Elle s’offre en sacrifice à son mari: on la retrouve enterrée vivante à côté de lui


Il y a 3 000 ans, une femme qui aurait probablement pris un poison pour être enterré auprès de son bien-aimé pour l’éternité. Selon les légistes, il aurait été impossible de mettre la femme coucher sur le flanc de l’homme tout en l’enlaçant.
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Elle s’offre en sacrifice à son mari: on la retrouve enterrée vivante à côté de lui

 

Source: Daily Mail

Les archéologues ont fait une découverte émouvante dans un petit village en Ukraine. Dans une tombe datant d’il y a environ 3.000 ans, les scientifiques ont retrouvé une femme et un homme enlacés. Les scientifiques déduisent de leurs positions respectives que la femme s’est fait enterrer vivante avec l’être aimé pour rester auprès de lui pour l’éternité.

La façon dont le couple qui a dû vivre à l’âge du bronze était allongé est très significative. Le corps de la femme repose sur celui de l’homme et ses bras et ses jambes l’enlacent tendrement. Un signe qui témoigne de l’amour qui unissait les deux êtres préhistoriques.

Poison?

On aurait pu imaginer que des congénères aient eux-mêmes disposé de la sorte le corps de la femme sur le flanc de son époux mais les légistes excluent cette hypothèse. Selon eux, il est impossible de manipuler le corps d’un mort de manière à lui donner une position aussi tendre.

« Il apparaît que la femme a d’elle-même décidé de mourir en se faisant enterrer vivante tout contre son mari », explique le professeur Mykola Bandrivsky.

Vu l’absence de signe de panique, la veuve éplorée a probablement bu du poison avant de rentrer dans la tombe et de se blottir contre son mari décédé. Le couple incarne l’amour éternel, s’émeuvent les chercheurs.

« Elle ne voulait sans doute pas devoir partager la vie d’un autre homme et recommencer sa vie. Donc elle a choisi de le rejoindre dans la mort et de rester son épouse pour toujours ». 

Amour éternel, croyance d’une époque

Si une telle découverte est toujours une émotion pour les archéologues, cette pratique n’est pas inédite pour l’époque en Europe.

« Les couples de la culture de Wysocko (du nom d’une localité où ont été découvertes 200 tombes et monuments datant de l’âge du fer) croyaient en l’âme et l’amour éternels, donc aussi après la mort », explique le professeur.

Ce don de soi pour l’éternité n’était pas à sens unique. Les hommes mouraient aussi par amour pour leur épouse. Dans d’autres tombes attribuées à cette culture spécifique (vers 800 avant JC), les archéologues ont en effet découvert un homme qui tenait les mains d’une femme et un autre dont les lèvres et le front touchaient la tête d’une femme. Dans une autre tombe, les amoureux étaient enlacés.

Leur amour était destiné à traverser des millénaires et aura réussi à faire battre le coeur de la génération qui les aura découverts, 3.000 ans plus tard.

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140 cadavres au coeur arraché: découverte du plus grand sacrifice d’enfants de l’Histoire


Heureusement que la science à évoluer sur la connaissance de l’environnement, vers l’an 1400 et 1450, 140 enfants de 5 à 14 ans ainsi que des lamas de 18 mois et moins ont été sacrifier et on en enlever leur coeur. Il semble qu’ils sont mort dans un seul évènement pour calmer la colère des dieux alors que c’était la présence d’El Niño qui était présent
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140 cadavres au coeur arraché: découverte du plus grand sacrifice d’enfants de l’Histoire

 

© Twitter, touchstone pictures.

Par: rédaction
Source: BBC, National Geographic

Les archéologues ont mis au jour au Pérou les restes d’un macabre rituel perpétré il y a au moins 500 ans, dévoile la BBC. Ceux-ci sont composés des corps de plus de 140 enfants de la civilisation précolombienne des Chimu, ce qui en fait sans aucun doute le plus gros sacrifice d’enfants de l’Histoire. Le site était caché sous la terre depuis plus de cinq siècles.

Des masses de squelettes d’enfants à la poitrine ouverte, vraisemblablement pour en extraire le coeur, voilà la découverte historique d’archéologues sur le site de l’ancienne capitale de la civilisation Chimu et de l’actuelle petite ville péruvienne de Trujillo. Les Chimu, à leur apogée, contrôlaient d’après les historiens une langue de terre de près de mille kilomètres le long du Pacifique, de l’actuelle frontière entre le Pérou et l’Équateur jusqu’à Lima. Les Chimu, certes moins connus du public que les Incas, furent pourtant la seconde plus grande civilisation précolombienne avant l’arrivée des conquistadors européens (dès 1532).

Hasard

C’est dans ce contexte, quelques décennies avant que ces mêmes Incas ne les dominent (on situe cette prise de pouvoir inca vers 1475), que les Chimu auraient mis en place ce colossal sacrifice d’enfants à des fins rituelles, une pratique très répandue dans les peuples archaïques et que l’on attribue fréquemment aux Aztèques. Ces derniers avaient en effet pour habitude de sacrifier les prisonniers ennemis, de leur arracher le coeur et d’offrir ceux-ci au Soleil, pour que celui-ci ait la force de se lever chaque matin. Les sacrifices d’enfants sont quant à eux plus rare et d’une grande valeur en raison de l’innocence des victimes. On en a trouvé la trace aux quatre coins du monde.

La découverte de Trujillo, si on en parle aujourd’hui, ne date pourtant pas de 2018. C’est en effet en 2011 déjà que des habitants de la région ont attiré l’attention des chercheurs, très actifs dans cette zone chargée d’histoire et de mystères archéologiques, sur des restes humains. Gabriel Prieto, de l’université de Trujillo, dirigeait alors une équipe internationale sur des fouilles dans la région. Il apprend que des os sont réapparus à la surface dans des dunes non loin de là. Il se lance alors aussitôt dans des travaux d’excavation d’urgence et tombe sur l’inimaginable: un gigantesque site de sacrifice au bas d’une falaise, à 300 mètres de l’océan. Une découverte hors normes qui présage alors une exception archéologique.

Cages thoraciques béantes, sternums sectionnés

Les recherches se sont poursuivies sans relâche et il aura fallu cinq ans pour en arriver à des conclusions sans appel et qui font froid dans le dos: ce sont plus de 140 enfants et 200 jeunes lamas qui ont été sacrifiés lors d’un seul et même événement rituel, et ce entre l’an 1400 et 1450, selon la datation au carbone 14 des éléments textiles et de cordes retrouvés sur les restes humains. Mais ce n’est pas tout. Les squelettes très bien conservés – tant des enfants que des animaux – présentaient tous les mêmes lésions au sternum et leurs cages thoraciques étaient béantes, ce qui laisse penser que leur coeur en a été systématiquement extrait à des fins rituelles d’adoration et d’offrande. Selon les analyses, les gestes ont été portés de manière technique et avec assurance, ce qui étaye la piste de bourreaux très entraînés.

Entre 5 et 14 ans

Les analyses des os donnent également l’âge approximatif des victimes, qui avaient de 5 à 14 ans et ont été enterrées en direction de l’ouest, vers l’océan. Les lamas eux, avaient tous moins de 18 mois et étaient enterrés vers l’est, soit vers les Andes. L’ADN des enfants a établi que filles et garçons ont indifféremment été sacrifiés et qu’ils faisaient pour certains partie de la civilisation Chimu elle-même et pour d’autres de groupes ethniques ralliés au royaume précolombien. Non genré et non ethnique, ce sacrifice n’avait donc pas de fondement politique ou belliqueux.

Non loin du site, des restes humains adultes ont été découverts: un homme et deux femmes. Ceux-ci présentaient des traces de coups à la tête, vraisemblablement portés à l’aide d’un objet contondant. Selon les historiens, tout porte à croire que les trois individus ont joué un rôle prépondérant dans l’offrande et ont ensuite été éliminés sommairement.

Des traces de pieds nus d’enfants, de résistance

L’étude des strates a permis d’établir que le gigantesque sacrifice s’est déroulé en un acte magistral unique car tous les enfants ont été retrouvés dans une seule et même couche de boue asséchée par la suite dans un coin du site. Particulièrement préservée, la couche de boue a révélé des traces de pas d’adultes en sandales, du passage de chiens, de pieds nus d’enfants et de jeunes lamas. Des traces de freinage laissent transparaître la résistance des animaux traînés vers le lieu d’offrande.

Les empreintes de pas intactes permettent aussi de révéler le déroulement du sacrifice. Deux groupes d’enfants et de lamas distincts auraient été amenés simultanément, l’un depuis le nord et l’autre depuis le sud, jusqu’au centre de la falaise où leur sort funeste les attendait.

El Niño, ou la colère des dieux

Ce qui a naturellement particulièrement intéressé les scientifiques est la raison de ce sacrifice humain colossal. Là encore, la couche de boue découverte lors des fouilles lève le mystère, relate le National Geographic. Cette énorme quantité de boue traduit des pluies battantes qui ont dû s’abattre sur la région dans les semaines qui ont précédé le rituel. On devine aujourd’hui que cela devait être dû à un phénomène naturel s’apparentant à El Niño et celui-ci avait vraisemblablement provoqué tant une hausse de la température de la mer, et donc une chute drastique de la pêche, que des inondations et glissements de terrain, et donc fait payer aux Chimu un lourd tribut dans leurs cultures et infrastructures agricoles.

Face à de telles déconvenues climatiques, les Chimu auraient commencé à sacrifier des adultes, comme de coutume, pour plaire aux divinités. Mais devant leur échec, ils auraient eu recours à de plus lourdes offrandes, à savoir le sacrifice d’enfants: les peuples devaient en effet offrir ce qui leur était le plus cher afin d’obtenir des faveurs surnaturelles de la part des divinités toutes puissantes. 

« Partie émergée de l’iceberg »

Selon Prieto, qui a fait la découverte de sa vie d’archéologue, ce site unique pourrait en fait n’être « que la face émergée de l’iceberg. On est en droit de se demander si la région ne renferme pas d’autres secrets encore intacts ».

En attendant, sa découverte est inégalée: il a mis au jour le plus grand sacrifice d’enfants que le monde ait connu. Ses conclusions seront consignées dans un rapport complet qui sera ensuite publié par National Geographic.

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Les ruines sanglantes d’un temple sacrificiel découvertes au Pérou


Les sacrifices humains ont longtemps joué un rôle de culte pour des divinités. Espérant amener des grâces pour leur peuple. Au Pérou, des ossements ont été découverts, des adultes, mais aussi des enfants qui auraient été sacrifier pour que le temps leur soit favorable
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Les ruines sanglantes d’un temple sacrificiel découvertes au Pérou

 

Crédits : Andina / Luis Puell

Crédits : Andina / Luis Puell

par  Malaurie Chokoual

Indiana Jones et le Temple Maudit est le deuxième volet de la saga de l’aventurier au fouet vengeur. Il est le second dans l’ordre de parution mais le premier sur l’échelle de la violence et de l’effroi. Enfants esclaves, sacrifices humains, cœur embrasé entre les mains d’un prêtre … L’horreur dure 118 longues minutes mais n’est peut-être pas si fictive qu’on peut le penser.

En effet, des archéologues au Pérou ont découvert 47 tombes d’une culture pré-inca au contenu inestimable. Selon le site d’information péruvien Andina, au milieu des céramiques et des outils de pêche, les restes qu’ils ont retrouvés à l’intérieur seraient la preuve que, lors de sacrifices humains, on arrachait les cœurs des enfants pour faire appel aux dieux de la météo.

Ces restes – d’une cinquantaine d’humains dont 12 enfants – ont été découverts par des ouvriers à Huanchaco sur la côte nord-ouest du pays andin. Une fois les archéologues sur le terrain, ces derniers ont identifié ces corps comme étant des membres de la civilisation Chimú. Cette civilisation précolombienne a rayonné par sa puissance d’environ l’an 950 jusqu’à l’arrivée des Incas en 1470, avec l’empereur Tupac Inca Yupanqui à leur tête, cinquante ans avant l’arrivée des conquistadors dans la région.

Selon des propos rapportés par Newsweek, Victor Campos, directeur du site archéologique, a expliqué en substance que les restes retrouvés des enfants présentaient des coupures au niveau de la poitrine et des côtes endommagées. Pour les chercheurs, ce pourrait être la preuve d’une tentative de briser leurs côtes, peut-être dans le but de leur enlever le cœur. Des sacrifices humains pour faire venir les pluies dans la région et améliorer les cultures, pensent les scientifiques. Ce n’est pas la première découverte de sacrifice humain pratiqué par les Chimú. En 1997, 200 squelettes ont été déterrés à Punta Lobos. Les archéologues ont déterminé qu’ils avaient été égorgés, les pieds et poings liés, les yeux bandés, pour remercier une divinité de la mer après une victoire.

Sources : Andina / Newsweek / New Scientist

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Chez les termites, les plus âgés combattent en première ligne


Chez les insectes sociaux, ceux qui sont stériles et ont une vie plus courte sont en premières lignes en cas d’attaque. C’est ce qui se passe chez les termites. Ce sont les termites les plus âgés protégeant donc les plus jeunes, car ils sont stériles et leur vie s’achève. Ils sont donc sacrifiés pour la colonie
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Chez les termites, les plus âgés combattent en première ligne

 

Reticulitermes speratus

Une colonie de Reticulitermes speratus, Japon.

© WIKIMEDIA COMMONS / KEISOTYO

Par Anne-Sophie Tassart

Selon une nouvelle étude publiée dans Biology Letters, chez les termites, les soldats plus âgés ne se mettent pas à l’abri. Bien au contraire.

Les femmes, les enfants et les vieillards à l’abri ? Pas chez les termites, bien au contraire : des chercheurs de l’Université de Kyoto (Japon) ont découvert que les soldats les plus âgés de l’espèce Reticulitermes speratus se placent en première ligne pour défendre le couvain. A l’inverse, les plus jeunes se dirigent vers le centre, à l’abri, révèlent leur étude publiée le 7 mars 2018 dans la revueBiology Letters.

Une tête qui sert de bouchon pour bloquer les entrées

Chez cette espèce, les soldats sont totalement stériles et n’aident donc pas à maintenir la population. Par contre, ce sont des protecteurs farouches de la colonie qui permettent ainsi, aux spécimens fertiles, de la maintenir en bonne santé. Afin d’étudier leur comportement lors d’une attaque, les scientifiques nippons ont introduit dans une zone de test des fourmis Brachyponera chinensis. Ils ont ainsi pu remarquer que les soldats âgés se placent davantage en première ligne, bloquant les entrées du couvain en se servant de leur tête comme d’un « bouchon vivant« , comme l’explique l’étude. Pour ces insectes, les risques de tomber durant la bataille sont élevés. Les soldats plus jeunes se dirigent quant à eux préférentiellement au centre du couvain, une zone moins exposée au danger.

Des termites âgées plus enclines à se sacrifier pour la colonie

Selon cette étude, ce partage des rôles ne s’explique pas par des différences de performances : en ne mettant que des soldats jeunes ou que des soldats âgés dans la colonie, la protection de la colonie se révèle tout autant efficace.

« Ce partage des tâches des soldats en fonction de leur âge augmente leur espérance de vie, leur permettant ainsi de promouvoir tout au long de leur existence leur contribution au succès reproducteur de la colonie », notent les chercheurs.

Un soldat plus âgé dont la mort naturelle approche va donc s’occuper des tâches les plus dangereuses. Selon la théorie des histoires de vie, chez les insectes sociaux, les missions les plus risquées sont prises par les spécimens stériles avec une espérance de vie courte. Cette nouvelle étude confirme cette idée.

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Un gaz mortel s’échappait de la porte des Enfers


La porte de l’enfer en Turquie a servi de sacrifice pour Pluton, le roi de l’enfer dans l’Antiquité. A cet endroit les prêtres sacrifiaient des animaux en les assommant sans pour autant être incommodé par les émanations mortelles du dioxyde de carbone. D’ailleurs, les oiseaux et insectes en meurent s’ils passent dans les parages
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Un gaz mortel s’échappait de la porte des Enfers

Hiérapolis

Ruines de l’ancienne Hiérapolis, dans l’actuelle Turquie.

CRÉDITS: ALEXEI DANICHEV/ RIA NOVOSTI/AFP

Par Bernadette Arnaud le 21.02.2018 à 16h52

Des émanations toxiques de dioxyde de carbone ont été mesurées dans le temple romain de Pluton, dieu des Enfers, à Hiérapolis (Turquie). Dans l’Antiquité, elles avaient servi à sacrifier des animaux lors de rites mystérieux.

Enfer et radiations ! À Hiérapolis, près de Pamukkale en Turquie, le Plutonium, sanctuaire romain dédié à Pluton, roi des Enfers, n’était pas pavé de bonnes intentions… mais plutôt d’ossements d’animaux ! Des bêtes  sacrifiées à la plus redoutée des divinités par un procédé mystérieux. Il y a 2200 ans, les fidèles, installés sur des gradins de pierre, pouvaient assister à un étrange spectacle. Quand les animaux escortés par des prêtres approchaient de  » l’entrée des Enfers « , une petite porte de pierre, les animaux mouraient d’un coup, sans le moindre contact, tandis que les officiants ressortaient indemnes… Par quel miracle ? À l’instar de Pline l’Ancien qui avait évoqué ce prodige, le géographe grec Strabon (65 avant J.-C.-25 après J.-C.), était persuadé que c’est parce qu’ils étaient castrés que les prêtres eunuques* du culte local de Cybèle échappaient à la mort (lire ci-dessous). La vérité, est bien plus prosaïque.

Prise de mesures sur l’ancien site du Plutonium de Hiérapolis, en Turquie. Crédits: Hardy Pfanz

Profitant d’un phénomène naturel rare, les Romains avaient en fait dressé ces temples sur des failles géologiques dégageant du dioxyde de carbone CO2. Un nuage concentré de dioxyde de carbone asphyxiait tous ceux qui inhalaient le gaz. Une équipe de recherche dirigée par le volcanologue Hardy Pfanz, de l’université de Duisburg-Essen en Allemagne, s’est rendue sur le site de Hiérapolis pour analyser le potentiel meurtrier de l’antique Plutonium mis au jour en 2011. Dans un article publié dans la revue Archaeological and Anthropological Sciences, les scientifiques expliquent de quelle façon, à l’aide d’un analyseur de gaz portatif, ils ont mesuré la teneur des gaz s’échappant de la « porte des enfers ». Dans le temple de Pluton et la petite grotte située au-dessous (où les concentrations de CO2 très élevées continuent de tuer oiseaux, insectes et petits mammifères), ces relevés géochimiques ont surtout permis d’établir que les concentrations de gaz censées refléter le souffle hadéen (d’Hadès, nom grec de Pluton), évoluaient en fonction des heures de la journée.

Petites victimes actuelles des émanations de dioxyde de carbone, à proximité de l’ancien sanctuaire du Plutonium de Hiéropolis. Crédits: Hardy Pfanz

Dans cette région de Turquie à la sismicité très active, la fissure profonde située sous le Plutonium émet en continu du dioxyde de carbone sous la forme d’un brouillard. Si dans la journée, la chaleur de l’astre solaire dissipe les gaz, la nuit, et à l’aube, le CO2 plus lourd que l’air forme une nappe flottant au-dessus du sol, d’une quarantaine de centimètres d’épaisseur. Sa densité suffirait à tuer un être humain, selon les spécialistes.

« Les prêtres eunuques ont probablement fait leurs sacrifices le matin ou le soir, quand la concentration de gaz était la plus élevée », estiment les experts.

Grâce à leur haute taille, en se protégeant le nez, ou en interrompant momentanément leur respiration, les prêtres se soustrayaient aux inhalations toxiques, à l’inverse des animaux (parmi lesquels des bœufs), asphyxiés en quelques minutes. Un pouvoir que l’assistance  devait attribuer aux puissances surnaturelles chtoniennes.

Prêtres de Cybèle

Cybèle entre deux lions. Crédits: Jean Bernard/AFP

La pratique de la castration a existé en Europe dès l’Antiquité chez les Grecs et les Romains. Aux époques les plus anciennes, elle concernait essentiellement le domaine religieux et les cultes dits à mystères, comme celui de la déesse phrygienne Cybèle. Pour entrer au service de la déesse, les corybantes, prêtres également appelés “galles” ou “galli”, pratiquaient des rituels d’auto-castration, dits sanguinaria.

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Le Saviez-Vous ► Ethel Granger : la femme avec la taille la plus fine du monde qui a changé son corps par amour


Au nom de l’amour, cette femme a fait plaisir à son mari pour avoir une taille de guêpe. Alors qu’au nom de ce même amour, le mari n’aurait dû jamais demander ce genre de plaisir pour tous les sacrifices qu’elle a du faire. C’est vraiment insensé, surtout que porter des corsets aussi serré à de graves conséquences sur le corps
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Ethel Granger : la femme avec la taille la plus fine du monde qui a changé son corps par amour

Les gens peuvent faire des choses insensées lorsqu’ils sont amoureux. Dans certains cas, leurs actions semblent tendres et romantiques, mais il arrive aussi qu’elles aient l’air complètement dingues. Et si ce qu’Ethel Granger a fait pour faire plaisir à son compagnon n’est pas dingue, c’est du moins très étrange.

La femme avec la taille la plus fine du monde

Ethel Granger est née au début des années 1900 dans le Cambridgeshire. Lorsqu’elle a épousé un jeune astronome, William Arnold Granger, en 1928, elle n’imaginait probablement pas que ce mariage la conduirait à figurer un jour dans le Livre Guinness des records.

L’histoire raconte que M. Granger adorait les corsets et les tailles fines. Ethel possédait déjà une taille assez fine, exactement 56 cm. Mais pour faire encore plus plaisir à son mari, cette femme s’est mise à porter régulièrement des corsets, ce qui lui serrait la taille encore davantage.

En 1939, le nom d’Ethel Granger a été inclus dans le Livre Guinness des records. En un peu plus de 10 ans de mariage, Ethel a réussi à réduire son tour de taille naturel de presque 25 cm, jusqu’à ce qu’elle ne fasse plus que 33 cm.

En plus de porter des corsets extrêmement serrés, Ethel portait également des talons très hauts et s’était faite percer en de nombreux endroits, non seulement au visage, mais également sur le corps. Toutes ces décisions n’avaient qu’un seul but : plaire à son mari, William.

Des sacrifices faits au nom de l’amour

Ethel Granger a fait de nombreux sacrifices au nom de l’amour. Elle est morte en 1982 à l’âge de 77 ans. En 2011, la version italienne de Vogue a même consacré son numéro de septembre à cette femme. Et si tout ce qu’elle a fait reste impressionnant, il s’en dégage également une sorte de tristesse.

Espérons qu’Ethel et William ont aimé la transformation qu’elle a imposée à son corps au cours de ces années de saucissonnage. Cependant, il est consternant de voir que cette femme était prête à ces extrêmes, voire à risquer sa santé, simplement pour que son mari l’aime un peu plus.

La vraie beauté d’une personne ne réside pas dans son apparence, la forme de son corps, ou dans sa façon de s’habiller. La beauté intérieure est ce qui compte vraiment. Il n’y a pas de raison d’essayer de correspondre aux normes de quelqu’un d’autre et d’avoir l’air parfaite à ses yeux. Toutes les femmes sont belles telles qu’elles sont !

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Ce que les enfants sans pieds retrouvés au Pérou racontent de notre histoire


Des civilisations ont exercé le sacrifice humain pour une croyance basé sur la peur et la dominance. Au Pérou, les Incas pouvaient même sacrifier des enfants qui selon leur croyance, ils ne mourraient pas, mais les protégeaient
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Ce que les enfants sans pieds retrouvés au Pérou racontent de notre histoire

 

Repéré par Charlotte Pudlowski

Au Pérou, sur la côte Nord, des archéologues ont retrouvé plus d’une douzaine de tombes remontant au moins au XVe siècle. Le site, Chotuna-Chornancap, est un ancien lieu de pouvoir et de croisement entre plusieurs cultures et le possible centre d’une légende pré-Incas. Ces ruines comprennent un temple et des pyramides.

Le Guardian, qui relate ces fouilles, explique que six enfants ont été retrouvés dans les tombes, dont deux étaient sans pieds, comme s’ils avaient été coupés.

«Leur emplacement a mené les chercheurs à supposer que les enfants avaient été sacrifiés. (…) Les autres tombes contenaient des hommes et des femmes enterrés allongés sur le dos, et certains de leurs os montraient des blessures semblables à celles d’autres victimes de sacrifices de l’époque».

«Nous étudions les sacrifices non pas pour leurs détails sordides, mais parce que de tels rituels donnent des éléments de compréhension sur la culture, l’histoire, la société», a expliqué au Guardian Haagen Klaus, bioarchaéologiste de George Mason University qui a déjà travaillé sur le camp de Chotuna-Chornancap. «Ces sacrifices fournissent des fenêtres vivantes pour mieux observer des rituels qui étaient étroitement liés à l’économie et au politique». Ces sacrifices pouvaient par exemple être exécutés pendant des enterrements.

Ce site de Chotuna-Chornancap fait régulièrement parler de lui dans le cadre de fouilles fructueuses: en 2009, Reuters rapportait la découverte de près de trois douzaines de personnes sacrifiées 600 ans plus tôt. Les corps révélaient des marques de coupures au niveau du coup ou de la clavicule. En 2011, un exécuteur d’élite du XIVe siècle avait été découvert dans l’une des tombes, enterré avec ses couteaux.

Sacrifices d’enfants

En cette même année 2011, la découverte des corps de trois enfants incas inhumés il y a cinq siècles, à plus de 6.000 mètres d’altitude, en Argentine, et retrouvés en parfait état,avait sidéré la communauté scientifique. Les archéologues avaient pu établir avec certitude que les jeunes Incas avaient été victimes de sacrifices humains, lors d’un autre rite, appelé Capacocha.

Rue 89 décrivait alors ce rite, qui s’accomplissait de façon cyclique, pour obtenir les faveurs des dieux. Les enfants étaient sélectionnés pour leur perfection physique parmi les classes dominantes. L’anthropologue Gabriela Recagno précisait:

«N’oublions pas qu’il s’agissait d’un système politique de domination. Dans les régions assujetties se déplaçait un représentant de l’Inca avec un enfant qui allait se transformer en un dieu: il ne mourrait pas et allait pouvoir surveiller tout ce territoire du haut de la montagne. Il devenait un gardien du territoire, un être divinisé. Un système très bien rodé pour, à travers la religion et la peur, exercer une politique de domination à travers les sacrifices. Au sommet, on endormait les enfants, par ailleurs épuisés par une marche de 1 600 kilomètres, avec de « la chicha », un alcool de maïs et sous l’effet du froid, de la basse pression, ils s’endormaient jusqu’à mourir d’hypothermie.»

http://www.slate.fr/

Un curieux cimetière d’hommes et de chiens sous le zoo de Lima


Dans plusieurs cultures précolombiennes, ils croyaient que le chien accompagnait les vivants dans l’au-delà. Donc, il n’est pas rare de trouver des ossements chiens et humains, sauf que ce cimetière coïncide avec la transition de Lima-Ichma qui s’est fait avec beaucoup de violence
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Un curieux cimetière d’hommes et de chiens sous le zoo de Lima

 

Chien inhumé sous la zoo de Lima

Ce chien a été enmailloté dans un textile avant d’être inhumé près d’humains il y a près de 1000 ans à Lima.

François Savatier

À Lima, au Pérou, vers l’an 1000, un grand nombre d’hommes gravement blessés ont été enterrés en même temps qu’une multitude de chiens. Ce cimetière mixte témoignerait d’épisodes de violence dans la transition entre deux cultures péruviennes de l’époque

En 2012, Karina Venegas Gutiérrez et ses collègues de l’université nationale de San Marcos à Lima, au Pérou, menaient des fouilles sous le zoo de las Leyendas, explorant des couches remontant pour certaines à plusieurs milliers d’années, quand ils ont découvert des vestiges étonnants : les restes de dizaines de chiens. Les fouilles ont vite révélé qu’il s’agit en fait aussi d’un cimetière humain : au total, les archéologues ont mis au jour les squelettes de 126 hommes et 128 chiens, dont certains ont été momifiés naturellement. Les céramiques et autres objets retrouvés dans les mêmes strates suggèrent que le cimetière pourrait dater des alentours de l’an 1000, mais les archéologues doivent encore vérifier cette estimation en procédant à des datations par le carbone 14.

Comment interpréter cette curieuse nécropole ? Plusieurs cimetières où des chiens ont été enterrés seuls accompagnés d’offrandes sont connus au Pérou. On sait par ailleurs que plusieurs cultures précolombiennes croyaient que les chiens accompagnent les vivants dans l’au-delà, ce qui explique sans doute plusieurs tombes où l’on a trouvé des défunts accompagnés de leur chien. Pour autant, le cimetière du zoo de las Leyendas correspond à un autre cas de figure, puisque seulement deux individus y ont été retrouvés accompagnés d’un chien, dont un jeune garçon lové contre une chienne en gestation. Le reste des individus, hommes ou chiens, ont été inhumés seuls, un peu au hasard.

Pourquoi ? L’état des squelettes livre un indice : les défunts sont tous morts entre 20 et 40 ans, et pas de vieillesse, puisque beaucoup d’entre eux ont des côtes cassées, le crâne fracturé et des membres brisés ! Ces blessures n’ont pas eu le temps de cicatriser. Elles ont sans doute été infligées peu avant la mort et en sont probablement la cause. Les squelettes des chiens, en revanche, sont intacts.

Selon Karina Venegas Gutiérrez, l’interprétation la plus vraisemblable est que les chiens ont fait partie d’un rituel sacrificiel accompagnant une inhumation collective dans un groupe ayant subi une attaque d’ampleur. Or la période de cette inhumation coïncide avec une transition au sein des sociétés côtières du Pérou.

Les membres de la culture Lima, qui occupèrent la région entre 800 et 900 de notre ère, vivaient de la pêche et de la culture (notamment de courges, de légumineux tels les haricots ou le pacay, de maïs, d’arachides, de patate douce et de divers fruits). Ils construisaient des bâtiments en briques de terre crue séchées au Soleil. On retrouve des construction de la culture Lima dans toutes les vallées allant du Pacifique aux Andes dans la région de Lima. Les archéologues ont constaté que vers l’an 1000, ces habitats ont été abandonnés et remplacés par ceux de la culture ichma, qui s’est développée entre 900 et 1470. Les membres de la culture ichma – dont sans doute des descendants de la culture Lima – réutilisaient d’ailleurs les briques des anciens habitats de culture Lima pour leurs propres cosntructions. Or, dans le zoo de Lima, sur le site du cimetière canin et humain, les bâtiments de la culture Lima ont été en partie démantelés et recouverts d’un mètre de roches de rivière, au-dessus desquelles ont été implantés des bâtiments de la culture Ichma.

Ainsi, l’arrivée de la culture Ichma dans la région n’a pas toujours été pacifique et les traces de violence découvertes par l’équipe de Karina Venegas Gutiérrez en seraient un témoignage. Sur un second site d’inhumation situé juste à côté de la cage au tigres du zoo, elle a déjà mis au jour huit chiens très bien préservés et un cochon d’inde. De quoi en apprendre bientôt plus sur la violence qui s’est exercée pendant la transition Lima-Ichma ?

http://www.pourlascience.fr/

Un chien se sacrifie pour sauver un bébé d’un incendie


Il y a des chiens qui ont le sens du courage inné. Comme ce chien qui n’a pas fui devant le danger pour protéger un bébé. Ce qui me questionne quand même, c’est l’ampleur du feu alors que la mère n’était pas loin, espérons que l’enfant n’aura pas de séquelles
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Un chien se sacrifie pour sauver un bébé d’un incendie

 

Par Elisa Gorins

Crédits photo : Capture écran WBaltv

Il s’appelle Polo et c’est un héros. Ce petit chien noir au poil bouclé n’a pas hésité à faire passer la vie de Viviana, un bébé de 8 mois, avant la sienne lors d’un incendie.

Le drame s’est produit à Baltimore, aux Etats-Unis. Erika Poremski avait quitté sa maison quelques minutes, le temps d’aller à sa voiture, laissant sa fille de huit mois seule avec le chien de la famille, Polo. Lorsqu’Erika a voulu rentrer chez elle, la maison était en flammes.

Face aux flammes, le chien devient un bouclier

Erika et ses voisins ont alors tenté de braver le feu pour sauver Viviana et Polo. En vain. Les flammes étaient déjà trop puissantes. Fort heureusement, les pompiers n’ont pas tardé à arriver, et c’est alors qu’ils ont découvert le chien de 6 ans protégeant la fillette tel un véritable bouclier.

« Elle a été seulement brûlée sur les côtés de son corps grâce à cela. Il est resté avec elle dans la chambre sans bouger et n’est même pas descendu pour s’enfuir », a témoigné Erika.

Grâce à l’héroïsme de son chien, Viviana a pu être sauvée, bien qu’elle se trouve toujours dans un état préoccupant en raison de ses nombreuses brûlures. MaisPolo, lui, n’a pas survécu. 

« Il était mon premier bébé et maintenant je l’ai perdu. Je prie à présent pour ne pas perdre ma fille. Elle est tout ce qui me reste, tout est arrivé si vite, je ne comprends pas », a déclaré Erika à la chaîne de télévision locale WBaltv. 

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