En Thaïlande, un cerf sauvage découvert mort avec l’estomac rempli de plastique


Un animal sauvage meurt de vieillesse, par un prédateur, ou par accident est un chose, mais quand il meurt à cause de nos déchets cela est inacceptable. Qu’importe le pays, le plastique à usage unique doit absolument cesser, les autres déchets mieux gérer pour éviter que cela se retrouve dans la nature et que des animaux en meurent.
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En Thaïlande, un cerf sauvage découvert mort avec l’estomac rempli de plastique


Photo prise le 25 septembre 2019 et diffusée le 26 novembre 2019 par les autorités environnementales en Thaïlande montrant des vétérinaires se préparant à examiner un cerf sauvage retrouvé mort dans le Parc national de Khun Sathan© Office of Protected Area Region 13/AFP/Handout

Bangkok (AFP)

Un cerf sauvage a été découvert mort en Thaïlande avec dans l’estomac 7 kilogrammes de sacs en plastique et autres déchets, ont annoncé mardi les autorités en lançant une mise en garde contre le fait de jeter des ordures dans les eaux et les forêts du pays.

La Thaïlande est le premier consommateur de plastique au monde, les habitants de ce pays d’Asie du sud-est utilisant chacun jusqu’à 3.000 sacs en plastique à usage unique par an pour envelopper des courses ou la nourriture achetée dans la rue.

Des animaux marins comme les tortues et les dugongs (vaches marines) ont déjà été découverts morts en Thaïlande, l’estomac rempli de déchets en plastique. C’est dorénavant le tour d’animaux terrestres.

Le cadavre du cerf, âgé de dix ans, a été découvert dans un parc national de la province de Nan à quelque 630 km au nord de Bangkok, selon les autorités.

Une autopsie a permis de découvrir « des sacs en plastique dans son estomac, ce qui constitue l’une des causes de sa mort », a expliqué Kriangsak Thanompun, directeur de la zone protégée du Parc national de Khun Sathan.

Les sacs contenaient du marc de café, des emballages de nouilles instantanées, des sacs poubelle, des serviettes et même des sous-vêtements selon des photos fournies par le parc.

Cette découverte survient quelques mois après l’odyssée d’un bébé dugong, Mariam, devenu star des réseaux sociaux en Thaïlande.

Le petit animal est mort en août d’une infection aggravée par des déchets plastiques trouvés dans son estomac après avoir été retrouvé en mai échoué sur une plage. L’affaire a relancé le débat public sur la nécessité pour la Thaïlande de lutter contre son addiction aux plastiques.

La perte du cervidé sauvage constitue « une nouvelle tragédie », a estimé M.Kriangsak. « Cela démontre que nous devons prendre au sérieux le plastique à usage unique (…) et réduire son usage », a-t-il ajouté en appelant à utiliser plutôt « des produits en harmonie avec la nature ».

Plusieurs grandes chaînes de vente au détail, dont les magasins 7-Eleven, se sont engagées à cesser la distribution de sacs en plastique à usage unique d’ici janvier prochain.


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Le Saviez-Vous ► Chaque matin, ces enfants traversent une rivière en sac plas­tique pour aller à l’école


Aller à l’école doit être un droit pour tous les enfants. Généralement, les écoles ne sont pas trop loin ou la plupart des enfants habitent. Sinon, il y a des autobus scolaires, mais dans certains endroits dans des pays en voie de développement, aller à l’école c’est un périple pour s’y rendre. Au Viêtnam par exemple, des enfants doivent traverser une rivière tumultueuse grâce à de bons nageurs qui les installent dans des sacs de plastique faute de pont solide, et ensuite ces enfants doivent parcourir des km dans des sentiers forestiers.
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Chaque matin, ces enfants traversent une rivière en sac plas­tique pour aller à l’école


Crédit : VOV.vn

par  Suzanne Jovet 

Pour les habi­tants du village reculé de Huoi Ha, dans la province de Dien Bien au Viet­nam, l’édu­ca­tion est le seul espoir pour les jeunes géné­ra­tions d’échap­per à la pauvreté.

Leurs parents font donc l’im­pos­sible pour emme­ner les enfants à l’école, et cela signi­fie les faire traver­ser une rivière déchaî­née dans des sacs plas­tique chaque matin, comme nous l’ap­prend le média local VOV.


Crédits : VOV

Situé sur les rives de la rivière de Nam Ma, les habi­tants du village de Huoi Ha se déplacent habi­tuel­le­ment sur des ponts de bambou pour la traver­ser. Mais pendant la saison des pluies, les struc­tures en bambou pour­raient céder sous le flot puis­sant de la rivière. Afin d’em­me­ner leurs enfants à l’école, située de l’autre coté du cours d’eau, les parents ont dû faire preuve d’ima­gi­na­tion. Les meilleurs nageurs du village font ainsi traver­ser l’eau aux enfants dans des sacs plas­tiques.

Crédits : VOV

La situa­tion, parti­cu­liè­re­ment dange­reuse, ne peut plus durer. D’au­tant plus que la traver­sée n’est que la première épreuve sur le chemin de l’école pour ces enfants, qui doivent ensuite marcher 15 kilo­mètres sur des sentiers fores­tiers glis­sants. Alerté par des jour­na­listes locaux, le ministre des Tran­sports viet­na­mien, Nguyen Van The, a annoncé que le gouver­ne­ment trou­ve­rait rapi­de­ment « une solu­tion adap­tée », comme la construc­tion d’un pont.

Crédits : VOV

Source : VOV.vn

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En seulement trois mois, l’Australie a réduit de 80 % son utilisation des sacs plastique


En prenant l’initiative d’interdire des sacs de plastiques dans 2 supermarchés en Australie, c’est 1,5 milliard de sacs qui ne sont pas dans l’environnement. C’est vraiment incroyable. Si ce pays a réussi à diminuer de 80 % l’utilisation des sacs en plastique, comment il se fait qu’ailleurs nous sommes loin de ce résultat
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En seulement trois mois, l’Australie a réduit de 80 % son utilisation des sacs plastique

 

par  Dylan Kuperblum

 

Il y a trois mois, les deux plus grandes chaînes de supermarchés australiennes ont décidé de ne plus proposer de sacs plastique à usage unique à leurs clients, entraînant une réduction de 80 % de la consommation globale des sacs en plastique dans le pays, rapportait le Guardian le 2 décembre.

À l’été 2018, les supermarchés Coles et Woolworths s’étaient en effet engagés à interdire l’usage de ces sacs plastiques. Pendant une courte période, Coles a pris la décision un peu tiède de faire payer ses sacs plastique, plutôt que de les interdire. Mais quelques mois plus tard, l’interdiction complète des sacs plastique est entrée en vigueur et on prévoit des répercussions significatives en matière d’impact environnemental.

Selon la National Retail Association (NRA) australienne, l’interdiction de l’usage de sacs plastique a empêché l’introduction d’1,5 milliard de sacs dans l’environnement. En Australie, la Nouvelle-Galles du Sud reste le dernier État australien à ne pas avoir légiféré pour éliminer progressivement les sacs en plastique.

 Pour David Stout, responsable de la politique industrielle de la NRA, « il est temps d’agir et de cesser de compter sur l’interdiction des supermarchés pour faire le travail ».

En octobre dernier, l’Union européenne a voté en faveur de l’interdiction complète des plastiques à usage unique d’ici 2021, bien que ses États membres doivent encore approuver la loi. Mais l’exemple de l’Australie prouve qu’une simple interdiction a immanquablement un effet immédiat.

Source : The Guardian

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Le monde malade de sa consommation de plastique, dit l’ONU


Si cela peut aider pour diminuer l’usage de sacs de plastiques, sachez que d’après une estimation de l’ONU, a chaque année, 5 000 milliards de sacs de plastiques sont utilisé (10 millions/minutes).Si on les attache ensemble, ils feraient le tour de la Terre, 7 fois/heure. C’est gigantesque ! Et cela ne tient pas compte des autres objets de plastiques qui se retrouvent dans l’environnement au sol comme dans les océans. Un examen de conscience est de mise sur nos actions face aux plastiques.
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Le monde malade de sa consommation de plastique, dit l’ONU

 

Les chiffres donnent le tournis: on estime qu'environ... (Photo Juni Kriswanto, Agence France-Presse)

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Les chiffres donnent le tournis: on estime qu’environ 5000 milliards de sacs en plastique sont consommés dans le monde chaque année, soit presque 10 millions par minute.

PHOTO JUNI KRISWANTO, AGENCE FRANCE-PRESSE

 

Agence France-Presse
New Delhi

Environ 5000 milliards de sacs en plastique sont consommés chaque année dans le monde et, comme l’essentiel du plastique, une infime proportion est recyclée, affirme mardi l’ONU dans un rapport pointant un défi d’une ampleur «décourageante».

Dans ce document rendu public à l’occasion de la Journée mondiale de l’Environnement, l’ONU relève que si les modes de consommation actuels et les pratiques de gestion des déchets se poursuivent, on comptera environ 12 milliards de tonnes de déchets plastiques dans les décharges et l’environnement à l’horizon 2050.

«L’ampleur du défi est décourageante», indique l’ONU. «Depuis les années 1950, la production de plastique a dépassé celle de presque tous les autres matériaux.»

«Nos océans ont été utilisés comme une décharge, ce qui provoque l’étouffement de la vie marine et transforme certaines zones marines en soupe plastique», déclare dans le rapport le chef d’ONU Environnement, Erik Solheim.

«Dans certaines villes, les déchets plastiques bouchent les canalisations, ce qui provoque des maladies. Consommés par le bétail, ils trouvent leur chemin jusque dans la chaîne alimentaire.»

L’essentiel de ces déchets sont des plastiques à usage unique, comme les bouteilles en plastique, les bouchons en plastique, les emballages alimentaires, les sacs plastique de supermarché, les couvercles en plastique, les pailles, les touilleurs et les récipients alimentaire à emporter, énumère le rapport.

Les chiffres donnent le tournis: on estime qu’environ 5000 milliards de sacs en plastique sont consommés dans le monde chaque année, soit presque 10 millions par minute.

«S’ils étaient attachés ensemble, ils pourraient entourer la planète sept fois toutes les heures», avance le rapport.

Seulement 9% des neuf milliards de tonnes de plastique que le monde a jamais produites ont été recyclées. Une part à peine plus grande – 12% – a été incinérée.

Le reste a fini dans les décharges, les océans, les canalisations, où il mettra des milliers d’années à se décomposer totalement.

En attendant, il contamine les sols et l’eau avec des particules de microplastiques dont certaines ont été retrouvés selon l’ONU jusque dans le sel de table commercial.

Les études montrent, indique le rapport, que 90% de l’eau en bouteille et 83% de l’eau du robinet contiennent des particules de plastique.

L’ONU salue un début de prise de conscience face à l’ampleur du problème, en relevant que plus de 60 pays ont adopté des politiques visant à réduire cette pollution.

Mais ce n’est pas suffisant, selon l’ONU qui plaide pour une meilleure gestion des déchets, des mesures d’incitation pour encourager les consommateurs à changer leurs habitudes de consommation ou encore davantage de recherches sur les matériaux alternatifs.

«Nous avons un besoin urgent de leadership et d’intervention de la part du gouvernement pour faire face à la marée montante des plastiques», indique le rapport.

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Thaïlande: une baleine meurt après avoir avalé 80 sacs en plastique


La Thaïlande est un des plus grands utilisateurs de sacs de plastique au monde. À divers animaux marins. Dernièrement, c’est une baleine qui a avalé 80 sacs de plastique l’empêchant de se nourrir. Nous devons prendre conscience de l’impact de nos déchets sur l’environnement.
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Thaïlande: une baleine meurt après avoir avalé 80 sacs en plastique

 

Des bénévoles de l'organisme ThaiWhales et des vétérinaires... (PHOTO FOURNIE PAR THAIWHALES VIA AFP)

Des bénévoles de l’organisme ThaiWhales et des vétérinaires marins gouvernementaux tentent de sauver une baleine malade dans le sud de la Thaïlande, à proximité de la frontière avec la Malaisie, le 28 mai.

PHOTO FOURNIE PAR THAIWHALES VIA AFP

Agence France-Presse
Bangkok

 

Une baleine pilote (globicéphale) est morte après avoir ingurgité plus de 80 sacs en plastique dans le sud de la Thaïlande, ont annoncé des responsables, après une vaine tentative de sauvetage du mammifère.

La Thaïlande est l’un des pays qui consomment le plus de sacs en plastique au monde, causant chaque année la mort de centaines de créatures marines qui vivent près des plages fréquentées du pays.

Ce cétacé de la famille des delphinidés, un jeune mâle, est la dernière victime à avoir été retrouvée à peine vivante à proximité de la frontière avec la Malaisie, a précisé le ministère de la Marine et des Ressources côtières sur sa page Facebook samedi.

Une équipe de vétérinaires a essayé de la sauver «mais finalement la baleine est morte» vendredi après-midi, poursuit le message.

Selon l’autopsie, l’animal avait dans l’estomac 80 sacs en plastique qui pesaient environ huit kilos, a souligné le ministère.

Le cétacé avait vomi cinq sacs en plastique durant l’opération de secours.

Ces sacs ont empêché le mammifère de se nourrir de tout autre aliment nutritif, selon Thon Thamrongnawasawat, biologiste et conférencier à l’université de Kasetsart, à Bangkok.

Au moins 300 animaux marins dont des baleines, des tortues de mer et des dauphins meurent chaque année dans les eaux thaïlandaises après avoir ingurgité du plastique, a détaillé à l’AFP Thon Thamrongnawasawat.

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20 images percutantes sur la pollution plastique qui vont vous faire réfléchir


On dit qu’une image vaut mille mots, le National Geographic l’a bien compris. Le plastique est un véritable fléau sur notre planète. On le sait pourtant, mais voir toutes ces images aide j’espère, à prendre conscience de nos choix aux plastiques à usage unique. Il est important de réagir, de trouver des solutions plus durables et qui protègera la faune et la flore qu’elle soit marine ou terrestre.
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20 images percutantes sur la pollution plastique qui vont vous faire réfléchir

Le nouveau numéro du National Geographic présentera une campagne sur la pollution plastique.

20 images percutantes sur la pollution plastique qui vont vous faire réfléchir

National Geographic

Le magazine National Geographic vient de lancer une campagne informative et percutante intitulée « Planet or Plastic? » et tout le monde doit la voir.

Voilà l’un des objectifs de la campagne du magazine emblématique qui vise à changer la façon dont les consommateurs utilisent le plastique. Si les consommateurs et les autres organisations qui partagent les mêmes idées sont capables de travailler ensemble pour faire changer la mentalité des gens, les entreprises pourront, espérons-le, répondre à l’opinion publique et réduire la quantité de plastique utilisée dans leurs produits.

Plusieurs d’entre nous sont conscients qu’il y a beaucoup trop de plastique dans l’environnement.

20 images percutantes sur la pollution plastique qui vont vous faire réfléchir

John Cancalosi / National Geographic

On se sent tous un peu coupables quand on jette un emballage plastique à la poubelle, sachant que l’on contribue à un immense problème très difficile à comprendre.

20 images percutantes sur la pollution plastique qui vont vous faire réfléchir

Randy Olson / National Geographic

Mais que se passerait-il si on finissait par être confronté aux conséquences horribles de notre dépendance au plastique ?

20 images percutantes sur la pollution plastique qui vont vous faire réfléchir

Jayed Hasen / National Geographic

Ces images puissantes et déchirantes montrent les dommages que 9 millions de tonnes de pollution plastique causent chaque année à l’environnement et à la faune.

20 images percutantes sur la pollution plastique qui vont vous faire réfléchir

Randy Olson / National Geographic

Elles constituent le début d’une initiative pluriannuelle visant à réduire considérablement ce type de pollution.

20 images percutantes sur la pollution plastique qui vont vous faire réfléchir

Jordi Chias / National Geographic

Parce que chaque changement, aussi futile que cela puisse paraître, aide à un certain niveau.

20 images percutantes sur la pollution plastique qui vont vous faire réfléchir

Shawn Miller

Le magazine lui-même donne l’exemple alors qu’il a commencé à publier ses éditions en papier plutôt qu’en plastique.

20 images percutantes sur la pollution plastique qui vont vous faire réfléchir

Justin Hofman / National Geographic

La campagne a identifié les sacs en plastique, les bouteilles et les pailles comme produits problématiques.

20 images percutantes sur la pollution plastique qui vont vous faire réfléchir

David Higgins / National Geographic

Et elle exhorte les consommateurs à s’engager à réduire considérablement leur utilisation du plastique en faisant de simples choix conscients.

20 images percutantes sur la pollution plastique qui vont vous faire réfléchir

Brian Lehmann / National Geographic

Êtes-vous prêt à vous engager ?

20 images percutantes sur la pollution plastique qui vont vous faire réfléchir

David Jones / National Geographic

20 images percutantes sur la pollution plastique qui vont vous faire réfléchir

Ohn Johnson

« Pendant 130 ans, National Geographic a documenté les histoires de notre planète, offrant aux spectateurs du monde entier un aperçu de la beauté à couper le souffle de la Terre, ainsi que des menaces qui pèsent sur cette dernière. »

20 images percutantes sur la pollution plastique qui vont vous faire réfléchir

Praveen Balasubramanian / National Geographic

20 images percutantes sur la pollution plastique qui vont vous faire réfléchir

Abdul Hakim / National Geographic

« Chaque jour, nos explorateurs, chercheurs et photographes témoignent directement de l’impact dévastateur du plastique à usage unique sur nos océans, et la situation devient de plus en plus difficile. »

20 images percutantes sur la pollution plastique qui vont vous faire réfléchir

Randy Olson / National Geographic

20 images percutantes sur la pollution plastique qui vont vous faire réfléchir

Randy Olson / National Geographic

20 images percutantes sur la pollution plastique qui vont vous faire réfléchir

Randy Olson / National Geographic

20 images percutantes sur la pollution plastique qui vont vous faire réfléchir

Randy Olson

« À travers l’initiative Planet or Plastic?, nous partagerons les histoires de cette crise croissante, nous travaillerons pour y remédier grâce aux dernières recherches scientifiques, et nous éduquerons le public du monde entier sur la façon d’éliminer les plastiques à usage unique pour les empêcher de pénétrer dans nos océans. »

20 images percutantes sur la pollution plastique qui vont vous faire réfléchir

Randy Olson / National Geographic

20 images percutantes sur la pollution plastique qui vont vous faire réfléchir

Randy Olson / National Geographic

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Les sacs en plastique peuvent maintenant valoir la prison au Kenya


Le Kenya prend le taureau par les cornes pour se débarrasser des sacs de plastiques qui polluent les rues, bloquent les canalisations et peut se retrouver dans l’océan. Les amendes sont très salées qui pourrait aller jusqu’à la prison. D’autres pays en Afrique ont des règles similaires
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Les sacs en plastique peuvent maintenant valoir la prison au Kenya

 

Quelque 100 millions de sacs en plastique sont remis chaque année au Kenya uniquement dans les supermarchés.

 

Les sacs en plastique sont désormais interdits au Kenya, et ceux qui enfreindront cette interdiction pourraient recevoir une amende maximale de 38 000 $ ou une peine de quatre ans de prison.

Le règlement touche l’utilisation, la fabrication et l’importation de sacs en plastique et inclut une amende minimale d’environ 19 000 $ ou jusqu’à un an d’emprisonnement, selon le gouvernement kényan. Des exemptions sont toutefois prévues pour les producteurs de sacs en plastique à des fins industrielles.

Les minces sacs en plastique polluent les rues de la capitale kényane, Nairobi, et s’accumulent dans les dépotoirs. Le gouvernement du Kenya affirme que les sacs nuisent à l’environnement, bloquent les canalisations et ne se décomposent pas. Quelque 100 millions de sacs en plastique sont remis chaque année au Kenya uniquement dans les supermarchés, selon le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).

Des interdictions semblables sont déjà en vigueur dans d’autres pays africains, incluant le Cameroun, la Guinée-Bissau, le Mali, la Tanzanie, l’Ouganda, l’Éthiopie, la Mauritanie et le Malawi.

Les sacs en plastique contribuent aux 8 millions de tonnes de plastique qui se retrouvent chaque année dans l’océan. Au rythme actuel, il y aura plus de plastique que de poissons dans l’océan d’ici 2050, selon le PNUE.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Norvège: l’estomac d’une baleine échouée contenait 30 sacs de plastique


Une baleine est victime de notre inconscience des matières plastiques. Elle s’est échouée et les zoologistes ne pouvaient pas la sauver, et ils ont vu l’horreur dans son intestin
Triste sort pour de nombreux animaux qui vivent grâce à la mer
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Norvège: l’estomac d’une baleine échouée contenait 30 sacs de plastique

 

PC  |  Par La Presse canadienne

Des zoologistes norvégiens ont retrouvé une trentaine de sacs et d’autres objets de plastique dans l’estomac d’une baleine à bec qui s’était échouée sur une plage du sud-ouest du pays.

La baleine de deux tonnes était visiblement malade et a dû être euthanasiée.

Un expert, Terje Lislevand, a révélé que son estomac était rempli de plastique et que son intestin ne contenait que les restes de la tête d’un calmar. La baleine n’avait plus qu’une mince couche de gras.

M. Lislevand a dit que cela explique probablement pourquoi elle s’est échouée à répétition samedi dernier dans les eaux peu profondes au large de Sotra, une île à l’ouest de Bergen, à 200 kilomètres au nord-ouest de la capitale, Oslo.

La baleine de six mètres était une adulte.

L’ONU estime qu’environ huit millions de tonnes de déchets de plastique sont jetées dans les océans chaque année.

 

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Tortues et oiseaux, premières victimes des sacs plastiques


On peut dire que la France semble faire un grand coup pour l’environnement. Les sacs de plastiques seront interdits non pas juste dans quelques villes, mais plutôt dans tout le pays entier. Et Paris interdit tout véhicules datant d’avant 1997.
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Tortues et oiseaux, premières victimes des sacs plastiques

 

Même en petits morceaux, le sac plastique reste... (Photo Linny Morris, Archives The New York Times)

Même en petits morceaux, le sac plastique reste indigeste et provoque des occlusions intestinales chez les animaux, qui finissent souvent par mourir de faim après des semaines de souffrance.

PHOTO LINNY MORRIS, ARCHIVES THE NEW YORK TIMES

CÉCILE AZZARO
Agence France-Presse
PARIS

Les tortues, dauphins ou oiseaux sont les premières victimes des sacs plastiques jetables, des déchets non-biodégradables qui envahissent aussi les racines des palétuviers et dont l’interdiction est entrée en vigueur vendredi à Paris.

Cette interdiction est donc accueillie avec satisfaction dans les territoires français d’Outremer, où évoluent ces animaux.

Miti, une petite tortue imbriquée de 10 kg a failli en faire les frais. À La Réunion, cette tortue connue de tous les apnéistes a été remise à la mer mardi, après plusieurs mois de soins, après avoir avalé un sac plastique dérivant dans l’eau, qu’elle avait confondue avec une méduse, comme beaucoup de ses congénères avant elle.

La matière provoque des occlusions intestinales et l’animal finit souvent par mourir de faim après des semaines de souffrance.

«Presque toutes les tortues qui arrivent ont du plastique dans l’estomac», selon Stéphane Ciccione, directeur du centre de soins Kélonia, heureux de l’interdiction mais lucide. «Les gens sont responsabilisés, mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg».

Même constat pour Émilie Dumont-Dayot, de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage de Martinique. Si l’interdiction des sacs jetables permet «de régler le problème des déchets plastiques à la source», elle rappelle que les tortues avalent toutes sortes d’autres déchets, comme celle qui avait ingéré une pelote de fil en nylon utilisée par les pêcheurs.

Même en petits morceaux, le sac plastique reste indigeste. Il se retrouve en microparticules dans l’estomac des tortues ou poissons, souligne Mariane Aimar, responsable pédagogique de l’École de la mer, en Guadeloupe. Pour elle, il faudrait une concertation régionale dans toute la Caraïbe, pour en finir avec les sacs.

«Si tout le monde arrête vraiment, on peut s’attendre à des effets dès l’année prochaine».

En Polynésie et Nouvelle-Calédonie, où l’environnement est une compétence locale et non nationale, l’interdiction des sacs plastiques n’est pas applicable, mais les autorités y réfléchissent.

Bannir le plastique des océans

«Les sacs ont un impact important sur la faune marine. Il faut trouver une alternative», insiste Matthieu Petit, biologiste responsable de la clinique des tortues de Moorea, en Polynésie. «Il faut qu’on bannisse le plastique des océans.»

Une nécessité aussi pour Marc Oremus, du WWF à Nouméa.

Les sacs jetables sont «un fléau pour les cétacés, les tortues, les oiseaux», dit-il, évoquant ces deux baleines à bec échouées dans le sud de l’île, des sacs dans l’estomac.

Ils dégradent aussi les mangroves en se coinçant dans les racines de palétuviers, souligne l’association environnementale Caledoclean.

À Mayotte, l’interdiction des sacs plastiques à usage unique est intervenue en 2006. Un arrêté préfectoral avait anticipé leur impact néfaste sur l’environnement, et notamment sur les espèces animales fréquentant le lagon.

Il ne reste dans l’île que les sacs plastiques alimentaires, plus fins, qui ne seront interdits qu’au 1er janvier 2017 dans toute la France.

Mais Degas en 2014, «le spectacle de sacs plastiques accrochés aux racines de palétuviers était beaucoup moins fréquent», a salué l’association Les Naturalistes de Mayotte.

Du côté des commerçants, l’interdiction a été bien anticipée et n’est plus un sujet, souligne la Fédération des entreprises d’Outre-mer (Fedom).

«Nous avons éliminé les sacs de caisse depuis très longtemps dans la plupart des enseignes», précise Alex Alivon, secrétaire général de la grande distribution en Martinique. «Ils ont été remplacés par les cabas payants et réutilisables et la clientèle s’en accommode très bien».

Dans l’ouest guyanais, les commerçants ont même devancé l’interdiction. Ils ne distribuent plus de sacs plastiques «depuis le 1er mars, parce que ça fait trop longtemps qu’on attend», explique Alain Chung, président de Saint Fa Foei Kon, association chinoise de Saint-Laurent du Maroni qui rassemble 150 points de vente.

Il dit économiser «6000 sacs par mois» dans ses deux supérettes.

Selon lui, 30% de la population «commence à venir avec ses sacs», mais «les sachets» constituent encore un «point de discorde dans les magasins».

Désormais, il propose les cabas, payants, ainsi que des sacs bio, à 10 centimes. Problème, le fournisseur de sac bio «est déjà en rupture depuis un mois».

La France se met au vert

La France a franchi vendredi une étape dans la protection de l’environnement avec l’entrée en vigueur de l’interdiction des sacs plastiques distribués dans tous les commerces et des véhicules les plus polluants à Paris.

Boulangeries, boucheries, pharmacies, drogueries, petites et grandes surfaces et marchés doivent désormais remplacer les sacs plastiques fins distribués à leurs clients par des sacs en papier, en tissu ou en plastique épais.

Les sacs plastiques fins, qui ne peuvent pas être réutilisés, mettent plusieurs centaines d’années à se dégrader. Ceux qui finissent dans la nature sont une source de pollution majeure, en particulier pour les océans: selon le ministère de l’Environnement, les estomacs de 94% des oiseaux de la mer du Nord contiennent du plastique, comme 86% des espèces de tortues marines.

En janvier 2017, une nouvelle étape sera franchie : les sacs et emballages en plastique délivrés en rayons pour emballer les denrées alimentaires seront également supprimés. Seuls les sacs «biosourcés» (avec une teneur en matière végétale comme l’amidon de pomme de terre ou le maïs) et compostables en compostage domestique, pourront être utilisés pour ces usages.

Autre interdiction, à Paris cette fois: la circulation des véhicules les plus polluants immatriculés avant le 1er janvier 1997 et les deux-roues antérieurs à juin 1999. La règle sera valable en semaine, de 8 h à 20 h locales, dans Paris intramuros.

Selon la mairie, la mesure touchera quelque 10 000 véhicules sur les quelque 600 000 qui circulent chaque jour dans Paris. La ville a proposé aux Parisiens qui veulent abandonner leur voiture désormais interdite de circulation des aides pour un abonnement au métro ou aux vélos et voitures électriques en libre service.

Une trentaine de policiers étaient stationnés vendredi sur la place de la Nation à Paris pour effectuer les premiers contrôles.

En cas de non-respect, la contravention se monte à 35 euros cette année, et à 68 euros pour les véhicules particuliers et 135 euros pour les poids lourds à partir de 2017.

Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, 50% de la pollution vient des véhicules qui ont plus de dix ans.

Sur un an, 90% de la population parisienne est exposée à des niveaux d’oxyde d’azote supérieur aux valeurs limites de l’Union européenne.

Et selon les statistiques officielles, les habitants des grandes agglomérations perdent de six à huit mois d’espérance de vie à cause de la pollution de l’air. La pollution provoque 48 000 décès par an en France, sept millions dans le monde.

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Les sacs de plastique, victimes innocentes des écologistes


Je ne suis pas tout à fait d’accord avec l’auteur surtout à la fin, cependant le sujet des sacs de plastiques et des sacs réutilisables devraient à mon avis être bien réfléchi non pas pour les sources de revenus, mais vraiment pour l’environnement. Je trouvais l’idée de bannir les sacs de plastiques était une bonne chose, cependant, les sacs réutilisables ne sont pas toujours lavables et cela peut entraîner des contaminations croisées (dû aux achats a l’épicerie) Un autre point important, ils ne sont pas recyclables alors que les sacs de plastiques peuvent être recyclé
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Les sacs de plastique, victimes innocentes des écologistes

 

    Pour éviter un affrontement avec les groupes écologistes, les grandes chaînes d’alimentation ont mis fin à la gratuité des sacs de plastique pour favoriser l’emploi des sacs réutilisables. Pourtant, les consommateurs aimaient les sacs de plastique parce qu’ils les réutilisaient entre autres pour les besoins de leur chien et les déchets de cuisine. Maintenant, ils doivent acheter des sacs encore plus néfastes pour l’environnement.

    Les sacs réutilisables

    Les sacs réutilisables ne sont pas aussi écologiques qu’on le croit. Ils sont une source énorme de pollution. Ils ne sont pas recyclables, consomment du pétrole, et sont une source de contamination bactériologique.

    Les sacs réutilisables ont une durée de vie relativement courte et la plupart ne sont pas recyclables. Ils sont munis de poignées faites de matières non recyclables. Il faut les enlever avant de les mettre au recyclage, ce qui est rarement fait.

    Au final, l’utilisation des sacs réutilisables donne bonne conscience aux consommateurs, mais contribue à polluer l’environnement.

    Les sacs de plastique recyclables

    Jusqu’à maintenant, les sacs de plastique étaient considérés comme des déchets nuisibles à l’environnement et non recyclables. Aujourd’hui, presque tous les sacs de plastique sont recyclables en billes de résine. Il est donc possible de leur donner une deuxième vie en les transformant en d’autres produits de plastique.

    Trente sacs d’épicerie produisent suffisamment de résine pour fabriquer un pot à fleurs. On peut aussi fabriquer des matériaux de construction comme par exemple des drains agricoles.

    Questionnement face aux sacs réutilisables

    Vaut-il mieux utiliser des sacs réutilisables, mais non recyclables ou consommer des sacs de plastique qui sont complètement recyclables? On est en droit de se demander lequel des deux sacs laisse l’empreinte écologique la moins importante.

    Mais la foi écologiste ne tolère pas le doute? Dans la religion écologiste, comme dans toutes les religions d’ailleurs, ce qui compte c’est le symbole. Si en plus, les groupes écologistes en retirent des avantages financiers, c’est la cerise sur le gâteau.

    Selon Protégez-vous, les revenus générés par la vente des sacs de plastique sont redistribués aux nombreux groupes écologistes qui polluent le Québec :

  • Archambault verse les recettes de la vente de ses sacs au Jour de la Terre.

  • Les quincailleries Rona réinvestissent l’argent dans des projets écoresponsables gérés par des groupes écologistes.

  • Les supermarchés Loblaws, Provigo et Maxi, versent les recettes à l’organisme WWF-Canada.

  • Metro, Super C et Marché Richelieu, contribuent au financement des Fonds Éco École du Québec et de l’Ontario.

Pourquoi abandonner maintenant?

Forts du succès de leur campagne en faveur des sacs réutilisables, les écologistes militent maintenant pour le bannissement pur et simple de tous les sacs de plastique. On a la foi ou on ne l’a pas. Espèrent-ils y trouver une nouvelle source de financement, une ristourne sur la vente des sacs réutilisables, par exemple?

Le bannissement des sacs de plastique est un sujet qui revient périodiquement dans l’actualité. Il s’agit d’une solution simpliste à laquelle les médias, souvent par manque de rigueur journalistique, prêtent de fausses vertus. Selon Recyc-Québec, les sacs de plastique représentent moins de 2 % de l’ensemble des matières résiduelles générées annuellement. Par contre, la paille d’un contenant individuel de jus de fruit contient plus de plastique qu’un sac d’épicerie.

Le 4 mars dernier, la Ville de Montréal a annoncé la tenue d’une consultation publique sur l’avenir des sacs de plastique. Ballon politique ou réelle intention?

Les édiles municipaux n’ont-ils pas d’autres priorités? Les nids de poule ou devrais-je dire les cratères qui rendent nos rues impraticables, voire dangereuses, les infrastructures d’aqueduc qui laissent fuir en pure perte 40% de l’eau traitée, la signalisation routière aléatoire, etc. Ces mégas problèmes auraient-ils tous été éliminés sans que personne ne s’en aperçoive? Ou plutôt serait-ce pour amadouer le puissant lobby des écologistes?

Conclusion

Le lobby écologiste québécois a un tel pouvoir médiatique que rares sont les politiciens qui osent les confronter, mais nombreux sont ceux qui propagent son discours dans la plus pure tradition des idiots utiles. Malheureusement, le coup de gueule du maire de Saguenay, Jean Tremblay, qui a osé accuser Greenpeace de fauteur de trouble, est une trop rare exception.

Les groupes écologistes sont une nuisance considérable au développement social et économique du Québec. Il faudra bien un jour mettre fin aux abus et surtout au financement public d’organisation dont le but non avoué est de ramener le Québec au Moyen-Âge.

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