Nouvelle offensive de la SAAQ Des fantômes pour sensibiliser les jeunes


Pour une fois que je trouve une vidéo de fantôme intelligente car elle ne sert pas a faire des conneries pour faire peur aux gens mais plutot pour apporter une bonne réflexion  pour les jeunes sur les conséquences de la vitesse, de l’alcool ou texter au volant
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Nouvelle offensive de la SAAQ

Des fantômes pour sensibiliser les jeunes


(Capture d’écran de YouTube)

Pour y arriver, la SAAQ utilise un écran 3D dissimulé derrière un miroir sans tain et un lavabo. Lorsqu’un étudiant s’approche du miroir, le système diffuse l’une des trois vidéos dont chacune d’elles correspond à une problématique précise: la vitesse excessive, l’alcool au volant et l’envoi de messages textes.

Le fantôme confesse alors avoir perdu la vie parce qu’il n’a pas su s’affirmer en tant que passager, en ne disant pas au conducteur de ralentir, par exemple.

«Je suis morte à l’hôpital, quelques heures après l’accident. […] J’aurais dû lui dire de ralentir. C’est plate. J’aimais ça, vivre», confie l’une d’elles. «Ça fait six mois qu’on me maintient en vie artificiellement», ajoute un autre.

L’étudiant est par la suite invité à visiter le site Internet fautledire.com.


(Capture d’écran de YouTube)

«Les passagers ont un rôle crucial à jouer auprès des conducteurs qui prennent des risques. Ils doivent s’exprimer et insister, en demandant au conducteur de ralentir, de ne pas utiliser son téléphone en conduisant ou en l’empêchant de prendre le volant s’il a consommé de l’alcool ou de la drogue. Les passagers doivent également montrer l’exemple en attachant toujours leur ceinture de sécurité ou en refusant de monter avec un conducteur dont les facultés sont affaiblies par l’alcool, la drogue ou la fatigue», explique Nathalie Tremblay, présidente de la SAAQ.

Au total, une vingtaine de cégeps seront visés par cette nouvelle campagne de sensibilisation.

http://tvanouvelles.ca

Constats d’infraction : Les Québécois paient cher leurs excès de vitesse


Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais voyant les accidents du a la vitesse au volant est-ce vraiment exagéré ? Oui c’est cher .. et comme ca l’air rentable car semble t’il que les infractions en général rapportent $ 54 millions a l’État donc faut croire que même si c’est cher il y a toujours des gens qui vont a l’encontre de la sécurité routière
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Constats d’infraction : Les Québécois paient cher leurs excès de vitesse

Constats d’infraction - Les Québécois paient cher leurs excès de vitesse

© Agence QMI / Archives

Agence QMI 
Étienne Laberge
 

MONTRÉAL – Les automobilistes québécois pris à faire un grand excès de vitesse paient leurs constats d’infraction beaucoup plus cher que les automobilistes de d’autres pays pour le même excès.

C’est ce qu’a appris l’Agence QMI qui a analysé le coût d’un constat d’infraction pour une vitesse de 160 km/h.

L’Agence QMI s’est informé auprès des différents consulats et ministères des Transports des autres pays du G8.

Au Québec, la loi des «grands excès de vitesse» en vigueur depuis 2008 place la province loin devant. Rouler à 160 km/h dans une zone limitée à 100 km/h coûte 630 $ sans compter les coûts de remorquage, les frais de fourrière, et les points d’inaptitude qu’il faudra payer lors du renouvellement de permis de conduire.

En dollars canadiens, la deuxième place revient au Japon avec 450 $ le constat, et la troisième au Royaume-Uni dont le prix du constat oscille entre 270 $ et 470 $. Nos cousins français sont loin derrière avec 187 $ pour un même billet d’infraction.

L’Allemagne ferme le bal avec 0 $ puisqu’il n’y a pas de limite de vitesse sur les autoroutes. Notons que les limites de vitesse ne sont pas toutes les mêmes. En France et en Italie, par exemple, la limite de vitesse maximale est fixée à 140 km/h.

«C’est énorme!»

Ces chiffres scandalisent Alfredo Munoz, ancien policier et fondateur de SOS Ticket, un organisme qui conteste des contraventions au nom des automobilistes.

«C’est énorme! Pensez qu’à cela s’ajoute le coût de la vie qui augmente et tout le reste, a dit M. Munoz. Mais ça ne me surprend pas. En ce moment, la police sert à remplir les coffres de l’État au lieu de travailler pour le ministère de la Justice.»

Qu’est-ce qui justifie un montant aussi faramineux? La Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) a indiqué qu’il faut diminuer les accidents. Ce prétexte ne convainc pas l’ex-ministre de la Justice, Marc Bellemare, qui voulait abolir les dispositions du «No fault» de la SAAQ.

Avec ces dispositions, un conducteur en état d’ébriété fautif dans un accident peut réclamer un dédommagement au même titre que la victime. Le conducteur fautif est aussi protégé contre toute poursuite criminelle.

«Les montants sont purement arbitraires», a dit l’avocat qui y voit la seule façon de responsabiliser l’automobiliste qui est protégé par les dispositions du «No fault».

«Comme on a évacué toute notion de responsabilité civile sur la route, on essaie d’obtenir un effet dissuasif par le biais des amendes, a expliqué Marc Bellemare. Le gouvernement est bien servi, car il collecte les amendes en quantité industrielle, et lui-même est protégé en n’ayant pas à payer les victimes lorsqu’un morceau de viaduc leur tombe sur la tête.»

La SAAQ persiste et signe

L’ensemble des infractions au Code de la sécurité routière rapporte chaque année 54 millions $ à l’État.

Les montants des amandes ne peuvent pas diminuer, selon Lyne Vézina, directrice des études et stratégie en sécurité à la SAAQ.

«Dire oui, ce serait dire qu’on s’est trompé et qu’une sanction n’est pas aussi grave qu’on avait pensé», a dit Mme Vézina.

http://fr.canoe.ca