Le Saviez-Vous ► Vaccins : 6 idées reçues décryptées


Ce que j’entends souvent des adeptes d’anti-vaccins est qu’il serait à l’origine de l’autisme, e ne crois pas que les vaccins soient la causes du vaccin. Cependant, il est vrai qu’il y en a plus qu’avant. La médecine évolue et le dépistage aussi pour mieux cataloguer certains troubles et maladies. On accuse les compagnies pharmaceutiques de faire de l’argent .. Bien oui, c’est sur, mais en font-ils vraiment quand les vaccins vont à des pays plus pauvres ? Des effets secondaires ? Tous les médicaments peuvent provoquer des effets indésirables généralement sans gravité, et parfois, il y a des cas très graves.
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Vaccins : 6 idées reçues décryptées

 

Comme tout médicament, la vaccination peut entraîner des effets secondaires, la plupart du temps bénins. © Irina, Fotolia

Comme tout médicament, la vaccination peut entraîner des effets secondaires, la plupart du temps bénins. © Irina, Fotolia

Céline Deluzarche
Journaliste

« Les vaccins contiennent des adjuvants dangereux », « il est préférable de se faire immuniser naturellement », « la vaccination est le fruit du lobbying de l’industrie pharmaceutique »,…

Ces idées circulent largement sur Internet et font même l’objet de publications scientifiques sérieuses Alors que faut-il vraiment en penser ?

Futura fait le point.

La vaccination sauve chaque année trois millions de vies, rappelle l’Unicef. Pourtant, les vaccinsvfont l’objet de nombreuses controverses et même de défiance : un sondage Ipsos de 2018 montrait ainsi que près d’un Français sur cinq était défavorable à la vaccination. Accusés de favoriser l’autisme, de contenir des produits toxiques ou même de nuire à l’immunité, les vaccins sont même remis en doute par certains médecins ou études scientifiques. Rien de très nouveau :

« En 1802 déjà, des pamphlets et des figures satyriques circulaient en Angleterre montrant des vaccinés contre la variole se transformer en vache et en porc », ironise Jean-Nicolas Tournier, chef du département des maladies infectieuses à l’Institut de recherche biomédicale des armées (Irba).

Pour démêler le vrai du faux, voici six mythes anti vaccins décryptés.

Les adjuvants utilisés dans les vaccins sont dangereux : faux

Les adjuvants sont utilisés dans certains vaccins pour augmenter la réponse immunitaire et réduire le nombre de doses nécessaires. Le thimérosal, un dérivé de mercure connu pour être neurotoxique, a ainsi été accusé de favoriser l’autisme chez les jeunes enfants. Mais les doses utilisées (entre 0,003 % et 0,01 %, soit au maximum 25-50 ug/dose) sont notoirement insuffisantes pour un quelconque risque de toxicité, explique l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé). Autre adjuvant mis en cause : l’hydroxyde d’aluminium, accusé de provoquer des lésions musculaires (myofasciites à macrophages). Problème : les études épidémiologiques sur le sujet semblent souffrir de nombreux biais statistiques et la maladie semble étonnamment une spécificité française, alors que ces sels d’aluminium sont utilisés dans le monde entier. De plus, l’aluminium injecté par voie intramusculaire est pour l’essentiel éliminé rapidement, note le Haut Conseil de santé Public dans un rapport de 2013.

Les vaccins favorisent l’autisme : faux

Plusieurs études scientifiques expliquent que la vaccination ROR (rougeole-oreillons-rubéole) peut favoriser l’apparition de troubles autistiques chez les enfants. Une polémique lancée en 1998 par The Lancet avec une étude sur le sujet, retirée depuis pour falsification. Les mouvements anti vaccins s’appuient aussi sur l’augmentation du taux d’enfants diagnostiqués autistes (la prévalence est passée de 1 sur 5.000 à 1 sur 68 entre 1975 et 2010), qu’ils mettent en parallèle avec la généralisation de la vaccination. En réalité, il n’y a pas de réelle augmentation des cas, mais des critères de diagnostic plus larges, explique notamment Franck Camus, directeur de recherche au CNRS. Au final, plusieurs études épidémiologiques portant sur ces centaines de milliers de cas n’ont trouvé aucune corrélation entre vaccination et autisme.

Les vaccins ont des effets secondaires : vrai

Comme n’importe quel médicament, les vaccins peuvent entraîner des effets secondaires, comme des rougeurs locales ou de la fièvre (environ 2 % à 15 % des cas selon l’OMS), mais ils sont généralement bénins et de courte durée. De très rares cas d’allergie sont toutefois possibles : le vaccin ROR (rougeole-oreillons-rubéole) peut ainsi provoquer des chocs anaphylactiques (3,5 à 10 cas sur un million de doses injectées) ou des convulsions fébriles. Au final, les avantages de la vaccination dépassent largement les risques, rappelle le site Vaccination Info Service. Il existe toutefois des contre-indications, par exemple chez les personnes suivant un traitement immunosuppresseur ou en cas d’allergie connue à l’un des adjuvants. Les vaccins vivants atténué ssont également déconseillés aux femmes enceintes

Les vaccins sont 100 % efficaces : faux

Chaque année, beaucoup de personnes se plaignent d’avoir attrapé la grippe même en s’étant fait vacciner. Normal : étant donné qu’il existe des souches différentes, la composition du vaccin est décidée six à neuf mois à l’avance en fonction des souches circulant dans le monde et des prévisions. En 2019, le vaccin montrait par exemple un taux d’efficacité relativement faible en France, de l’ordre de 59 % contre le virus A(H1N1) et de 19 % contre le virus A(H3N2), les deux souches le plus courantes cette année-là. Mais même imparfait, le vaccin reste le meilleur moyen de se protéger : on estime que 2.000 décès par an sont évités chez les personnes âgées grâce à la vaccination. Les autres vaccins présentent une protection quasi intégrale (97 % pour la rougeole après deux doses par exemple). Attention : il faut compter une période d’incubation de deux semaines en moyenne avant que le système immunitaire ne développe une protection. Il est donc possible de contracter la maladie dans cet intervalle.

La vaccination est poussée par le lobby de l’industrie pharmaceutique : vrai et faux

« Comment ne pas s’étonner qu’une ministre qui a été en partie payée, pendant des années, par des labos pharmaceutiques, décide sans argument majeur le passage à onze vaccins obligatoires? », s’interrogeait le site Reporterre en janvier 2018, reprenant l’un des arguments préférés des antivaccins : celui d’un gouvernement à la solde du lobby pharmaceutique qui chercherait à tout prix à écouler ses produits.

Des soupçons largement alimentés par le fiasco de 2009, où 94 millions de vaccins avaient été commandés par la ministre de la Santé pour faire face à la pandémie annoncée de grippe H1N1, seuls six millions ayant été effectivement utilisés.

Certes, le business des vaccins est en constante progression dans le monde : il est passé de 23 à 42,3 milliards d’euros entre 2012 et 2016, selon le Leem (Les entreprises du médicament). Cela reste tout de même une toute petite partie des 1.000 milliards que génère au total l’industrie pharmaceutique (2017). De plus, ces vaccins sont largement écoulés dans des pays à faible revenu à des prix très bas, donc peu rentables pour les laboratoires par rapport à d’autres médicaments. Même pour les vaccins ayant un coût relativement élevé, la vaccination reste rentable pour les pouvoirs publics.

« Pour chaque euro investi dans la vaccination, le retour sur investissement est de 48 euros », rappelle le Gavi, l’organisation internationale qui fournit des vaccins à prix réduits aux pays en voie de développement.

Les vaccins empêchent le corps de se protéger naturellement : faux

Certains pensent qu’il est préférable d’attraper la grippe ou les oreillons plutôt que de passer par le vaccin, afin que le système immunitaire développe des défenses sur le long terme. En réalité, le vaccin agit de la même manière que l’infection elle-même : il stimule la production d’anticorps spécifiques contre le virus ou la bactérie, ce qui nous protège si notre corps rencontre par la suite ce microbe. Le vaccin étant spécifique à chaque maladie, il n’a aucun effet sur les autres pathogènes extérieurs

« Les 150 antigènes que l’on trouve dans les vaccins représentent une goutte d’eau dans l’océan des 10.000 milliards de bactéries et virus qui nous entourent et contre lesquels notre système immunitaire répond en permanence depuis notre naissance », insiste Jean-Nicolas Tournier.

De plus, mêmes des maladies que l’on croit bénines comme la grippe peuvent s’avérer mortelles en cas de complications

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https://www.futura-sciences.com/

La peur des vaccins menace officiellement la santé mondiale


Les campagnes d’anti-vaccin risquent de faire reculer les avantages des maladies qui avaient quasi disparu. Plusieurs décident de ne pas vacciner croyant que cela fait plus de tort que de bien. Des maladies comme la rougeole reviennent à la surface, et pourtant les vaccins ont sauvé des millions de vies
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La peur des vaccins menace officiellement la santé mondiale

 

image de l'article principal

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) vient de lister dix des problèmes qui nécessiteront le plus d’attention en 2019. Et parmi eux figure le refus de vacciner, qui menace d’inverser les progrès accomplis dans la lutte contre certaines maladies évitables.

L’OMS estime que la vaccination permet actuellement de prévenir 2 à 3 millions de décès par an. Elle considère également qu’environ 1,5 million de décès en plus pourraient être évités si la couverture mondiale de la vaccination venait à s’améliorer. Une étude publiée il y a un peu plus d’un an suggérait de son côté que depuis 2001 et d’ici 2020, les programmes de vaccination (hépatite B, papillomavirus, rougeole, fièvre jaune, rubéole, ou encore trois souches bactériennes qui causent la pneumonie et la méningite) auront permis de sauver près de vingt millions de vies dans les pays les plus pauvres.

Une méfiance envers les vaccins

Malheureusement, des campagnes anti-vaccins circulent depuis quelques années en nombre sur Internet, menant de nombreuses personnes à se méfier des vaccins. Une certaine complaisance semble également s’être installée, notamment à l’égard de la rougeole qui fait son grand retour. L’année dernière, le nombre de cas de rougeole signalés a augmenté de plus de 30 % dans le monde. Tous ces facteurs contribuent aujourd’hui à faire hésiter beaucoup de personnes à se faire vacciner, si bien que les nombreux progrès enregistrés au cours de ces dernières décennies pour tenir en échec des maladies facilement évitables pourraient bien ralentir.

rougeole

Les cas de rougeole se multiplient dans le monde. Crédits : Wikimedia Commons

En ce sens, l’OMS prend le problème très au sérieux, et exhorte les agents de santé à conseiller les moins informés en matière de couverture et de composition vaccinales. L’organisation note également son intention d’intensifier ses efforts de lutte contre le cancer du col de l’utérus, en augmentant la couverture du vaccin contre le VPH (en prenant exemple sur l’Australie). Des vaccins contre la polio devraient également être distribués en Afghanistan et au Pakistan pour tenter d’endiguer complètement la maladie.

Les principales menaces

Parmi les autres menaces qui pèseront en 2019 sur la santé mondiale figurent également la pollution atmosphérique, ou encore les problèmes de diabète, le cancer et les maladies cardiovasculaires. Une pandémie de grippe est également source d’inquiétudes : « la seule chose que nous ne savons pas, c’est quand elle va frapper et quelle sera sa gravité », peut-on lire dans le rapport. La résistance aux antibiotiques fait elle aussi partie des préoccupations, tout comme la dengue, qui sévit depuis des décennies. L’OMS compte également renforcer les soins médicaux primaires dans les pays pauvres. Vous pouvez voir le rapport complet ici.

Source

https://sciencepost.fr/

Ce chat navigue avec son maître sourd et devient ses oreilles en mer


On parle beaucoup de chien aidant, mais un chat ? Oui, un chat qui n’a pas peur d’aller en mer avec son maître et qui en plus à compris que son animal a deux pattes était sourd. Ce Maine Coon a donc élaboré à sa façon un langage autre que des miaulements pour se faire comprendre et il est devenu le second de son maître en l’avertissant des bruits qu’il doit porter une attention particulière
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Ce chat navigue avec son maître sourd et devient ses oreilles en mer

 

maine coon marin skatty

Skatty est bien plus que le fidèle compagnon de Paul. Ce féru de navigation en a fait le commandant adjoint de son bateau, à bord duquel il navigue les eaux de l’océan Atlantique sud.

Paul J. Thompson est devenu sourd dans son enfance après avoir contracté la rubéole. Cela ne l’a jamais empêché de mener une vie normale mais lorsqu’il prend le large, l’ouïe est un sens qui peut lui manquer. Pour l’accompagner dans la vie et en mer, cet informaticien passionné de navigation a accueilli Strauss von Skattebol of RebelPawz, alias Skatty, un sublime Maine Coon blanc et roux ayant la particularité d’être polydactyle (il est doté de plusieurs « pouces »).

skatty maine coon marin

A l’écoute

Le chat a très vite compris le handicap de son maître et a non seulement développé un autre moyen de communication que le miaulement mais il s’est donné la mission de l’informer quand il entend son portable sonner, quand quelqu’un est à la porte ou quand un bruit anormal se fait entendre.

Second commandant à bord

Une fois sur les flots, à bord du La Chica, que Paul a construit lui-même, la boule de poils poursuit ce rôle et devient les oreilles de son humain. Grâce à son ouïe très développée, Skatty lui indique lorsqu’il perçoit des sons et leur provenance, par exemple, un autre bateau à l’approche, et son instinct animal permet de sentir de potentiels dangers. A l’aise sur terre comme en mer, le matou suit son maître partout où il va, que ce soit en cabine ou sur le pont.

maine coon skatty marin

De son côté, le marin se fait un plaisir de lui enseigner les B.A.-BA de la navigation. Ensemble, ils vivent de magnifiques aventures autour de la Nouvelle-Zélande, explorant l’océan et les îles alentours. Le duo se complète parfaitement et partage cette passion du grand air marin. Paul ne pouvait pas rêver meilleur compagnon de voyage.

maine coon skatty marin

Maine coon skatty marin

Par Laure GautherinCrédits photo :

Instagram @straussvonskattebol

https://wamiz.com