Droit aérien et spatial, une nouvelle ruée vers l’or


Nous n’avons pas assez sur Terre, qu’on pense exploiter l’espace avec le tourisme et l’exploitation des astéroïdes. Ils n’ont pas résolu la pollution spatiale, alors que sera l’avenir au-dessus de nos têtes
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Droit aérien et spatial, une nouvelle ruée vers l’or

 

Des entreprises comme Orbital Sciences Corp. et SpaceX... (Photo AP)

Des entreprises comme Orbital Sciences Corp. et SpaceX ont déjà fait des vols d’essai, après avoir été choisies par la NASA pour ravitailler la Station spatiale internationale.

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MARIE-CLAUDE MALBOEUF
La Presse

« À la fin du siècle, les ressources terrestres seront épuisées, finies, c’est un fait. Les humains n’ont pas le choix d’explorer ce qui se trouve dans l’espace. »

L’affirmation du professeur de McGill Ram Jakhu n’est pas farfelue. Depuis quelques années déjà, des entreprises américaines se préparent à aller forer des astéroïdes. Tandis que d’autres comptent amener des touristes en orbite ou ont été sélectionnées pour ravitailler la Station spatiale internationale.

En 2015, l’ex-président Barack Obama a autorisé les citoyens américains à posséder ou vendre les ressources qu’ils parviendront à trouver dans l’espace. Son geste a encouragé les investissements, mais créé la controverse.

« Une règle du traité international interdit de s’approprier l’espace. Certains estiment qu’elle vise seulement la surface et non le sous-sol, mais ce n’est pas clair », dit Ram Jakhu, le directeur de l’Institut du droit aérien et spatial de McGill.

L’un des enjeux consiste à empêcher la prolifération de cow-boys de l’espace, qui mettraient le bien commun en péril en se comportant de manière irresponsable. Ou qui pollueraient la terre en lançant trop d’engins en orbite.

Dans un livre intitulé La gouvernance mondiale de l’espace, le professeur Jakhu répertorie les règles existantes et identifie les manques :

« C’est un projet très large et très futuriste, qui concerne ce qui pourrait se passer dans 20 ou 30 ans. »

Tourisme spatial

Des entreprises comme Orbital Sciences Corp. et SpaceX ont déjà fait des vols d’essai, après avoir été choisies par la NASA pour ravitailler la Station spatiale internationale.

Après Space Adventures, Virgin Galactic et Blue Origin veulent plutôt amener des touristes en orbite. Tandis qu’Orbital Technologies, établie en Russie, veut y installer un hôtel.

Planetary Resources ou Deep Space Industries comptent enfin forer des astéroïdes, plusieurs abritant de l’eau et d’immenses quantités de métaux – souvent rares ou précieux, comme le platine.

Pour l’instant, l’exercice demeure malgré tout inabordable. D’après les journaux spécialisés, la NASA prévoit dépenser 1 milliard pour rapporter sur terre un échantillon de l’astéroïde Bennu pesant au maximum deux kilos. Mais au fil des progrès technologiques, le coût des expéditions diminuera. Sans compter que certaines ressources pourront être vendues directement dans l’espace, comme matériaux de construction ou carburant.

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Le Saviez-Vous ► La petite histoire des interdictions d’entrée aux États-Unis


Depuis Donald Trump est à son poste de la présidence des États-Unis, il essaie tant que bien que mal d’imposer l’interdiction à des pays de majorité musulmans de rentrer au pays. Ce ne fut pas le seul dans l’histoire des États-Unis. Les chinois, les iraniens, les juifs, les anarchistes, les communistes, les épileptiques, les mendiants, les proxénètes, les sciatiques, etc. on eut un moment dans d’interdiction voir même de déportation. À noter que le Canada a aussi eu dans son histoire des interdictions d’étrangers au pays
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La petite histoire des interdictions d’entrée aux États-Unis

 

Mai ou juin 1939 : les réfugiés de l’Allemagne nazie, à bord du paquebot Saint Louis, sont forcés de retourner en Europe, alors que Cuba et les États-Unis refusent de les accueillir.

Mai ou juin 1939 : les réfugiés de l’Allemagne nazie, à bord du paquebot Saint Louis, sont forcés de retourner en Europe, alors que Cuba et les États-Unis refusent de les accueillir. Photo : US Holocaust Memorial Museum

En interdisant l’accès au territoire américain aux ressortissants de sept pays à majorité musulmane, le président Donald Trump s’est défendu de cibler des groupes particuliers d’individus et a argué, avec raison, que d’autres présidents avant lui avaient eu recours à des mesures semblables en invoquant la sécurité nationale.

Retour sur six moments où des lois ont limité l’accès au territoire américain pour les étrangers.

Un texte de Vanessa Destiné


1. La loi d’exclusion des Chinois

Adoptée le 6 mai 1882, sous la présidence de Chester A. Arthur, cette loi interdit aux travailleurs d’origine chinoise d’entrer au pays. À l’époque, les ouvriers chinois servent majoritairement de main-d’œuvre dans les mines. Beaucoup d’entre eux sont arrivés quelques décennies plus tôt, dans la grande période de la conquête de l’Ouest marquée par la ruée vers l’or en Californie.

En 1880, 105 000 Chinois vivent aux États-Unis, dont une très grande majorité dans l’Ouest, notamment sur le territoire qui deviendra San Francisco.

La période faste de la conquête est au ralenti et le travail se fait rare pour l’ensemble de la population. Les ouvriers chinois sont alors accusés de nuire à l’économie et au climat social.

Des ouvriers chinois qui ont participé au développement du réseau de chemin de fer aux États-Unis.

Des ouvriers chinois qui ont participé au développement du réseau de chemin de fer aux États-Unis.   Photo : Twitter/US Labor Department

La loi d’exclusion des Chinois est adoptée par le Congrès. En plus d’interdire l’entrée aux nouveaux arrivants chinois, elle oblige ceux qui sont déjà présents à s’enregistrer auprès des autorités et à obtenir des certificats pour leur garantir leur droit de revenir au pays s’ils décident d’en sortir. La loi, qui est restée en vigueur 10 ans, empêche aussi les ressortissants chinois d’accéder à la citoyenneté américaine.

Il s’agit de la première loi visant à restreindre de manière significative l’accès au territoire américain à un groupe spécifique d’individus.

Après une première expiration en 1892, la loi a été étendue pour être également appliquée aux immigrants japonais et adaptée pour permettre la déportation des individus non enregistrés auprès des autorités. La mesure a finalement été abrogée en partie en 1943, durant la Seconde Guerre mondiale, alors que la Chine combat dans le groupe des alliés aux côtés des États-Unis.

Pas qu’aux États-Unis

Parallèlement au développement de l’Ouest américain, le Canada a entrepris des travaux pour rallier le territoire d’un océan à l’autre. Pour ce faire, le gouvernement a également eu recours à la main-d’oeuvre chinoise à partir de 1880 pour construire le chemin de fer du Canadien Pacifique en Colombie-Britannique. Or, des décennies plus tard, lorsque la construction du chemin de fer est achevée, les ouvriers chinois se butent au chômage et sont de plus en plus marginalisés au sein de la population.

Le pays adopte en 1923 la Loi de l’immigration chinoise, aussi connue sous le nom de Loi d’exclusion des Chinois, qui interdit à presque tous les immigrants chinois d’entrer au Canada. Elle sera abrogée en 1947.


2. Les réfugiés juifs de la Seconde Guerre mondiale

Durant les grands bouleversements qui ont secoué l’Europe du 20e siècle, les États-Unis sont vus comme une terre d’accueil pour bien des gens qui fuient la guerre. Pendant le règne d’Hitler en Allemagne, le président Franklin D. Roosevelt s’est montré méfiant relativement à l’accueil de réfugiés juifs, car il craignait que des espions nazis se soient cachés parmi eux.

À cette époque, le gouvernement américain avait fixé à 26 000 le plafond du nombre de réfugiés provenant d’Allemagne – dont la majorité était juifs – admis annuellement aux États-Unis. Les experts estiment que durant la période hitlérienne, les autorités américaines ont rempli moins de 25 % de leur quota.

Un cas célèbre

À l’été 1939, le gouvernement américain refoule le Saint Louis, un paquebot transportant plus de 900 personnes d’origine juive, dont certaines avaient passé par les camps de concentration puis avaient été libérées à condition de ne jamais remettre les pieds en Allemagne. Les passagers du Saint Louis se font d’abord refuser l’accès au territoire cubain, puis au sol américain à partir de la mer des Caraïbes, car le quota américain est déjà atteint et le président n’a pas répondu à leur demande d’asile. Ce même bateau est également refoulé par le Canada. Le Saint Louis est donc contraint de rebrousser le chemin vers l’Europe. Selon les historiens, plus d’un quart des passagers auraient ensuite péri durant l’Holocauste.


3. La loi sur les anarchistes

Le 3 mars 1903, les États-Unis adoptent la Loi sur l’exclusion des anarchistes à la suite de l’assassinat du président William McKinley par Leon Czolgosz, un anarchiste né en sol américain de parents polonais.

William McKinley, le 25e président des États-Unis. Entré d’abord en fonction en 1897 et de nouveau en 1897, il se fait assassiner le 6 septembre 1901.

William McKinley, le 25e président des États-Unis. Entré d’abord en fonction en 1897 et de nouveau en 1897, il se fait assassiner le 6 septembre 1901. Photo : Associated Press

En plus d’interdire l’entrée aux immigrants soupçonnés d’adhérer aux courants anarchistes, la loi cible trois autres catégories d’individus : les épileptiques, les mendiants ainsi que les proxénètes et autres commerçants du sexe.

La loi est ensuite modifiée en 1918 pour permettre au gouvernement de déporter les anarchistes étrangers déjà au pays.

La Loi sur l’exclusion des anarchistes est la première à limiter l’accès au territoire américain sur la base de l’appartenance politique.


4. La chasse aux communistes

Après la Deuxième Guerre mondiale, l’agitation politique qui traverse les pays européens inquiète les autorités, et le « Red Scare », ou la peur des communistes, grandit.

Les États-Unis adoptent la Loi sur la sécurité intérieure en 1950. Cette première version d’une loi qui connaîtra plusieurs mutations interdisait l’accès au territoire américain aux potentiels communistes.

En plus de brimer considérablement les droits des individus en permettant des enquêtes extensives sur certaines personnes ou des arrestations arbitraires, elle rendait aussi possible la déportation des immigrants soupçonnés d’être membres du Parti communiste ou les empêchait d’obtenir la citoyenneté.

Le président de l’époque, Harry S.Truman, était un farouche critique de cette loi, qu’il a décrite comme le premier pas vers un état totalitaire. Il a opposé son veto présidentiel à la mesure, sans succès.

Certains éléments de la loi ont finalement été jugés anticonstitutionnels par la Cour suprême des États-Unis… au tournant des années 90.


5. Les représailles contre l’Iran

Dans la foulée de la crise de la prise d’otages américains en Iran en 1979, où 52 personnes ont été retenues contre leur gré dans l’ambassade américaine à Téhéran pendant 444 jours, l’administration du président Jimmy Carter a adopté une série de sanctions contre l’Iran. Parmi celles-ci, la fin de délivrance de visas américains pour tout ressortissant iranien.

Les sanctions ont graduellement été levées lorsque la crise s’est résorbée et l’immigration en provenance de l’Iran a de nouveau été autorisée en sol américain.

9 novembre 1979 : un Américain est pris en otage par des islamistes radicaux devant l'ambassade américaine à Téhéran, en Iran.

9 novembre 1979 : un Américain est pris en otage par des islamistes radicaux devant l’ambassade américaine à Téhéran, en Iran. Photo : The Associated Press

L’Iran figure à nouveau dans la liste des pays visés par des restrictions migratoires en raison du récent décret du président Donald Trump sur les pays musulmans.


6. La crainte des personnes séropositives

En 1987, le gouvernement américain décide d’interdire l’entrée aux personnes infectées par le VIH.

Sous la présidence de Ronald Reagan, le virus est ajouté à la liste des maladies dangereuses et contagieuses du registre du département de la Santé des États-Unis.

L’application de cette loi est particulièrement discriminatoire; à l’époque, des préjugés tenaces associent le sida à quatre groupes d’individus surnommés les « 4 H » : les homosexuels, les héroïnomanes, les Haïtiens et les hémophiles.

Le manque d’information sur la maladie donne également lieu à toutes sortes de rumeurs infondées, notamment le fait que le virus peut se transmettre par les voies respiratoires. Au cours des années, de nombreux scientifiques se sont levés pour dénoncer la mesure en rappelant qu’elle ne reposait sur aucune donnée scientifique valable.

Durant ses années au pouvoir, George W. Bush a entrepris de lever l’interdiction d’entrée visant les personnes séropositives. Ce processus sera finalement complété par Barack Obama au cours de son premier mandat, 22 ans après l’adoption de l’interdiction.

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Le saviez-vous ► L’histoire du jeans : de son origine à nos jours…


Quand les jeans fut permis a l’école, je me souviens que papa disait qu’on s’habillait pour aller tirer les vaches … Quand on adopte les jeans c’est pour la vie, peut importe la classe sociale, il y en a pour tous les gouts et pourtant ses débuts fut très modestes, il était utilisé pour sa robustesse et sa durabilité
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L’histoire du jeans : de son origine à nos jours…

 

     Objet au pouvoir mythique, le jeans traverse les siècles avec un succès inégalé, ayant su s’adapter et se renouveler. Aurait-on trouvé le tissu qui traverse le temps ? Petit retour dans le temps au pays de naissance d’une pièce maîtresse des garde-robes du 20e et du 21 e siècle.

Un peu d’histoire

     Le jeans tire son nom du bleu de Gênes, dans sa version anglicisée des mots italiens blu di Genova. C’est un vêtement qu’ont porté les esclaves des plantations aux 18e siècle.

On le retrouvaille utilisé comme vêtement de travail porté par les travailleurs américains à la fin du 19e siècle. Longtemps symbole du style de vie américain, il n’intègre pas toutes les classes sociales et tous les pays. Il est avant tout confortable et robuste.

En 1853, alors que l’Amérique connaît encore le phénomène de la ruée vers l’or, ayant appris que les travailleurs ont besoin de pantalons solides pour effectuer leurs travaux, l’entrepreneur Oscar Levi Strauss confectionne une salopette dans de la toile de tentes et de bâches à chariots.

En 1860, il va remplacer la toile de tente par un tissu demin, originellement tissu de coton fabriqué à Nîmes et coloré par de l’indigo car son tissu de base est rêche, lourd à porter et difficile à travailler. Il est possible que le denim soit issu d’une étoffe faite de laine et de déchets de soie employée dans la région depuis le douzième siècle.

Au 19e siècle en tout cas il s’agit d’un tissu de coton solide teint à l’indigo qui porte le nom de denim. A cette époque là les jeans pour homme sont de teinte brune. Il n’existe alors des jeans que pour homme. En 1885, un consommateur doit payer 1,25 dollar pour s’acheter un Levi’s.

     La crise de 1929 secoue l’Amérique et le blue jeans se voit adopté par les paysans et les travailleurs.

Phénomène, en 1933, des salopettes en denim sont distribuées aux plus déshérités dans le cadre du New deal.

En 1935, continuant sa percée dans les strates de la population, le jeans devient le pantalon fétiche des étudiants et des artistes qui voient de suite en lui un vêtement de contestation. On le voit pour la première fois entrer dans les garde robes féminines. Bien après le jeans pour homme Levis crée le premier jeans pour femme baptisé Lady Levi’s.

A la fin des années 1940 une marque américaine concurrente de Levi Strauss et qui sera la future Wrangler, Blue Bell, crée un jeans à taille haute ajustée, zippée et aux hanches rondes, un jeans spécialement fait pour femme. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, avec les GI’s le jeans arrive en Europe où il est vendu plus cher qu’en Amérique mais où l’on peut l’acheter en noir. Arrivent les années 50 et le jeans, le jeans pour homme et le jeans pour femme, qui se voient associés aux blousons noirs et aux motos. De même le cinéma s’en empare et, après les westerns des acteurs comme James Dean, Elvis Presley et Marlon Brando contribuent à insuffler une image sexy aux jeans, Marylin y contribuera dans les années soixante.

     Le mouvement hippie bat son plein dans les années 70 et la forme des pantalons évolue. On voit apparaître le pantalon patte d’eph. Autre changement pour le jeans, on le personnalise en le peignant, le brodant de strass, de coquillages, de fleurs ou des mots peace and love ainsi que du célèbre sigle des hippies. C’est à cette même époque que les créateurs de mode Gaultier, les couturiers Chanel et Yves Saint Laurent s’approprient le jeans et font monter les jeans pour hommes et les jeans pour femmes sur les podiums. La créativité est à son apogée. Le jeans s’offre une seconde jeunesse.

Le baggy est créé en 1974 par Marithé et François Girbaud mais il est interdit à l’école en 2008.

Il faut attendre l’année 1973 pour qu’à la suite du choc pétrolier, le jeans, le jeans pour homme et le jeans pour femme devienne un vrai bien de grande consommation. Le marché connaîtra un succès croissant jusque dans les années 80.

En 1978, c’est la révolution dans le jeans, le jeans pour homme et le jeans pour femme grâce à l’apparition du stone washed. Il s’agit d’un jeans délavé par des jets de pierres ponces projetées sur le tissu. Ce type de jeans pour homme et pour femme remporte un grand succès.

Dans les années 1980 le jeans pour homme et pour femme perd du terrain au profit de pantalons de toile plus légers et plus habillés.

C’est en 1986 que le jeans devient un vrai produit de mode que chacun veut avoir dans sa garde robe.

En 1990, avec l’emploi du surteint le jeans voit sa vie rallongée et en 1994 le jeans Lycra qui fait son apparition sur le marché connaît un véritable engouement de la part des consommatrices.

Date clé, durant l’année 1996 les fabricants enregistrent autant d’achats de jeans pour homme que d’achats de jeans pour femme. Les créateurs s’emparent des jeans, en créent et en proposent tels que Guess, Calvin Klein ou Giorgio Armani.


Le jeans a été durant de nombreuses années un symbole vestimentaire de la contestation. Dans les années 70, il devient aussi l’un des symboles du mouvement hippie.
     
     A notre époque, avec les différentes formes de jeans proposées sur le marché, les jeunes peuvent donner des images à leur communauté. Le jeans réalise un travail identitaire selon que l’on est adepte du slim, du baggy, du boot cut, du relax ou du regular, sans oublier que les marques font aussi office de signes de ralliement pour un stéréotype social. La mode s’inspire des mouvements musicaux et culturels tels que le grunge, le punk, les rappeurs, et chacun adopte une différente coupe de jeans pour se montrer appartenant.

L’aventure Levi Strauss, un pionnier au pays du jeans

     En 1872, Oscar Levi Strauss prend pour associé Jacob W. Davis, un tailleur de Reno. Celui-ci a eu l’idée de réaliser des pantalons pour les bûcherons portant sur l’arrière des poches à rivets. En 1870, même si tous les jeans Levi Strauss sont bleu indigo, ils ne portent pas encore la garantie grand teint. L’instabilité de la teinture sera une étape de son succès puisque celui qui porte le jeans, un jeans pour homme ou un jeans pour femme, voit son pantalon changer de couleur au fil des lavages, lui donnant ainsi un statut de matière vivante. Il faudra attendre une dizaine d’années pour que les progrès de la chimie autorisent une stabilité de la teinture. A partir de là, les fabricants de jeans essaieront de délaver les jeans pour homme et les jeans pour femme de façon artificielle.

Dans les années 1890 comme la patente juridique et commerciale de la société Lévi Strauss ne protège plus les jeans, d’autres marques de jeans apparaissent sur le marché fortement concurrentiel.

Ainsi, Lee, sur le marché depuis 1911, lance le premier jeans à fermeture Eclair en 1926. C’est une petite révolution dans le jeans.

En 1936, afin d’être plus reconnaissable et d’éviter que le client ne la confonde avec une autre marque, Levi Strauss sort des jeans qui portent désormais une petite étiquette rouge à son nom cousue sur la poche arrière droite de chacun de ses jeans. Ainsi, les clients reconnaîtront un authentique jeans Levi Strauss. Levi Strauss fait œuvre de pionnière encore une fois, puisque les autres marques ne s’affichent pas encore sur un vêtement.

http://www.portail-du-jeans.fr/