Le Saviez-Vous ► Les arbres dorment également durant la nuit


Cela est connu depuis quelques années, les arbres dorment tout comme les humains. Cependant, pour affirmer leurs dires, il a fallu des outils pour évaluer la différence entre le jour et la nuit. Car pendant leur sommeil, les branches baisses de quelques centimètres. De plus, les espèces d’arbres ont des modèles de sommeil variés. Raison de plus de respecter les arbres.
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Les arbres dorment également durant la nuit

arbres-nuit

par Yohan Demeure, rédacteur scientifique

Nous le savons bien, les êtres vivants dorment afin de recharger leurs batteries. Et pourtant, les arbres sont également soumis au rythme circadien. La nuit, ceux-ci entrent dans une phase de sommeil. Détendues, leurs branches s’affaissent de plusieurs centimètres.

Le rythme circadien

Les organismes vivants dont nous faisons partie sont soumis à un rythme circadien – ce rythme biologique d’environ 24 heures régulant les périodes d’éveil et de sommeil. Bien sûr, tout le monde sait que les animaux dorment comme nous. Cependant, une étude publiée en 2016 dans la revue Frontiers in Plant Sciencepilotée par l’Institut de recherche géospatiale de Finlande et l’Université de technologie de Vienne (Autriche) s’est intéressée au cas des arbres.

Selon les chercheurs, les arbres ont une horloge biologique ressemblant assez à celle des humains. Il ne s’agit pas d’une nouveauté dans la mesure où la Science le savait déjà. Mais l’étude a utilisé des moyens inédits pour récolter des données très précises. Les chercheurs ont en effet pointé des scanners laser sur deux arbres, plus précisément deux bouleaux situés en Autriche et en Finlande.

La phase de “sommeil” de l’arbre

Selon les résultats, les chercheurs ont pu affirmer qu’à la fin de la nuit, les branches des arbres s’étaient affaissées jusqu’à une dizaine de centimètres par endroits. Par ailleurs, ce relâchement débutait deux heures après le coucher du soleil, jusqu’au lendemain à l’aube.

«Les changements ne sont pas énormes – ils n’excèdent pas dix centimètres pour des arbres d’une hauteur d’environ cinq mètres –, mais ils étaient systématiques»,affirmait alors Eetu Puttonen, principal auteur de l’étude.

Le même arbre durant le jour (à gauche) et la nuit (à droite)
Crédits : Vienna University of Technology

Pour expliquer ce relâchement, les chercheurs ont évoqué le phénomène de pression de turgescence. La nuit, la pression en eau dans les cellules végétales de l’arbre diminue. Or, on sait que cette pression est très liée à la photosynthèse, qui n’a pas cours lorsque le soleil est absent. Ainsi, lorsque celui-ci apparaît, les feuilles se hissent pour capter sa luminosité et se reposent durant la nuit.

Il faut savoir qu’en 2017, une autre publication avait permis d’affirmer que les différentes espèces d’arbres avaient des modèles de sommeil variés. Selon les scientifiques, des recherches plus poussées sont en cours pour déterminer cette variété de schémas concernant le sommeil des arbres.

Sources : VoxGEODaily Geek Show

https://sciencepost.fr/

À quel moment de la journée brûlez-vous le plus de calories ?


 

Des volontaires ont accepté d’être exclus du monde pendant 1 mois sans avoir la notion du temps pour cette recherche. Je ne suis pas surprise qu’un moment de la journée soit plus propice pour perdre des calories, mais j’aurais nettement mieux aimée que ce soit le matin.
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À quel moment de la journée brûlez-vous le plus de calories ?

 

poids régime

Nous brûlons au repos plus de calories en fin d’après-midi et en début de soirée. Crédits : PublicDomainPictures / Pixabay

Crédits : Pixabay / Meditations

par Brice Louvet

Une récente étude confirme aujourd’hui que nous brûlons, au repos, environ 10 % de calories en plus en fin d’après-midi et en début de soirée comparé au début de matinée. Et tout serait une histoire de rythme circadien.

Coupés du monde

Vous pouvez remercier les sept personnes volontaires pour cette étude. Ces dernières ont passé un mois entier enfermées dans un laboratoire, totalement coupées du monde et incapables de savoir quelle heure il était (pas d’horloges, pas de fenêtres, pas de téléphones, rien). L’objectif de cette étude était d’analyser comment l’horloge interne du corps, privée de ses repères, pouvait affecter le métabolisme au repos.

Chaque nuit, on a alors demandé aux participant·e·s de se coucher quatre heures plus tard que la veille. Des décalages horaires qui correspondent à ce qu’une personne expérimenterait si elle parcourait le monde en une semaine.

« Parce qu’ils faisaient l’équivalent du tour du monde toutes les semaines (sur le plan métabolique), l’horloge interne de leur corps ne pouvait pas suivre », explique Jeanne Duffy, de la Division du sommeil et des troubles circadiens du Brigham and Women’s Hospital et de l’école de médecine Harvard, à Boston (États-Unis).

Elle est aussi la co-auteure de l’étude publiée dans la revue Current Biology.

« Cela signifiait que l’horloge du corps “oscillait à son rythme” ou conservait sa propre heure interne sans recourir à des signaux externes. Cela nous a permis de mesurer le taux métabolique à toutes les heures de la journée biologique ».

Fin d’après-midi et début de soirée

Après un mois d’observations, il en ressort alors que nous dépensons en moyenne 130 calories de plus en fin d’après-midi et en début de soirée comparé au début de matinée, où la température du corps est plus fraîche. Et ce pour un même niveau d’activité (c’est-à-dire au repos).

« Le fait que faire la même chose à une heure de la journée consomme beaucoup plus de calories que de faire la même chose à une autre heure de la journée nous a surpris », explique dans un communiqué Kirsi-Marja Zitting, co-auteure de l’étude.

Elle note aussi que ces résultats pourraient, par exemple, expliquer pourquoi les personnes qui ne respectent pas leurs horaires réguliers courent un plus grand risque d’obésité.

Vous l’aurez compris, si vous voulez maximiser votre perte de poids, il est nécessaire de conserver des horaires de sommeil et de repas réguliers. Et si vous vous sentez de le faire, votre séance de sport (si l’objectif est de perdre du poids) sera également plus efficace en fin de journée qu’en début de matinée.

Source

https://sciencepost.fr/

Quelle heure est-il dans votre corps ? Un test sanguin pourrait bientôt vous le dire


Il y a des médicaments qui pourraient être plus efficace s’ils étaient administrés selon notre heure biologique. Il semble que dans un avenir proche, on pourra savoir si nous sommes vraiment du matin, après-midi ou du soir grâce à une prise de sang.
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Quelle heure est-il dans votre corps ? Un test sanguin pourrait bientôt vous le dire

 

corps

Crédits Sophie & Cie/Flickr, CC BY-SA

par Brice Louvet18

Une équipe de chercheurs annonce avoir mis au point un test sanguin capable de “lire” l’heure de votre corps. Une meilleure estimation de l’horloge biologique pourrait permettre aux médecins de préciser l’administration de certains médicaments.

Vous avez vos petites habitudes; le matin, au travail, le soir. Tout est réglé, et quelque part, c’est rassurant. Mais êtes-vous réellement en accord avec votre corps ? S’il est 18 h à votre montre, se pourrait-il qu’il soit un peu plus tôt, ou un peu plus tard dans vos cellules ? La question est d’importance; une meilleure estimation de notre horloge biologique pourrait d’une part minimiser les chances de développer certaines maladies, mais également permettre aux médecins d’administrer certains médicaments à des horaires stratégiques, pour maximiser leur action.

En ce sens, des chercheurs de l’Université Northwestern, aux États-Unis, ont récemment mis au point un nouveau test sanguin – TimeSignature – s’appuyant sur un algorithme d’apprentissage automatique conçu pour rechercher des modes d’expression des gènes à différents moments de la journée. Il s’avère en effet qu’environ 40% de nos gènes “s’activent” à différents moments de la journée, en fonction de notre rythme circadien.

Le patient doit ici avoir au moins eu deux prises de sang suffisamment espacées dans la journée pour que le test soit précis. Auparavant, du sang devait être prélevé toutes les heures sur plusieurs heures.

“Notre test ne permet pas seulement de savoir si vous êtes plutôt du matin ou du soir, explique dans un communiqué Rosemary Braun, biostatisticienne à l’Université Northwestern et principale auteure de l’étude. Il permet de connaître précisément l’horloge biologique d’une personne en seulement une heure et demie“.

L’avantage d’un tel test, qui notons-le, devra d’abord passer des essais cliniques avant une éventuelle mise à disposition, est qu’il pourrait permettre de personnaliser l’administration de certains traitements.

“Beaucoup de médicaments ont des temps optimaux pour le dosage, poursuit le Dr Phyllis Zee, du département de neurologie de la Feinberg School of Medicine, à la Northwestern University. Le meilleur moment pour prendre le médicament contre l’hypertension artérielle ou la chimiothérapie ou la radiothérapie peut être différent de celui de quelqu’un d’autre“.

Ainsi, en “personnalisant” la prise de traitement, ceux-ci pourraient alors se montrer beaucoup plus efficaces.

Les détails de cette étude sont rapportés dans la revue PNAS.

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Le Saviez-Vous ► 7 choses qui nous affectent lorsqu’on change d’heure


En Europe, ils ont changer d’heure dimanche dernier. Nous se sera la nuit de samedi à dimanche prochain, le jour des élections municipales …. Qui vais-je voter ?? Enfin bref, même si en principe, on dort une heure de plus, il y a des inconvénients, peut-être moins pire que l’heure d’été, mais quand même notre rythme circadien en est affecté
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7 choses qui nous affectent lorsqu’on change d’heure

 

AMRIPHOTO VIA GETTY IMAGESwoman in bed with burnout and vintage flip clock on her head

Le changement d’heure a plus d’impact que vous ne le pensez!

Dans la nuit du 4 au 5 novembre prochain, plus précisément à deux heures du matin, on reculera l’horloge d’une heure.

Pour la plupart des gens, le changement d’heure en mars et en novembre cause un peu plus de dérangement que de changer l’heure sur sa montre. En effet, la différence de 60 minutes a un impact important sur les gens.

Au Canada, le changement d’heure a été officialisé en 1963. À la base, on changerait d’heure pour réduire la consommation d’électricité, en particulier celle reliée à l’éclairage.

David Prerau, auteur de Saving the Daylight: Why We Put the Clocks Forward, explique que le changement d’heure a des conséquences au-delà d’une heure de sommeil en plus ou en moins.

«Le changement d’heure affecte tout, du terrorisme moyen-oriental à la fréquentation des salles de concert à la participation électorale aux profits des stations de radio», explique Prerau.

Mais si l’impact du changement d’heure est aussi considérable, comment ça nous affecte exactement?

1. Ça affecte votre cycle de sommeil

Bien sûr, gagner une heure de sommeil en automne peut sembler extraordinaire, mais ça affecte quand même notre rythme circadien parce qu’on se réveille en pensant qu’il est une heure de plus ou de moins.

2. Ça peut empirer l’acné hormonale

Avoir une mauvaise peau affecte le moral. Dr. Firas Al-Niaimi, directeur médical à sk:n clinics dit que le changement d’heure peut empirer l’état de la peau.

«Le changement d’heure affecte nos hormones, surtout parce qu’il y a un changement dans notre rythme de sommeil, ce qui peut vouloir dire une augmentation d’acné.» (Pour ceux qui font déjà de l’acné, bien sûr.)

«C’est important de garder une routine stricte pour votre peau avant d’aller au lit, et de relaxer avant de dormir afin que votre sommeil ne soit pas interrompu et que les cellules de votre peau puissent se réparer pendant la nuit», explique-t-elle.

3. Ça augmente le risque d’avoir une crise cardiaque

Ça peut sembler drastique, mais on a démontré dans une étude analysant les dossiers de 43 000 patients qu’après le changement d’heure du printemps, il y a une augmentation de cas de crise cardiaque, et une diminution des cas au printemps. Le lundi suivant le changement d’heure du printemps voit une augmentation des cas de crise cardiaque de 24%.

4. Ça augmente le risque d’avoir un AVC

Comme si le fait d’avoir une crise cardiaque n’était pas assez inquiétant, une étude finlandaise qui a étudié les dossiers de patients sur une période de presque 10 ans, de 2004 à 2013, a trouvé que le changement d’heure augmentait aussi le risque d’avoir un AVC parce que votre rythme circadien est perturbé.

Similairement aux cas de crises cardiaques qui sont en augmentation dans les deux jours suivant le changement d’heure, la différence diminuait pendant la première semaine.

GSTOCKSTUDIO VIA GETTY IMAGESHandsome young African man keeping eyes closed while lying on the sofa and touching his stomach

5. Ça peut causer davantage d’accidents de la route

L’impact sur les accidents de la route a été documenté à travers les années, tellement qu’une des conclusions d’un essai de trois ans (de 1968 à 1971) du gouvernement britannique pendant lequel les horloges n’ont pas été changées est que le nombre de personnes qui mourraient ou qui étaient sérieusement blessées sur les routes descendait considérablement. Ceci est dû au fait que les routes restaient éclairées plus longtemps.

6. Ça peut vous mettre de mauvaise humeur

Le changement d’heure a un effet direct sur l’humeur.

Dans une étude d’un groupe de juges légaux faite en 2016, les chercheurs ont trouvé que les juges donnaient des sentences plus longues lorsqu’ils manquaient de sommeil pendant le changement d’heure du printemps.

7. Ça nous coûte plus cher

Si le changement d’heure a été instauré pour nous sauver de l’argent en coûts d’électricité, ça aurait l’effet contraire. Des chercheurs à l’Université de Cambridge ont trouvé qu’une heure supplémentaire de lumière en hiver pourrait sauver 485 millions de livres (815 millions de dollars canadiens) aux Britanniques, parce que les gens utiliseraient moins d’électricité et de chauffage.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► 3 choses à savoir sur notre horloge biologique


La synchronisation de notre horloge biologique est très importante et c’est la lumière qui le plus grand synchroniseur. Avec l’arrivé de l’électricité, nous avons perdu de 1 à 2h de sommeil. Il y a plus encore, les femmes et les adolescents sont plus sujet à avoir un manque de sommeil sans compter la lumière bleue des tablettes, ordinateurs, téléphone qui eux aussi grugent le temps pour dormir
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3 choses à savoir sur notre horloge biologique

 

Oeil avec horloge biologique

Quand la lumière régule notre horloge biologique

VSC / SCIENCE PHOTO LIBRARY

Par Camille Gaubert

    Le prix Nobel de médecine a été attribué lundi 2 octobre aux chercheurs américains, Hall, Rosbash et Young, pour leurs travaux sur la régulation de l’horloge biologique. L’occasion de revenir sur les plus récentes découvertes concernant l’impact de nos vies modernes sur ce rythme naturel.

    Le prix Nobel de médecine a été attribué lundi 2 octobre 2017 aux chercheurs américains, Hall, Rosbash et Young, pour leurs travaux sur la régulation de l’horloge biologique. Ils ont notamment découvert par quels mécanismes moléculaires la lumière du jour influence les gènes responsables de cette synchronisation. L’occasion de revenir sur les plus récentes découvertes concernant l’impact de nos vies modernes sur ce rythme naturel.

    Le chef d’orchestre de l’organisme

    L’horloge biologique est une zone du cerveau qui se synchronise sur la journée de 24 heures définie par l’alternance du jour et de la nuit. Ce cycle dure spontanément entre 23h30 et 24h30, selon les individus. Sans cette synchronisation, notre sommeil se décalerait tous les jours au point que plus personne ne serait réveillé aux mêmes horaires. Pour ce faire, plusieurs synchroniseurs agissent simultanément, dont le plus puissant est la lumière.

    Or, depuis le début des années 1900 et l’arrivée de l’électricité, nous avons perdu entre 1 et 2h de sommeil par nuit. La lumière a en effet un impact très activateur avant le coucher : elle repousse la sensation de fatigue et empêche l’endormissement. Cette exposition inappropriée à la lumière peut potentiellement détraquer toute notre horloge biologique avec des conséquences sur les fonctions immunitaires, cognitives, le sommeil, la vigilance, la mémoire, les fonctions cardiovasculaires etc. Cela pourrait aussi favoriser le développement de certaines formes de cancer en perturbant la sécrétion nocturne de la mélatonine, hormone impliquée dans le contrôle de la division cellulaire et ralentissant la prolifération cellulaire de type cancéreuse.

    Femme et adolescent : la couche-tôt et le lève-tard

    Certaines populations sont plus susceptibles d’avoir un rythme circadien particulier. La chronobiologie est l’étude de ces rythmes et des conséquences de leur perturbation.

    Ainsi, les femmes ont 2,5 fois plus de chance que les hommes d’avoir un rythme circadien de moins de 24 heures.

    « Ce résultat pourrait expliquer pourquoi les femmes, qui se couchent plus tard que ne leur dicte leur horloge biologique en raison de notre mode de vie moderne, se réveillent en moyenne plus tôt, explique Claude Gronfier, chronobiologiste à l’INSERM, et pourquoi l’insomnie a une prévalence beaucoup plus élevée parmi les femmes. »

    Chez l’adolescent, au contraire, l’heure du coucher est retardée à cause d’une horloge biologique plus lente, qui met plus de temps à accomplir son cycle. C’est ce qui va déclencher un coucher et un réveil plus tardif. Les adolescents aujourd’hui présentent une dette de sommeil importante, à cause des horaires de coucher tardifs et de lever trop tôt pour permettre les 8 à 12h de sommeil nécessaires. Cette restriction quotidienne va entrainer une dette de sommeil chronique.

    « C’est un vrai problème de santé publique », s’inquiète Claude Gronfier.

    Quand la lumière bleue de nos écrans nous gâche la nuit

    La lumière bleue excite 100 fois plus les cellules photoréceptrices de la rétine (les cellules ganglionnaires à mélanopsine) impliquée dans la régulation de ce rythme circadien. En s’y exposant par le biais des écrans de téléphone, tablette, ordinateur ou téléviseur, elles génèrent le message d’une exposition massive à la lumière et ralentissent les processus d’installation du sommeil.Pour avoir une bonne hygiène de lumière, il faut donc commencer par :

  • diminuer drastiquement l’exposition à la lumière le soir entre 30 min et 1h avant le coucher.

  • favoriser les lumières de type halogènes, de couleur orangées, plus favorables à l’endormissement.

 

https://www.sciencesetavenir.fr/

Il y a enfin une excuse génétique au fait de se lever tard


Il semblerait que les lève-tôt et les couches tard serait une question génétique, cependant est-ce qu’on peut simplement prendre des bonnes habitudes pour remettre les pendules à l’heure ?
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Il y a enfin une excuse génétique au fait de se lever tard

 

Good ******* morning mate! / Stepan Vrany via Flickr CC License By

Good ******* morning mate! / Stepan Vrany via Flickr CC License By

Repéré par Jean-Laurent Cassely

Notre patrimoine génétique pourrait déterminer en partie notre capacité à être apte tôt le matin ou pas.

L’excuse génétique que vous attendiez depuis longtemps pour justifier votre incapacité à vous lever tôt est enfin recevable. Le Guardian signale qu’une équipe de l’entreprise américaine de biotechnologies 23andMe, spécialisée dans la vente de décryptages de génome, a analysé le patrimoine génétique de près de 90.000 individus et comparé ces résultats aux réponses un questionnaire en ligne adressé aux mêmes personnes, portant sur leur rythme quotidien: plutôt lève-tôt ou plutôt couche-tard.

Les résultats, publiés dans Nature Communications, établissent une corrélation entre quinze variations génétiques et le fait de se sentir au mieux de ses capacités en matinée. Sept de ces quinze parties du génome humain sont associées à la régulation du rythme circadien, c’est-à-dire aux processus biologiques qui ont un cycle de 24 heures (à commencer par l’alternance veille/sommeil), note le site The Verge.

Ces matinaux sont aussi moins sujets aux insomnies, à la dépression et ont un IMC moins élevé que les couche-tard, mais les chercheurs précisent qu’ils n’ont pas identifié de relation de cause à effet entre ces associations.

L’année dernière, une précédente étude avait déjà identifié 80 gènes qui influençaient le fait que les mouches de fruit soient plus ou moins actives en fonction du moment de la journée. L’étude réalisée par 23andMe présente des limites et la méthode manque de rigueur sur certains points. Les chercheurs n’ont pas pris en compte la localisation des répondants ni la saison au cours de laquelle ils ont répondu en ligne. Mais vous n’êtes pas obligé d’évoquer ces réserves à votre patron si vous souffrez d’une panne de réveil. Sachez qu’il existe aussi des études qui expliquent les retards compulsifs.

http://www.slate.fr/

On sait maintenant pourquoi les écrans sont mauvais pour la santé


S’il n’y a pas de panne de courant le soir, nous sommes envahies par des lumières artificielles et notre rétine de l’oeil est trompée par nos écrans, nos tablettes et tout ce qui éclaire autour de nous
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On sait maintenant pourquoi les écrans sont mauvais pour la santé

 

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ArtPrize / wsilver via Flickr CC Licence By

Repéré par Myriam Lebret

Un grand nombre d’études ont fait le lien entre l’exposition à la lumière artificielle et des perturbations du rythme circadien, notre horloge interne. Ces dérèglements empirent avec l’utilisation d’écrans à LED et de lampes fluocompactes et ont été reliés à des problèmes de santé. On sait maintenant pourquoi, souligne Wired.

Dans un article scientifique du 16 mars, Richard Stevens, cancérologue à l’université du Connecticut, souligne que l’exposition à la lumière dans la nuit est reliée à l’augmentation du cancer du sein, de l’obésité et de la dépression. En 1996, il évoquait déjà les dangers de la lumière artificielle. Depuis, l’utilisation de lumière la nuit a encore augmenté. Wired rappelle que 95% des Américains utilisent régulièrement des écrans avant de se coucher.

Le système circadien synchronise les fonctions physiologiques (digestion, température du corps, activité du système immunitaire…) avec un cycle d’environ 24 heures, rythmé par le jour et la nuit. Mais c’est seulement durant ces 10 dernières années que les scientifiques ont découvert ce qui déclenchait le rythme circadien chez les mammifères. Il s’agit de cellules spécifiques de la rétine qui signalent la présence ou l’absence de lumière.

Ces cellules rétiniennes sont sensibles aux longueurs d’ondes bleues, qui correspondent au ciel de jour mais aussi aux lumières artificielles des LED et des lampes à économie d’énergie. Le système circadien croit alors qu’il fait jour, ce qui dérègle la production d’hormones.

Mais les perturbations du rythme circadien sont aussi liées au sommeil. En 2009, des volontaires ont vécu selon un cycle de 28 heures. Les scientifiques ont ensuite remarqué une altération de l’horloge circadienne et donc des fonctions physiologiques des participants. Pour Richard Stevens, une part de ce que l’on attribue aux problèmes de sommeil est une question de lumière:

«On peut se réveiller au milieu de la nuit sans que notre niveau de mélatoninene change. Mais si on allume la lumière, la mélatonine chute. Nous avons besoin d’obscurité.»

http://www.slate.fr/

Nouveau fléau chez les abeilles


Une découverte au USA qui peut-être expliquerait le problème de mortalité chez les abeilles .. Quoiqu’il en soit au Québec cela est a vérifier, car on ne sait pas si ces causes sont aussi présente chez nous
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Nouveau fléau chez les abeilles

Les scientifiques ont observé que la mouche Apocephalus borealis infecte l’abeille en pondant des oeufs dans son abdomen. Quelques jours plus tard, l’abeille quitte la ruche, souvent la nuit et souvent aussi en se dirigeant vers une source de lumière, des comportements contre nature.

Photo: fournie par la San Francisco State University

Charles Côté
La Presse

Une équipe de chercheurs croit avoir identifié la cause de la mystérieuse épidémie qui frappe les abeilles, particulièrement en Amérique du Nord.

La découverte est survenue par hasard. Un biologiste de la San Francisco State University a recueilli des abeilles mortes pour nourrir une mante religieuse qu’il venait de capturer. Mais il a oublié ce «lunch» dans une fiole sur son bureau. Quelques jours plus tard, des larves de mouches pullulaient dans la fiole.

Cette espèce de mouche, appelée Apocephalus borealis, était connue pour s’attaquer aux bourdons, mais pas aux abeilles domestiques.

Les scientifiques ont ensuite observé que la mouche infecte l’abeille en pondant des oeufs dans son abdomen. Quelques jours plus tard, l’abeille quitte la ruche, souvent la nuit et souvent aussi en se dirigeant vers une source de lumière, des comportements contre nature.

«Nous avons même trouvé sous les lampadaires de l’université des abeilles ayant quitté la ruche pendant des nuits froides et pluvieuses, alors qu’il n’y avait aucun autre insecte», notent les chercheurs dans leur article publié cette semaine dans la revue PLoS One.

Comportement modifié

«Peut-être que l’A. borealis manipule le comportement de l’abeille en changeant son rythme circadien, sa sensibilité à la lumière ou d’autres aspects de sa physiologie», spéculent les chercheurs.

Plusieurs parasites des insectes – virus, champignons ou autres insectes – modifient le comportement de leurs victimes.

L’abeille meurt dans la journée qui suit son excursion. Sept jours après la ponte, plusieurs larves, en moyenne 13, mais jusqu’à 25, émergent du cou de l’insecte. Elles deviennent adultes 25 jours plus tard.

«Cela donne aux mouches un potentiel de multiplication rapide», affirment les scientifiques.

L’équipe a ensuite découvert que plus des trois quarts des ruches de la région de San Francisco ainsi que d’autres au Dakota du Sud étaient infestées.

Dans une ruche qu’ils ont observée en laboratoire, jusqu’à 38% des abeilles étaient touchées.

De plus, les chercheurs se sont rendu compte que les mouches pourraient être porteuses de deux maladies qui touchent les abeilles.

Donc, tout cela porte à croire qu’il y a un nouveau suspect dans l’enquête scientifique sur le syndrome d’effondrement des colonies (colony collapse disorder ou CCD), constaté officiellement en 2007 par l’Académie nationale des sciences des États-Unis.

Ce mal frappe de nombreuses colonies d’abeilles. Les insectes meurent ou abandonnent leur ruche en masse. Il a été porté au compte d’une mite parasite (le varroa), de virus, de moisissures, de nouveaux pesticides ou d’une combinaison de ces facteurs.

La recherche du coupable est d’autant plus intensive que les abeilles jouent un rôle capital dans la nature et dans l’industrie alimentaire.

Selon Jean-Pierre Chapleau, porte-parole de la Fédération des apiculteurs du Québec, cette découverte «soulève bien des questions». «Premièrement, est-ce qu’on a cet insecte au Québec?» demande-t-il.

Il n’a pas été possible de répondre à cette question hier. Toutefois, une carte publiée par les chercheurs américains indique que la mouche est répandue d’un bout à l’autre des États-Unis, y compris dans le Maine et l’État de New York.

«Il y a une certaine logique à ce qu’on associe la mouche au CCD parce qu’elle cause une dépopulation de la ruche, dit M. Chapleau. Mais il faudrait savoir si cela peut se faire en quelques jours, comme certains apiculteurs l’ont observé.»

Il ajoute que le Québec n’est pas encore touché par le syndrome d’effondrement des colonies, bien que les ruches vivent des difficultés ici aussi.

«On a des pertes hivernales qui sont documentées de façon statistique, dit-il. On a aussi des pertes en saison de production. Elles sont très difficiles à mesurer de façon scientifique, mais elles paraissent dans la production.»

http://www.cyberpresse.ca