Le Saviez-Vous ► Le destin tragique du Titanic avait-il été prédit ?



En 1898, Morgan Robertson, ancien marin et fils de capitaine de bateau, a écrit un roman de fiction sur un naufrage d’un paquebot. Le naufrage de Titan. Ce livre avait d’étranges similitudes avec le naufrage du Titanic. Pourtant, cette année-là, le Titanic n’était pas un projet, mais il a vu le jour en 1907. Comme dans le roman, le Titanic a sombré dans la mer après avoir heurté un iceberg. Certaines personnes avaient accusé l’auteur du roman de clairvoyance et pire de théorie du complot.
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Le destin tragique du Titanic avait-il été prédit ?


Titanic naufrage épave

La proue de l’épave du Titanic, en 2004. Crédits : Wikimedia Commons/NOAA/IFE/URI


par Marine

    La nuit du 14 avril 1912 reste ancrée dans les mémoires comme étant le théâtre d’une des tragédies maritimes les plus connues au monde. Grâce aux témoignages des rescapés et à la médiatisation de l’événement, nous connaissons une foule de détails sur le naufrage du Titanic.

    En revanche, saviez-vous qu’un livre écrit avant la tragédie présentait de troublantes similitudes avec la réalité ? 

    Le naufrage du Titan

    « Toute ressemblance avec des faits réels est purement fortuite ».

    Voici l’indication qui précède de nombreuses histoires que l’on pourrait confondre avec la réalité. A posteriori, celle de l’auteur britannique Morgan Robertson la mériterait amplement. Lorsqu’il publie son roman Le naufrage du Titan en 1898, il s’agit là d’un simple récit de fiction. Mais, ne serait-ce qu’avec ce titre, impossible de ne pas penser au Titanic.

    Justement, c’est loin d’être la seule coïncidence que comporte le livre, paru 14 ans avant la réelle tragédie. Comme l’indique le titre, l’histoire est celle d’un navire britannique aux dimensions jamais égalées. Réputé insubmersible, il sombre pourtant dans des eaux glaciales après avoir heurté un iceberg. L’impact se fait à tribord, seulement une trentaine de secondes après que l’iceberg ait été repéré. Et le tout se passe au mois d’avril, la nuit. Voilà de quoi faire hausser le sourcil.

    Morgan Robertson a-t-il joué les oiseaux de mauvais augure de manière délibérée ? Impossible à vrai dire, puisque dans les faits le Titanic n’est même pas encore à l’état de projet en 1898. L’idée de ce géant des mers voit le jour en 1907. Mais ce n’est pas tout. L’auteur intègre à son histoire une foule de détails techniques, qui ont de quoi faire froid dans le dos une fois comparés à ceux du Titanic.

    Des ressemblances plus que troublantes

    Passionné par ce qui touche au domaine maritime, Robertson fait preuve d’une érudition notable et de connaissances précises qui rendent son histoire on ne peut plus crédible. C’est un ancien marin, et un fils de capitaine de bateau. Visionnaire, il est très au fait des nouvelles technologies de l’époque en termes de construction navale. Voilà qui explique en partie la précision avec laquelle il appréhende et décrit l’histoire du Titan.

    Malheureusement, cette clairvoyance se prolonge jusque dans les détails les plus précis de l’histoire. Passons en revue quelques similitudes troublantes entre Le naufrage du Titan et celui du Titanic.

  • Caractéristiques du bateau : seuls 25 mètres de différence séparent les navires, le Titanic étant plus long que le Titan. Le premier compte 16 compartiments étanches, il y en a 19 dans le second. Il peuvent également atteindre 25 nœuds et sont équipés de 3 hélices.

  • Nombre de chaloupes : 20 pour le Titanic et 24 sur le Titan. Dans les deux cas, les canots de sauvetage sont en nombre insuffisant par rapport au nombre de passagers.

Il y a toutefois une différence qui est bonne à noter : alors que le naufrage du Titan ne laisse que 13 survivants, celui du Titanic laisse en réchapper 705. Mais de manière générale, la ressemblance entre les paquebots et le déroulé des événements laisse songeur·euse.

Après la tragédie de 1912, Morgan Robertson sera parfois blâmé pour sa clairvoyance, et son livre sera même repris par des adeptes de la théorie du complot. Pour se défendre, il reprendra l’argument selon lequel il est un spécialiste du sujet, ce qui explique les précisions qui ont pu être notées. Alors, mauvais esprit ou hasard funeste ? Laissons à chacun·e le choix de trancher !

https://lesavaistu.fr/

4 bienfaits de la lecture pour nous et notre rapport aux autres selon la science


Les livres sont encore la meilleure façon de s’évader, de se détendre. La science a prouvé que la lecture à des bienfaits. Saviez-vous qu’il existe des bibliothérapeutes même si la bibliothérapie n’est pas médicalement fondé. Cependant, les romans, la fiction aurait des effets positifs sur nous
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4 bienfaits de la lecture pour nous et notre rapport aux autres selon la science

 

Le HuffPost  |  Par Marine Le Breton

 

En cette rentrée littéraire, qu’importe votre choix de livre, la lecture est bénéfique pour vous ainsi que pour le rapport que vous entretenez aux autres.

A de multiples reprises, la science s’est penchée sur le sujet. A l’occasion de la rentrée littéraire, Le HuffPost vous propose de découvrir quelques-uns des bienfaits de la lecture, prouvés par la science.

1. Lire de la fiction peut soigner certains problèmes de vie

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La bibliothérapie est une pratique qui n’est pas médicalement fondée mais selon ses principes, les romans peuvent avoir un fort impact sur nos problèmes quotidiens.

« L’un des principaux effets secondaires de la lecture est qu’elle peut révolutionner notre vision du monde », explique Susan Elderkin, auteure de The Novel Cure, au Huffington Post. « Nous avons commencé à réaliser que beaucoup de gens en avaient fait l’expérience à un moment ou à un autre de leur vie, lorsque la lecture d’un roman les avait aidés à porter un regard neuf sur les choses. »

En fonction des besoins de leurs « patients », les bibliothérapeutes prescrivent certains romans qui peuvent leur venir en aide, pour surmonter un divorce ou un problème de couple, pour réussir sa reconversion professionnel ou pour n’importe quelle interrogation.

En 2013, deux chercheuses se sont intéressées à la bibliothérapie, afin de vérifier ou non si vraiment la lecture peut aider à résoudre des problèmes. Elles ont interviewées 8 femmes en arrêt maladie pendant 4 à 36 mois sur leur rapport à la lecture. Elles ont pu constater que, malades, ces femmes lisaient beaucoup moins qu’en temps normal. Puis qu’elles se sont mises, consciemment ou pas, à lire des fictions qui leur rappelaient leur propre situation. Au fur et à mesure, lorsqu’elles se sentaient mieux, elles revenaient au type de littérature qu’elles avaient l’habitude de dévorer avant d’être mises en congé maladie.

Les chercheuses en ont conclu que la lecture avait contribué à leur réhabilitation.

« La lecture peut encourage les individus malades à devenir plus activement impliqués dans leur réhabilitation », explique Lena Mårtensson, l’une des deux auteures de l’étude.

2. La lecture peut nous relaxer

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C’est simple comme bonjour! Prenez un livre et détendez-vous. Selon une étude réalisée en 2009 par l’université de Sussex (Angleterre), la lecture est le moyen le plus efficace pour lutter contre le stress, meilleur encore que l’écoute de musique ou une petite marche.

Pour cette étude, les chercheurs ont mesuré la tension des muscles et les battements du cœur des participants. Ils ont constaté que ceux-ci se relaxaient en six minutes après avoir ouvert leur livre.

« Peu importe quel livre vous lisez, en vous perdant totalement dans un livre captivant, vous pouvez échapper à vos angoisses et stress de la vie quotidienne, et passer un moment à explorer le domaine de l’imagination de l’auteur, explique le chercheur David Lewis au Telegraph.

3. Lire maintient notre cerveau en bonne santé

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Selon une étude publiée en 2013 dans la revue Neurology, la lecture permettrait de ralentir le déclin cognitif du cerveau à un âge avancé. Parmi les 294 participants à l’étude, décédés en moyenne à l’âge de 89 ans, ceux qui s’étaient adonnés de leur vivant à des activités mentalement stimulantes comme la lecture, expérimentaient un déclin de la mémoire plus lent que les autres.

Ce déclin était même de 32% moins important chez ceux qui lisaient à un âge avancé.

 « Notre étude suggère qu’exercer son cerveau en s’adonnant à des activités telles que celles-ci tout au long de sa vie, est important pour la santé mentale à un âge avancé »,souligne Robert S. Wilson, l’auteur de l’étude.

4. Lire favorise l’empathie

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Non seulement les livres sont bons pour nous, mais ils améliorent aussi notre rapport aux autres. En effet, en lisant de la fiction, on devient plus empathique, c’est prouvé. Une étude publiée dans la revue PLOS One en 2013 montre que les personnes qui se sentent « émotionnellement transportés » par une fiction ressentent ensuite qu’ils sont plus empathiques.

Une étude plus récente, publiée en juillet 2016, tendait aux mêmes conclusions. Dans celle-ci, les participants regardaient 36 photos de yeux de différentes personnes. Ils devaient, parmi quatre mots choisis pour désigner l’état d’esprit de la personne, choisir celui qui correspondait le mieux, selon eux. Il s’est avéré que les participants lisant régulièrement des fictions réussissaient mieux que les autres à trouver quelle était l’émotion ressentie par la personne dont ils ne voyaient que l’œil.

Dans le même ordre d’idée, une étude publiée en 2013 dans la revue Science montrait que la lecture nous rend meilleur pour « lire dans l’esprit » des autres.

Alors n’hésitez plus, rendez-vous chez votre libraire préféré, demandez-lui conseil et jetez-vous dans un bon bouquin!


 

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► 10 désordres psychologiques fascinants


Il y a des troubles mentaux qui sont assez rares et étranges. Certains ont même été des sujets de roman, film ou même dans une épisode de série télé
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10 désordres psychologiques fascinants

 

Crédit photo: Helmut Januschka (MRT scan of human head) – wikipédia

Les troubles de santé mentale ne sont pas rares – près d’une personne sur cinq souffrira d’une maladie mentale au cours de sa vie – pourtant, plusieurs restent méconnus ou encore difficiles à classifier. Voici 10 désordres psychologiques, dont certains répandus et d’autres rares, qui n’ont pas fini de nous surprendre.

1. Le syndrome d’Alice au pays des merveilles

Le syndrome d’Alice au pays des merveilles, nommé après le roman de Lewis Carroll, est un trouble neurologique qui altère la perception de l’espace, du temps et de soi-même. Également appelé syndrome de Todd, en référence au psychiatre britannique John Todd,celui-ci supposa que Lewis Carroll fut victime de ce trouble et en fut inspiré pour son roman.

2. Le syndrome de Dorian Gray

Dans le roman The Picture of Dorian Gray, Oscar Wilde dépeint, à travers un dandy du nom de Dorian Gray – un être superficiel, égocentrique, hypocrite et manipulateur – les dérives modernes du narcissisme. Le syndrome de Dorian Gray est caractérisé par un orgueil extrême et une obsession pour la beauté et la jeunesse, mais peut aussi se traduire avec une combinaison de différents signes: dysmorphophobie, amour de soi excessif, immaturité… Un problème qui selon les experts, peut également être celui d’une société ou d’une génération au complet.

3. Le syndrome de Peter Pan

Le syndrome de Peter Pan ou complexe de Peter Pan, désigne l’angoisse liée à l’idée de devenir adulte et le désir de rester enfant. Si l’expression peut être employée pour caractériser un adulte immature, elle désigne réellement des gens qui se complaisent ou s’enferment dans un univers enfantin.

Popularisé par le psychanalyste Dan Kiley, le syndrome se prête donc à un adulte qui se comporte comme un enfant. Un état qui peut être bien vécu, mais peut aussi mener à la dépression ou entraîner de sérieux problèmes au niveau relationnel. Michael Jackson demeure un exemple connu.

4. Le syndrome de Münchhausen

Le syndrome de Münchhausen est une pathologie caractérisée par un besoin de simuler une maladie dans le but d’attirer l’attention ou la compassion. Si la plupart sont familiers avec les troubles factices – un trouble mental désignant le besoin morbide de simuler une maladie en s’imposant des signes ou des symptômes -, le diagnostic de « syndrome de Münchhausen » est réservé aux cas sévères.

Les sujets qui en sont atteints peuvent en effet provoquer des convulsions, des saignements (en prenant des anticoagulants), des vomissements et d’autres symptômes graves,volontairement. Aussi, le syndrome de Münchhausen par procuration, peut mener un individu à en blesser un autre volontairement, notamment un enfant, toujours dans le but d’obtenir de l’attention…

5. L’apotemnophilie

Plus étonnant encore, l’apotemnophilie, un trouble neurologique qui pousse ceux qui en souffrent à vouloir se faire amputer un ou plusieurs membres, sans raison médicale. Les sujets peuvent même s’infliger des blessures graves ou réclamer qu’un chirurgien les opère. Ce trouble identitaire relatif à l’intégrité corporelle serait provoqué par de graves lésions au niveau du lobe pariétal. Si ce trouble peut sembler tout droit inspiré d’un livre de Stephen King, il est bien réel et les apotemnophiles sont souvent exposés à une très forte dépression entraînée par l’isolement et la confusion.

6. Le syndrome d’Othello

Si les drames humains de Shakespeare sont aussi touchants, c’est sans doute puisqu’ils mettent en scène des personnages incarnant des maux humains universels. L’un de ces célèbres protagonistes, Othello, a d’ailleurs marqué les esprits et inspiré un concept psychiatrique : le syndrome d’Othello. Aussi appelé délire de jalousie ou jalousie pathologique, les personnes qui en souffrent, le plus souvent des hommes, sont habités par une conviction profonde quoique non-fondée, d’être trompés. Recherchant constamment des « preuves » justifiant cette inquiétude obsédante, le sujet harcèle, et peut même aller jusqu’à tuer, son partenaire ou le présumé rival, tout comme dans la pièce de Shakespeare.

7. Le syndrome de Stendhal

 

Si vous voyez un voyageur délirer devant un tableau ou un touriste se prendre pour le messie, il y a de bonnes chances qu’il soit victime du syndrome de Stendhal ou « syndrome de Florence« . Celui-ci se traduit à travers un sentiment de confusion, des crises de panique ou d’hystérie, voire même des hallucinations suite à une “surexposition” à… des oeuvres d’art. Assez rare, il ferait partie des syndromes du voyageur, un trouble psychique que peuvent expérimenter certains touristes ou expatriés.

8. Le syndrome de l’accent étranger

Un choc au cerveau peut parfois entraîner certains effets non-désirables, parmi ceux-ci, le syndrome de l’accent étranger, un désordre rare et plutôt surprenant. Ce trouble du langage vient en effet altérer l’accent de la victime. Autrement dit, un australien peut se réveiller soudainement avec un accent français, comme ce fut le cas de Leanne Rowe. 50 cas auraient été rapportés dans le monde entre 1941 à 2006.

9. Le syndrome de Cotard

Aussi étrange que rare, le syndrome de Cotard est un syndrome délirant observé chez des personnes gravement dépressives. Il est également appelé « syndrome du cadavre ambulant ». Le malade est en fait persuadé d’être mort ou de ne pas exister. Le syndrome peut également survenir chez certains schizophrènes, mais le plus souvent, le patient consultera rarement un professionnel puisqu’ il se croit déjà mort Ce trouble serait lié à un dysfonctionnement dans deux aires du cerveau; une partie impliquée dans la reconnaissance faciale et une autre reliée aux émotions. Certains iraient même jusqu’à se laisser mourir.

10.Le syndrome de la main étrangère

Tout comme son nom l’indique, ce syndrôme amène le patient à ne pas reconnaître une de ses mains. Autrement dit, la main, qui agit de manière indépendante, fait ce qui lui chante. Ce trouble également connu sous le nom du syndrome du Docteur Folamour, peut être causé par un accident vasculaire ou des lésions au cerveau. Si le syndrome peut paraître grotesque, il n’a rien de drôle pour ceux qui en souffrent, comme Karen Byrne, une Américaine dont une main et une jambe sont devenues incontrôlables après une intervention chirurgicale. .

http://www.sympatico.ca/

Il existe une formule mathématique pour trouver les meurtriers des romans d’Agatha Christie


Ceux qui ont la tête des maths pourront essayer de découvrir le ou les meurtriers dans un roman d’Agatha Christie. Il semblerait, en effet, que l’auteur suit une certaine logique dans la création de ses livres
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Il existe une formule mathématique pour trouver les meurtriers des romans d’Agatha Christie

 

Image extraite de la série «Hercule Poirot», inspirée des romans d'Agatha Christie. Via <a href="http://www.allocine.fr/series/ficheserie-501/photos/detail/?cmediafile=20493723">Allociné</a>.

Image extraite de la série «Hercule Poirot», inspirée des romans d’Agatha Christie. Via Allociné.

Repéré par Vincent Manilève

Le lieu du crime, les véhicules utilisés et le modus operandi sont des éléments-clefs.

Alors que l’on s’apprête à célébrer les 125 ans de la naissance d’Agatha Christie, la reine des romans policiers, une équipe d’expert a essayé répondre à la question qui obsède des millions de lecteurs: qui est le meurtrier?

Le Guardian explique que la chaîne de télévision Drama a lancé une étude sur vingt-sept des quatre-vingt-trois romans publiés par la prolifique écrivaine, avec notamment Le crime de l’Orient-Express ou Mort sur le Nil. Dominique Jeannerod, de la Queen University, à Belfast, a expliqué son travail au journal anglais:

«Nous avons rassemblé des données incluant le nombre de mentions de coupables par chapitre, une “analyse de sentiment” des mentions des coupables, les mentions des transports et plusieurs références croisées avec d’autres concepts-clefs du roman.»

Et il semble qu’Agatha Christie suive un modèle bien défini, notamment sur le sexe de l’assassin, ses motivations et la cause de la mort de sa victime. Il semblerait également que, si le coupable est une femme, la description qui en sera faite est plutôt négative, alors qu’elle sera neutre ou positive quand il s’agit d’un homme. Un brin de sexisme dans les romans d’Agatha Christie?

Modélisation

Tout le raisonnement des responsables de l’étude tourne d’ailleurs autour du sexe du tueur.

«Par exemple, explique le Guardian, ils ont trouvé que, si la victime a été étranglée, le tueur a plus de chances d’être un homme (ou un homme aidé par une femme complice), alors que, si l’histoire prend place à la campagne, ce qui n’est pas rare pour une nouvelle d’Agatha Christie, il y a 75% de chances que le tueur soit une femme.»

Il faut également regarder avec attention le lien qui unit les suspects au tueur et les mentions du type de transport utilisé.

75%

La probabilité que le meurtrier soit une meurtrière si l’histoire se déroule à la campagne

Deux formules ont même été mises en place pour modéliser leur raisonnement. En voici une, pour le moins complexe:

k: identité du tueur

l: type de langage utilisé à l’égard du tueur

n: nombre de mentions par nouveau roman (au fil des années)

s: lieu de l’intrigue

m: homme

f: femme

(via The Guardian)

Vous avez désormais le choix quand vous ouvrez un livre d’Agatha Christie: vous ronger les ongles jusqu’au dénouement final, ou utiliser ces nouveaux éléments d’analyse pour coiffer au poteau Hercule Poirot. 

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► Le créateur de Sherlock Holmes, Arthur Conan Doyle, victime d’une conspiration policière


L’auteur de Sherlock Holmes a été confronté au directeur de police qui pour le discréditer à décidé de le mettre à l’épreuve
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Le créateur de Sherlock Holmes, Arthur Conan Doyle, victime d’une conspiration policière

 

<a href="https://www.flickr.com/photos/byzantiumbooks/15048377212/in/photolist-oVLSgw-7oA4d3-5DEGBE-aPQVAz-aPR13K-aPMM3P-aPNN8R-aPQUTc-duQTrj-aPNMbB-dUbefE-aPRqbV-hcb37N-hcceKT-9TMA8o-hcceBB-o5ZyYt-hcaVzt-hcb4Xm-5ExAvs-7oA4dq-paSVRJ-aPQYdk-aPRCT8-dU5FmF-9yJeMD-aPNPEp-aPRAqZ-4Hfadm-paVFhB-aPMMMP-q7uY2B-aPR45F-aPRBeR-rYhfL-aPNFUe-aPNGDc-aPRbUi-aPRzEv-887ttR-aPRM3v-8qx8ro-aPQLgz-aPNQkp-aPRDNV-aPQdFT-aPMLhT-aMYdqg-aPNLEF-5q3yYq" target="_blank">Sir Arthur Conan Doyle window at The Sherlock Holmes pub</a> Bill Smith via Flickr CC <a href="https://creativecommons.org/licenses/by/2.0/deed.fr" target="_blank">License by</a>

Sir Arthur Conan Doyle window at The Sherlock Holmes pub Bill Smith via Flickr CC License by

repéré par Bénédicte Le Coz

Des lettres d’archives dévoilant que le créateur de Sherlock Holmes, Arthur Conan Doyle, a été la victime d’une conspiration policière ont été mises aux enchères mercredi, relate The Guardian.

Après avoir rencontré le succès avec ses romans, «Conan Doyle a été invité à contribuer à de réelles enquêtes criminelles», explique le LA Times.

George Edalji

Il a notamment travaillé sur l’affaire de George Edalji, un avocat condamné à la prison en 1903 pour avoir envoyé des lettres de menaces et mutilé des chevaux.

 

Une fois libéré, après trois ans d’incarcération, Edalji a fait appel à Conan Doyle pour l’aider à rétablir sa réputation

«George Edalji était l’enfant d’une mère britannique et d’un père indien et était convaincu que ses origines lui avaient porté préjudice», poursuit le LA Times.

«Conan Doyle s’est engagé dans cette mission avec tellement d’enthousiasme qu’il s’est fait mal voir du directeur de police du comté de Staffordshire

Les lettres montre que ce dernier, GA Anson, a admis avoir tenté de discréditer Arthur Conan Doyle à l’aide d’une «ruse élaborée», explique au Guardian Sarah Lindberg de la maison d’enchères Bonhams. Les lettres mises aux enchères mercredi (18 mars) montrent ainsi qu’Anson avait créé une série de fausses lettres et de faux informateurs pour induire en erreur Conan Doyle et le faire passer pour incompétent, relate le LA Times.

Anson aurait été «incroyablement irrité par cette affaire, depuis longtemps résolue» selon lui, explique Julian Barnes, auteur du livre Arthur et George, cité par the Guardian.

Arthur Conan Doyle

Sir Arthur Conan Doyle  (Associated Press)

Cette manigance a, à son tour, contrarié Conan Doyle, qui dans une lettre, aurait répondu ainsi à son détracteur:

«Votre lettre est une série d’inexactitudes mêlée à une bonne dose d’impolitesse», relève the Guardian

«Bien qu’ils étaient tous deux des gentlemans britanniques», Conan Doyle et Anson«ont fini par se livrer bataille comme deux cerfs en rut», note Julian Barnes.

Le créateur de Sherlock Holmes est jusqu’au bout resté convaincu de l’innocence de George Edalji. En 1934, un homme, Enoch Knowles, a d’ailleurs confessé être l’auteur des méchantes lettres imputées jusqu’alors à George Edalji.

«Mais l’identité du mutilateur de chevaux reste inconnue», souligne The Guardian.

http://www.slate.fr/

Pourquoi un bon roman change votre cerveau


C’est assez technique comme explication, mais cela vient expliquer pourquoi quand nous lisons un roman qui nous plaît, que nous laissons transporter dans ce monde fictif en entrant dans la peau des personnages
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Pourquoi un bon roman change votre cerveau

 

Sébastien Bohler

Une étude montre que la lecture d’un roman captivant augmente les connexions internes du cerveau.

Un livre peut changer votre vie. Des écrivains ont même dit que l’on reconnaît un bon livre au fait qu’on en ressort différent. Ils avaient raison ! Ce changement, on le voit désormais dans le cerveau : la lecture d’un roman modifie les connexions internes entre neurones, y imprimant une trace que les techniques d’imagerie cérébrale peuvent aujourd’hui deviner.

Comment peut-on voir la trace laissée par un livre dans notre cerveau ? Gregory Berns et ses collègues de l’Université d’Atlanta ont demandé à des volontaires de lire un gros roman intitulé Pompéi (de Robert Harris, publié en 2003), en répartissant leur lecture sur neuf soirées. Ensuite, ils étaient soumis à des examens cérébraux d’un type particulier, qui permettent d’observer les connexions internes que le cerveau renforce au cours de cette période.

Qu’est-ce que la connectivité fonctionnelle ?

Cette méthode d’imagerie, appelée connectivité fonctionnelle, consiste à observer l’activité du cerveau point par point, en découpant virtuellement celui-ci en petits volumes d’un millimètre-cube environ, qu’on nomme voxels. Ensuite, des algorithmes informatiques permettent de détecter quels voxels du cerveau tendent à s’activer au même moment, ce qui est le signe qu’ils sont connectés, même si à ce jour ces connexions in vivo ne peuvent pas être observées au niveau anatomique. L’idée sous-jacente est que l’activité systématiquement corrélée entre deux points du cerveau suppose des connexions physiques, sous forme de « câbles » neuronaux entre les deux (les axones).

En procédant de cette manière, les scientifiques ont constaté qu’après la période de lecture, un plus grand nombre de voxels dans le cerveau présentaient une telle connectivité fonctionnelle. Tout se passait comme si des liens avaient été consolidés ou établis au cours de la phase de lecture quotidienne du roman.

La cognition incarnée

G. Berns et ses collègues ont constaté que deux grands réseaux neuronaux étaient ainsi le siège d’une plus grande connectivité fonctionnelle après la phase de lecture.

Premièrement, un réseau temporal dévolu au traitement du langage : lire crée des connexions dans les aires du langage, qui persistent plusieurs jours après la lecture, selon l’expérience.

Deuxièmement, un réseau organisé autour de trois structures importantes que sont le pariétal sillon central, le gyrus temporal supérieur et l’insula. Ce réseau prend en charge à la fois des commandes motrices (nos mouvements) et sensorielles (ce que nous ressentons au niveau corporel et tactile).

En observant une plus forte connectivité interne dans ces deux réseaux, les scientifiques confirment que la lecture de fictions littéraires renforce d’une part la puissance de traitement du langage, mais aussi les sensations tactiles et les « simulations motrices internes » de notre cerveau. Cela semble indiquer que, lorsque nous lisons les aventures d’Esmeralda et Quasimodo, nous entrons dans la peau des personnages et ressentons tout un monde tactile virtuel et moteur, où nous nous déplaçons et éprouvons des sensations certes fictives, mais incarnées par nos modèles internes de la réalité.

Voilà qui montre à quel point la lecture de fictions en littérature est une des plus fantastiques réalités virtuelles incarnées que peut produire notre cerveau. Il serait dommage de laisser dormir un tel trésor.

http://www.pourlascience.fr

Le Saviez-vous ► Quand la fiction prédit les inventions


 

Des gens ont pris leur plumes et ils ont laissé leur imagination fleurir a travers des romans, des histoires … pour raconter la science fiction, d’un futur plus ou moins loin … et ce futur nous le vivons, nous le connaissons, nous l’utilisons ….
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Quand la fiction prédit les inventions

 

Grâce à leur riche culture, et à leur imagination plus que fertile, des auteurs de science fiction du 19ème siècle et du début du 20 ème ont inséré dans leur histoires la description d’objets de la vie moderne, des décennies avant qu’ils ne voient le jour. C’est le boulot de la science fiction : Un genre littéraire dont la mission est d’aller au-delà des limites de la techno science contemporaine et de voir les possibilités du monde de demain.

Voici 9 prophéties visionnaires surprenantes par leur ressemblance avec ce qui est advenu dans le monde de réel

1. La bombe atomique

Trois décennies avant  les premiers tests de la bombe atomique, H.G. Wells avait publié ‘La destruction libératrice’ où il décrit  l’explosion de cette arme terrifiante. L’auteur comprenait les bases de la physique de son époque. Il avait réalisé que la maitrise de l’atome pouvait mener à une arme ayant une puissance destructrice sans précédant dans l’histoire. Wells a donc dépeint, en 1914 comment la ‘bombe atomique’ peut tout éradiquer sur un rayon de dizaines de kilomètres, laissant sur les lieux  des retombées radioactives pouvant nuire à la santé de quiconque s’aventure.

 

2.  Le char d’assaut

En s’inspirant des croquis de Léonard De Vinci datant du 15 ème siècle H. G. Wells a prédit l’avènement des tanks et des chars d’assaut sur les champs de bataille des guerres du 20 ème siècle Dans sa nouvelle  »Les cuirassés de la terre » publiée dans le Strand Magazine en décembre 1903. Wells décrit l’utilisation de larges véhicules blindés et tout-terrains, équipés de canons et de mitrailleuses et propulsé par l’ancêtre des chenilles. Ces machines de guerre, menaçante allaient faire leur première apparition 13 ans plus tard.

3.  La conversation vidéo

Qui n’a pas eu de conversation sur Skype ? Depuis 2003, le grand public peut discuter avec des êtres chers et les voir surtout ! Peu importe où ils sont dans le monde, grâce à une webcam et à internet, La compagnie AT&T avait présenté internationale de New York, en 1964. Mais c’est Hugo Gernsback, dans son roman prophétique ‘’Ralph 124C 41+’’ publié en 1911.qui a été le premier à présenté cette idée au monde. Son ‘ téléphot’ était un écran accroché au mur qui permettait d’entrer en contact avec  d’autres personnes, comme si elles étaient en face de soi, tout simplement en appuyant sur quelques boutons.

4. La plongée-marine

L’un des romans les plus connus de Jules Verne est sans contredit ‘Vingt mille lieues sous les mers’ paru en1869 et en 1870. A cette époque, l’humain commençait à explorer les fonds marins grâce à un habit de scaphandre rudimentaire où un long tube reliait le plongeur au navire afin qu’il puisse respirer. L’équipement de plongée imaginé par Verne dans son roman ressemble dans les moindres détails à celui qui est utilisé par les scaphandriers modernes.

5. Le premier atterrissage lunaire

Publié en 1865, le roman de Jules Verne ‘ De la Terre à la Lune’ décrit la première mission spatial vers la Lune, près de 100 ans avant que cela se produisent réellement. Dans son histoire, le décollage à eu lieu à partir d’une base en Floride. Un équipage installé dans une capsule en aluminium est projeté vers notre satellite. Après avoir gambadé sur sa surface, l’équipage amerrit sain et sauf dans l’océan Pacifique.. Il s’agit là d’une description quasi identique à celle du premier voyage lunaire.

6. La tablette informatique

En 1968, nous étions 42 ans avant la mise en marché de la première tablette informatique. Mais cela n’a pas empêcher Arthur C. Clarke de décrire un de ses personnages en train de  lire l’actualité du jour sur une ‘tablette à nouvelles’ à bord d’une station spatiale. Dans son roman ‘2001 L’odyssé de l’espace’ l’auteur a parfaitement résumé l’expérimentation de la tablette que tant de gens vivent aujourd’hui

7. La réalité virtuelle

Le tout premier jeu électronique à été inventé en 1958, mais deux ans auparavant, l’imagination d’Arthur C. Clarke allait bien au-delà de cela. Dans son roman ‘La cité et les astres’ publié en 1956. Clarke décrit un lieu où la réalité et ceux qui y évoluent sont totalement générés par ordinateur. Les gens de la cité fictive de Diaspar s’aventurent dans ce monde fantôme  impossible à distinguer de la réalité pur se désennuyer.

 

8. Les cartes de crédit

Publié 1888 le roman ‘Le futur antérieur’ avait plongé le lecteur en l’an 2000. à Boston dans une société socialiste utopique. Si son auteur Edward Bellamy, était encore vivant aujourd’hui, il serait certainement déçu d’apprendre que son monde idéal ne s’est pas concrétisé. Or, il pourrait se réconforté en sachant que son roman contient la toute première description littéraire des transactions par carte de crédit : un phénomène qui a vue le jour en seulement 1950, soit 62 ans après la publication de son livre.

9. Le réseau mondial Internet

Fasciné par les développements technologiques de son époque, l’auteur américain Mark Twain s’amusait à l’occasion à écrire de courtes histoires de science-fiction. L’une d’elles, tirée du ‘London Times’ de 1904, est un récit où il est décrit le réseau Internet tel que nous le connaissons aujourd’hui. Twain fait la description du ‘télectroscope’ un système téléphonique grâce auquel les gens du monde entier peuvent échanger des images, des sons et des informations . Pas mal pour une histoire écrire en 1898, soit moins de 100 ans avant le début de l’ère du Web.

 

La Semaine/Tout Connaître/Grand reportage/ Paul Therrien/ Août 2012