Le Saviez-Vous ► Pourquoi dit-on “vieux comme Hérode”


Vieux Hérode, une expression que je l’emploie parfois surtout sur des blagues plates ou douteuses qu’on entend depuis des années. Pourquoi Hérode, est qu’il a vécu, il y a plus de 2 milles ans ? Ou bien que le nom plusieurs rois avaient le nom Hérode et on régner pendant plus d’un siècle et demi ? Ou le territoire occupé la famille ?
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Pourquoi dit-on “vieux comme Hérode”

 

Illustration.

par Olivier

Cette expression fait référence au roi Hérode Ier dit “Le Grand”, roi de la Judée du Ier siècle avant Jésus-Christ. Ce roi vécut jusqu’à l’âge de 69 ans, ce qui est âgé pour l’époque. La Judée connut son apogée avec lui.

Hérode fut placé par les Romains sur le trône de Jérusalem. Son nom est associé aussi à la cruauté. C’est ainsi que lorsqu’il fut Roi de Judée, les grands prêtres et scribes avaient annoncé la naissance du “Roi des Juifs” à Bethléem. Hérode crut alors à l’arrivée d’un potentiel rival. C’est ainsi qu’après avoir échoué à le trouver, il ordonna la mise à mort de tous les enfants mâles de la bourgade âgés de moins de 2 ans. (Dans l’Évangile selon Matthieu).

Il existe plusieurs théories qui justifient l’apparition de l’expression “vieux comme Hérode”. Tout d’abord, Hérode Ier régna jusqu’à l’âge de 69 ans, ce qui était très âgé pour l’époque. Il s’agit d’une époque où l’espérance de vie était aux alentours de 50 ans.

Enfin, on note aussi que l’expression “vieux comme Hérode” renvoie à la dynastie des rois nommés Hérode qui compta 6 rois : les règnes des rois nommés Hérode durèrent 166 ans : de 73 avant Jésus-Christ jusqu’en 93 de notre ère.

À la mort du roi Hérode Ier, son territoire fut partagé entre ses trois fils. Du coup, l’on évoquait la grandeur de la Judée “comme au temps d’Hérode” et l’expression est devenue “vieux comme Hérode” par la suite.

Pour certains, cette expression tient ses origines dans une déformation de “Hérode” en “Rhodes” : cela ferait référence à la ville de Rhodes, en Grèce qui remonterait à 400 avant Jésus-Christ.

https://lesavaistu.fr/

Le Saviez-Vous ► Le roi qui n’aimait pas les chats


Une autre époque difficile pour les chats en France sous le règne d’Henri III. Ce roi souffrait d’une phobie des chats, sa peur était tellement intense qu’il pouvait s’évanouir juste a la vue d’un matou. Avec sa position de roi, il put ordonner de tuer tous les chats rencontrés. Comme dit l’auteur, heureusement qu’il n’a pas vécu à l’ère des réseaux sociaux
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Le roi qui n’aimait pas les chats

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On connait à Henri III – dernier représentant de la lignée des Valois et Roi de France de 1574 à 1589 – un penchant marqué pour les Mignons (sobriquet donné aux courtisans dont il s’entourait car ceux ci était outrageusement fardés et fanfreluchés).

Mais force est de constater que ce qualificatif ne s’appliquait pas aux chats pour le roi.

En effet, Henri III était atteint d’ ailourophobie , c’est à dire qu’il avait une peur viscérale et incontrôlée des chats.

C’est bien simple, il ne les supportait pas !

Portrait de henri III henri 3

Les archives rapportent que sa névrose était telle, qu’il était incapable de rester seul dans une pièce où il y avait un chat et qu’il lui arrivait de s’évanouir à leur simple vue !

Les chats pullulant littéralement au 16ème siècle, on imagine aisément le calvaire que vivait Henri III.

Mais étant le roi, il se concocta un petit plan d’action « anti-chat » de son cru et employa les grands moyens pour tenter de vivre mieux avec sa phobie… au détriment des minous évidemment !

Il commença par interdire purement et simplement à quiconque vivait à la cour d’en posséder un.

Même les enfants furent interdits de chaton.

Tout ça fonctionna somme toute assez bien, et Henri III pu vivre relativement sereinement en son château de Saint–Cloud.

Mais Roi c’est pas un métier d’intérieur. Il faut sortir souvent…

Interdire à tous ses sujets de posséder des chats semblant un peu compliqué (voire carrément utopiste); Henri III décida donc de sécuriser la zone de façon plus drastique : il ordonna à ses gens d’arme de tuer le moindre matou qu’ils croiseraient.

grumpy cat pour illustrer l'article PCPL dédier à l'ailurophobie de Henri III c'est à dire la peur viscerale et incontrolée des chats sur PCPL

Bilan :

On estime que plus de 30.000 chats passèrent au fil de l’épée durant les 15 années que dura le règne d’Henri III !

Finissons quand même en précisant qu’Henri III n’est pas le seul « Grand de ce Monde » a avoir souffert d’ailurophobie ; Alexandre le Grand, Jules César, Napoléon Bonaparte ou Pierre de Ronsard souffraient du même mal, comme en témoignent ces quelques lignes du poète :

« Homme ne vit qui tant haïsse au monde

les chats que moi d’une haine profonde.

Je hais leurs yeux,leur front et leur regard.

En les voyant je m’enfuis d’autre part.

Tremblant de nerfs,de veines et de membres… »

Finalement tous ces messieurs on eut de la chance de ne pas vivre à l’ère des réseaux sociaux et des lol-cats !

https://droledhistoire.fr/

Le masque d’un ancien grand roi maya découvert


Pakal le Grand est le fondateur de la ville de Palenque au Mexique au temps des Incas. C’est un roi a pris le trône à 12 ans jusqu’à sa mort à 80 ans, ce qui devait être très rare de vivre aussi vieux à cette époque. Les archéologues sont quasi certains d’avoir découvert le masque de Pakal, fait intéressant, il aurait été fait quand il était d’un âge avancé.
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Le masque d’un ancien grand roi maya découvert

 

masque roi maya

Crédits : INAH

par Brice Louvet

Une équipe d’archéologues annonce avoir découvert un masque représentant K’inich Janaab’ Pakal – ou Pakal le Grand -, l’un des rois les plus importants de l’ancienne culture maya. ll se trouvait dans les ruines mexicaines de l’ancienne ville de Palenque.

Intronisé à l’âge de 12 ans en 615 av. J.-C., il aura régné jusqu’à sa mort, à l’âge de 80 ans. Son règne est le plus long de l’histoire outre Atlantique. On lui doit également la construction du palais de la ville de Palenque, situé dans l’actuel État du Chiapas, au sud du Mexique. Une équipe de paléontologues de l’Institut national d’anthropologie et d’histoire (INAH) du Mexique explique avoir découvert la relique dans un bâtiment – appelé Maison E – en étudiant la façon dont les Mayas drainaient l’eau. Fait important : ce pourrait être en ces lieux que fut intronisé le souverain.

« Ce n’est pas la représentation d’un dieu. Après avoir regardé certaines images, il est possible que ce soit Pakal le Grand. Nous en sommes à présent tout à fait sûrs », explique l’archéologue Arnoldo González, responsable des fouilles. « Sous la tête [du masque] étaient disposées des figurines, des pièces en céramique, de petites assiettes, beaucoup d’os de poisson, qui donnent un aperçu d’un lien possible avec les sports aquatiques ».

Ce masque, un visage ridé, pourrait également être une représentation du roi Pakal le Grand durant sa vieillesse, suggèrent les chercheurs.

« Il est intéressant de noter que contrairement à d’autres sites mayas où les représentations sont génériques, à Palenque, de nombreuses caractéristiques que nous voyons dans la peinture murale ou la sculpture sur pierre sont des reflets fidèles de caractères spécifiques », explique l’archéologue Benito Venegas Durán, qui a participé aux fouilles.

Les fouilles ainsi que la conservation du bâtiment se poursuivront jusqu’en 2020. Il ne fait aucun doute que la ville abandonnée de Palenque – l’une des destinations touristiques les plus populaires du Mexique – regorge encore de surprises

Source

https://sciencepost.fr/

 

Allemagne : un enfant découvre un trésor d’un célèbre roi danois du Xe siècle


Pour un garçon de 13 ans, c’est une expérience unique. Avec l’aide d’un archéologue amateur, ils ont réussi à trouver un trésor du Xe siècle qui aurait probablement appartenue au roi Danois, le roi Harald à la Dent bleue.
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Allemagne : un enfant découvre un trésor d’un célèbre roi danois du Xe siècle

 

 

Aidé d’un archéologue amateur, un écolier de 13 ans a mis au jour un «trésor unique» composé de centaines de pièces, de perles ou encore d’un marteau de Thor sur l’île allemande de Rügen.

Un enfant de 13 ans et un archéologue amateur ont découvert sur l’île allemande de Rügen un trésor «unique» ayant pu appartenir au roi Harald à la Dent bleue qui a introduit le christianisme au Danemark. Le trésor est composé de centaines de pièces, de perles, d’un marteau de Thor, de broches et d’anneaux brisés, rapporte l’agence allemande Dpa ce lundi, citant l’archéologue amateur René Schön et l’office archéologique régional.

Une pièce datant du Xe siècle.

René Schön et l’écolier, Luca Malaschnitschenko, ont fait la découverte d’une pièce en janvier à l’aide d’un détecteur de métal dans un champ près de la localité de Schaprode sur cette île de Rügen en mer Baltique. Et les autorités locales ont procédé à l’excavation du trésor les 14 et 15 avril. Une centaine de pièces semblent dater du royaume de Harald 1er (910-987), roi unificateur qui a rejeté les croyances viking et lancé la christianisation du Danemark. Des pièces plus anciennes et provenant de contrées très éloignées ont aussi été retrouvées, notamment un Dirham de Damas transformé en bijou et datant de 714.

Les pièces les plus récentes datent des années 980, ce qui laisse croire que ce trésor a pu être caché par l’entourage de Harald Ier qui, après avoir perdu une bataille contre son propre fils en 986, avait fui vers la Poméranie où il est mort un an plus tard, selon la littérature du Xe siècle, explique Dpa.

Une découverte «unique en son genre»

 

«Nous avons ici un cas rare, lorsqu’une découverte a l’air d’être en lien avec des sources historiques», explique l’archéologue en chef de la région allemande du Mecklembourg-Poméranie orientale, Detlef Jantzen, «le trésor de Schaprode est une découverte unique en son genre».

Des bijoux datant de la même époque avaient déjà été découverts non loin de là, sur l’île de Hiddensee à la fin du XIXe siècle. Les historiens de la région considèrent aussi que ces objets précieux ont pu être cachés lors de la fuite du roi.

Harald à la Dent bleue est une figure historique importante dans l’espace nordique. C’est en son honneur que la technologie de communication sans fil Bluetooth a été baptisée. Le symbole du Bluetooth est d’ailleurs un mélange de deux lettres d’alphabets runiques représentant les initiales du roi Harald.

http://www.lefigaro.fr/

Mérovingiens : quand le poil était roi


Il y avait une croyance médiévale dont les rois francs authentifiaient les parchemins par des sceaux auxquels ils ajoutaient quelques poils de cheveux, moustache ou barbe. Aujourd’hui, ce n’est plus une croyance, mais un fait avéré. La pilosité était donc un signe de pouvoir
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Mérovingiens : quand le poil était roi

 

Charlemagne (742-814), Roi des Francs, petit fils de Charles Martel, dynastie des Carolingiens. Gravure de la fin du 19e, debut du 20e. © ABECASIS/SIPA

Charlemagne (742-814), Roi des Francs, petit fils de Charles Martel, dynastie des Carolingiens. Gravure de la fin du 19e, debut du 20e. © ABECASIS/SIPA

Par Bernadette Arnaud

Pépin le Bref, Charlemagne… Des chercheurs ont récemment découvert des poils humains incrustés dans des sceaux royaux. Remettant au jour une croyance médiévale sur la puissance liée à la pilosité

POUVOIR. Les chevelures semblent avoir exercé un incroyable pouvoir chez les souverains mérovingiens et carolingiens. Les rois francs, connus sous le nom de “rois chevelus”, n’étaient-ils pas allés jusqu’à déposer quelques-uns de leurs précieux capilli dans leurs sceaux royaux ? Dans un article publié ce mois-ci dans la revue Forensic Science, Medecine and Pathology sous la direction de Philippe Charlier, le paléoanthropologue revient en détail sur une étude que nous avions publiée dans Sciences et Avenir en septembre 2013

À la suite d’analyses réalisées sur des sceaux royaux conservés aux Archives nationales de France, à Paris, des chercheurs avaient eu en effet la très grande surprise de découvrir que des cheveux humains se trouvaient pris dans les sceaux de cire de plusieurs souverains carolingiens et mérovingiens, à commencer par Childebert III, Chilpéric II, Pépin le Bref, ou encore Charlemagne. Déposés dans la cire, il semble que la fonction de ces poils et cheveux ait été de renforcer et consolider le pouvoir exécutif des actes juridiques au bas desquels ils étaient placés, matérialisant ainsi la présence du roi. Cette pratique semble avoir perduré plusieurs décennies. De nombreux parchemins royaux ont en effet été scellés avec ces cachets de cire garnis de cheveux. Une découverte qui avait beaucoup surpris les chercheurs.

Jugement de 751 signé par Pépin le Bref ordonnant la restitution à l’abbaye de Saint-Denis de terres dont elle avait été spoliée. Le sceau renferme des cheveux. © Agnès Prévost/Archives nationales

Paris, 2007, atelier de restauration des sceaux des Archives nationales. Agnès Prévost, responsable des lieux, marque un temps d’arrêt. Alors qu’elle s’apprête à manipuler avec précaution un sceau royal de Childebert III (683-711) destiné à l’exposition “Rome et les Barbares” à Venise, un détail l’intrigue. Des fibres semblent affleurer de l’empreinte de cire, où se dessine encore en léger relief le visage du monarque mérovingien. Est-ce de l’étoupe ? De la filasse provenant des sachets de protection qui enveloppent les précieux objets ? Elle examine alors un sceau de Charlemagne (742-814), également sur le point d’être expédié en Italie. Par transparence, elle observe là aussi la présence de nombreux filaments enroulés dans la cire. La curiosité de la chercheuse est piquée au vif. Pour en avoir le cœur net, la jeune femme décide alors de passer les précieuses reliques au microscope électronique. Et la surprise est totale ! Ces fils sont de la matière organique, autrement dit… des cheveux et des poils de moustache ou de barbe ! Se sont-ils accidentellement trouvés mêlés à la cire au moment de l’impression du sceau ?

“Il y en avait trop pour qu’ils se soient retrouvés là par hasard ! Il fallait bien l’admettre : ces cheveux avaient été incorporés volontairement”, raconte Agnès Prévost.

Depuis, des analyses menées avec l’historienne Marie-Adélaïde Nielen sur 50 parchemins mérovingiens et carolingiens conservés aux Archives nationales, et encore pourvus de leurs sceaux, ont montré que onze d’entre eux présentaient cette particularité. Blonds ou bruns, ces capilli clandestins sont pour les chercheurs un éclatant rappel d’une histoire oubliée.

Celle du pouvoir exercé par la chevelure chez les rois francs, justement nommés“reges criniti”, “rois chevelus” : Thierry III, Chilpéric II, Pépin le Bref, Charlemagne, Louis II le Bègue… Pour s’assurer de l’origine humaine de ces composants et entrer dans la matière sans briser les sceaux, les chercheurs ont fait appel au médecin légiste Philippe Charlier, de l’hôpital universitaire de Garches, ainsi qu’au Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF). Celui-ci a confirmé l’origine organique et précisé que les cheveux avaient été arrachés, et non coupés, comme le prouve la présence de bulbes. Reste à confirmer, par des tests ADN, qu’ils appartiennent à une seule et même personne et s’ils sont bien de provenance royale… Autant d’analyses à effectuer. Pour l’historien Ghislain Brunel, conservateur en chef des Archives nationales, l’origine royale de ces pilosités ne fait aucun doute.

“Du Ve au Xe siècle, sous les Mérovingiens et les Carolingiens, apposer son sceau au bas d’un parchemin était un privilège exclusif du souverain.”

Impossible d’imaginer un tiers venant déposer ses cheveux sur le sceau du roi ! À l’époque, seul ce dernier peut manipuler les scellés sur lesquels figure son effigie. Ce sont eux qui valident et authentifient les documents royaux.

“L’introduction dans le sceau d’une parcelle du corps royal, cheveux ou poils, devait renforcer le pouvoir du document”, estime Marie-Adélaïde Nielen.

S’ils sont frappés par ces découvertes inédites, les chercheurs connaissaient déjà bien l’importance accordée à la chevelure par les Mérovingiens et les Carolingiens. L’évêque gallo-romain Grégoire de Tours (539-594) est le premier à qualifier ces chefs “barbares” — ainsi nommés car non- Romains — de “rois chevelus”. En particulier lorsqu’il évoque ces souverains issus de l’aristocratie de peuples germaniques venus des bouches du Rhin. Clovis (466- 511), vainqueur du Romain Syagrius à Soissons (486) et premier roi de tous les Francs, est présenté porteur de cheveux longs.

“Dans la tombe de Childéric, son père, l’anneau sigillaire sur lequel était gravé son visage le montre aussi auréolé de longs cheveux”, ajoute Ghislain Brunel.

Rien d’étonnant donc à ce que les représentations figurant sur les sceaux se réfèrent à cette pilosité.

Celle-ci revêtait d’ailleurs une telle importance qu’elle faisait partie de rituels : ainsi, en 509, le Wisigoth Alaric vient toucher la barbe de Clovis en signe de soumission. Thierry III (654-691), roi de Neustrie, est quant à lui tondu lorsqu’il est destitué en 673, de même que le Mérovingien Childéric III (?-754), qui sera enfermé dans un monastère par Pépin le Bref en 751.

Le Mérovingien Childéric III, déposé par Pépin le Bref en 751, est tonsuré avant d’être enfermé dans un monastère. © Musée de Carcassonne

Chez les derniers Mérovingiens, les célèbres “rois fainéants” cité par le biographe de Charlemagne Éginhard, les cheveux longs sont aussi une façon de légitimer sa progéniture parmi la nuée d’enfants nés de multiples lits. On comprend mieux alors les paroles de la reine Clotilde (475-545) qui, à la mort de son fils Clodomir en 524, s’était opposée à la tonsure de ses trois petits-fils avec un “plutôt morts que tondus”. Leur couper les cheveux équivalait en effet à leur retirer toute reconnaissance d’appartenance à la lignée royale. À l’inverse, quand les Francs se cherchent un nouveau roi en 715, ils font sortir du couvent le clerc Daniel (670-721), le rebaptisent Chilpéric, puis attendent patiemment que ses cheveux repoussent pour le placer sur le trône ! Au début de la période carolingienne, aux alentours de 750, des documents font aussi état d’adoptions rituelles d’enfants par échange de cheveux ou de barbes.

“C’est ce que fait Liutprand, roi des Lombards, avec le jeune Pépin le Bref, fils de Charles Martel”, explique Ghislain Brunel.

En contrepartie, Pépin fera don de sa chevelure à son père adoptif. Selon le bénédictin Paul Diacre, au VIIIe siècle, couper la barbe ou les cheveux d’un autre était également une façon d’en devenir le père

La chevelure est associée à la puissance militaire

À quoi donc rattacher ces coutumes ? Impossible de ne pas imaginer que ces chefs christianisés depuis le Ve siècle ne se réfèrent pas aux coiffures des rois de l’Ancien Testament et à la force symbolique qu’ils pouvaient en retirer, à l’instar d’un Samson. La puissance prodigieuse de ce héros de la Bible résidait en effet dans ses cheveux, que sa femme, Dalila, lui coupera par traîtrise.

“Il ne faut pas non plus écarter, de la part de ces chefs francs fortement romanisés, la volonté de s’approprier pour mieux s’assimiler la mode qui avait cours dans les légions au Ve siècle, quand les cheveux étaient portés longs et non plus courts comme au temps de la République”, explique Ghislain Brunel.

Les Francs n’auraient d’ailleurs pas été les seuls à associer la chevelure à la puissance militaire :

“Chez les barbares, les Ostrogoths auraient aussi été porteurs de cette coutume. Tacite l’évoque dans Germanie, et Sénèque également”, conclut le médiéviste.

Légende ? Réalité ? Cette coutume aurait perduré au XVe siècle :

“À un document découvert au XIXe siècle dans les archives de Riom, censé être une lettre que Jeanne d’Arc aurait adressée aux habitants de la ville en 1429, était suspendu un cachet rouge où l’on voyait la marque d’un doigt et le reste d’un cheveu…”, ajoute Agnès Prévost.

Celui de la Pucelle d’Orléans ?

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Le Saviez-Vous ►Un roi de Suède est mort d’avoir trop mangé de dessert


Bien des gens sont morts de faim, mais mourir de gourmandise est vraiment l’une des morts les plus stupides
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Un roi de Suède est mort d’avoir trop mangé de dessert

 

 

Adolphe-Frédéric, roi de Suède entre 1741 et 1771, qui adorait manger au point qu’il en est mort.

Un soir, il a mangé un repas géant, bien arrosé au champagne, qui se composait de homard, de caviar, de choucroute, de hareng fumé ainsi que d’une bonne soupe de chou. Après la 14 fois de son dessert favori, du semia, une brioche fourrée suédoise servie dans du lait chaud. il eut un léger malaise, qui allait bientôt devenir un terrible mal de ventre

Cette indigestion lui fut fatale le 12 février 1771 au palais de Stockholm.

Les écoliers suédois se souviennent de lui comme « le roi qui mangea jusqu’à en mourir »

http://fr.wikipedia.org
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Henri IV à nouveau sans tête?


Difficile d’être un roi défunt qui a perdu sa tête. Des têtes il y en a mais lesquels ont été couronnés de leur vivant … De quoi a en perdre la tête
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Henri IV à nouveau sans tête?

 

La tête momifiée du roi Henri IV?

La tête momifiée du roi Henri IV? Photo :  AFP/BELLET-GABET

La controverse sur l’authenticité de la tête retrouvée en 2008 et qui serait celle du roi Henri IV se poursuit. Une récente analyse génétique remet en cause l’authenticité des reliques attribuées à deux rois de France, du sang séché de Louis XVI et la tête momifiée d’Henri IV.

Les travaux reposent essentiellement sur l’analyse ADN de trois représentants vivants de la Maison de Bourbon ayant pour ancêtre commun Louis XIII, le fils d’Henri IV.

Cette tête avait pourtant été authentifiée comme étant celle d’Henri IV en 2010 par une équipe d’une vingtaine d’experts conduite par le légiste et anthropologue Philippe Charlier, sur la base de recoupements scientifiques et historiques. L’historien et journaliste Philippe Delorme, qui soutient les présents travaux, remettait déjà en doute ces conclusions.

Or, celui-ci s’est associé au généticien belge Jean-Jacques Cassiman, de l’Université de Louvain, pour les démonter une fois pour toutes. Ils ont dans un premier temps établi que les trois Bourbons ont le même chromosome Y (transmis en ligne masculine). Or, ce chromosome Y qualifié par Philippe Delorme de « chromosome authentique des Bourbons », n’a pas été retrouvé dans les profils génétiques des deux reliques.

Dans une seconde comparaison, portant cette fois sur l’ADN mitochondrial (transmis par la lignée féminine), le Pr Cassiman estime aussi qu’il est impossible que l’ADN de la tête momifiée provienne d’Henri IV.

Le détail de cette étude est publié dans l’European Journal of Human Genetics.

Henri IV 

Photo :  Philippe Froesch

En 2012, le Dr Charlier avait publié un profil génétique commun trouvé entre la tête momifiée et du sang séché provenant d’un mouchoir qui aurait été trempé dans le sang royal le jour où Louis XVI fut guillotiné, le 21 janvier 1793. La concordance génétique entre les deux reliques validait de fait leur appartenance à deux rois de France séparés par sept générations.

L’équipe qui affirme qu’il s’agit bien du crâne du roi avait même présenté en février dernier une reconstitution faciale réalisée à partir des restes momifiés.

Il est à parier que le débat n’est pas clos.

Le voyage d’une tête

  • Le roi a été assassiné par Ravaillac, un fanatique catholique, le 14 mai 1610, et enterré à la basilique Saint-Denis le 1er juillet avec tous les autres rois de France.
  • Toutefois, en 1793, son cercueil a été ouvert par les révolutionnaires et son corps a été jeté dans une fosse commune avec les autres. Puis, à travers les années, après la Révolution, des morceaux de dépouille royale sont réapparus chez des particuliers.
  • Ce n’est qu’au 19e siècle que sa tête refait surface dans la collection privée d’un comte allemand avant qu’on ne reperde sa trace jusqu’en 1919 où, lors d’une vente aux enchères en France, un antiquaire l’achète pour 3 francs. À la mort de ce dernier, la relique aurait été entre les mains de sa soeur.
  • Ensuite, la trace du crâne a de nouveau été perdue, jusqu’à il y a deux ans, où il a été retrouvé chez un retraité de 84 ans qui le gardait en secret depuis 1955.

http://www.radio-canada.ca

– Les restes du roi Richard III bel et bien retrouvés


Un squelette retrouver dans un stationnement donnait des indices qui cela pouvait être un roi ayant une très mauvaise réputation a son époque .. Les tests d’ADN semblent affirme que ce corps était bel et bien le Roi Richard lll
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– Les restes du roi Richard III bel et bien retrouvés

 

Angleterre - «Le roi du stationnement» était bel et bien Richard III

La dépouille de Richard III n’avait jamais été retrouvée. Certains disaient que son corps reposait dans une chapelle ou un couvent rasés depuis, d’autres qu’il avait peut-être en fait été jeté à la rivière.

Photo AFP / Courtoisie / Université de Lenceister

LONDRES – La solution d’un des grands mystères de l’histoire anglaise se trouvait dans un parking: le squelette exhumé fin 2012 sous le bitume de la ville de Leicester (Centre) était bien celui de Richard III, figure sombre de la monarchie dont la dépouille avait disparu 500 ans plus tôt.

L’université de Leicester, qui a mené les investigations, a conclu lundi qu’ «au-delà de tout doute raisonnable, le corps exhumé en septembre 2012 est bien celui de Richard III, dernier roi Plantagenêt d’Angleterre».

Le suspense a été entretenu jusqu’au bout et la nouvelle annoncée en grande pompe lors d’une conférence de presse a été saluée par une salve d’applaudissements.

Le thriller archéologique tenait en haleine la communauté scientifique et les tabloïdes, passionnés par «le roi du parking».

Tout a commencé au mois d’août quand, munis d’un plan médiéval, les experts de l’université ont entrepris de fouiller le sous-sol d’un parc de stationnement municipal du centre-ville. Bingo: début septembre, ils ont exhumé le squelette bien conservé d’un homme, avec des indices troublants: une colonne vertébrale déformée (le roi était atteint de scoliose) et des blessures s’apparentant aux coups mortels infligés sur un champ de bataille, notamment un reste de flèche fiché entre les vertèbres. Le corps n’était pas dans un cercueil, mais enveloppé d’un simple linceul.

Dépouille jamais retrouvée

On savait jusqu’à présent que le monarque, à la sinistre réputation, avait péri en 1485 les armes à la main à la bataille de Bosworth Field, à proximité de Leicester.

Son corps ensanglanté avait ensuite été exhibé à dos de cheval entre le champ de bataille et la ville et enterré dans une tombe sans nom.

Mais sa dépouille n’avait jamais été retrouvée. Certains disaient que son corps reposait dans une chapelle ou un couvent rasés depuis, d’autres qu’il avait peut-être en fait été jeté à la rivière.

Il a fallu attendre des tests ADN et la collaboration de deux descendants de la famille de Richard III, dont un menuisier londonien «abasourdi» par cette découverte, pour que cette énigme de plus de cinq siècles soit enfin résolue.

Ces tests «montrent de manière forte et convaincante qu’il s’agit bien des restes de Richard III», ont expliqué les spécialistes de l’université.

D’autant que les indices fournis par le squelette étaient aussi importants, notamment les blessures visibles sur son visage et sur son postérieur, probablement infligées à sa dépouille quand elle a été exhibée publiquement.

Richard III n’a régné que deux ans, mais affublé d’une image d’usurpateur et de tyran sanguinaire, il reste l’un des plus monarques les plus fameux du trône d’Angleterre.

Il doit notamment cette «célébrité» au dramaturge William Shakespeare qui l’a immortalisé sous les traits d’un tyran bossu ayant fait trucider deux neveux qui lui barraient l’accès au trône, ancrant dans l’histoire sa détestable réputation.

Certains historiens espèrent que la découverte de sa dépouille sera l’occasion de porter un nouveau regard sur son règne et de faire crédit au réformateur visionnaire qu’était à leurs yeux Richard III.

Avant que le mystère ne soit élucidé, le débat est allé bon train sur le lieu propice au repos du dernier roi Plantagenêt.

L’université de Leicester a estimé lundi que la cathédrale de la ville serait appropriée à son rang. Auparavant, d’autres ont proposé celle d’York ou l’Abbaye de Westminster à Londres où reposent nombre de souverains.

Le Palais de Buckhingham s’est refusé à tout commentaire lundi, mais ces derniers mois, les experts auprès de la couronne ont fait valoir que la réputation de Richard III ne plaidait pas en faveur d’une inhumation dans la capitale.

http://fr.canoe.ca

L’ADN de la tête d’Henri IV coïncide avec celui de Louis XVI


L’histoire de la France viens de vérifier des faits historiques sur l’histoire de la royauté … qui certains de ces rois on eu une fin tragique. Cette étude du profil génétique pourrait mettre aussi un nouvel éclairage sur les conséquences de la consanguinité
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L’ADN de la tête d’Henri IV coïncide avec celui de Louis XVI

 

À gauche, un portrait du roi Henri IV,... (Photo : AFP)

À gauche, un portrait du roi Henri IV, et à droite, la tête momifiée du roi de France acquise par le brocanteur français Joseph-Émile Bourdais dans une vente aux enchères en 1919. Elle a été authentifiée scientifiquement en 2010, mais certains contestent cette conclusion.

PHOTO : AFP

Agence France-Presse
Paris

Coup double pour une équipe de scientifiques franco-espagnole rassemblée autour de Philippe Charlier: ils ont trouvé un profil génétique commun entre la tête momifiée d’Henri IV et du sang séché provenant de son descendant, Louis XVI, validant l’authenticité des deux restes royaux.

Ces travaux, dont les résultats sont publiés lundi en ligne par la revue Forensic Science International, «montrent qu’Henri IV et Louis XVI ont le même patrimoine génétique passant par les pères», a expliqué à l’AFP le Dr Charlier, médecin légiste à l’hôpital Raymond Poincaré de Garches, en région parisienne, et grand spécialiste des énigmes historiques.

En confirmant par la génétique «la véracité de l’arbre généalogique entre Henri IV et Louis XVI», l’étude apporte un argument supplémentaire à l’authentification de la tête d’Henri IV, contestée par certains.

Retrouvée en 2008, après plusieurs siècles de pérégrinations, la tête du roi Henri IV avait été authentifiée en 2010, sur la base de nombreux recoupements scientifiques et historiques, par une équipe d’une vingtaine de spécialistes conduite par le Dr Charlier. Mais ils avaient alors échoué à extraire l’ADN.

Quant au sang attribué à Louis XVI, analysé en 2011 par une équipe italo-espagnole pilotée par Carles Laluela-Fox (Institut de biologie évolutive de Barcelone), il a été récupéré dans une sorte de gourde possédée par une famille aristocratique italienne.

Cette gourde aurait contenu un mouchoir qui avait trempé dans le sang royal, le jour où Louis XVI fut guillotiné, le 21 janvier 1793.

Sept générations séparent ces deux rois de France au destin tragique, Louis XVI descendant en ligne directe paternelle d’Henri IV, assassiné par Ravaillac le 14 mai 1610.

L’enfant du miracle

C’est précisément l’ADN «paternel», l’ADN du chromosome Y, qui a parlé, balayant les derniers doutes sur l’authenticité de la tête d’Henri IV, selon le Dr Charlier.

L’Institut de biologie évolutive de Barcelone a travaillé sur un échantillon «provenant du plus profond de la gorge de l’individu» et a pu extraire un ADN partiellement exploitable.

La tête d’Henri IV a été séparée de son corps en 1793, sous le régime de la Terreur, lors de la profanation de la basilique de Saint-Denis, nécropole des rois de France.

Elle n’est réapparue qu’au XIXe siècle dans une collection privée d’un comte allemand, avant d’être acquise en 1919 par un antiquaire de Dinard, puis revendue à un couple de retraités passionnés d’Histoire. Ceux-ci l’ont léguée au chef actuel de la maison de Bourbon, Louis de Bourbon.

La confirmation de la lignée paternelle entre Henri IV et Louis XVI apporte aussi indirectement une réponse aux historiens qui pouvaient douter que Louis XIV soit bien le fils de Louis XIII, et non de Mazarin. «L’enfant du miracle» était né plus de 20 ans après le mariage de Louis XIII, le premier fils d’Henri IV, avec Anne d’Autriche.

Des parcelles du coeur de Louis XIII et de celui de Louis XIV sont conservées à la basilique Saint-Denis, mais l’équipe du Dr Charlier n’a pas été autorisée à les étudier.

Parfois surnommé «l’Indiana Jones des cimetières», le Dr Charlier a notamment révélé l’empoisonnement au mercure d’Agnès Sorel, favorite de Charles VII.

Plus récemment, il a travaillé sur des fragments du coeur de Richard 1er d’Angleterre, dit Richard Coeur de Lion.

 «Les résultats sont imminents», a-t-il déclaré, avant son départ pour la Transylvanie où il doit étudier des squelettes de prétendus vampires.

Quant à l’équipe de Carles Lalueza-Fox, maintenant qu’elle a la confirmation que le sang séché est bien celui de Louis XVI, elle pourrait tenter de déchiffrer le génome complet du dernier monarque absolu de l’Histoire de France et en tirer des informations sur la famille royale, comme la consanguinité ou la susceptibilité aux maladies.

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La légende des deux faucons


Comme ce faucon qui ne vole pas, nous sommes sommes souvent accroché a quelque chose qui nous empêche d’aller plus loin. Nous avons mit souvent des obstacles peut-être par craindre de perdre ce que nous avons déjà, peur de quitter notre confort, qu’on ne peut avoir mieux .. et de la nous formons nos limites, nos peurs et malgré nos rêves si cela nous ne tombe pas du ciel nous restons a attendre que le moment opportun ou bien nous laissons tomber si nous rencontrons quelques difficultés …  Il faudrait peut-être couper la branche qui tout comme ce faucon nous retiens
Nuage

 

La légende des deux faucons

 

 


 
Le roi d’un pays lointain reçut un jour comme offrande deux jeunes faucons qu’il remit sans tarder au fauconnier pour qu’il les dresse.

Au bout de quelques mois, le roi demanda au maître fauconnier des nouvelles concernant le dressage des deux précieux oiseaux.

Celui-ci l’informa qu’un des deux faucons répondait parfaitement au dressage, mais que l’autre n’avait pas bougé de la branche où il l’avait posé le premier jour.

Le roi fit venir des guérisseurs de toutes sortes pour qu’ils voient le faucon, mais personne n’arriva à faire voler l’oiseau. Il confia alors la mission aux membres de la cour, mais rien de plus ne se passa…

Désespéré, le roi décida de faire savoir à son peuple qu’il donnerait une juteuse récompense à la personne qui arriverait à faire voler le faucon. Et dès le lendemain matin, il vit le faucon en train de voler élégamment devant les fenêtres du palais.

Le roi dit à sa cour : « Amenez-moi l’auteur de ce miracle ! ». Et un modeste paysan se retrouva alors devant lui.

Le roi lui demanda : « C’est toi qui as fait voler le faucon ? Comment as-tu fait ? Est-ce que tu es magicien ?

Intimidé, le paysan dit au roi : « Ce n’est pas de la magie ni de la science, Majesté, j’ai juste coupé la branche et le faucon a volé. Il s’est rendu compte qu’il avait des ailes et il a commencé à voler. »

La légende raconte que depuis ce jour, le faucon vola librement et sans restriction aucune et le roi simplement prenait plaisir à le regarder…

Auteur inconnu