Le sable de chaque plage a sa propre signature sonore, ce qui permet de déterminer sa provenance exacte


Grâce à la technologie, il est possible de détecter la signature sonore du sable de chaque plage à travers le monde. Cela peut donc aider a trouver du sable vendu illégalement. Car le sable, est rendu un matériau qui sera bientôt en pénurie. En plus, cela pourrait être utile en médico-légales.
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Le sable de chaque plage a sa propre signature sonore, ce qui permet de déterminer sa provenance exacte


Jonathan Paiano

Pour un oeil non entraîné, tous les sables de plage (pour autant que ce soit le même type, par exemple du sable fin) se ressemblent fortement, mais ils contiennent pourtant des produits chimiques carbonatés différents dans chaque cas, laissés par les coquilles de créatures marines mortes depuis longtemps, comme les mollusques.

Après l’eau, le sable et le gravier sont les matériaux naturels les plus utilisés dans le monde. Mais une pénurie mondiale imminente a conduit à une forte augmentation de l’extraction clandestine de sable, et même au vol. En Inde notamment, les autorités se battent contre une “mafia du sable” qui approvisionne l’industrie de la construction par le dragage illégal des rives.

Grâce à cette nouvelle méthode de détection, il est possible de faire la distinction entre des échantillons de sable prélevés (légalement) sur neuf sites en bord de mer le long de la côte néerlandaise. Grâce à ces informations comme outil de référence, les chercheurs ont pu déterminer de quelle plage un échantillon de sable donné provenait. De la même manière, la méthode rend donc possible la détection de sable illégalement extrait, selon sa provenance.

Méthode et technique de mesure

La concentration en carbonate varie en fonction de la géologie locale.

Saskia van Ruth, chercheuse à l’Université de Wageningen aux Pays-Bas, et ses collègues, expliquent que cela donne à chaque lot de sable son propre “son” distinctif unique.

Pour déterminer d’où provient un échantillon de sable, les chercheurs le déposent dans un acide qui décompose les produits chimiques carbonatés du sable (provenant des coquilles d’animaux marins) en bulles de dioxyde carbone. À l’aide d’un dispositif d’écoute sensible, ils mesurent ensuite la manière dont ces bulles modifient la façon dont le son se déplace dans le mélange, produisant une fréquence unique.

Les scientifiques ont utilisé une technique appelée Broad Acoustic Dissolution Spectroscopy analysis (BARDS). Elle consiste en un dispositif d’écoute sensible qui détecte les changements de propriétés acoustiques. Les changements chimiques, y compris la décomposition des carbonates en dioxyde de carbone, libèrent des bulles qui augmentent la compressibilité du liquide et ralentissent ainsi le passage du son à travers celui-ci. Après quelques minutes, tout le carbonate est décomposé, la production de gaz ralentit et s’arrête. En réponse, la fréquence du son traversant le liquide revient à la normale. Cela donne à chaque échantillon de sable deux mesures distinctes : la vitesse à laquelle le son change de hauteur, et la mesure dans laquelle il change de hauteur.

Dara Fitzpatrick, chimiste à l’University College Cork, qui a mis au point la technique BARDS, explique que le passage des notes aiguës aux notes graves et inversement, peut être entendu lorsque de nombreux éléments se dissolvent, un phénomène connu par les physiciens sous le nom “d’effet chocolat chaud” ou “effet allassonic”.

Son équipe vend un kit de mesure aux laboratoires pharmaceutiques pour une analyse plus rapide et moins coûteuse des poudres. Il a également été utilisé pour distinguer le sel de table himalayen de haute qualité des contrefaçons de qualité inférieure.

Dans le cas du sable, plus il y a de carbonate pour produire du dioxyde de carbone gazeux, plus le décalage acoustique est important. C’est ce qui permet aux scientifiques d’en localiser la source. Ils peuvent également capter des influences plus subtiles, y compris l’effet des restes de coquilles de formes différentes, en raison des variations d’épaisseur et de vitesse de surface, ou de la lenteur de la libération du gaz.

Lorsque des scientifiques ont écouté des échantillons de sable provenant de plusieurs plages différentes aux Pays-Bas, ils ont constaté que chacun avait une signature unique, ont-ils rapporté dans la revue Applied Acoustics. Les résultats de l’étude pourraient étendre certaines techniques médico-légales et fournir un moyen rapide de déterminer la source d’un sable impliqué.

https://trustmyscience.com//

Le sable, autant indispensable que surexploité


On s’inquiète avec raison de l’eau potable, de nos forêts, de l’air bref, de nos ressources naturelles. A t’on pensé au sable ? C’est une ressource naturelle qui semble inépuisable et tellement utilisée, voir surexploiter. On utilise le sable dans beaucoup d’objets courant ainsi que dans la construction. Juste 1 km d’une autoroute prend 30 000 tonnes de sable et de granulats. C’est le sable de près des côtes, des plages qui ont le plus utilisé provoquant l’érosion des côtes. C’est une ressource qu’il va falloir gérer avec parcimonie dans l’avenir.
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Le sable, autant indispensable que surexploité

 

Un travailleur dans une carrière de sable.

Le sable est perçu à tort comme une ressource inépuisable, alors que l’utilisation qu’on en fait dirige le monde vers une pénurie. Photo : Associated Press/Brett Coomer

Si vous pensiez que le sable était une ressource inépuisable, détrompez-vous. Une pénurie est même annoncée, au rythme où l’humain maximise son utilisation au détriment de l’environnement.

Un texte de Daniel Blanchette Pelletier

Après l’air et l’eau, le sable est la ressource naturelle la plus exploitée sur la planète.

Bâtiments, routes, bouteilles de verre, écrans d’ordinateur, puces électroniques, cosmétiques, détergents… Le sable se trouve dans plus de 200 objets et activités industrielles au quotidien. Même le délavé de votre jean est obtenu grâce au sable.

C’est cependant le secteur de la construction qui en engloutit la majorité.

« Le béton est le matériau synthétique le plus utilisé au monde », confirme le directeur général de l’Association béton Québec, Luc Bédard.

Les 6 milliards de mètres cubes de béton produits annuellement par cette industrie mondiale sont composés d’eau, mais surtout de sable et de granulats.

Il en faut, par exemple, 200 tonnes pour construire une maison. Chaque kilomètre d’autoroute nécessite pour sa part 30 000 tonnes de sable et de granulats.

Qu’est-ce que le sable?

Le sable se définit en granulométrie par toute particule comprise entre 0,063 mm et 2 mm. Le granulat, pour sa part, est un fragment de roche dont la taille est inférieure à 125 mm.

Notre consommation de sable est aussi astronomique que semblent l’être nos réserves. On estime qu’il y a plus de 120 millions de milliards de tonnes de sable sur la planète.

La majeure partie de ce sable n’est cependant pas exploitable.

« Le désert du Sahara, par exemple, a une quantité de sable immense. Mais c’est un sable trop fin, qui ne convient pas au béton », explique Luc Bédard.

Des grains de sable vus de près.

Il existe différents types de sable. Celui du désert, par exemple, est inutilisable en construction. Photo : iStock

Il faut donc faire une distinction entre le sable du désert, plus arrondi, et le sable marin, dont les propriétés angulaires font qu’il s’agrège bien. C’est celui-là qui est prisé par l’industrie.

Environ 75 millions de tonnes de sable marin sont donc extraites chaque année à même les rivages.

La demande surpasse la nature

Un enjeu majeur pour notre utilisation du sable est que la nature en génère très peu et à un rythme très lent.

« À l’échelle humaine, le sable n’est pas renouvelable, car il faut des milliers d’années à des centaines de milliers d’années pour le former », explique Éric Chaumillon, professeur en sciences de la Terre à l’Université de La Rochelle.

Le sable découle d’un processus naturel d’érosion. La roche, altérée par des intempéries, notamment, se fragmente en plus petites particules, qui sont ensuite transportées par les rivières jusque dans les lacs et les océans.

Or, l’humanité consomme environ 40 milliards de tonnes de sable et de granulats par an, soit le double de ce que l’ensemble des fleuves mondiaux exporte vers les océans.

L’humain est devenu une force géologique aussi importante que l’érosion planétaire. Éric Chaumillon, Université de La Rochelle

Les carrières de sable vidées, les berges et les anciens lits de rivières exploités à leur plein potentiel, il a fallu se tourner vers les océans pour combler les besoins.

De l’excès à la démesure

L'immense tour pointe vers le ciel.

La plus grande tour du monde, Burj Khalifa, a nécessité l’importation de quantités prodigieuses de sable à Dubaï pour assurer son édification. Photo : Getty Images/Robert Hoetink

« On s’oriente aussi de plus en plus vers la mer en raison du développement démographique », explique Éric Chaumillon.

Des pays à petite surface, ayant de moins en moins de place pour développer leurs infrastructures, préfèrent ne pas sacrifier leurs terres pour ouvrir de nouvelles carrières de sable ou de granulats à ciel ouvert.

C’est le cas de l’Angleterre et de la Belgique, cite en exemple l’expert européen. Mais la surutilisation de sable a aussi entraîné des dérives ailleurs dans le monde.

Singapour a même gagné une partie de son territoire sur la mer. L’archipel asiatique s’est étendu de plus de 20 % en 40 ans, passant de 580 à 720 kilomètres carrés en important de grandes quantités de sable des pays voisins pour les étendre dans la mer. Le petit pays d’une superficie à peine plus grande que celle de Toronto est le plus grand importateur de sable du monde.

Une visualisation de Singapour de la NASA.

Singapour s’est étendue sur la mer en l’espace de 40 ans.  Photo : NASA

La dérive s’illustre aussi à Dubaï, qui a importé d’énormes quantités de sable de l’Australie après avoir épuisé les siennes pour construire gratte-ciel et îles artificielles. L’aménagement de ces îles aux formes distinctives dans le golfe Persique a nécessité plus d’un demi-milliard de tonnes de sédiments.

Un visualisation de Dubaï par la NASA.

L’image de Dubaï est maintenant associée à ces îles artificielles sorties de nulle part.  Photo : NASA

La demande croissante en sable au Moyen-Orient et en Asie a même contribué au développement d’un marché noir et à l’émergence d’une mafia documentée en Inde.

C’est aussi dans cette région du monde que les conséquences ont commencé à être observées : des plages et des îles entières ont disparu après un pillage massif de sable.

Quel cadre législatif pour le sable?

Il est difficile d’évaluer la réelle problématique du sable, puisque son utilisation est peu répertoriée dans certaines régions du monde.

L’absence de législation est aussi un problème. Des gouvernements ont discrètement commencé à réglementer son exploitation, en interdisant le dragage dans les rivières et les océans ou les exportations massives vers l’étranger. Aucune convention internationale ne régule cependant l’extraction, l’utilisation ou les échanges de sable.

Augmenter le prix du sable et taxer l’exploitation des carrières font partie des solutions proposées par les Nations unies pour s’attaquer au problème.

Des conséquences à court et à long terme

Une dame ramasse des coquillages sur la plage.

Les plages du monde entier se vident de leur sable. Ici, sur l’un des atolls des îles Marshall, les arbres tombent dans l’océan Pacifique en raison de l’érosion côtière. Photo : Associated Press/Rusty Middleton

Prendre le sable des plages ou le pomper dans l’océan fragilise la défense naturelle des côtes.

Chaque trou créé par le pompage au fond de la mer est comblé par les vagues, qui vont chercher le sable des plages. Vidées de leur sable, les plages ne jouent plus leur rôle de frein de l’érosion côtière.

Avec le réchauffement climatique, la montée des eaux devient donc de plus en plus problématique.

« La barrière sédimentaire, soit l’ensemble plage sous-marine, plage et dune, est la meilleure protection contre les assauts de l’océan », prévient Éric Chaumillon.

« Appauvrir les barrières dans un contexte d’élévation du niveau marin est une erreur qui coûtera très cher, puisque la moitié de l’humanité vit à proximité des côtes », poursuit-il.

Sans une prise de conscience rapide du problème, plusieurs villes côtières risquent gros en raison de l’érosion et de la submersion appréhendées dans les prochaines décennies.

https://ici.radio-canada.ca/

Le Saviez-Vous ►Les plages de sable blanc sont en réalité composées d’excréments de poissons


Ou il y a des poissons-perroquets, il y a des chances que le beau sable blanc soit faite en partie par ses excréments. C’est du sable très biologique !!
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Les plages de sable blanc sont en réalité composées d’excréments de poissons

 

plage sable

Crédits : iStock

par Brice Louvet

Saviez-vous que ces magnifiques plages de sable blanc d’Hawaii et d’autres endroits similaires ne sont pas seulement composées de morceaux de roche finement moulus. Vous retrouverez aussi dedans beaucoup, beaucoup de caca de poissons.

Les responsables ? Les poissons-perroquets – des poissons tropicaux de grande taille et colorés qui vivent dans les récifs coralliens près des côtes rocheuses du monde entier. Ces poissons aux grandes dents sont très importants pour l’écosystème puisqu’ils se nourrissent d’algues charnues qui bloquent la lumière du soleil, et favorisent ainsi la croissance des micro-organismes pathogènes près des coraux. Les poissons-perroquets rendent ainsi un grand service à la nature en faisant le nettoyage des récifs coralliens, mais ce régime très riche à un coût, du moins sur le plan métabolique.

Corail croquant, algues, et même de bactéries riches en protéines ou autres microbes à l’intérieur du corail lui-même, tout cela entre par la bouche du poisson et ressort de l’autre côté du système digestif sous forme de sable de carbonate de calcium. La biologiste marine Ling Ong, de la SWCA Environmental Consultants d’Hawaii, affirme qu’un gros poisson-perroquet hawaiien peut rejeter jusqu’à 362 kilogrammes de sable par an.

poisson perroquet

Un charmant poisson-perroquet, responsable de ces jolies plages de sable blanc. Crédits : burnsboxco / iStock

« Dans des endroits comme Hawaï, où nous avons très peu de sable terrestre, presque tout notre sable est d’origine biologique », explique-t-elle dans une interview réalisée en 2014 par Wired. « Alors j’aime dire aux gens que le sable sur lequel ils sont allongés a probablement traversé l’intestin d’un poisson-perroquet ».

Rassurez-vous, toutes les plages ne sont pas « digérées ». La majeure partie du sable dans le monde provient de forces mécaniques et non biomécaniques. Celui-ci se forme lorsque les roches se décomposent et s’érodent pendant des milliers, voire des millions d’années. Les roches descendent lentement les rivières et les cours d’eau, se décomposant sur le chemin, avant de finalement atteindre l’océan, où elles s’érodent encore davantage par l’action constante des vagues et des marées.

Toujours est-il que la prochaine fois que vous ferez de la plongée avec des poissons-perroquets, assurez-vous de les remercier pour ces jolies plages de sable blanc.

Source

https://sciencepost.fr/

Truc Express ► Secrets de châteaux de sable


La plage l’été un bel endroit pour se rafraichir, et c’est aussi le temps des châteaux et sculpture de sable. Une activité pour les petits et les grands.
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Secrets de châteaux de sable

 

Comment résister à l'envie de se plonger les... (photo masterfile)

 

Comment résister à l’envie de se plonger les deux mains dans le sable pour s’improviser architecte des plages ?

PHOTO MASTERFILE

 

ISABELLE MORIN
La Presse

Comment résister à l’envie de se plonger les deux mains dans le sable pour s’improviser architecte des plages? Quelques notions de base pour ériger une construction qui, bien qu’éphémère, ne sera pas oubliée de sitôt, et rencontre avec un bâtisseur.

Devenez un as des châteaux de sable

Envie d’impressionner les membres de votre famille lors de votre prochaine sortie à la plage? Voici les bons outils et les étapes à suivre pour construire un domaine de sable.

Les bons outils

Des seaux sans fond de formats différents pour contenir le mélange de sable pendant qu’on remplit les seaux par le haut.

• Cuillère, couteau, petite spatule et trombone : l’attirail complet pour creuser et définir les fenêtres, marches, arches ou tourelles.

• Une paille: pour dégager délicatement les amas de sable.

• Un pinceau: à utiliser en touche finale pour polir votre création.

• Un vaporisateur: un peu d’eau suffit pour fixer le sable une fois votre château terminé.

L’emplacement stratégique

Un château de sable est une construction temporaire, mais encore faut-il pouvoir la terminer avant qu’elle ne soit engloutie par la marée. Pour vous garder le loisir de l’admirer un peu une fois votre mission accomplie, construisez votre château au-dessus de la ligne de marée haute. Mais pas plus loin, pour ne pas perdre trop de temps dans le transport de l’eau de mer.

Plan de construction et préparation du terrain

Dans votre tête ou sur papier, concevez le domaine de vos rêves et imaginez chaque étape de sa production. Vous saurez ainsi quelle direction prendre et comment guider vos troupes, si troupe il y a. Préparez ensuite votre terrain en le compactant avec les pieds et en l’aplanissant, après avoir humidifié le sol à l’aide de quelques chaudières d’eau.

Collage et compactage

Les grains de sable viennent en formats différents selon les emplacements. Sachez que plus ils sont gros, plus le défi sera grand pour les amalgamer. Dans tous les cas, la solidité de votre oeuvre dépend de ces deux étapes cruciales: le collage et le compactage. Remplissez vos seaux en alternant entre sable et eau. Le mélange devrait être comparable au sable mouillé lorsque la mer vient de se retirer et qu’il est compact. Mélangez bien, puis pressez avec vos pieds.

Le démoulage et la sculpture

C’est le moment de vérité, celui qui vous indiquera si votre mélange est assez solide pour ne pas s’effondrer. Tapotez doucement les parois de chaque seau pour faire décoller le mélange de sable et retirez le contenant en retenant votre souffle. Votre château tient debout? Excellent! Vous êtes maintenant prêt à utiliser vos outils pour le travail de minutie, qui consiste à enjoliver votre création d’ouvertures, d’arches et de fioritures, afin de lui donner un air royal. L’un des principes de base est de ne jamais ajouter du sable, mais plutôt d’en enlever. Procédez de haut en bas, car l’excédent de sable tombera inévitablement sur les structures inférieures.

La touche finale

Utilisez une paille pour dégager délicatement les amas de sable et lissez le tout au moyen d’un pinceau. Vous pouvez d’ores et déjà être fier du travail accompli: dégainez dignement votre vaporisateur pour fixer les modules et nombreux détails de votre construction avec de l’eau. Pour que votre oeuvre soit bien mise en valeur, nettoyez la surface qui l’entoure avec une serviette mouillée ou un râteau, ou encore, lancez-vous dans l’aménagement d’un jardin digne de ceux de Versailles!

http://www.lapresse.ca/

Le Saviez-Vous ► D’où vient le sable des plages ?


Le sable a diverses origines, des roches sédimentaires et de matières organiques. Avec l’activité humaine, le sable des plages risque de disparaître et ce sera bien triste
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D’où vient le sable des plages ?

 

Le sable sur nos plages, en France et ailleurs, a des origines diverses. Saviez-vous qu’il y en a de moins en mois sur Terre et sur nos plages ?

Le sable des plages est ce que l’on appelle une roche sédimentaire détritique. En effet, les plages sont formées par l’accumulation de grains (quartz, oxydes de fer, fragments carbonatés…) issus principalement de l’érosion des roches continentales et de la remobilisation des stocks anciens.

Les diverses origines des sables

Le sable commun, constitué de grains de quartz, est formé par l’érosion des roches sous l’effet de l’eau, de la température et du vent puis est transporté par les fleuves ou les vents.

Parfois, il s’est accumulé il y a très longtemps dans des dunes ou des plages fossiles, lorsque le niveau de la mer était plus bas, durant la glaciation du Quaternaire par exemple. Le sable a ensuite été remobilisé lors des tempêtes pour venir s’échouer sur les plages.

Certains sables, enfin, sont d’origine organique. C’est le cas du sable blanc des atolls, composé de fragments de coraux, de coquillages et de squelettes d’organismes.

De moins en moins de sable sur nos plages

Le problème est que de plus en plus de sable est extrait, pour la construction notamment, et que de moins en moins de sable arrive dans les mers à cause des barrages et de la lutte contre l’érosion des berges et des dunes. Cette carence en sable fait régresser les plages et participe à leur recul et à leur disparition.

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Le Saviez-Vous ► 19 plaintes authentiques montrant que ces voyageurs n’ont pas inventé le fil à couper le beurre


Un sondage a été fait pour connaitre les impressions des voyageurs. Des plaintes assez insolites. Certaines sont vraiment farfelues
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19 plaintes authentiques montrant que ces voyageurs n’ont pas inventé le fil à couper le beurre

 

Selon Wanderlust, Thomas Cook Group a envoyé un sondage afin de s’assurer de la qualité de leurs voyages. Cet article est basé sur 19 de ces réponses, qui sont de véritables plaintes de voyageurs qui viennent de rentrer de leur voyage.


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1. « Au cours de mon voyage à Goa en Inde, j’ai été dégoûté quand j’ai découvert que presque tous les restaurants servent du curry. Je n’aime pas la nourriture épicée. »

2. « Mon fiancé et moi avons réservé une chambre avec deux lits, mais nous avons eu une chambre avec un lit double. Je vous tiens maintenant responsable du fait que je sois enceinte, ce qui ne serait pas arrivé si nous avions eu la chambre que nous avions réservé. »

3. « Nous sommes allés en vacances en Espagne et avons eu des problèmes avec les chauffeurs de taxi parce que tous étaient espagnols. »

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4. « Nous avions réservé une excursion dans un parc aquatique, mais personne ne nous a dit que nous devions apporter nos propres maillots de bain et serviettes. Nous avons supposé que c’était inclus dans le prix. »

5. « La plage avait trop de sable. Nous avons dû tout laver quand nous sommes revenus dans la chambre. »

6. « On n’a pas aimé le sable, il n’était pas comme dans la brochure. Le sable avait l’air blanc dessus. En réalité, il était un peu plus jaune. »

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7. « Les magasins de Puerto Vallarta sont fermés l’après-midi. J’ai souvent eu besoin d’acheter des choses durant l’heure de la «siesta» – cela devrait être interdit. »

8. « Personne ne nous a dit qu’il y avait des poissons dans l’eau. Nos enfants ont eu peur. »

9. « Bien qu’il était écrit dans la brochure que la cuisine était entièrement équipée, il n’y avait pas de coupe-œuf. »

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10. « Je pense que vous devriez expliquer dans la brochure que les supermarchés locaux ne vendent pas de vrais gâteaux tels que le pain d’épice. Que doit-on manger maintenant avec le café de l’après-midi? »

11. « Les routes étaient tellement bosselées que nous ne pouvions pas lire le guide sur le chemin de l’hôtel. Cela signifie que nous ne savons pas ce qui a rendu notre séjour agréable. »

12. « Il nous a fallu neuf heures pour aller de la Jamaïque à l’Angleterre. Pour les Américains, il leur a fallu trois heures pour rentrer chez eux. C’est injuste. »

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13. « J’ai comparé notre appartement d’une chambre avec l’appartement et la chambre de nos amis et la nôtre était significativement plus petite. »

14. « Dans la brochure il était précisé « Aucun salon de coiffure à l’hôtel. » Il y a trois apprentis coiffeurs, est-il correct de rester à l’hôtel? »

15. « Il y avait tellement d’espagnols là-bas. Le réceptionniste parlait espagnol et la nourriture était espagnole. Personne ne nous a informé qu’il y aurait tant d’étrangers là-bas. »

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16. « Nous avons eu à faire la queue dehors pour aller dans le bateau, et il n’y avait pas d’air conditionné. »

17. « Il est de votre devoir en tant que voyagiste d’informer les clients bruyants ou indisciplinés avant le voyage! »

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18. « J’a été piqué par un moustique. Il n’y avait rien sur les moustiques dans la brochure. »

19. « Il ne devrait pas être autorisé à bronzer seins nus sur la plage. C’était très distrayant pour mon mari qui voulait juste se relaxer. »

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Du sable du Sahara tombe sur la neige des Pyrénées


Du sable du Sahara tombe sur la neige des Pyrénées

 

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Du sable du Sahara sur la neige de la Sierra Nevada.Photo Gentside

Si l’on vous parle du Sahara, ce n’est pas à la neige que vous pensez mais plutôt à du sable. Logique quand on sait qu’il est considéré comme le plus vaste désert chaud au monde. Pourtant, il arrive bel et bien que le sable saharien côtoie la neige!

C’est arrivé en décembre dernier, lorsque de rarissimes chutes de neige ont été observées dans la partie algérienne du Sahara. 

Aujourd’hui, le sable saharien vient une nouvelle fois de rencontrer la neige mais dans des conditions différentes. Ce n’est pas au Sahara que l’évènement s’est produit mais… dans les Pyrénées. Depuis quelques jours, la neige des montagnes pyrénéennes affiche en effet une légère teinte jaune ocre, causée par du sable saharien venu se déposer sur la poudreuse.

UN NUAGE DE SABLE QUI A VOYAGÉ DEPUIS LE SAHARA

Comment est-il arrivé là? Keraunos, l’Observatoire français des tornades et orages violents, a expliqué dans une animation l’origine du phénomène: les conditions météorologiques ont permis la formation d’un nuage de sable au Sahara qui avec les vents, est remonté du sud vers l’Europe.

Le sable est ainsi venu obscurcir le ciel des Pyrénées mais aussi celui de la Sierra Nevada en Espagne où la neige s’est également parée d’une teinte ocre. Bien qu’étonnant, ce phénomène n’est pas totalement inédit. D’après la Chaine Météo, un nuage de sable venu du Sahara était déjà  remonté sur l’Europe en août 2015.  

D’ailleurs, il n’y a pas qu’en Europe que le sable du Sahara voyage. Grâce aux vents, il est également transporté en grandes quantités vers l’Ouest et l’Amérique du Sud. Un phénomène qui permet chaque année la fertilisation des sols de la forêt amazonienne. 

http://fr.canoe.ca

Les poussières du Sahara : un maillon du climat


Le Sahara, un jour pourrait devenir verdoyant ! Il semble que les tempêtes de sable sont poussées au-delà du vaste monde et ont une incidence sur le climat a certains endroits de la planète
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Les poussières du Sahara : un maillon du climat

 

Tempête de poussière au dessus de Sahara

Une tempête de poussière sur plusieurs centaines de kilomètres au-dessus du Sahara (image prise depuis la Station spatiale internationale).

Alice Maestracci

 

Une étude montre que le transport des poussières du Sahara est corrélé avec des épisodes météorologiques majeurs, mais aussi avec la topographie du désert. Ces émissions de poussières devraient diminuer au cours du siècle, et ainsi engendrer des modifications climatiques importantes.

Les vents du Sahara transportent de grandes quantités de poussières. Celles-ci fertilisent sols et eaux, mais aussi bloquent ou réfléchissent la lumière du Soleil et influent sur la formation des nuages et des cyclones dans l’Atlantique tropical : elles jouent donc un rôle majeur dans le système climatique. Cyrille Flamant et ses collègues du latmos (cnrs/uvsq/upmc), du cnrm (cnrs/Météo-France) et du sio (Scripps institute of oceanography, Université de Californie) ont analysé les mécanismes qui gouvernent l’émission et la dispersion de ces poussières sahariennes afin de mieux comprendre leur influence sur le climat.

Les chercheurs ont mené une analyse statistique sur les données des vents soufflant à 10 mètres au-dessus de la surface – le standard météorologique –, récoltées entre 1851 et 2011. Ils ont couplé cette analyse à l’étude des dépôts de poussières dans les massifs coralliens du Cap-Vert, dépôts représentatifs du transport vers l’Atlantique tropical Nord. Les résultats obtenus ont mis en évidence les fluctuations importantes du transport des poussières au-dessus du Sahara au cours des 150 dernières années. On y retrouve la trace de divers événements connus, comme les fortes émissions de poussière entre 1910 et 1940 résultant de l’oscillation nord-atlantique (phénomène océanique et atmosphérique qui influe notamment sur le climat européen), ou la sécheresse au Sahel dans les années 1980.

Cette analyse révèle que les phénomènes météorologiques tels qu’El Niño, l’oscillation nord-atlantique ou la zone de convergence intertropicale sont corrélés au transport des poussières du Sahara, notamment par leur influence sur la force de l’harmattan, un vent saharien. Ce dernier accélère lorsqu’il traverse les massifs montagneux d’Afrique du Nord-Ouest et, si sa vitesse est suffisamment élevée, soulève les poussières et les disperse partout sur le globe. L’étude a aussi montré que les zones d’accélération de l’harmattan se trouvaient principalement au-dessus des régions sources de poussières, ce qui explique la forte corrélation entre les fluctuations du vent et le transport de poussières.

Cyrille Flamant et ses collègues ont ensuite appliqué la même méthode aux projections climatiques, et ont ainsi montré que l’émission et le transport des poussières sahariennes devraient baisser jusqu’à la fin du xxie siècle. En conséquence, la qualité de l’air devrait s’améliorer et les précipitations augmenter en Afrique de l’Ouest. Revers de la médaille : un réchauffement de l’océan Atlantique Nord, qui le rendrait plus propice à la formation et au développement de cyclones tropicaux.

http://www.pourlascience.fr/

 


Le Saviez-Vous ► Les autruches cachent leur tête dans le sable, vraiment ?


On connaît toute l’expression faire l’autruche. Une politique d’autruche ! Longtemps, on a cru que ces oiseaux se cachaient lors d’un danger, la tête dans le sable et le reste du corps visible. Si c’était le cas, les autruches ne seraient pas très futées
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Les autruches cachent leur tête dans le sable, vraiment ?

Tout le monde connaît la légende : quand un autruche est effrayée, elle cacherait sa tête dans le sable, croyant ainsi être en sécurité. Elle a même donné naissance à l’expression de « politique de l’autruche », qui consiste à ignorer un problème. Mais qu’en est-il réellement ?

On dit généralement que cette légende a été lancée par l’écrivain romain Pline l’Ancien qui, au premier siècle de notre ère, a décrit les autruches comme des oiseaux particulièrement sots, au point de croire que leur corps est parfaitement caché lorsqu’elles enfouissent leur tête dans des broussailles. Cette idée fausse à la vie dure a été répétée pendant des siècles et déformée, jusqu’à adopter sa forme actuelle, selon laquelle les autruches cachent leur tête dans le sable en cas de danger.


Mosaïque romaine du deuxième siècle de l’amphithéâtre de Zliten, en Lybie, représentant des autruches
Image : Domaine public

Cette idée ne tient toutefois pas la route quand on y réfléchit : non seulement l’autruche resterait à la merci du premier prédateur venu mais en plus, elle étoufferait rapidement ! D’un point de vue évolutif, il paraît évident que les autruches pratiquant la politique de l’autruche à l’approche d’un prédateur auraient moins de chance de survie que celles essayant de se défendre ou de fuir. Les autruches sont après tout les oiseaux qui courent les plus vites au monde : elles peuvent maintenir un rythme de croisière de 50 km/heure si le besoin s’en fait sentir et dépasser les 70 km/h en cas de danger. De plus, leur excellente vue leur permet de voir arriver les prédateurs de loin et elles peuvent en cas de nécessité donner de puissants coups de griffes, capables d’éventrer un être humain.

Observés de loin, certains comportements des autruches peuvent toutefois donner l’illusion qu’elles enfouissent leur tête dans le sol : elles y creusent en effet des nids pour leurs œufs, que les mâles retournent régulièrement durant la journée. De plus, on dit que dans certaines situations ou elles se sentent menacées, les autruches se couchent et aplatissent leur cou au sol, réduisant ainsi leur visibilité et augmentant leurs chances d’être confondues avec un buisson.


Une autruche et ses œufs
Image :
Picture Taker 2

Sources d’informations

Description des oiseaux – L’autruche, Pline l’Ancien, traduction par M. Ajasson de Grandsagne, 1830

Faire comme l’autruche, Ch. Ferrand, 1880

Do ostriches really bury their heads in the sand?, 26 mai 1999

Animal Myths Busted, Stephen Lovgren

http://www.vulgarisation-scientifique.com/

Il découpe un écran d’ordinateur avec un jet d’eau


Un jet d’eau qui va plus vite que la vitesse du son avec un peu de sable devient un outil de découpage très précis … Je trouve cela assez impressionnant
Nuage

 

Il découpe un écran d’ordinateur avec un jet d’eau

 

Baptiste de la chaîne Experimentboy a assisté aux derniers instants de vie d’un écran d’ordinateur sous une machine de découpe au jet d’eau.

La machine est une Flow de la série Mach 2. Comme son nom l’indique, cet outil titanesque est capable de débiter de l’eau à 2 fois la vitesse du son, et des pressions d’environ 4000 bar. Elle purifie l’eau à l’aide de filtres et d’un osmoseur, et balance un sable très fin pour rendre le jet plus abrasif.

Programmable pour faire des tracés très précis, dans n’importe quel matériaux, le jet d’eau d’1mm de large peux même découper 18cm d’épaisseur d’acier. Elle n’a donc pas eu énormément de mal à couper un écran plat dans sa diagonale.

http://www.insoliteqc.com/