La technologie va-t-elle trop vite pour l’humanité?


Pour le commun des mortels, il y a probablement une sensation que tout va trop vite. Bien que nous apprécions certains avantages, l’intelligence artificielle, la robotisation donne l’impression que le travailleur perd du terrain et qu’il n’y a pas de solution de rechange. Sans compter cette impression de surveillance un peu partout. Devons-nous être inquiet, être alarmiste devant cette rapidité que tout change en moins temps que prévu ?
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La technologie va-t-elle trop vite pour l’humanité?

 

CAIAIMAGE/RANA DIAS VIA GETTY IMAGES

La quatrième révolution industrielle est en marche. Doit-on la craindre?

La technologie va-t-elle trop vite pour l’humanité? Explosion des données en circulation, emplois menacés par les robots, fiscalité incertaine et intelligence artificielle menaçante ont occupé les esprits toute la semaine à Davos.

Preuve de cette forte préoccupation, 75 pays ont eu recours à Davos au multilatéralisme et à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), pourtant mal en point depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, et promis d’engager des discussions afin de réguler de manière « plus efficace le commerce en ligne ».

À cette occasion, les États-Unis et la Chine ont enterré un instant la hache de guerre pour se joindre à ce groupe, même si Pékin ne s’est engagé qu’en dernière minute vendredi matin, a indiqué le directeur général de l’OMC, Roberto Azevêdo, lors d’une conférence de presse.

Le discours le plus alarmiste a certainement été tenu jeudi soir par le milliardaire-philanthrope George Soros, lors du dîner qu’il donne traditionnellement en marge du Forum économique mondial.

Je veux attirer l’attention sur le danger mortel que font courir aux société ouvertes les instruments de contrôle que le « machine learning » et l’intelligence artificielle mettent dans les mains de régimes répressifs.George Soros

Autre préoccupation: la menace que fait peser sur les emplois la robotisation, dans un monde où les inégalités se creusent et où la peur du déclassement alimente le populisme.

« Toute ces entreprises tech et non tech ont une très grande responsabilité », a dit Jean-Philippe Courtois, vice-président exécutif de Microsoft, à l’AFP.

Les fruits de l’économie numérique doivent être redistribués « à une plus grande masse de personnes », selon lui, ce qui implique de faire des efforts « dans l’éducation ».

Les entreprises « sous-estiment l’accélération du rythme de la digitalisation, les changements de comportement et de technologie qui dictent ce rythme et, surtout, l’ampleur de la +disruption+ qui les attend », a noté la société de conseil McKinsey dans une récente étude.

Pour prendre l’exemple du secteur financier, « il a été conçu pour servir des gens qui travaillent de 9h à 17h, pour un seul employeur, souvent pendant toute leur carrière », constate Bill Ready, directeur opérationnel de la société de paiement par Paypal.

« Quand la façon de gagner de l’argent change, la manière dont l’argent est versé et géré doit changer aussi », a-t-il dit.

Microsoft, de son côté, a choisi de se tourner vers l’informatique dématérialisée, le « cloud », après avoir constaté que sa vache à lait traditionnelle, le système d’exploitation Windows, perdait du terrain.

Dans un local installé dans la rue principale de Davos, le géant américain montre des vidéos censées représenter les petites révolutions promises par l’intelligence artificielle.

Par exemple le « supermarché du futur », avec des capteurs qui permettent d’alerter immédiatement le service de nettoyage si une brique de lait s’écrase par terre.

Mais les entreprises « doivent être super claires sur ce qu’elles veulent faire », alors que les innovations technologiques suscitent leur lot de tensions, autour des VTC par exemple, ou de l’impact d’AirBnB sur le marché immobilier et hôtelier.

4e révolution industrielle

Cette « quatrième révolution industrielle » va « plus vite que quiconque l’attendait », explique Murat Sonmez, expert du Forum économique modial, l’organisation qui gère la réunion de Davos mais produit aussi un grand nombre de rapports ou expertises.

« Les entreprises et les gouvernements prennent du retard, et restent coincés en arrière », selon lui.

L’influence des réseaux sociaux sur les processus politiques, la confidentialité des données personnelles mais aussi la fiscalité des géants de la tech sont autant de défis pour les Etats.

La numéro deux de Facebook, Sheryl Sandberg, a elle profité de sa venue à Davos pour tâcher de redorer l’image du groupe, ternie par le scandale Cambridge Analytica.

« Nous n’avons pas anticipé tous les risques liés au fait de relier autant de gens entre eux », a-t-elle dit lors d’une rencontre organisée par l’hebdomadaire allemand Die Zeit. « Nous avons besoin de regagner la confiance », a-t-elle ajouté.

https://quebec.huffingtonpost.ca

Robotisation, quels emplois seront protégés ou remplacés


La robotique semblerait toucher plus les emplois demandant moins d’étude, pas tous, alors que les emplois épargnés seraient surtout dans le domaine de la santé. On parle de nouveaux emplois qui seront créer grâce à l’intelligence artificielle, sauf qu’il y a quand même des gagnes-pain qui devraient être protéger pour ceux qui sont sans diplômes si ce n’est que pour ne pas être sous le seuil de la pauvreté
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Robotisation, quels emplois seront protégés ou remplacés

 

Robotisation,

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André Boily
 
Une université de l’Indiana s’est penchée sur les types d’emploi qui sont menacés ou épargnés par les avancées de la robotisation ou de l’automatisation. Votre boulot fait-il partie d’un de ceux-là ?

 

Des chercheurs de l’université Ball State en Indiana ont publié une étude sur l’un des sujets de l’heure, la robotisation, et comment les progrès techniques vont influencer le marché de l’emploi.

Publié par le site Entrepreneur, l’étude indique que «la production manufacturière a augmenté de plus de 10 % depuis 2000 (taux ajusté en fonction de l’inflation), alors que l’emploi a, dans la même période, décliné de près de 5,5 millions».

Les chercheurs de l’étude se sont concentrés sur 25 domaines susceptibles d’être touchés par l’automatisation. Si l’étude pointe les états les plus touchés par les progrès technologiques, les types d’emploi sont similaires à ceux que l’on retrouve chez nous.

Voici des emplois qui seront touchés par l’automatisation ou la robotisation :

  • La saisie de données
  • Les occupations et techniciens en sciences mathématiques
  • Les postes en télémarketing
  • Les assureurs
  • Les couturiers
  • Les préparateurs de déclarations fiscales
  • Les opérateurs en procédés photographiques et en machine-outil
  • Les bibliothécaires
  • Les réparateurs de montres

    Et ceux qui seront épargnés par l’automatisation ou la robotisation :

  • Les directeurs en gestion des urgences
  • Les réparateurs, installateurs et superviseurs machinistes
  • Les travailleurs en santé mentale
  • Les audiologistes
  • Les ergothérapeutes
  • Le personnel médical
  • Les prothésistes-orthopédistes
  • Les techniciens et technologues en santé
  • Les audioprothésistes
  • Les ludothérapeutes

    D’un autre côté, une autre étude prévoit que de nombreux et nouveaux emplois seront créés grâce aux développements de l’intelligence artificielle.

    http://fr.canoe.ca/

  • 100.000 $ pour transformer un astéroïde en vaisseau spatial


    Et s’il y a un défaut ou des problèmes de navigation, l’astéroïde pourrait-il se diriger directement sur la terre ? Toujours plus d’exploitation, toujours vouloir prendre .. et la pollution autour de la la planète n’est pas encore régler, ils pourraient peut-être y penser avant !
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    100.000 $ pour transformer un astéroïde en vaisseau spatial

    Le projet fou de la Nasa : transformer un astéroïde en vaisseau spatial. NASA/JPL-Caltech

    Par Joël Ignasse

    La NASA finance un projet fou : atterrir sur un astéroïde, puis l’équiper de moteurs pour le dérouter vers la Terre où ses minéraux pourront être exploités.

    NIAC. 100.000 $ viennent d’être alloués par l’Agence spatiale américaine à la société « Made in Space » dans le cadre du programme NIAC (Innovative advanced concepts). L’objectif : évaluer la faisabilité d’une mission consistant à transformer un astéroïde entier en un gigantesque vaisseau spatial mécanique et autonome. Presque de la science-fiction. Le projet de la firme s’appelle d’ailleurs Rama (Reconstituting Asteroids into Mechanical Automata), un discret clin d’œil au livre d’Arthur C. Clarke Rendez-vous avec Rama et à ses suites qui racontent l’arrivée d’un très grand vaisseau extraterrestre dans le système solaire – au début du roman, les astronomes pensent d’ailleurs qu’il s’agit d’un astéroïde. « Made in Space » collabore déjà avec laNasa : la société est spécialisé dans l’impression additive et deux de ses imprimantes 3D ont séjourné dans la Station spatiale internationale. Cette fois toutefois le projet est autrement plus ambitieux. Sa finalité est de dérouter des astéroïdes pour les amener en orbite entre la Terre et la Lune afin de pouvoir exploiter (plus) facilement les différentes ressources qu’ils abritent, des roches, des métaux ou même de la glace.

    L’Utilisation des ressources in situ est un concept sur lequel travaille la NASA depuis de nombreuses années

    Made in Space a huit mois pour établir un premier pré-projet qui, s’il s’avère concluant, bénéficiera ensuite d’un nouveau financement. L’idée est de construire un appareil robotisé capable de « s’accrocher » à un astéroïde. Une fois fixé à l’astre, il utilisera les ressources disponibles sur place pour fabriquer, toujours par impression additive, différents modules comme une propulsion ou système de navigation. C’est ce que l’on appelle l’Utilisation des ressources in situ (ISRU), un concept sur lequel travaille la NASA depuis de nombreuses années. L’astéroïde serait propulsé par système entièrement mécanique, pas de carburants ou de moteurs chimiques. Une simple catapulte éjectant des roches en continu suffirait à faire changer la trajectoire de l’astéroïde jusqu’à l’orienter pour qu’il se positionne autour de la Terre. Il sera alors plus aisé d’exploiter les matériaux qu’il contient. La NASA travaille en parallèle sur d’autres solutions pour capturer des astéroïdes, la plus « simple »  étant d’utiliser une sonde munie d’une sorte desac pour attraper l’objet et le ramener vers la Terre.

    http://www.sciencesetavenir.fr/

    2015 plus fort que "Retour vers le futur" ?


    Nous sommes l’année en 2015, l’année ou Marty a été voir son avenir pour sauver ses futurs enfants dans le film Retour vers le futur II, film qui a été réalisé ne l’oublions pas en 1989. Bien que certaines technologies  du film ne soient pas toujours une réalité, d’autres par contre n’est plus une science-fiction.
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    2015 plus fort que « Retour vers le futur » ?

     

    Cliché du film Cliché du film « Retour vers le futur II ». © Kobal / The Picture Desk

    En 1989, le film faisait plusieurs prédictions sur l’année 2015. Si certaines sont tombées à côté de la réalité, d’autres ont dépassé toutes les espérances.

     

    La réalité dépasse parfois la fiction. Sorti sur les écrans en 1989, Retour vers le futur II voit ses personnages principaux découvrir ce qui les attend dans le futur, et plus précisément en 2015. Les trente premières minutes du célèbre film américain réalisé par Robert Zemeckis présentaient un futur rempli de voitures volantes, de nouvelles technologies, mais aussi de vêtements improbables. Si Marty McFly découvre le futur le 21 octobre 2015, l’avenir imaginé par les scénaristes ressemble déjà étrangement à notre monde en ce début de nouvelle année.

    Accessoires connectés : les personnages du long-métrage se baladent aussi bien avec une montre connectée que des lunettes intelligentes en 2015. Si cette année devrait être marquée par l’Apple Watch, les accessoires connectés existent maintenant depuis plusieurs années. Il y a deux ans, Google a ainsi lancé ses fameuses Google Glass.

    Biométrique : dans le futur imaginé en 1989 par les studios américains, scanner les yeux et les empreintes pour vérifier l’identité des personnes est courant. Un personnage paie même le taxi en scannant son empreinte. Si cela n’est pas encore possible aujourd’hui, la technologie liée au scanner d’empreinte a explosé. Apple et Samsung ont ainsi incorporé ces dernières années dans leurs smartphones un lecteur d’empreinte digitale.

    Écrans plats : la famille McFly possède dans le futur une télévision à écran plat qui permet de regarder plusieurs chaînes en même temps. Une technologie que l’on retrouve un peu partout aujourd’hui !

    Robotisation : en présentant un monde de plus en plus dépendant des technologies liées à la robotique, le film avait vu juste. Les drones non militaires, comme on peut en apercevoir dans le long-métrage, sont ainsi de plus en plus populaires. Retour vers le futur II va toutefois trop loin dans l’automatisation de la société en présentant notamment des drones promeneurs de chiens.

    Télécommunications : si Retour vers le futur II prédisait une explosion des fax, ce qui n’est pas arrivé, il imaginait aussi les appels vidéo, ce qui existe notamment aujourd’hui avec Skype et consorts.

    3D : le film imagine une publicité en 3D. De nos jours, cette technologie est omniprésente partout, des salles de cinéma aux salons à domicile.

    Le film n’avait toutefois pas vu juste sur tous les points, notamment en imaginant les routes empruntées par des voitures volantes, mais aussi la double cravate, et surtout le fameux hoverboard, un skate volant qui reste un objet de fiction, même si beaucoup planchent sur cette technologie ! Quant aux Dents de la mer 19, les cinéphiles l’attendent toujours… ou pas.

    http://www.lepoint.fr