothy Rizzo, coordinateur des soins palliatifs de l’hôpital.

Et d’ajouter : « Les animaux, comme les bébés, sont en quelque sorte une affirmation de la vie ».

Tom a été adopté par les infirmières de l’hospice du Salem VA Medical Center dans le cadre d’une expérimentation de thérapie animale. Et sa présence ne fait pas seulement du bien aux patients, les familles des malades profitent elles aussi des bienfaits de cet adorable thérapeute à 4 pattes.

« Les familles se sentent souvent impuissantes. Elles regardent un être cher mourir et savent qu’elles ne peuvent pas les sauver » explique Betty Gillespie, une psychologue de l’hospice.

« Parfois, on ne peut même pas parler avec eux, ni les réveiller. Tout ce qu’on peut faire est de les regarder et attendre. Mais Tom offre un certain réconfort, quelque chose sur quoi se concentrer. Parce que quand un chat marche nonchalamment dans la salle, il envoie un message disant que tout va bien, que tout est comme cela doit être ».

« Ce ne fut pas un jour triste. Et cela grâce à Tom »

Certains patients ont noué une relation très forte avec ce chat. Ce fut le cas d’Edwin Gehlert, un vétéran de la seconde guerre mondiale. Le jour de sa mort, Tom semblait savoir ce qui allait se passer. Le chat est monté sur le lit de son ami puis s’est allongé près de lui, une patte posée au creux de sa main.

« Ce chat l’a conduit tout droit au paradis » affirme la femme d’Edwin Gehlert, Elizabeth, qui dit avoir ressenti à ce moment une véritable paix.

Cette douce présence a fait aussi un bien immense à la fille d’Edwin et Elizabeth, Pam.

« Quand Tom a mis sa patte dans la main de papa, c’était comme si Dieu me disait qu’il s’occupait de mon père et que tout allait bien. (…) Je n’ai pas quitté l’hôpital dans la douleur et les larmes. J’avais tant de joie dans mon coeur, je me suis presque sentie coupable. Ce ne fut pas un jour triste. Et cela grâce à Tom » confie-t-elle.

Véritable membre de l’équipe de l’hôpital, Tom a comme n’importe qui d’autre besoin de se reposer après avoir accompagné l’un de ses amis durant les dernières heures de sa vie.

« Il entre dans une sorte d’hibernation pendant plusieurs heures. Il trouve un coin et se met en veille. Je pense qu’il recharge juste ses batteries » raconte Laura Hart, l’un des médecins de l’unité des soins palliatifs du Salem VA Medical Center.

http://wamiz.com/

Un homard échappe à la casserole grâce à ses couleurs d’Halloween


Un homard qui en plus d’avoir une carapace particulière fut péché dans une ville des États-Unis reconnu pour ses histoires de sorcelleries ..Enfin peut importe pour cette bête … ce qui compte c’est que grâce a cette différence, il pourra vivre encore des années sans se soucier de la casserole
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Un homard échappe à la casserole grâce à ses couleurs d’Halloween

 

Un homard échappe à la casserole grâce à ses couleurs d'Halloween

Photo: Courtoisie

Un homard à la carapace noire et orange vient d’échapper à la casserole, sur la côte nord-est américaine, grâce à ses couleurs insolites qui collent parfaitement avec celles d’Halloween, fêté ce jour du 31 octobre.

 

La femelle de 450 grammes, dont la carapace est parfaitement divisée en un côté noir à gauche et un côté orange à droite, vient de s’installer au New England Aquarium, à Boston.

Elle a été pêchée la semaine dernière dans les eaux de l’Atlantique au large de Salem, au nord de Boston, la ville célèbre pour ses procès en sorcellerie au XVIIe siècle et destination très prisée pendant la période d’Halloween.

«C’est du vrai», a affirmé à l’AFP le porte-parole de l’aquarium Tony LaCasse, en évoquant cette carapace insolite provenant, selon les biologistes, d’une division cellulaire au moment de la fertilisation de l’oeuf.

La probabilité d’une telle anomalie est de un sur 50 à 100 millions de homards, affirme l’aquarium sur son site internet (www.neaq.org).

Après une période de quarantaine, le homard sera exposé au public.

http://fr.canoe.ca

Salem La cage de «la Corriveau» retrouvée


Une époque noire de l’histoire du Québec, que plusieurs ont surement vue un documentaire sur le procès de la Corriveau .. Imaginez après avoir été pendue son corps a été exhibés pendant 40 jours au grand public dans une toute petite cage en fer De quoi a laissé froid dans le dos
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La cage de «la Corriveau» retrouvée

 

La cage de «la Corriveau» retrouvée

Crédit photo : Daniel Mallard, Agence QMI

L’objet ayant servi à exhiber le corps de la Corriveau se trouve à Salem.

Par Diane Tremblay | Agence QMI

La cage ayant servi à exhiber le corps de «la Corriveau» est à Salem. La Société d’histoire régionale de Lévis a trouvé la cage en fer ayant servi à exhiber le corps de «la Corriveau», en 1763. Si tout va bien, l’artéfact, qui est en excellente condition, sera rapatrié au Québec juste à temps pour commémorer le 250e anniversaire de sa pendaison, l’an prochain.

Marie-Josephte Corriveau, mieux connue sous le surnom de «la Corriveau», est née à Saint-Vallier à l’époque de la Nouvelle-France au moment de la Conquête. elle a été condamnée à mort par une cour martiale britannique pour le meurtre de son second époux et pendue à Québec le 18 avril 1763.

Son cadavre a été exposé dans une cage pendant 40 jours à Pointe-Lévy, sur ordre des autorités militaires, ce qui a durablement marqué l’imaginaire de la population et engendré de nombreuses légendes véhiculées par la tradition orale.

À la Société d’histoire régionale de Lévis, on n’hésite pas à parler d’une «découverte majeure».

Claudia Mendez, vice-présidente de la Société d’histoire régionale de Lévis. (Agence QMI)

«Nous avions cru la cage de la Corriveau disparue à jamais, détruite probablement par le feu aux États-Unis», a expliqué Claudia Méndez, vice-présidente de l’organisme.

En décembre dernier, Mme Méndez s’est rendue au Peabody Essex Museum, à Salem, en compagnie d’un autre membre de la société d’histoire, pour constater que la cage, dont on avait perdu la trace depuis 1839, existe toujours.

C’est à la suite d’une recherche approfondie sur Internet que Mme Méndez est tombée sur une photo de la collection de la bibliothèque de New York. De fil en aiguille, elle a remonté au Peabody Essex Museum.

Deux lapsus peuvent expliquer pourquoi la cage est tombée dans l’oubli. Dans les documents de l’époque, rédigés en anglais, on parle d’un gibet utilisé à «St-Vadier» pour le corps de «Mme Dodier», le nom du mari mort assassiné. Or, au Québec, on la connaît sous son nom de jeune fille, soit Marie-Josephte Corriveau.

Pratique barbare

Au Peabody Essex, la cage n’est pas présentée au public. Elle est rangée avec des objets en fer forgé.

«Ça nous a donné un choc! C’est tout petit. Elle ne mesurait pas plus de 5 pieds», a dit Mme Méndez.

L’objet a été fabriqué avec précision après la mort de la Corriveau. Selon Mme Méndez, on distingue le profil de la tête et des membres qui étaient fixés aux barreaux par des vis.

Son cadavre resté suspendu pendant 40 jours à un carrefour fréquenté de Lévis a provoqué l’épouvante au village.

Les gens étaient prêts à faire de grands détours pour éviter de croiser le corps de la femme, ballottant au vent.

L’exhibition post mortem pour «donner l’exemple» était un rite pratiqué par les Anglais, mais peu commun en Nouvelle-France.

Le Peabody Essex Museum se dit prêt à remettre la pièce à un musée québécois.

«On n’a pas les moyens comme société d’histoire de prendre en charge cet artefact. C’est un objet qui a beaucoup de valeur et qui est fragile. Ça nécessite un transport particulier», a poursuivi Mme Méndez.

Au cours des prochaines semaines, la société d’histoire compte créer un comité pour entreprendre des démarches formelles de rapatriement.

Le procès de Marie-Josephte Corriveau aurait été réévalué par des historiens.

«On a fait venir d’Angleterre les documents écrits concernant son procès et celui de son père. On a déterminé qu’elle n’était pas coupable. C’est son père qui aurait tué [son mari]», a ajouté Mme Méndez.

Son père, Joseph Corriveau, a aussi été pendu. Il ne s’entendait pas du tout avec son gendre qui était marié en secondes noces avec sa fille.

http://tvanouvelles.ca