Ce que le corps ressent quand on a le cœur brisé


Après un chagrin d’amour, des symptômes physiques apparaissent et qui peut sembler à une crise cardiaque. Pour ce gendre de problème, il n’y a pas de pilule pour guérir. Seulement une promenade sur le bord de l’eau serait bénéfique.
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Ce que le corps ressent quand on a le cœur brisé

 

Partez un week-end à la mer © thinkstock.

Jeanne Poma.

Un chagrin d’amour est un grand coup de pied dans nos émotions et nos habitudes. Les manifestations sont aussi physiques.

Quand votre cœur se brise, vous avez le sentiment de perdre pied. Vous êtes abattu par les sanglots, avant de sombrer dans la mélancolie.

Les insomnies

Le premier signe sur le corps est le manque de sommeil. Vous êtes stressé, vos habitudes changent. Vous ne parvenez pas à vous calmer car le soir, vous préférez rester à l’écart mais vous réfléchissez aux évènements. Le rythme cardiaque augmente. Tout cela perturbe la routine qui vous aide à vous endormir.

Le cœur s’accélère

1 à 2 % des personnes qui ont le cœur brisé sont dans un état de stress tel qu’ils peuvent souffrir d’une crise cardiaque. Ces cas extrêmes sont traités de la même manière que les malades qui ont une insuffisance cardiaque.

Des activités positives

Malheureusement, il faut du temps pour soigner un cœur brisé et aucune pilule n’a encore été mise au point pour le guérir. Il est toutefois recommandé de s’adonner à des activités qui vous rendent heureux et qui vous détendent. Appelez un ami ou faites du yoga. Boire de l’alcool ou se goinfrer ne sont pas des solutions.

Regarder l’eau

Une étude prouve qu’une marche le long de la mer ou d’un lac aide ceux dont le cœur a été brisé. Regardez l’eau permet de réaliser inconsciemment que tout change et que demain est un autre jour. Le chagrin que vous ressentez aujourd’hui passera lui aussi.

https://www.7sur7.be/

Ce mille-pattes géant tue des proies 15 fois plus grosses que lui


Heureusement, du moins pour le moment, nous n’avons pas ce genre de chenille sur notre territoire. Malgré qu’elle n’est que 20 cm, elle peut s’attaquer a des animaux 15 fois plus grosse qu’elle. Si elle mord un humain, il faut prendre la direction hôpital, car son venin attaque le coeur, peut nécroser des tissus et peut causer aussi la mort
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Ce mille-pattes géant tue des proies 15 fois plus grosses que lui

 

Marie-Céline Ray
Journaliste
 
 

Grâce à une toxine que des chercheurs viennent de mettre en évidence, un mille-pattes géant (Scolopendra subspinipes mutilans) peut paralyser des proies bien plus grosses que lui, comme des lézards. Son venin crée des dégâts dans les systèmes cardiovasculaire et nerveux des animaux.

En général, les prédateurs s’attaquent à des proies plus petites qu’eux, car c’est plus simple à attraper. Pourtant, certains animaux n’ont pas peur de s’en prendre aux plus gros. Ils sont alors souvent dotés d’un venin qui leur permet d’immobiliser ces proies volumineuses, et qui leur sert également à se défendre contre des prédateurs.

Ainsi, le venin des serpents cible le système nerveux ou circulatoire de leurs proies ; les araignées, les scorpions et les escargots marins immobilisent souvent leurs proies avec des venins qui agissent sur le système nerveux. Mais le mécanisme par lequel les mille-pattes neutralisent leurs proies est moins étudié.

Le saviez-vous ?

Les mille-pattes sont des invertébrés de la famille des myriapodes. Scolopendra subspinipes mutilans est aussi parfois appelé « mille-pattes du Vietnam ».

Sur l’Homme, une morsure de mille-pattes peut entraîner de l’hypertension, une ischémiecardiaque, la nécrose de tissus, voire le décès : tous ces symptômes semblent prendre pour cible le système cardiovasculaire. À Hawaï (États-Unis), les morsures de mille-pattes sont fréquentes et conduisent de nombreux patients aux urgences.

Le mille-pattes Scolopendra subspinipes mutilans pèse environ trois grammes et mesure 20 cm de long. Il vit dans des forêts, des terres agricoles, mais aussi des villes dans l’est de l’Asie. En 30 secondes, ce mille-pattes peut tuer une souris de 45 grammes, soit 15 fois plus grosse que lui. Une équipe chinoise a purifié les toxines du venin de ce mille-pattes. Les chercheurs ont ensuite testé ces toxines une à une.

 

Le mille-pattes Scolopendra subspinipes mutilans pèse environ trois grammes et mesure 20 cm de long. © Yasunori Koide, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0

Le mille-pattes Scolopendra subspinipes mutilans pèse environ trois grammes et mesure 20 cm de long. © Yasunori Koide, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0

La toxine cible des canaux potassium des cellules du cœur ou du cerveau

Les scientifiques ont trouvé que l’une des toxines, appelée Ssm Spooky Toxin (SsTx), agissait sur des canaux à potassium (K+) de la cellule. Ces cinq canaux de la famille des canaux KCNQ jouent un rôle important dans le cerveau et le cœur : ils sont essentiels pour la transmission de messages nerveux ou pour le maintien du rythme cardiaque.

L’injection de la toxine identifiée dans la peau du dos d’une souris entraînait une nécrose des tissus. En revanche, sans cette toxine, le venin n’était pas aussi mortel. La toxine SsTx semblait donc responsable en grande partie de la toxicité du venin, même si elle n’était probablement pas la seule à agir sur l’organisme des proies.

 

Le venin des araignées, comme celui des veuves noires, peut aussi être toxique pour l’Homme. © ondreicka, Fotolia

Le venin des araignées, comme celui des veuves noires, peut aussi être toxique pour l’Homme. © ondreicka, Fotolia

Comme la toxine ciblait des canaux spécifiques, les scientifiques pensent qu’il serait possible de créer un traitement anti-venin en utilisant des molécules pouvant ouvrir ces canaux. Ainsi, ils ont montré que la rétigabine ouvrant les canaux KCNQ2 et KCNQ3 peut neutraliser le venin du mille-pattes. La rétigabine est un médicament déjà utilisé dans le traitement de l’épilepsie. Aujourd’hui, il n’existe aucune thérapie disponible contre les morsures du mille-pattes. Ces résultats paraissent dans la revue Pnas.

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Un mille-pattes géant vivant en Asie peut tuer des proies 15 fois plus grosses que lui.
  • Son venin contient une toxine puissante qui cible des canaux potassium.
  • Une molécule ouvrant ces canaux potassium pourrait servir d’anti-venin.

Cela vous intéressera aussi

Du venin pour traiter le diabète, l’obésité et les allergies Dans le sud de la Belgique, une équipe de recherche travaille sur un sujet un peu particulier. En utilisant du venin prélevé sur des animaux sauvages, des scientifiques espèrent développer des traitements contre le diabète, les allergies ou encore l’obésité. La chaîne Euronews nous en dit plus au cours de cet épisode de Futuris.

https://www.futura-sciences.com/

Le Saviez-Vous ► 5 bienfaits santé de la lecture


Les livres doivent faire partie de nos vies, car la lecture apporte des bienfaits pour la santé physique et mentale. Autant chez les adultes que chez enfants. Pour les enfants, même s’ils ne savent pas encore lire, manipuler des livres, imaginer les histoires d’après les images apportent pour eux une grande imagination et ma petite-fille Ana-Jézabelle passe maître à se raconter des histoire et c’est beau à voir
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5 bienfaits santé de la lecture

5 bienfaits santé de la lecture

5 bienfaits santé de la lecture

Lire est excellent pour la santé, mentale, émotionnelle et même physique. Vous en doutez ? Voici plusieurs bonnes raisons d’ouvrir un livre.

Savez-vous qu’aux Etats-Unis, certains ont décidé de soigner leurs congénères… par la lecture. Ces bibliothérapeutes ne sont pas encore nombreux, et leur spécialité n’est pas reconnue par l’université. Certes. Mais il n’empêche, l’idée que lire est bon pour la santé ne date pas d’hier.

Pour preuve, voici quelques exemples de bienfaits.

La lecture est antistress

Selon des chercheurs de l’Université britannique de Sussex (Canada), il faut environ six minutes au lecteur pour être dans un état d’apaisement, une fois la lecture commencée. Quels sont les signes physiques constatés lors de la lecture ? Une baisse de la tension musculaire et du rythme cardiaque. Clotilde, 43 ans, business woman qui court à longueur de journée, le constate :

« j’ai des journées de folie où je cours tout le temps. Mon temps de lecture, le soir, dans mon lit, est un moment indispensable où j’ai l’impression que mon corps s’apaise et revient à la normale. »

Pour vivre plus longtemps

Vivre plus longtemps en lisant ? Là encore, des scientifiques se sont penchés sur la question. Une étude menée par l’université de Yale révèle que lire plus de 3h30 par semaine permettrait de prolonger l’espérance de vie de plus de 20 % sur douze ans.

Lire développe la sensibilité et l’empathie

Développer la sensibilité, l’empathie, pouvoir se mettre à la place de l’autre… Voici autant de belles qualités que l’on peut développer en ayant le nez penché sur un livre. C’est d’ailleurs ce que des chercheurs ont constaté chez des enfants qui lisaient Harry Potter. Ceux qui s’identifiaient au héros de la saga avaient davantage de facilité pour ressentir de l’empathie face à une personne marginalisée.

La lecture permet d’éveiller les bébés

Les pédiatres américains recommandent aux parents de lire des histoires à voix haute au bébé, même tout petit. Les raisons ? Cela lui apprend un vocabulaire plus riche, développe ses sens et permet de passer un moment de proximité avec son papa ou sa maman.

Le chemin du bonheur

La lecture rend heureux, et ce sont nos lecteurs qui en parlent le mieux. Récemment, sur notre page Facebook, nous vous avons demandé pourquoi vous aimiez lire. Les mots revenus le plus souvent ?

« Pour me détendre, pour m’évader, pour m’instruire… »

Laissons le mot de la fin à Marie-Françoise qui témoignait ainsi : « Il y a au moins 20 raisons qui font que j’aime lire : en voici quelques-unes. En lisant, je voyage, je rêve, j’apprends, je réfléchis, je m’évade, je me repose, je profite… Savoir lire est l’une des magies de ma vie. À la fin de mon C.P. j’avais reçu un livre en guise d’un prix quelconque, ce fut le premier et depuis, j’ai toujours eu un livre ouvert pas loin de moi. »

Auteur:  Clara Ousset-Masquelier

http://www.santemagazine.fr/

Risque de piratage sur des milliers de pacemakers américains


C’est beau la technologie médicale via Internet, mais des risques de piratage existent aussi. Heureusement, que des chercheurs Belge on signalé la faille de sécurité des stimulateurs cardiaques (pacemaker) fabriqué par Abbott pour que des mises jours puissent se faire aux patients concernés
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Risque de piratage sur des milliers de pacemakers américains

Risque de piratage sur des milliers de pacemakers américains

Le 4 septembre 2017.

Les pacemakers du fabriquant américain Abbott souffriraient d’un défaut de sécurité et seraient potentiellement piratables. Un défaut de mise à jour qui devrait être rapidement résolu.

Les pacemakers fabriqués par St. Jude Medical

Une équipe de chercheurs de l’université de Louvain, en Belgique, a fait une étonnante découverte. Ils ont en effet révélé que les pacemakers fabriqués par St. Jude Medical, une entreprise acquise par Abbott, pouvaient être piratés. Des personnes malintentionnées pourraient en effet contrôler le rythme ou vider la batterie de ces appareils qui sont destinés aux personnes atteintes de bradycardie, c’est-à-dire qui ont un rythme cardiaque trop lent.

Cette découverte a poussé la Food and Drug Administration (FDA), la plus haute autorité sanitaire américaine, à demander aux professionnels de santé concernés et aux porteurs de ces pacemakers de mettre à jour leurs appareils. Au total, près de 460 000 pacemakers pourraient être concernés par ce défaut de sécurité.

« Cette mise à jour sera lancée en France après validation locale », a assuré la société Abbott à nos confrères de L’OBS.

Risque d’épuisement rapide de la batterie

Selon la FDA, si ces failles de sécurité étaient exploitées, elles pourraient « permettre à un utilisateur non autorisé – c’est-à-dire autre que le médecin – d’accéder au dispositif en utilisant des équipements disponibles dans le commerce ». Et d’ajouter que « cet accès pourrait être utilisé pour modifier les commandes de programmation sur le stimulateur cardiaque implanté, ce qui pourrait entraîner des dommages pour le patient ».

Le risque est en effet suffisamment important pour être signalé. Les patients porteurs des appareils suivants doivent donc entrer en contact avec leur médecin : Accent SR RF™, Accent MRI™, Assurity™, Assurity MRI™, Accent DR RF™, Anthem RF™, Allure RF™, Allure Quadra RF™, et Quadra Allure MP RF™. Il n’est pas nécessaire de changer de pacemaker pour autant, une simple mise à jour suffit.

Marine Rondot

http://www.passeportsante.net/

La phobie des craquements de chips


Souffrir de mésophonie, la peur de certains bruits ne doit pas être évident à vivre dans ce monde que le bruit est constant ou presque. C’est tout le corps qui réagit face aux bruits qui engendrent l’anxiété et la colère
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La phobie des craquements de chips

 

Pourquoi ne supporte-t-on pas d’entendre un voisin manger ? Une zone cérébrale allergique au bruit en serait la cause.

Sébastien Bohler

Vous faites peut-être partie des personnes qui ne supportent pas d’entendre quelqu’un mâchonner des chips à côté de vous. Ou alors vous détestez un grincement de porte, des bruits de pas dans le couloir… Ce syndrome porte le nom de misophonie et se traduit par une réaction de colère et d’anxiété associée à certains bruits.

Une étude d’imagerie cérébrale vient de révéler que chez les personnes misophones, une zone du cerveau appelée cortex insulaire antérieur s’active excessivement à l’écoute de ces sons. Impliquée dans la perception de l’intérieur du corps (viscères, muscles, tendons), cette zone entre en communication avec des zones émotionnelles à l’avant du cerveau, comme l’amygdale ou le cortex préfrontal ventromédian, créant une réaction corporelle et émotionnelle exacerbée, notamment une hausse du rythme cardiaque. A l’écoute d’un sachet de chips qui s’ouvre, c’est alors tout le corps qui entre en ébullition.

http://www.pourlascience.fr/

Les téléphones en passe de révolutionner la médecine


Alexander Graham Bell n’aurait jamais pu imaginer jusqu’où irait l’invention du téléphone. Aujourd’hui, c’est un moyen de communication orale, écrite, et visuelle. Plus encore, la médecine semble aller vers une révolution grâce au téléphone
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Les téléphones en passe de révolutionner la médecine

 

SMARTPHONE MEDICINE

Les smartphones sont en passe de révolutionner la façon de diagnostiquer et de traiter des maladies chroniques grâce à des capteurs et des applications utilisés à des fins médicales, ont expliqué vendredi des chercheurs dans une conférence scientifique.

« La caméra, le flash, le micro, le GPS » des téléphones portables sont « de plus en plus performants » et capable de « rivaliser avec des instruments d’imagerie spécialisés », a expliqué Shwetak Patel, professeur de science informatique et d’ingénierie à l’université de Washington à Seattle, à la conférence annuelle de l’American Association for the Advancement of Science de Boston.

Les smartphones peuvent déjà faire office de podomètre, compter les calories consommées ou mesurer le rythme cardiaque.

Mais téléphones mobiles et tablettes électroniques peuvent aussi devenir des outils de diagnostics performants en modifiant l’utilisation de leurs capteurs.

« On peut se servir des micros pour mesurer les capacités pulmonaires et détecter une crise d’asthme ou une broncho-pneumopathie chronique obstructive », a précisé le professeur Patel, ce qui permet de mieux contrôler ces pathologies chroniques en dehors du cabinet du médecin.

Il est aussi possible de se servir de la caméra et du flash pour mesurer, sur un doigt, à l’aide d’une application, le taux d’hémoglobine dans le sang et déterminer si la personne est anémique ou manque de fer. Ces application font actuellement l’objet d’une demande d’autorisation auprès de l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (Food and Drug Administration).

Un capteur de mouvement dans les smartphones peut être utilisé pour détecter l’ostéoporose, une diminution de la densité osseuse normalement diagnostiquée par un scanner.

Il suffit de tenir le téléphone dans une main et de taper sur son coude pour créer des ondes détectées par le capteur de mouvement de la caméra. Une diminution de la densité de l’os se traduit par un changement de la fréquence des ondes.

« On peut ainsi créer des outils de diagnostic et de dépistage qui étaient impossibles dans le passé, ce qui bouleverse la manière de diagnostiquer, de traiter et de gérer des maladies chroniques », résume le professeur Patel.

« On peut imaginer un impact encore plus grand de ces avancées dans les pays en développement où de tels équipements de dépistage n’existent quasiment pas dans les cabinets médicaux », pointe-t-il.

Réduction des coûts

Dans les pays développés, ces nouveaux outils médicaux individualisés changent la relation entre les patients et les médecins en donnant aux malades la possibilité d’obtenir fréquemment des données médicales qui n’était auparavant recueillies qu’une fois par an dans le cabinet du médecin.

Les performances des téléphones portables permettent déjà d’aider des malades atteints de diabète ou de cancers à mieux gérer leur maladie, indique Elizabeth Mynatt, professeur d’informatique interactive au Georgia Institute of technology.

« Notre étude montre que la technologie portable a profondément modifié le comportement de ces malades (…) capables de mieux se prendre en main », dit-elle.

Ces chercheurs ont fourni une tablette électronique à des femmes issues de milieux modestes et traitées pour un cancer du sein, permettant un accès en temps réel à toutes les informations sur le diagnostic, la gestion de leur traitement ou les effets secondaires. L’application peut également apporter une aide si les patientes n’ont pas les moyens de payer un déplacement pour aller se faire soigner.

« La généralisation des plateformes mobiles est très encourageante pour répondre aux disparités socio-économiques dans l’accès aux soins médicaux », juge la professeur Mynatt.

Gregory Hager, directeur du Centre d’ingénierie et de soins médicaux à la faculté de médecine Johns Hopkins, relève que de plus en plus de médecins et de chercheurs dans cette université voient dans les smartphones et les plateformes mobiles un moyen prometteur de recueillir de vastes quantités de données médicales pour effectuer des essais cliniques plus performants.

Actuellement, une étude clinique coûte au moins 12 millions de dollars. Avec les smartphones, il est possible d’effectuer des « micro-essais cliniques beaucoup plus efficaces » avec des données en temps réel, plus proches de la réalité, et pour un coût nettement plus bas, a-t-il expliqué.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Le Saviez-Vous ► Que se passe-t-il si vous ne quittez jamais votre lit?


Certains rêvent peut-être de rester au lit pendant des jours sans être obligés de se lever. Cela serait vraiment une très mauvaise idée. En fait, rester longtemps allonger est un gros risque pour la santé
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Que se passe-t-il si vous ne quittez jamais votre lit?

 

Vous ne voulez vraiment pas le faire.

Actuellement, pour peu que vous ne tardiez pas trop à vous coucher le soir binge-watching oblige, vous passez un tiers de votre vie à dormir. Imaginons maintenant que vous décidiez ne peux plus jamais vous lever, par fainéantise ou autre. Que se passerait-il? Le compte YouTube Life Noggin a décidé de se pencher sur cette question que l’on s’est tous posé au moins une fois dans notre vie.

Vous vous en doutiez peut-être, mais un tel bouleversement serait catastrophique pour votre vie. Life Noggin évoque d’abord des escarres, ou des lésions liées à la compression des tissus, notamment dans le dos et les fesses à cause du matelas.

Logiquement, le corps devient également plus faible, car «les muscles perdent 10 à 15% de leur force chaque semaine» et l’endurance baisse considérablement, créant des pertes de masses musculaires et osseuses. Enfin, chaque jour, votre rythme cardiaque augmente d’un battement par minute et le volume sanguin baisse. S’il fallait vous inquiéter un peu plus encore, on peut mentionner la fatigue et l’anxiété qui s’accumulent quotidiennement, ainsi que des risques de pneumonie…

Il est intéressant de noter, dans un domaine proche, que la Nasa est allé plus loin en«payant un gars 18.000 dollars pour s’allonger dans un lit pendant soixante-dix jours»afin d’étudier les effets de la micro-gravité sur le corps humain et de préparer au mieux les missions futures vers Mars.

Au bout de cette période, quand le patient s’est levé, son cœur s’est emballé pour atteindre 150 battements par minute, provoquant presque un malaise. Pas un très bon signe donc pour les futurs aventuriers de l’espace.

http://www.slate.fr/

Risque accru de criminalité chez des jeunes au pouls lent au repos


Un rythme cardiaque lent au repos à l’adolescence ne veut pas dire qu’une personne est plus calme, au contraire, il semble que ce soit une caractéristique que plusieurs d’entre eux seront des criminels
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Risque accru de criminalité chez des jeunes au pouls lent au repos

 

Les scientifiques pensent que des pulsions violentes résultent... (Photo d'archives La Presse)

Les scientifiques pensent que des pulsions violentes résultent de l’impact psychologique d’un coeur qui bat très lentement.

PHOTO D’ARCHIVES LA PRESSE

Agence France-Presse

WASHINGTON

Des jeunes en fin d’adolescence dont le rythme cardiaque au repos est lent paraissent courir un risque nettement accru de devenir à l’âge adulte des criminels, selon des chercheurs en Suède dont l’étude est publiée mercredi aux États-Unis.

Cette étude, menée sur un groupe de plus de 700 000 hommes, montre que ceux dont le coeur battait le plus lentement au repos quand ils étaient encore adolescents (60 pulsations par minute ou moins) avaient 39% plus de probabilité en vieillissant d’être inculpés de délits violents comparativement à ceux dont le pouls était plus rapide (au moins 83 pulsations/minute) dans leur prime jeunesse.

Ils couraient également 25% plus de risque de commettre des délits non-violents.

Les scientifiques pensent que ces pulsions violentes résultent de l’impact psychologique d’un coeur qui bat très lentement.

On sait que les personnes dont le rythme cardiaque est lent éprouvent de plus grandes difficultés à s’enthousiasmer ou à ressentir de l’excitation. De ce fait, ils auraient plus tendance à rechercher des expérience enivrantes et à prendre davantage de risques.

Un pouls apathique au repos est déjà lié à des comportements anti-sociaux chez des enfants et adolescents mais jusqu’alors on ignorait que cela pourrait être aussi un indicateur d’actes violents à l’âge adulte.

«Nos résultats confirment le fait qu’un coeur lent au repos est lié non seulement à des attitudes agressives et anti-sociales dans l’enfance et l’adolescence, mais accroît aussi le risque d’actes violents et de comportements antisociaux chez les adultes», souligne Antti Latvala du Karolinska Institute à Stockholm, le principal auteur de ces travaux parus en ligne dans le Journal of the American Medical Association, Psychiatry.

Ces chercheurs ont analysé des données provenant de 710 264 hommes en Suède nés entre 1958 et 1991 qui ont été suivis pendant une période allant jusqu’à 35 ans.

Le pouls et la tension artérielle des participants ont été mesurés lors de leur visite médicale pour le service militaire obligatoire quand ils avaient 18 ans.

Les résultats révèlent que 40 000 ont été plus tard inculpés de crimes violents.

http://www.lapresse.ca/

Effets de la caféine : dix choses à savoir


Le café, que ferons-nous sans un café après la sonnerie retentissante du réveil matin qui sonne trop tôt, ou bien pendant une pause, ou un travail contraignant. Mais encore faut-il savoir bien dosé la caféine et qu’elle se cache dans diverses boissons et médicaments
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Effets de la caféine : dix choses à savoir

 

Nous sommes nombreux à en consommer chaque jour, mais que savons-nous vraiment sur la caféine?

Cette substance naturelle au goût amer stimule le système nerveux central, vous rendant plus vigilant. A doses modérées, elle a des propriétés bénéfiques pour la santé, comme l’amélioration de la mémoire, de la concentration et du moral. Le café, une source majeure de caféine, a surtout été associé à de nombreux avantages physiques, dont la diminution possible du risque d’Alzheimer et de certains cancers.

En revanche, consommée à l’excès, l’abus de caféine peut déclencher, entre autres effets, un rythme cardiaque plus rapide, des insomnies, de l’angoisse et de l’impatience. Un arrêt brutal peut conduire à des symptômes de sevrage, comme des maux de tête et une certaine irritabilité.

Ci dessous, dix faits peu connus sur l’une des drogues les plus courantes du monde.

1. Le déca n’est pas la même chose qu’une boisson sans caféine.

Vous pensez que prendre plutôt du déca l’après-midi signifie que vous manquerez de stimulant? Repensez-y à deux fois. Le Journal of Analytical Toxicology a rapporté qu’après avoir analysé neuf types différents de cafés décaféinés, il a établi que tous, sauf un, contenait de la caféine. La dose allait de 8,6 mg à 13,9 mg: à titre de comparaison, une tasse de café normal contient en général entre 95 et 200 mg de caféine. Selon le site Mayo Clinic, une canette de Coca-Cola de 33 cl en contient entre 30 et 35 mg).

« Si quelqu’un boit entre 5 et 10 tasses de café décaféiné, sa dose de caféine atteindra facilement le niveau présent dans une tasse ou deux de café », a déclaré Bruce Goldberger, professeur et directeur du centre de Médecine légale William R. Maples à l’université de Floride, et co-auteur de l’étude. « Les personnes à qui on a conseillé de cesser la caféine, comme celles qui souffrent de maladies rénales ou de troubles anxieux devraient y prendre garde ».

Selon Health.com, une analyse menée en 2007 par le site de consommateursConsumer Reports a examiné 36 tasses de café décaféiné et a constaté que certaines contenaient plus de 20 mg de caféine.

2. Les effets du café se font sentir en quelques minutes.

Selon l’Académie américaine de Médecine du Sommeil, la caféine atteint son niveau le plus haut dans le sang au bout de 30 à 60 minutes (une étude a constaté une vigilance accrue au bout d’à peine 10 minutes). Le corps élimine en général la moitié de la drogue dans les 3 à 5 heures qui suivent, et le reste peut subsister durant 8 à 14 heures. Certaines personnes, et plus particulièrement celles qui ne consomment pas régulièrement de la caféine, sont plus sensibles que d’autres à ces effets.

Les experts en sommeil recommandent souvent de ne pas prendre de la caféine durant les huit heures précédant le coucher, pour éviter les insomnies.

3. Mais les effets ne sont pas les mêmes pour tous.

Le corps peut traiter différemment la caféine selon le sexe, l’origine et même selon le moyen de contraception. D’après le New York Magazine :

En général, les femmes métabolisent la caféine plus rapidement que les hommes. Les fumeurs deux fois plus vite que les non-fumeurs. Les femmes sous pilule contraceptive la métabolisent trois fois moins que les autres femmes. Les Asiatiques la métabolisent plus lentement que les gens d’une autre origine. Dans le livre The World of Caffeine: The Science and Culture of the World’s Most Popular Drug, les auteurs Bennett Alan Weinberg et Bonnie K. Bealer émettent l’hypothèse qu’un Japonais non fumeur buvant son café avec une boisson alcoolisée – un autre agent de ralentissement – sentirait les effets de la caféine « cinq fois plus longtemps qu’une femme anglaise fumeuse mais n’ayant pas bu et ne prenant pas la pilule ».

4. Les boissons énergisantes ne contiennent souvent pas plus de caféine que le café.

Par définition, on pourrait logiquement estimer que les boissons énergisantes contiennent des tonnes de caféine. Mais bien des marques populaires en contiennent bien moins qu’une bonne vieille tasse de café noir. Par exemple, selon Mayo Clinic, une canette de 25 cl de Red Bull n’abrite que 76 à 80 mg de caféine, comparé au 95 à 200 mg pour une classique tasse de café. En revanche, ces boissons énergisantes contiennent souvent des tonnes de sucre et des ingrédients imprononçables (consultez notre vidéo sur le sujet ici). Pour en savoir plus sur la quantité de caféine dans le thé, les boissons sans alcool et d’autres produits, cliquez ici.

5. Le café corsé contient en réalité moins de caféine que des cafés plus légers.

Un goût prononcé et riche semble indiquer une dose supplémentaire de caféine, mais la vérité est que les cafés plus légers contiennent en fait plus de stimulants que les cafés plus torréfiés. La radio NPR a ainsi indiqué que le procédé de torréfaction brûlait en fait la caféine, ce qui signifie que ceux cherchant un effet plus soft devraient plutôt opter pour un café java corsé.

6. On trouve de la caféine naturelle dans plus de 60 plantes.

Il ne s’agit pas seulement des grains de café : les feuilles de thé, les noix de cola (qui ont le goût du cola) et les grains de cacao contiennent tous de la caféine. on trouve ce stimulant naturellement dans les feuilles, les graines et les fruits d’une grande variété de plantes. Il peut aussi être fabriqué par l’homme et ajouté aux produits.

7. Les cafés ne contiennent pas tous la même quantité de caféine.

Quand il s’agit de caféine, tous les cafés ne se valent pas. Selon un rapport récent du Center for Science in the Public Interest, les grandes marques varient beaucoup dans la quantité de stimulants qu’elles procurent. Le café de McDonald’s, par exemple, contient 9,1 mg pour 3 cl, quand celui de Starbuck en contient plus du double avec 20,6 mg. Pour en savoir plus sur les résultats de cette étude, cliquez ici.

8. L’Américain moyen consomme environ 200 mg de caféine par jour.

Selon l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA), 80 % des adultes américains consomment de la caféine chaque jour, avec une consommation personnelle de 200 mg par jour. Pour parler clairement, l’Américain consommateur de caféine boit en moyenne deux tasses de café de 15 cl ou quatre sodas.

Même si d’autres estiment le total plus proche de 300 mg/jour, la consommation dans les deux cas est considérée comme modérée – entre 200 et 300 mg/jour selon Mayo Clinic. Des doses journalières à plus de 500 ou 600 mg sont considérées comme fortes, et peuvent provoquer des problèmes comme, entre autres, insomnies, irritabilité et accélération du rythme cardiaque.

9. Mais les Etats-Unis sont loin d’être les plus grands consommateurs.

Selon un récent article de BBC, La Finlande obtient le titre du pays qui consomme le plus de caféine, avec une moyenne par adulte de 400 mg/jour. Selon la FDA, 90 % des gens dans le monde consomme de la caféine sous une forme ou une autre.

10. Vous pouvez trouver de la caféine ailleurs que dans les boissons.

Selon un autre rapport de la FDA, plus de 98 % de notre consommation de caféine vient des boissons. Mais il y a d’autres sources de caféine : certains aliments, comme le chocolat (même s’il en a peu, 30 g de chocolat contient 5 mg de caféine), et certains médicaments. Selon Cleveland Clinic, combiner un antidouleur à de la caféine le rend 40 % plus efficace et peut aussi aider le corps à absorber le médicament plus rapidement.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Méditer, c’est santé!


Nous avons une zone du cerveau qui se complait dans le mystique, que ce soit la prière, profonde ou la méditation comme les bouddhistes. Mais encore faut-il savoir prendre le temps de s’arrêter et de se concentrer pour méditer car la méditation peut aider a la santé physique et mentale alors pourquoi pas apprendre une technique qui nous aiderait dans notre quotidien
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Méditer, c’est santé!

 

Méditer, c'est santé!

Photo fournie par http://www.coupdepouce.com©

Décrocher du quotidien, faire le vide dans notre esprit et oublier les tracas… Tentant? C’est ce que la méditation permet de faire.

Quand on a en tête les moines bouddhistes qui restent immobiles pendant des heures, la méditation peut sembler intimidante. Elle repose pourtant sur un principe fort simple: mettre nos pensées en veilleuse par le biais de différentes techniques de concentration ou d’introspection, dans un but de relaxation, de sérénité et de bien-être général. En pratiquant la méditation, on prend peu à peu conscience de ce qui se passe en nous et autour de nous, sans jugement ni charge émotive.

«Méditer, c’est être totalement investie dans le moment présent, pas dans les réflexions passées ou futures. Au fond, c’est avoir conscience d’être, tout simplement», résume Manon Arcand, psychothérapeute de formation et auteure de S’initier à la méditation , qui pratique la méditation depuis plus de 15 ans.

Un exercice simple, mais pas toujours facile dans un monde où la performance et l’action sont les valeurs prédominantes! Ceux qui le pratiquent disent pourtant avoir constaté assez rapidement ses effets bénéfiques sur leur santé. De plus en plus de recherches médicales leur donnent raison.

Des effets tangibles
Selon le psychologue Alain Rioux, qui s’est penché sur les études réalisées sur les effets de la méditation, c’est seulement depuis une quarantaine d’années que les chercheurs en psychologie et en psychiatrie s’y intéressent sérieusement. La majorité des recherches ont d’abord montré les effets positifs de la méditation sur le stress: diminution du rythme cardiaque, de la pression artérielle, du taux de cortisol dans le sang (l’une des hormones du stress), de la température du corps et des tensions en général. Les sujets testés ont eu de meilleures réactions face aux agents stressants, une plus grande tolérance à la douleur (diminution des maux de tête, par exemple) et une amélioration de l’acuité visuelle ou du sommeil (meilleure qualité de sommeil, notamment).

«En méditant, on apprend à relâcher notre corps et notre esprit», explique le Dr Robert Béliveau, qui s’intéresse à la lutte contre le stress et qui donne des cours de méditation à Montréal.

La méditation met en veilleuse le système nerveux sympathique, dont le rôle est de nous préparer à l’action physique et mentale en cas de stress. Or, quand il est trop en éveil, on se trouve perpétuellement agitée. En même temps, elle active le système nerveux para-sympathique, qui, au contraire, sert à ralentir nos fonctions vitales pour économiser nos énergies au lieu de les gaspiller.

Deux études américaines réalisées ces deux dernières années, l’une menée par un professeur de psychologie et de psychiatrie de l’Université de Wisconsin-Madison et l’autre à l’Université Harvard de Boston, vont même plus loin. La première révèle qu’un programme de quelques semaines de méditation peut avoir des effets positifs et durables sur notre système immunitaire, notamment sur le développement d’anticorps. La seconde, réalisée avec des personnes qui pratiquaient la méditation depuis plusieurs années, tend à montrer qu’elle peut ralentir les effets du vieillissement cérébral. Elle amènerait dans certaines zones du cerveau, notamment le cortex, des changements qui contribuent à ce ralentissement. Concrètement, cela se traduit entre autres par une amélioration de la tension artérielle, de la vision et de l’audition.

Enfin, plusieurs études ont également montré que la méditation peut avoir un effet sur le plan psychologique. Elle nous aide à développer notre concentration, notre créativité et notre intuition. Elle nous amène à être plus à l’écoute de ce que l’on ressent et de ce qui est bénéfique ou négatif pour nous. En s’exerçant à observer nos pensées sans les laisser nous envahir, on est moins portée à l’autocritique et on évite de se concentrer sur nos difficultés. Bref, on apprend à lâcher prise.

Tentée par l’expérience?
Non seulement la méditation est bonne pour la santé, mais elle est aussi très simple à pratiquer. On respire, on se concentre et on essaie de vider notre esprit. Pas besoin de mise en scène élaborée ou de théorie compliquée! Tout ce dont on a besoin, c’est d’un moment de tranquillité. Voici quelques conseils pour en tirer le meilleur profit.
 
• On trouve un moment de la journée où on ne sera pas dérangée: le soir, quand la famille est couchée, le matin avant qu’elle se réveille ou aux heures creuses dans un parc si on préfère être dehors.

• On s’assoit en tailleur sur un coussin large et confortable (on peut aussi placer un coussin sous chaque genou pour être plus à l’aise).

•On garde le dos droit, mais pas rigide. On peut s’aider d’une image mentale pour maintenir la position de façon confortable. On imagine qu’on est un arbre bien planté dans le sol mais dont les branches bougent au gré du vent; il n’est pas figé dans le paysage mais vivant.

•On commence par des séances d’environ 15 minutes par jour. C’est suffisant pour ressentir les bienfaits de la méditation dès les premières semaines. On évite toutefois de regarder l’heure sans arrêt pour ne pas se déconcentrer. Avec la pratique, on trouvera la durée idéale pour décrocher, que ce soit 10 ou 20 minutes.

•On s’exerce. On aura sans doute du mal à rester concentrée au début, et c’est normal. Ce n’est qu’en pratiquant la méditation avec régularité et persévérance qu’on parviendra à décrocher. Plus tard, si on veut aller plus loin, on pourra se joindre à un groupe de méditation.

«C’est un bon moyen de réaliser qu’on n’est pas seule à être très agitée de l’intérieur! assure le Dr Béliveau. L’apprentissage est plus facile quand on voit le groupe cheminer dans la même direction.»

5 façons de découvrir la méditation

1. Se concentrer sur un objet
On choisit un objet apaisant et peu chargé de signification: une fleur, une petite fontaine, une chandelle, etc. Confortablement installée, on s’exerce à porter toute notre attention vers cet objet, comme si rien d’autre n’avait d’importance. Si notre esprit vagabonde, on le ramène vers l’objet de notre concentration, sans s’énerver. On peut s’aider en lui parlant:

«OK, tu as repris le dessus, tu m’entraînes vers d’autres préoccupations, mais, tranquillement, je vais t’amener à lâcher prise parce que, pour l’instant, seul ce moment compte.»

Si on préfère, on peut faire le même exercice en se concentrant sur une musique douce.
 
2. Écouter notre respiration
On répète dans notre tête: «J’inspire, je me calme, j’expire, je souris.» On respire profondément en gonflant notre ventre pour détendre le diaphragme et les muscles abdominaux. En expirant, on fait un «demi-sourire», sans tension
(un peu comme celui des représentations de Bouddha). On porte attention au souffle dans notre poitrine, au rythme de notre respiration, à notre coeur qui bat, en ne pensant à rien d’autre.
 
3. Répéter un mantra
On choisit un son à répéter tout au long de la méditation: cela peut être un mot vide de sens, une prière ou un son profond et lent, comme «om». En répétant lentement ce son, on se concentre sur les vibrations ressenties dans notre corps
(comme on sentirait les vibrations des cordes d’un instrument de musique). Si notre voix manque d’assurance au début, on s’exerce à la rendre plus fluide. En même temps, on garde une respiration profonde et calme.
 
4. Regarder filer nos pensées
Un exercice pour apprendre à ne pas se laisser dominer par nos pensées: on imagine qu’elles sont des feuilles d’automne qui tombent dans un cours d’eau qui les emmène doucement au loin. Lorsqu’une pensée se forme dans notre tête, on en prend note, puis on la laisse s’envoler sans s’attacher à elle.
 
5. Marcher lentement
Si on a du mal à rester immobile, on peut méditer en marchant tranquillement en forêt, sur la plage ou même autour d’une pièce. On respire profondément et on porte attention à chacun de nos pas, aux mouvements de notre corps, à nos bras qui se balancent, au vent dans nos cheveux si on est dehors. On marche comme si on imprimait les semelles de nos chaussures dans le sol, sans s’arrêter à un décor en particulier. On essaie seulement de s’identifier au mouvement, de visualiser les courants d’air que l’on traverse, comme s’ils se matérialisaient

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