C’est confirmé : la Terre était déjà habitée il y a 3,5 milliards d’années


Des stromatolites seraient les plus vieux fossiles microbiens trouvés sur terre. C’est en Australie qu’ils ont été découvert et d’après les études, ils auraient été présent, il y a 3,5 milliards d’années. On pourrait croire aisément que la vie existerait ou bien aurait exister dans d’autres planètes.
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C’est confirmé : la Terre était déjà habitée il y a 3,5 milliards d’années

La région de Pilbara (Australie) est célèbre pour ces stromatolites datant de 3,5 milliards d’années. Les premières traces de vie sur Terre ? Quelque 40 ans après leur découverte, des chercheurs viennent enfin d’en apporter la preuve.

Le Pilbara, c’est une région d’Australie occidentale. On y trouve des roches très anciennes et même — les chercheurs le soupçonnaient depuis les années 1980 –, les plus anciennes traces de vie sur Terre. Des fossiles sous forme de stromatolites datant de quelque 3,5 milliards d’années. Les chercheurs le supposaient car jusqu’alors, ils n’avaient pu en établir la preuve formelle.

Ils avaient même été refroidis par la mésaventure arrivée à ces chercheurs qui pensaient avoir trouvé, il y a quelques années, des fossiles datant de 3,7 milliards d’années au Groenland. Des travaux ultérieurs avaient montré que ces fossiles n’étaient en réalité rien de plus que de banals vieux rochers.

Ces stromatolites contiennent des traces de matière organique

Mais cette fois, c’est confirmé.

« Pour la première fois, nous sommes en mesure de montrer que ces stromatolites contiennent des traces de matière organique et des traces remarquablement bien conservées, qui plus est  ! », s’enthousiasme Raphael Baumgertner, géologue à l’université de Nouvelle-Galles-du-Sud (Australie).

Une preuve irréfutable de la présence, sur Terre, d’une forme de vie microbienne il y a au moins 3,5 milliards d’années.

Microphotographie de stromatolites issus de la région de Pilbara (Australie) et vieux de 3,5 milliards d’années. © Université de Nouvelle-Galles-du-Sud

Microphotographie de stromatolites issus de la région de Pilbara (Australie) et vieux de 3,5 milliards d’années. © Université de Nouvelle-Galles-du-Sud

À la recherche d’une vie extraterrestre

Pour ne laisser aucun doute, les chercheurs ont pris toutes les précautions. Alors que les stromatolites étudiés proviennent généralement de la surface et sont donc, de fait, très altérés, les géologues ont cette fois-ci prélevé des échantillons plus en profondeur. Ils les ont soumis à une batterie de tests et de techniques microanalytiques de pointe.

Résultat : les stromatolites se composent essentiellement d’une pyrite — un minéral que l’on connaît mieux sous le nom d’or du fou — criblée de pores nanoscopiques. C’est au cœur de cette pyrite que les chercheurs ont trouvé des inclusions de matière organique azotée et des filaments de matière organique ressemblant à des restes de biofilms formés par des colonies microbiennes.

Ces travaux apportent de nouvelles réponses à la question : comment la vie est-elle apparue sur Terre ? Et ils permettent aussi d’imaginer comment elle aurait pu apparaître sur d’autres planètes. Des chercheurs de la Nasa ont d’ailleurs récemment étudié le site de Pilbara afin d’en apprendre un peu plus en matière de signatures géologiques susceptibles d’indiquer la présence de stromatolites. Des connaissances qu’ils comptent appliquer à la recherche de traces de vie sur Mars.

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Des stromatolites vieux de 3,5 milliards d’années ont été découverts en Australie dans les années 1980.

  • Ils faisaient figure de plus anciennes traces de vie sur Terre.

  • De nouvelles analyses montrent enfin qu’ils contiennent bien de la matière organique.

https://www.futura-sciences.com/

Découverte d’un mollusque mangeur de roche pouvant modifier le cours des rivières


Les tarets sont connus pour manger du bois, ils causent bien des problèmes aux bateaux, aux quais et toutes structures de bois qui touche à l’eau en mer. Un nouveau venu a été étudié. Il semble dédaigner le bois, il préfère quelque chose de plus consistant. Ce type de taret se nourrit de roche.
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Découverte d’un mollusque mangeur de roche pouvant modifier le cours des rivières


mollusque roche

| Northeastern University

Thomas Boisson

Les tarets sont des mollusques bivalves de la famille des Terenidae se nourrissant du bois immergé dans l’eau de mer. Leur apparence vermiforme conduit les marins à les définir comme des « vers de mer » (vers de bateau, shipworms en anglais).

Récemment, une équipe de biologistes marins a pu étudier en détails la physiologie d’un taret particulier ; en effet, contrairement aux autres espèces de tarets, celui-ci ne se nourrit non pas de bois, mais de roche. Un mécanisme qui sur le long terme peut changer le cours d’une rivière.

Les tarets ont longtemps été une menace pour l’Homme, coulant des navires, minant les quais et allant même jusqu’à se frayer un chemin à travers des digues néerlandaises au milieu des années 1700. Des chercheurs ont découvert le premier taret qui évite le bois pour un régime alimentaire très différent : la roche. Le nouveau spécimen — une créature épaisse, blanche et ressemblant à un ver, et pouvant atteindre plus d’un mètre de long — vit en eau douce.

Les chercheurs ont découvert pour la première fois l’espèce (Lithoredo abatanica) en 2006 dans des tunnels de la taille d’un pouce, dans les berges calcaires de la rivière Abatan, aux Philippines. Mais ce n’est qu’en 2018 que les scientifiques ont pu étudier l’organisme en détail. Les résultats de l’étude ont été publiés dans la revue Proceedings of the Royal Society B.

Lithoredo abatanica : un taret mangeur de roche

Le taret mangeur de roches est très différent de son homologue mangeur de bois. Véritables mollusques bivalves, les tarets ont deux coquilles rétrécies qui ont été modifiées en têtes de forage. Des centaines de dents acérées et invisibles recouvrent les coquilles du taret mangeur de bois, mais le taret mangeur de roches possède simplement des dizaines de dents plus épaisses, de taille millimétrique, qui raclent la roche.

taret organisme

Morphologie de Lithoredo abatanica : a) un spécimen juvénile ; b) un spécimen adulte de petite taille ; c) un spécimen adulte de grande taille ; d) et e) palais ; f) valves ; g), h) et i) denticulations des valves. Crédits : J. Reuben Shipway et al. 2019

Les tarets stockent le bois qu’ils mangent dans un sac digestif spécial, où les bactéries le dégradent. Comme les autres tarets, le nouveau venu ingère toujours ce qu’il racle pour creuser son tunnel, mais il manque à la fois du sac et de ses bactéries et n’a probablement pas besoin de beaucoup de nourriture. Au lieu de cela, il semble s’appuyer sur d’autres bactéries résidant dans ses ouïes pour produire des nutriments ou des aliments.

Le taret mangeur de roches a cependant un gros point commun avec ses homologues mangeurs de bois : son enfouissement peut causer des dommages, dans ce cas-ci en modifiant le cours d’une rivière par le rejet de sable. Mais ses terriers ont un avantage : les crevasses qu’il crée fournissent de bonnes cachettes pour les crabes, les escargots et les poissons.

Dans cette vidéo, les chercheurs mettent en évidence le nouveau spécimen dans son habitat naturel :

Sources : Proceedings of the Royal Society B

https://trustmyscience.com

Cette ville bretonne offre 2000 € à qui déchif­frera ces inscrip­tions mysté­rieuses


Une inscription sur un rocher datant peut-être XVIIIe siècle avec des inscriptions inconnu. Le maire à lancer un appel pour quelqu’un qui pourra traduire les inscriptions avec une petite récompense de 2 000 euros qui équivaut à un peu plus de $ 3 000 cad.
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Cette ville bretonne offre 2000 € à qui déchif­frera ces inscrip­tions mysté­rieuses

Crédits : Ouest-France

par  Mathilda Caron

Dans le Finis­tère, la mairie de Plou­gas­tel-Daou­las offrira 2 000 euros à celui ou à celle qui résou­dra « le mystère de Cham­pol­lion », rappor­tait Ouest-France le 2 mai dernier. 

Ces étranges inscrip­tions gravées sur une roche, dans l’anse du Caro, datent proba­ble­ment du XVIIIe siècle.

Le texte est essen­tiel­le­ment composé de lettres capi­tales mais il y a égale­ment quelques dessins dont un voilier.

« Des gens nous disent que c’est du basque, d’autres nous disent que c’est du vieux breton mais on a encore jamais réussi à déchif­frer le texte », explique Domi­nique Cap, le maire de la ville.

La mairie a fait appel aux linguistes et aux histo­riens pour décryp­ter ce message. Un jury sélec­tion­nera ensuite l’hy­po­thèse la plus probable et décer­nera le prix au vainqueur.

Source : Ouest-France

https://www.ulyces.co/

La plus ancienne roche terrestre retrouvée… sur la Lune ?


Comment une roche terrestre a pu être récupérée sur la Lune ?. C’est ce que croient les scientifiques lors d’un puissant impact d’un astéroïde sur la Terre il y a des milliards d’années alors que la Lune était beaucoup plus près qu’aujourd’hui. C’est quand même inouïe, l’équipe d’Apolo 14 aurait pu prendre n’importe quelle autre roche et ils sont tombés sur un caillou terrestre.
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La plus ancienne roche terrestre retrouvée… sur la Lune ?

 

Apollo 14

Apollo 14, la huitième mission habitée du programme Apollo, et la troisième à se poser sur la Lune. Crédits : Flikr/Project Apollo Archive, domaine public.

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Une équipe de chercheurs annonce avoir peut-être identifié la plus ancienne roche terrestre connue. Et son parcours serait épique : formée sur notre planète, projetée sur la Lune puis ramenée sur Terre. Mais comment est-ce possible ?

Un petit morceau de roche de deux grammes composé de quartz, de feldspath et de zircon, ramené sur Terre par des astronautes d’Apollo 14 en 1971, pourrait être la plus ancienne roche terrestre jamais retrouvée. Une récente analyse chimique vient de révéler que le morceau de roche s’était effectivement formé dans un système oxydé et à des températures semblables à celles de la Terre il y a entre 4 et 4,1 milliards d’années. Mais alors, comment une pierre formée sur Terre a-t-elle pu se retrouver sur la Lune ?

Selon les chercheurs du Lunar and Planetary Institute (États-Unis) à l’origine de cette nouvelle analyse, cette pierre aurait pu être extraite de notre planète il y a environ 4 milliards d’années lorsqu’un astéroïde ou une comète a percuté la Terre, encore très jeune (environ 540 millions d’années). On ne parle pas ici du cataclysme à l’origine de la formation de la Lune. Notre satellite s’était déjà formé à cette époque, mais était en revanche trois fois plus proche de la Terre qu’il ne l’est aujourd’hui. Ce nouvel impact, donc, aurait projeté de la matière dans l’espace, et certains morceaux de roche se seraient alors retrouvés sur la Lune.

Lune

Le bloc de roche où ont été retrouvés les anciens fragments terrestres, prélevé en 1971 sur la Lune. Crédits : Lunar and Planetary Institute.

Un long chemin parcouru

« C’est une découverte extraordinaire qui permet de brosser un meilleur tableau des débuts de la Terre et du bombardement qui a modifié notre planète à l’aube de la vie », a déclaré David Kring, du Lunar and Planetary Institute, qui publie ses travaux dans les Earth and Planetary Science Letters.

Pour vous donner une idée du chemin parcouru par cette pierre, imaginez le scénario suivant, suggéré par l’équipe de chercheurs :

La roche se serait formée il y a entre 4 et 4,1 milliards d’années à 20 kilomètres sous la surface de la Terre. Un violent impact la soulève et la projette dans l’espace, où elle finit sa course ensevelie sous la surface lunaire, il y a environ 3,9 milliards d’années. La roche est ensuite remontée à la surface il y a environ 26 millions d’années, suite à l’impact du Cone Crater, avant d’être finalement récupérée par les astronautes d’Apollo 14 en 1971.

C’est en tout cas le scénario le plus probable. Pour les chercheurs, il est également possible que le fragment se soit formé sur la Lune, mais dans des conditions beaucoup plus compliquées. Si tel a été le cas, la pierre aurait dû se former entre 30 et 70 kilomètres sous la surface lunaire, dans un « environnement magmatique exceptionnellement oxydant », déclarent-ils, et avec des niveaux d’oxygène beaucoup plus élevés que ceux du manteau lunaire d’il y a 4 milliards d’années. Autrement dit, c’est très peu probable.

Source

https://sciencepost.fr/

20 fois où des choses ressemblaient à de la nourriture


Certaines images demandent un peu d’imagination, alors que d’autres sont bluffantes
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20 fois où des choses ressemblaient à de la nourriture

 

1. Cette roche qui ressemble à une tranche de bacon.

20 fois où des choses ressemblaient à de la nourriture, mais vous regretteriez probablement de les avoir mangées

2. Cet arbre ressemble à un brocoli.

20 fois où des choses ressemblaient à de la nourriture, mais vous regretteriez probablement de les avoir mangées

3. Cette balle de golf ressemble à de la viande.

20 fois où des choses ressemblaient à de la nourriture, mais vous regretteriez probablement de les avoir mangées

4. Cette photo a été prise dans le Sahara algérien. La neige couverte de sable ressemble à un tiramisu.

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5. Mon dentifrice ressemble à de la chair de saumon.

20 fois où des choses ressemblaient à de la nourriture, mais vous regretteriez probablement de les avoir mangées

6. Ces chiots ressemblent à du poulet frit.

20 fois où des choses ressemblaient à de la nourriture, mais vous regretteriez probablement de les avoir mangées

7. Ce champignon ressemble à un beignet au chocolat.

20 fois où des choses ressemblaient à de la nourriture, mais vous regretteriez probablement de les avoir mangées

8. Ce tuyau d’arrosage ressemble à une banane.

20 fois où des choses ressemblaient à de la nourriture, mais vous regretteriez probablement de les avoir mangées

9. Les arbres dans ma rue ressemblent à des ananas géants.

20 fois où des choses ressemblaient à de la nourriture, mais vous regretteriez probablement de les avoir mangées

10. Ce matelas ressemble à un sandwich à la glace.

20 fois où des choses ressemblaient à de la nourriture, mais vous regretteriez probablement de les avoir mangées

11. J’ai mis du savon dans le micro-ondes et il ressemble à du pain.

20 fois où des choses ressemblaient à de la nourriture, mais vous regretteriez probablement de les avoir mangées

12. Cette roche ressemble à un sandwich de fromage fondu.

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13. Cette roche ressemble à une patate.

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14. Quand tu essaies de faire du savon et il ressemble à de la viande crue.

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15. Cette feuille ressemble à une banane.

20 fois où des choses ressemblaient à de la nourriture, mais vous regretteriez probablement de les avoir mangées

16. Cette pierre précieuse ressemble à un morceau de chocolat.

20 fois où des choses ressemblaient à de la nourriture, mais vous regretteriez probablement de les avoir mangées

17. Ce champignon ressemble à un beignet au chocolat.

20 fois où des choses ressemblaient à de la nourriture, mais vous regretteriez probablement de les avoir mangées

18. Ce morceau de papier de verre ressemble à un steak.

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19. La porte de garage chez mes parents ressemble à une tablette de chocolat.

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20. Ce champignon ressemble à une guimauve au chocolat grillée à point.

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L’abeille qui faisait son nid dans la roche


Des abeilles vraiment exceptionnelles qui peuvent survivre dans des conditions difficiles dans un désert. Elles ont la capacité de forer le grès
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L’abeille qui faisait son nid dans la roche

 

L’abeille qui faisait son nid dans la roche. MICHAEL ORR

Julie Lacoste

Journaliste

L’abeille Anthophora pueblo est un insecte surprenant : en plein désert, elle construit son nid dans une roche dure, le grès.

FOREUSES. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? C’est la question que l’on peut se poser quand on observe cette petite abeille, Anthophora pueblo,semblant bien aimer les défis. Au lieu de construire son nid par terre ou dans des matières molles telles que du papier mâché ou du carton, cet insecte creuse dans de la roche dure. C’est dans la Vallée de la Mort en Californie que l’entomologiste Michael Orr de l’Université de l’Utah a étudié cette abeille courageuse. Celle-ci avait déjà été observée 40 ans auparavant par un autre spécialiste en insectes, Frank Parker mais il n’avait jamais publié d’étude ni réellement identifié l’espèce. Lorsque Michael Orr est retourné sur le site de son prédécesseur, il fut agréablement surpris de constater qu’elle n’avait pas bougé.

Des nids à l’épreuve des conditions extrêmes

L’étude des nids apporte des informations sur les conditions de vie d’un animal, d’une population voire d’une communauté mais également sur la dynamique des écosystèmes. Ceux de cette abeille sont particulièrement intéressants puisqu’elle s’acharne à les fabriquer malgré les difficultés inhérentes au désert. Elles creusent des alvéoles placées les unes à côté des autres dans le grès, une roche dure résultant de l’agglomération de grains de sable. Ce travail de longue haleine n’est pas sans conséquence physique : le chercheur a observé que les mandibules des femelles et des abeilles âgées étaient nettement abîmées.

« Le grès est l’option la plus durable dans la fabrication de nids », affirme Michael Orr.

Le fait d’être placé en hauteur et non au sol protège les nids de l’érosion ou encore des inondations ayant lieu lors des crues. De plus, la faible constitution en matière organique du grès empêche la prolifération des parasites, et notamment de Tricrania stansburii un coléoptère dont les larves se nourrissent d’autres insectes. L’entomologiste avait repéré ce parasite dans les nids d’Anthophora pueblomais celui-ci n’avait pas réussi à traverser la roche et n’avait donc pas survécu. Ces alvéoles sont donc un rempart face aux menaces extérieures. D’ailleurs ces abeilles peuvent y rester pendant de longues périodes – jusqu’à 4 ans – lorsque les fleurs viennent à manquer selon les années. D’autres espèces profitent parfois du dur labeur des abeilles, comme les araignées qui utilisent les trous comme abris secondaires.

Un équilibre coût/bénéfice transgénérationnel

Construire de tels nids requiert beaucoup d’énergie. Mais cela est-il rentable ? Tous les éléments précédemment cités indiquent que oui, et l’investissement important des foreuses aurait même des retombées encore plus importantes. Même si le coût reste le même pour les abeilles trouant la roche, il est nul pour les générations suivantes qui utiliseront les alvéoles par la suite. Ce travail aurait donc un impact indirect sur la fitness* à travers les générations. De plus, les abeilles peuvent coopérer afin de chasser les parasites ou de se défendre en cas d’attaque de la colonie. En revanche, tout peut s’inverser si la population d’abeilles se met à augmenter trop vite, accentuant la compétition pour les alvéoles. En équilibrant ainsi coûts et bénéfices, ces abeilles semblent avoir créé un environnement parfaitement approprié aux conditions difficiles du désert.

La fitness, également appelée succès reproducteur ou valeur reproductive, définit la capacité d’un individu à survivre et à se reproduire. On peut la calculer en divisant le nombre de descendants par le nombre de parents possédant un même génotype, c’est-à-dire partageant la même composition génétique.

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25 des plus belles roches et minéraux de notre monde


Parmi les merveilles de la Terre, certaines pierres et  minéraux sont les plus beaux bijoux naturels.
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25 des plus belles roches et minéraux de notre monde

1. Opale de feu

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2. Bismuth

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3. Opale avec galaxie

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4. Opale avec océan

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5. Quartz

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6. La plus grosse améthyste au monde

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7. Opale noire

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8. Fluorite

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9. Opale fossilisée

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10. Tourmaline birmane

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11. Scolécite

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12. Malachite avec chrysocolla

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13. Quartz titane

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14. Tourmaline melon d’eau

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15. Rhodochrosite

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16. Azurite

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17. Réalgar sur calcite

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18. Uvarovite

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19. Bismuth

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20. Combinaison de fluorine / quartz / pyrite

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21. Crocoite

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22. Cobaltocalcite

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23. Tourmaline sur quartz avec lépidolite et cleavelandite

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24. Rhodochrosite

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25. Crocoite

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Mais pourquoi ces roches ne tombent-elles pas ?


Près de la faille de San Andreas, il y a des rochers qui se tiennent en équilibre et depuis des millénaires, elles sont figées dans le temps en équilibre parfait
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Mais pourquoi ces roches ne tombent-elles pas ?

 

Ces roches équilibristes ont survécu à des dizaines de séismes. Nick Hinze / Nevada Bureau of Mines & Geology

Ces roches équilibristes ont survécu à des dizaines de séismes. Nick Hinze / Nevada Bureau of Mines & Geology

Par Joël Ignasse

En équilibre depuis 10 000 ans dans une zone qui a connu des dizaines de séismes, ces roches défiaient les géologues. Aujourd’hui, ils ont compris les raisons de leur stabilité.

SAN ANDREAS. C’est dans les montagnes de San Bernardino, toutes proches de la faille de San Andreas que sont retrouvées ces pierres drôlement empilées. Elles semblent être en équilibre précaire et pourtant, elles demeurent dans leurs fragiles configurations depuis au moins 10 000 ans et ont résisté à entre 50 et 100 tremblements de terre importants.

Deux failles qui s’annulent

Image © Lisa Grant Ludwig.

Lisa Grant Ludwig, de l’université de Californie à Irvine, a analysé le terrain autour de 36 de ces blocs de granit curieusement disposés et effectué des mesures sismiques. Ils sont situés à seulement 7 kilomètres de la faille de San Andreas et également à 10 kilomètres d’une autre faille moins connue, celle de San Jacinto.

Avec son équipe, la scientifique a même reproduit avec un rocher et une poulie une des configurations rocheuses afin de déterminer quelle énergie de secousse était nécessaire pour la faire tomber. Et la le mystère s’est quelque peu épaissi : en effet tous les blocs de granit auraient dû chuter suite aux nombreux tremblements de terre qu’a connu la région. Les calculs ayant été fait sur la base de trois séismes d’intensité 7,4, 7,8 et 7,9 sur l’échelle de Richter.

RISQUES.

 » Ce fût un véritable casse-tête scientifique. Comment ces roches pouvaient-elles être ici, juste à côté de la faille de San Andreas ? «  se remémore Lisa Ludwig.

Après quelques dix années d’études et de recherches, elle publie enfin dans la revue Seismological Research Lettersune explication du phénomène. En fait, autour de ces blocs, les secousses sont beaucoup moins puissantes qu’elles ne le devraient, en raison d’interactions entre les deux failles.

 » Cela crée des motifs de rupture qui stoppent les ondes sismiques « , explique-t-elle.

Image © Lisa Grant Ludwig.

Outre apporter la solution à une vieille énigme, cette étude pourrait aussi avoir des répercussions sur les modèles sismiques dans une région qui se prépare à « The Big One », un séisme catastrophique qui pourrait se produire dans les prochaines années sur la côte ouest.

« Ces failles s’influencent l’une, l’autre. Et il semble qu’elles aient parfois rompues ensemble dans le passé. Cet article suggère que nous devrions envisager l’impact d’une rupture impliquant les deux failles à la fois. Ce qui n’est pas le cas dans les scénarios établis par les secours ou les calculs des ingénieurs affectés aux travaux publics », conclut Lisa Ludwig.

A l’intérieur d’un canyon, en plein de coeur de la faille. A gauche, on peut toucher la plaque Pacifique, à droite la plaque Amérique du Nord. © France USA Media

Vue du sommet d’une colline formée par le frottement des plaques nord-américaine et pacifique. Au centre de la photo, on distingue clairement un corridor : à gauche, des roches de granit dont les strates descendent de gauche à droite (situées sur le côté Pacifique) ; à droite, des roches dont les strates remontent de gauche à droite (situées sur le côté Amérique). © Crédit : France USA Media.

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La dernière inversion magnétique s’est produite en moins de 100 ans


Les roches peuvent raconter des tas de choses sur l’histoire de la Terre, et certaines peuvent même indiqué des informations sur l’inversion des pôles. On pense aussi qu’il est possible que la Terre se prépare à une autre épisode d’inversion des champs magnétiques, mais selon les études, que probablement, cela n’aura pas grand effet sur nous
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La dernière inversion magnétique s’est produite en moins de 100 ans

Le pôle Nord magnétique était dans l'hémisphère sud voici un million d'années. Cette carte montre comment, à partir d'il y a environ 789.000 ans, le pôle Nord a erré autour de l'Antarctique pendant plusieurs milliers d'années avant de foncer en direction de l'hémisphère nord, il y a 786.000 ans et finir par occuper l'orientation que nous connaissons aujourd'hui dans l'Arctique. © 2014 UC Regents Le pôle Nord magnétique était dans l’hémisphère sud voici un million d’années. Cette carte montre comment, à partir d’il y a environ 789.000 ans, le pôle Nord a erré autour de l’Antarctique pendant plusieurs milliers d’années avant de foncer en direction de l’hémisphère nord, il y a 786.000 ans et finir par occuper l’orientation que nous connaissons aujourd’hui dans l’Arctique. © 2014 UC Regents

Par Laurent Sacco, Futura-Sciences

Personne ne savait vraiment en combien de temps le champ magnétique de la Terre pouvait basculer lors d’une inversion. Une équipe de chercheurs a découvert que la dernière en date, celle de Matuyama-Brunhes, s’est produite en moins de 100 ans, il y a 786.000 ans.

Les inversions du champ magnétique de la Terre ont été découvertes il y a à peine plus de 100 ans. Elles ont laissé des traces sous forme d’aimantations rémanentes de roches, en particulier des laves contenant des minéraux à base d’oxyde de fer. En se refroidissant, elles ont en effet enregistré l’orientation du champ magnétique local, ce qui permet d’en déduire la position des pôles magnétiques à une époque donnée.

Il est possible d’observer et de mesurer des aimantations rémanentes dans des roches sédimentaires, par exemple des argiles. La science du paléomagnétisme s’est fortement développée depuis les années 1960 au moment où l’on s’est aperçu qu’elle constituait une preuve de la théorie de la dérive des continents et qu’elle permettait de retracer leur histoire mouvementée, mais passionnante dans le cadre de la théorie de la tectonique des plaques.

Découvreur des inversions magnétiques, le physicien Bernard Brunhes avait demandé à des ingénieurs du génie civil de le prévenir s'ils trouvaient une couche d'argile recouverte d'une coulée de lave. En effet, il étudiait le magnétisme fossile enregistré dans l'argile cuite, phénomène alors déjà connu, notamment avec les poteries antiques. En 1905, un ingénieur lui parla du hameau de Pont-Farin. Une telle double couche se remarque dans le fossé bordant la route, encore visible aujourd'hui car, sous l'action de la chaleur, l'argile s'est transformée en brique rouge, comme on le voit nettement ici. La couche grise correspond à une coulée de basalte datée de 4,8 millions d'années. Elle s'est produite au moment où la polarité du champ magnétique de la Terre était inversée, ce qui a permis à Bernard Brunhes de faire sa découverte

Découvreur des inversions magnétiques, le physicien Bernard Brunhes avait demandé à des ingénieurs du génie civil de le prévenir s’ils trouvaient une couche d’argile recouverte d’une coulée de lave. En effet, il étudiait le magnétisme fossile enregistré dans l’argile cuite, phénomène alors déjà connu, notamment avec les poteries antiques. En 1905, un ingénieur lui parla du hameau de Pont-Farin. Une telle double couche se remarque dans le fossé bordant la route, encore visible aujourd’hui, car sous l’action de la chaleur, l’argile s’est transformée en brique rouge, comme on le voit nettement ici. La couche grise correspond à une coulée de basalte datée de 4,8 millions d’années. Elle s’est produite au moment où la polarité du champ magnétique de la Terre était inversée, ce qui a permis à Bernard Brunhes de faire sa découverte. © Laurent Sacco, Futura-Sciences

Des inversions magnétiques plus ou moins chaotiques

Le phénomène des inversions magnétiques a pu être relié au fonctionnement de la géodynamo terrestre dans le noyau de la Terre. Sa physique peut être étudiée sur ordinateur, mais aussi en laboratoire comme l’a prouvé l’expérience VKS il y a quelques années. On ne comprend pas encore très bien ces inversions qui semblent se produire de façon plus au moins chaotique au bout de quelques milliers ou millions d’années en général.

Des liens possibles avec les mouvements résultant de la tectonique des plaques ont cependant été suggérés. Une des questions qui reste ouverte est celle du temps mis par le champ magnétique de la Terre pour s’inverser. Une équipe internationale de chercheurs en géosciences vient d’apporter une contribution importante à la résolution de cette question dans un article paru dans Geophysical Journal International.

De gauche à droite, Biaggio Giaccio, Gianluca Sotilli, Courtney Entorse et Sébastien Nomade assis à côté d'un affleurement dans le bassin de Sulmona dans la chaîne des Apennins. Une couche de cendres volcaniques intercalée avec des strates de sédiments du lac peut être vu au-dessus de leurs têtes. Sotilli et Entorse pointent une couche de sédiments correspondant à l'inversion magnétique de Matuyama-Brunhes.

De gauche à droite, Biaggio Giaccio, Gianluca Sotilli, Courtney Entorse et Sébastien Nomade assis à côté d’un affleurement dans le bassin de Sulmona dans la chaîne des Apennins. Une couche de cendres volcaniques intercalée avec des strates de sédiments du lac peut être vue au-dessus de leurs têtes. Sotilli et Entorse pointent une couche de sédiments correspondant à l’inversion magnétique de Matuyama-Brunhes. © Paul Renne

Des inversions magnétiques sans impact sur la biosphère

En étudiant des couches de sédiments lacustres anciens à présent exposées dans le bassin de Sulmona de l’est de Rome dans les Apennins, ils y ont trouvé des strates de cendres provenant des éruptions des volcans voisins, par exemple le Vésuve. En utilisant la méthode de datation isotopique argon-argon, il a été possible de déterminer les âges des couches de cendres. Comme les couches de sédiments se sont déposées de façon régulière pendant environ 10.000 ans, il a été possible de les dater avec une excellente résolution temporelle. Surtout, en complétant ces datations par des mesures paléomagnétiques, il a été possible de découvrir que les couches étudiées gardaient la mémoire de la transition du champ magnétique de la Terre lors de sa plus récente inversion, celle de Matuyama-Brunhes. On estimait auparavant qu’elle s’était produite entre 770.000 et 795.000 ans avant le présent. Il est maintenant possible d’affirmer qu’elle s’est produite voici environ 786.000 ans. Mieux, il aurait suffi de moins d’un siècle pour que le champ magnétique bascule d’une polarité à une autre.

Avant cet événement, les chercheurs ont découvert que le champ magnétique de la Terre était instable, avec des mouvements des pôles magnétiques, durant environ 6.000 ans. Il y a même eu deux périodes, d’environ 2.000 ans chacune, durant lesquelles son intensité était faible. On ne peut donc pas exclure, connaissant la baisse de l’intensité constatée du champ magnétique actuel de la Terre, qu’une inversion très rapide soit sur le point de se produire.

Aucun impact réellement significatif d’une telle inversion sur la biosphère n’a été découvert. Elle s’accompagne pourtant d’une augmentation du flux de rayons cosmiques au sol, du fait d’une perte partielle du bouclier magnétique de la Terre pendant l’inversion. Cependant, on peut penser qu’elle aurait un impact non négligeable sur notre civilisation technologique et que les taux de cancers augmenteraient.

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La persévérance


Quand je suis allée me promener dans le lit d’une rivière asséché par un barrage, ce fut extraordinaire de voir l’oeuvre artistique de l’eau sur les roches .. des trous que l’on pouvait même passer la tête a travers le rocher .. Tout les chutes qui reculent a travers le temps .. l’eau par sa patience, fini par venir a bout des obstacles les plus difficiles .. N’est-ce pas une belle leçon que la nature nous offre encore une fois ?
Nuage

La persévérance

Face à la roche, le ruisseau l’emporte toujours, non pas par la force mais par la persévérance.


H. Jackson Brown