Ce fut sans doute une des pires journées qu’a vécu cette jeune fille. Les party sans la présence des parents peuvent dégénéré a un point tel qu’il y pourrait avoir des répercussions irréparable … Heureusement, que ce cas-ci la jeune fille a pu appeler l’aide de son père, mais la peur fera partie pour un bout de temps de sa vie
Nuage
Adolescente aspergée d’essence
«Ça fait trois jours que je ne dors pas»
Crédit photo : Agence QMI
Pierre, le père de la jeune fille de 12 ans qui aurait été aspergée d’essence par trois adolescents qui l’ont menacée d’y mettre le feu à Saguenay, est toujours sous le choc.
«Ma fille m’a appelé en pleurant à 19h20 vendredi soir. Elle m’a dit qu’elle avait reçu du gaz, et m’a demandé d’aller la chercher», a raconté le père de l’adolescente sur les ondes de LCN, lundi matin.
Arrivé sur les lieux, le père a semoncé les adolescents qui se trouvaient dans la maison de la rue Rembrandt dans le secteur Jonquière où se sont déroulés les événements.
«Je ne savais pas tout ce qui s’était passé. Je leur ai dit que ça ne resterait pas là, que j’allais rencontrer leurs parents. Ma fille m’a ensuite tout raconté. Ça n’avait pas d’allure, j’ai appelé la police.»
L’homme précise que les adolescents qui s’en seraient pris à sa fille ne sont pas des amis proches, mais plutôt des connaissances.
La petite clique s’est retrouvée chez l’un des jeunes, car ses parents seraient souvent absents. Le père de la présumée victime cible l’un d’entre eux comme étant celui qui aspergé sa fille d’essence
Les faits
Par Jean-Nicolas Blanchet | Agence QMI
Horrible histoire à Saguenay où trois gamins âgés de 12 à 14 ans ont été arrêtés par la police. Ils sont suspectés d’avoir tenté de mettre le feu à une jeune fille de 12 ans.
L’incident s’est produit vendredi soir, vers 20 h, dans un secteur résidentiel de Jonquière, sur la rue Rembrandt.
La jeune fille, qui serait une connaissance des présumés agresseurs, aurait été avec ceux-ci en début de soirée à la résidence d’un des trois garçons.
Elle aurait ensuite quitté les lieux avant d’être invitée à revenir. Selon nos informations, les jeunes à l’intérieur de la maison se seraient moqués de la jeune fille, durant un bon bout de temps, pendant qu’elle attendait devant la porte de la résidence.
Les trois garçons, qui étaient accompagnés de deux autres jeunes filles, à l’intérieur, auraient par la suite aspergé la présumée victime à l’aide d’une bouteille de bière, a raconté le lieutenant André Gagné.
Odeur d’essence
Ce dernier a fait savoir que dans son témoignage aux policiers, la jeune fille a raconté qu’elle avait rapidement réalisé, par l’odeur, que ce n’était pas de la bière, mais bien de l’essence qui se versait de la bouteille.
Cette information n’a toutefois pas pu être confirmée par le lieutenant, qui a mentionné
que les policiers «ont tout de même de bons motifs pour croire qu’il s’agissait d’essence».
Il a aussi indiqué que des témoignages ont permis d’apprendre que les trois jeunes auraient brandi un briquet devant la jeune fille. Aucun projectile enflammé n’a toutefois été lancé à celle-ci, a-t-il ajouté.
Les circonstances et les témoignages ne permettaient pas au lieutenant de confirmer si les jeunes avaient eu l’intention de mettre feu à la jeune fille, ou s’ils voulaient plutôt lui faire peur.
Peu importe l’intention des jeunes, selon le lieutenant Gagné, «ça reste un geste d’imbécillité».
La jeune fille s’est ensuite sauvée et a tenté de se cacher, pendant que les jeunes auraient brièvement essayé de continuer de l’asperger. Elle est finalement parvenue à prendre ses distances et à rejoindre ses parents par téléphone, qui ont porté plainte aux policiers, a ajouté le lieutenant.
Accusations?
Les trois jeunes ont été arrêtés et ont été libérés sous promesse de se présenter devant le tribunal de la jeunesse après les fêtes. La police a confirmé qu’ils pourraient faire face à des accusations de voies de fait armées contre la jeune fille.
Le bureau des enquêtes criminelles travaillera en collaboration avec la Direction de la protection de la jeunesse.
La jeune fille n’a pas subi de blessures. Il a été impossible de savoir si des adultes étaient à l’intérieur de la résidence où a débuté l’incident.