Cette queue robotisée aide les personnes âgées à garder l’équilibre


J’imagine des personnes âgées en manquent d’équilibre bouger avec cette queue robotisée. Il semble que mêmes les travailleurs qui transportent des charges lourdes puissent l’utiliser. Enfin, je ne crois pas que je veuille de cet engin pour me déplacer.
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Cette queue robotisée aide les personnes âgées à garder l’équilibre



Céline Deluzarche
Journaliste

Les ancêtres des humains ont perdu leur queue il y a plusieurs millions d’années. Un manque que des ingénieurs de l’université de Keio à Tokyo (Japon) ont voulu combler avec leur queue robotisée destinée aux personnes âgées.

Nommé Dubbed Arque, cet appendice d’un mètre de long qui s’attache à la taille à l’aide d’un harnais aide à garder l’équilibre, selon les chercheurs.

« Quand on penche du côté gauche, la queue s’oriente dans la direction opposée comme un pendule », explique Junichi Nabeshima, étudiant à l’Embodied Media Project, qui invente des technologies pour « augmenter » le corps humain.

Inspirée de l’hippocampe, cette queue robotisée est dotée de quatre muscles artificiels et peut se balancer dans huit directions différentes. Sa longueur et le poids sont ajustables en retirant ou en rajoutant des « vertèbres », des petits modules en métal pesant entre 24 et 184 grammes. Outre les personnes âgées, l’équipe vise aussi les travailleurs qui doivent porter des lourdes charges, la queue venant dans ce cas réduire l’effort en créant un contrepoids.

Alors qu’un tiers de la population japonaise aura plus de 65 ans en 2025, le pays mise à fond sur la robotique pour faire face au vieillissement. Panasonic a par exemple créé un lit pouvant se transformer en fauteuil roulant. Secom Medical System commercialise un bras robotisé capable de nourrir une personne avec une petite cuillère tandis que RT Works, filiale du géant de l’électronique Fujitsu, a développé une sorte de déambulateur motorisé baptisé RT.2.

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Les robots nous ressemblent de plus en plus pour mieux s’intégrer parmi les humains


J’ai probablement beaucoup de préjugés face au robot en général surtout ceux qui ont une forme humaine ou animale. Je ne conçois pas que des robots puisse faire parti de la vie des personnes pour tenir compagnie au lieu d’être humain. Je ne conçoit pas non plus que beaucoup de métier qui peuvent subvenir à la famille qui n’auraient rien pour survivre sont remplacer par des robots.
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Les robots nous ressemblent de plus en plus pour mieux s’intégrer parmi les humains

 

Erica, le robot créé par les laboratoires japonais Hiroshi Ishiguro © afp.

Erica, au visage ultra-réaliste, plonge son regard noir dans celui de son interlocuteur. Comme elle, les humanoïdes occupent toujours plus de place dans la recherche robotique car leur forme humaine serait, selon des chercheurs, l’une des clefs pour les intégrer pleinement à notre vie quotidienne.

« Vous avez mentionné le management de projets. Pouvez-vous m’en dire plus ? », demande Erica lors d’un entretien d’embauche factice où elle joue l’employeuse, ne comprenant pas le fond de la conversation mais rebondissant lorsqu’elle détecte un mot clef.Polémiques

Si l’insertion des robots dans notre quotidien est source de polémiques, notamment par crainte d’un impact négatif massif sur l’emploi, elle est inévitable, selon les spécialistes réunis au congrès international de la robotique IROS 2018 à Madrid qui s’est achevé vendredi.

Dans des sociétés « vieillissantes », « les humains et les robots coexisteront tôt ou tard », affirme à l’AFP Hiroko Kamide, psychologue japonaise spécialisée dans la relation homme-robot.

Les interactions avec les hommes

Sortir les robots des industries ou des laboratoires pour les insérer dans nos foyers ou sur nos lieux de travail implique de développer des « machines polyvalentes capables d’interagir avec l’homme » mais qui ne soient « pas dangereuses » pour lui, explique Philippe Souères, directeur du département de robotique au LAAS-CNRS (Toulouse).

Il faut ainsi que les robots puissent « se comporter de manière souple » malgré leur mécanique rigide, et « s’arrêter suffisamment tôt » en cas d’imprévu, poursuit M. Souères.

D’où ce choix de « systèmes modulaires qui ont la forme du corps humain » et s’intégreraient plus facilement à des « environnements conçus pour l’homme ».

Atlas, l’humanoïde conçu par Boston Dynamics, peut courir sur différents types de sol. A Madrid, le fondateur de la société américaine Marc Raibert a diffusé une vidéo où on le voit en train de réaliser un salto arrière.

Un « robot tueur »

Financé par une agence du département de la Défense des Etats-Unis, ce robot a été accusé en 2015 par Amnesty International d’être un futur « robot tueur« , conçu pour la guerre.

Autre exemple d’humanoïde présenté à Madrid, Talos, robot de 1m75 et 95 kg fabriqué par l’entreprise espagnole Pal Robotics, est lui capable de tenir en équilibre sur un rouleau américain.

Même si elle n’est pas l’unique forme utilisée pour les robots en contact avec les hommes, l’apparence humanoïde est « plus facilement acceptée » car les personnes peuvent « anticiper comment les robots vont se déplacer ou réagir », explique Hiroko Kamide.

Le rejet des humains

Une ressemblance réconfortante mais qui a aussi ses limites. Selon la théorie du chercheur japonais Masahiro Mori, baptisée « vallée de l’étrange » et développée dans les années 1970, le robot nous est agréable s’il présente des traits familiers mais deviendrait vite dérangeant s’il nous ressemble trop, sans toutefois être identique.

« On ne peut jamais reproduire parfaitement un visage humain », et cette imperfection provoque un sentiment de « rejet » chez l’homme, abonde Miguel Salichs, de l’université Carlos III de Madrid, qui a choisi l’apparence d’un petit animal « de bande dessinée » pour son robot Mini Maggie, destiné à divertir les personnes âgées à domicile.

Au Japon, des robots comme Erica sont déjà utilisés comme réceptionnistes. Mais pour l’un de ses concepteurs, Hiroshi Ishiguro, professeur à l’université d’Osaka, ces humanoïdes constituent surtout « un outil très important pour comprendre les humains ».

Faciliter les rapports avec une forme humanoïde

Les chercheurs doivent par définition plancher sur ce qui caractérise la forme humaine pour pouvoir développer des robots qui leur ressemblent.

« On comprend les humains en utilisant les robots, par exemple l’importance du contact visuel » dans nos interactions, précise M. Ishiguro, qui a également fabriqué des robots à l’apparence de personnalités décédées, des « statues en mouvement ».

Et pour améliorer l’échange entre robots et humains, la forme humanoïde prévaudrait, selon ce professeur:

« Le cerveau humain a de nombreuses fonctions pour reconnaître les humains. L’interface naturelle pour les humains est l’humain ».

Pour l’Allemand Jurgen Schmidhuber, président de la start-up NNAISENSE spécialisée dans l’intelligence artificielle, l’avenir se dessine avec des robots, humanoïdes ou pas, qui « n’imiteront pas seulement ce que font les humains, mais règleront par eux-mêmes un problème en expérimentant eux-mêmes ». Et cela grâce à l’intelligence artificielle qui leur permettra d’apprendre « sans professeur humain ».

Assise sur sa chaise, les pommettes comme rosies par du fard à joues, Erica hoche la tête.

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Les robots noirs subissent aussi le racisme


Des gens ont des préjugés envers les humains noirs, les chats noirs, les chiens noirs et voilà que les robots noirs aussi sont « victime » de racisme
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Les robots noirs subissent aussi le racisme

 

Someking Spaceman Robot | D J Shin via Wikimedia Commons | 
 License by

Someking Spaceman Robot | D J Shin via Wikimedia Commons | License by

Repéré par Christophe-Cécil Garnier

Les préjugés humains se transposent sur leurs homologues mécaniques.

La robotique se développe à grand pas et les questions liées à ces machines également. Récemment, une étude s’est demandée si des humains pouvaient hésiter à éteindre un robot s’il suppliait de ne pas le faire. Une autre étude, elle, a choisi de se concentrer sur les biais racistes envers les robots. Si ces derniers ont des traits anthropomorphique comme des yeux et une tête, les gens verront plus la couleur de la machine, note le site américain Fast Company.

Les chercheurs de cette étude ont collecté différentes photos de personnes et de robots d’un même modèle, Nao, avec des tons de «peau» (ou revêtement, si vous préférez) différents. L’étude était menée ainsi: des personnes se trouvaient dans la peau d’un policier, des photos de personnes ou de robots apparaissaient l’espace d’une seconde, tenants dans leurs mains une arme ou un objet sans risque. On demandait ensuite aux testés s’ils tiraient ou non.

L’étude a montré que les participants, majoritairement blancs, étaient plus rapides à tirer sur un homme et un robot noirs armés que leurs homologues blancs. Elle a aussi constaté que les sujets étaient plus rapides à s’abstenir de tirer sur des robots et humains blancs que sur les noirs.

«Les participants ont pu identifier aisément et en toute confiance la race des robots en fonction de leur propre racialisation et leur performance dans cette tâche du tireur a été impactée par de tels processus de catégorisation sociale. Ainsi, il y a aussi la sensation claire que ces robots – et par extension d’autres robots humanoïdes – ont une race», ont écrit les chercheurs.

À l’heure actuelle, beaucoup de robots construits sont blancs. Et un jour, ces machines seront utilisées en grand nombre.

«Avoir surtout des robots blancs pourrait renforcer le racisme», estime Fast Company. «Si les robots sont supposés fonctionner comme enseignants, amis ou aides-soignants, par exemple, ce sera un grave problème si tous ces rôles ne sont occupés que par des robots racialisés en blanc», ont expliqué les chercheurs.

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Intelligence artificielle : les risques d’une utilisation malveillante


Cela ne prend pas un diplôme de génie pour comprendre que l’Intelligence artificielle a de bons et mauvais côtés. Comme dans toute chose, tout dépend ceux qui l’utilisent. Le problème est que plus ont avance en technologie pour de bonnes causes, plus les risques augmentent tout autant pour des mauvaises causes, que ce soit de la manipulation des élections que la politique en générale pouvant provoquer des guerres, des drônes tueurs, vols de données, tout ce qui est « intelligent » (par exemple l’auto), la cybersécurité se doit de vite évoluer pour contrer a la cybercriminalité
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Intelligence artificielle : les risques d’une utilisation malveillante

26 experts spécialisés en intelligence artificielle, cybersécurité et robotique ont rédigé un rapport alarmiste sur les dangers d’un dévoiement de ces technologies. Ils passent en revue divers scénarios inquiétants qui vont jusqu’à des attaques terroristes et des manipulations politiques à l’aide de fausses vidéos indétectables.

Des experts internationaux sonnent l’alarme sur les risques d’une utilisation malveillante de l’intelligence artificielle (IA) par « des États voyous, des criminels, des terroristes », dans un rapport publié mercredi. Selon eux, dans les dix prochaines années, l’efficacité croissante de l’IA risque de renforcer la cybercriminalité mais aussi de conduire à des utilisations de drones ou de robots à des fins terroristes. Celle-ci est aussi susceptible de faciliter la manipulation d’élections via les réseaux sociaux grâce à des comptes automatisés (bots).

Ce rapport de 100 pages intitulé The Malicious Use of Artificial Intelligence a été rédigé par 26 experts spécialistes en intelligence artificielle, cybersécurité et robotique. Ceux-ci travaillent pour des universités (Cambridge, Oxford, Yale, Stanford) et des organisations non gouvernementales (OpenAI, Center for a New American Security, Electronic Frontier Foundation). Ces experts appellent les gouvernements et les différents acteurs concernés à mettre en place des parades pour limiter les menaces potentielles liées à l’intelligence artificielle.

La cybercriminalité à grande échelle

« Nous pensons que les attaques qui seront permises par l’utilisation croissante de l’IA seront particulièrement efficaces, finement ciblées et difficiles à attribuer », souligne le rapport.

Pour illustrer leurs craintes, ces spécialistes évoquent plusieurs « scénarios hypothétiques » d’utilisation mal intentionnée de l’IA. Ils soulignent que des terroristes pourraient modifier des systèmes d’IA disponibles dans le commerce (drones, véhicules autonomes) pour provoquer des crashs, des collisions ou des explosions.

Les auteurs imaginent ainsi le cas d’un robot nettoyeur trafiqué qui se glisserait subrepticement parmi d’autres robots chargés de faire le ménage dans un ministère berlinois. Un jour, l’intrus passerait à l’attaque après avoir reconnu visuellement le ministre des Finances. Il se rapprocherait de lui et exploserait de façon autonome, tuant sa cible.

Par ailleurs, « la cybercriminalité, déjà fortement en hausse, risque de se renforcer avec les outils procurés par l’IA », déclare à l’AFP Seán Ó hÉigeartaigh, directeur du Centre for the Study of Existential Risk de l’université de Cambridge, un des auteurs du rapport.

Les attaques par hameçonnage ciblé (spear phishing) pourraient ainsi devenir beaucoup plus aisées à mener à une large échelle.

Un risque politique

Mais, pour lui, « le risque le plus sérieux, même s’il est moins probable, est le risque politique. Nous avons déjà vu comment des gens se servaient de la technologie pour essayer d’interférer dans les élections et la démocratie. Si l’IA permet à ces menaces de devenir plus fortes, plus difficiles à repérer et à attribuer, cela pourrait poser de gros problèmes de stabilité politique et contribuer peut-être à déclencher des guerres », estime Seán Ó hÉigeartaigh.

Avec l’IA, il devrait être possible de réaliser des fausses vidéos très réalistes et cela pourrait être utilisé pour discréditer des responsables politiques, avertit le rapport. Les États autoritaires vont aussi pouvoir s’appuyer sur l’IA pour renforcer la surveillance de leurs citoyens, ajoute-t-il. Ce n’est pas la première fois que des inquiétudes s’expriment concernant l’IA. Dès 2014, l’astrophysicien Stephen Hawking lançait une mise en garde sur les risques qu’elle pourrait faire courir à l’humanité, en dépassant l’intelligence humaine. L’entrepreneur Elon Musk et d’autres ont aussi tiré la sonnette d’alarme.

Des rapports spécifiques sur l’utilisation de drones tueurs ou sur la façon dont l’IA pourrait affecter la sécurité des États-Unis ont également été publiés.

Ce nouveau rapport apporte « une vue d’ensemble sur la façon dont l’IA crée de nouvelles menaces ou change la nature des menaces existantes dans les domaines de la sécurité numérique, physique et politique », explique Seán Ó hÉigeartaigh.

Appel à l’action

Apparue dès les années 1950, l’intelligence artificielle correspond à des algorithmes sophistiqués qui permettent de résoudre des problèmes pour lesquels les humains utilisent leurs capacités cognitives. Ces dernières années, elle a fait des progrès substantiels notamment dans les domaines liés à la perception, comme la reconnaissance vocale et l’analyse d’images.

« Actuellement, il y a encore un écart important entre les avancées de la recherche et ses applications possibles. Il est temps d’agir », déclare à l’AFP Miles Brundage, chargé de recherche au Future of Humanity Institute de l’université d’Oxford.

Cet expert a animé en février 2017 à Oxford un atelier sur les risques d’un usage malveillant de l’IA, qui a donné naissance à ce rapport.

« Les chercheurs en IA, les concepteurs de robots, les compagnies, les régulateurs, les politiques doivent à présent collaborer pour tenter de prévenir [ces risques] », conclut Seán Ó hÉigeartaigh.

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Voici Aibo, le robot chien plus vrai que nature


On remplace des emplois par des robots et des animaux aussi. Alors si les chiens robots envahissent le marché que deviendront les chiens qui sont abandonnés, dans les refuges ? Nous sommes en train de changer notre âme pour de la mécanique, la robotique et vivre dans un environnement artificiel
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Voici Aibo, le robot chien plus vrai que nature

 

« Le chien que nous avions est mort, donc nous avons acheté ce robot »:

Naohiro Sugimoto, garçonnet de 7 ans, était un des premiers, jeudi à Tokyo, à prendre possession d’Aibo, officiellement lancé par Sony.

Le petit Naohiro Sugimoto, 7 ans, et son nouveau compagnon. © afp

Au cours d’une très sérieuse « cérémonie d’anniversaire », des dirigeants du géant japonais de l’électronique ont dévoilé la créature d’un blanc ivoire, précieusement gardée dans un écrin dont elle est sortie en dodelinant de la tête et en remuant la queue, avant de s’étirer comme si elle se réveillait d’une sieste. Avec ses adorables yeux ronds, le chien robot, haut de 30 centimètres, a rapidement conquis ses maîtres, tels le petit Naohiro qui l’a décrit comme « lourd mais mignon ».

Un compagnon pas à la portée de toutes les bourses

Aibo, capable de développer sa propre personnalité et d’exprimer des émotions, est truffé d’une batterie de capteurs, caméras et micros, et sa connexion internet permet à son propriétaire d’interagir avec lui à distance, via un smartphone. Une technologie qui n’est pas à la portée de tous: il faut débourser plus de 2.100 euros (288.000 yens), via un forfait de trois ans, pour s’offrir sa compagnie. Sony, qui prévoit de le commercialiser à l’étranger, n’a pas donné de détails ni d’objectifs chiffrés, mais il espère rencontrer le même succès qu’avec son premier Aibo, lancé en juin 1999: les 3.000 premières unités s’étaient arrachées en seulement 20 minutes, en dépit d’un prix tout aussi élevé (250.000 yens). Au total, le groupe en avait vendu plus de 150.000 dans le monde jusqu’en 2006, quand des difficultés financières l’avaient contraint d’arrêter la production.

Yasuyuki Nakamura, 46 ans, un autre heureux possesseur d’Aibo (son troisième chien robot), attendait avec impatience que Sony conçoive une nouvelle version. Parmi les acheteurs, un couple disait avoir décidé cette petite folie pour son 25e anniversaire de mariage. Il ne faut cependant pas attendre d’Aibo qu’il fasse causette ou vous aide dans vos tâches ménagères, mais là n’est pas sa finalité, insiste Izumi Kawanishi, chargé du projet.

« Quand vous achetez un chien, vous ne vous demandez pas ce qu’il est capable de faire, si? L’important, c’est qu’il touche une corde sensible chez les gens », estime-t-il.

Sony retente le coup de la robotique

Sony, qui a retrouvé le chemin de la croissance sous la houlette de son PDG Kazuo Hirai, renoue ainsi avec la robotique qu’il semblait avoir abandonnée avec l’arrêt du développement d’Aibo il y a plus de dix ans. Il a à cette fin investi en 2016 dans une entreprise américaine, Cogitai, spécialiste de l’intelligence artificielle (AI).

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Le CEO de Sony Kazuo Hirai présente la nouvelle version du robot chien Aibo, Las Vegas, le 8 janvier 2018. © afp.

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De l’animal-machine à la machine animale


On peut faire des robots-animaux, et maintenant, on fait de plus en plus des animaux-robots, ainsi être connecté ou bien les diriger. Je ne suis pas sûr que tout soit positif dans la technologie animale
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De l’animal-machine à la machine animale

 

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Face aux robots, la nature a-t-elle toujours le dernier mot?

Geoffrey Da Costa Docteur en communication sur les relations humaines et animales

 

STEPHANE ARMÉDE

Les prédictions d’il y a vingt ans, nous promettaient des machines échappant aux lois de la biologie, imposant ainsi leurs suprématies sur le monde du vivant. Et effectivement, comme promis, discrètement, mais sûrement, elles commencent déjà à s’imposer sur les animaux domestiques. Face aux robots, la nature a-t-elle toujours le dernier mot?

Il y a longtemps que la nature inspire les experts en robotique. Les ingénieurs empruntent à la biologie pour concevoir des machines de toutes sortes. Après la copie de l’animal par les robots, voici venu le temps de l’incursion des robots dans les groupes d’animaux. Des bêtes synthétiques s’infiltrent, influencent et dirigent des animaux. Cela ne vous fait-il pas penser au GPS?

Des chercheurs ont construit un robot poule qui exploite le phénomène naturel de « l’empreinte filiale ». Rapidement après leur naissance, les poussins se lient au premier objet mouvant rencontré. Ainsi, les poussins ont tendance à suivre naturellement le Poulbot, le prenant pour leur mère. Certains voudront sans doute, à cause de cela, interdire l’accès des fermes à R2D2!

Les robots prennent le leadership animal, maximisant la production des élevages. En copiant artificiellement les canaux de communication des animaux, nous pourrons bientôt utiliser des robots pour gérer de façon plus « naturelle » le bétail. Plus besoin de clôtures, les bêtes suivront le robot devenu l’alpha du groupe jusqu’à l’abattoir.

Une autre application de la robotique est de créer des « Abeilbots ». Ils sont faits pour manipuler les abeilles directement dans les ruches pour prendre soin de la couvée de larves. Cette technologie pourrait contribuer à augmenter la population d’abeilles, considérée en déclin. Après tout, les abeilles sont des pollinisateurs essentiels aux cultures arboricoles.

Les scientifiques se sont aussi attaqués à une espèce d’insecte jugé bien moins sociable que les abeilles, mais vivant tout de même en groupe : Ceux-là avec qui nous cohabitons parfois sans le vouloir les cafards. Les cafards identifient leurs camarades par l’odeur. Il suffit alors de construire des robots imprégnés des phéromones de cafard. Puis, on les mêle aux cafards vivants. Une fois bien installés dans le groupe, les robots prennent le contrôle. Et on peut alors facilement déplacer les cafards dans l’immeuble d’à côté.

Cependant, le robot cafard a bien des défauts. Il ne peut grimper correctement aux murs et il n’est pas capable de fuir un prédateur. Et si plutôt que de construire des robots cafards, on transformait des cafards en robots? Les scientifiques ont introduit du matériel électronique dans cet insecte, puis ils l’ont stimulé à distance par l’intermédiaire d’un signal de téléphone intelligent. Et voilà un cafard qui répond au doigt et à l’œil. Un petit « cyborg », parfait pour l’espionnage et l’exploration.

Ce n’est que l’un des nombreux mélanges animaux-technologies qui nous entourent. Le domaine le plus spectaculaire reste celui des « prothèses de hautes-technologies », qui profitent à la fois aux animaux et aux humains. Il n’y a pas si longtemps, les animaux lourdement blessés ou handicapés étaient euthanasiés. Grâce aux prothèses pour animaux, ce n’est plus le cas. Ces technologies leur donnent une deuxième vie. Il en est question dans la série télévisée « My bionic pet », que je vous recommande chaudement. Vétérinaires et ingénieurs travaillent ensemble pour faire des reproductions quasi identiques d’articulation de l’animal. Les handicaps n’étant pas uniquement moteurs, il y a des prothèses « implants » reliées directement au cerveau, essentiellement pour l’ouïe et la vue, mais pas que. Et le tout sans fil, en plus!

La fabrication d’implants neuronaux ouvre la voie à des perspectives intéressantes dans les milieux thérapeutiques vétérinaires.

Le cas le plus surprenant est celui d’un macaque paralysé qui a pu remarcher grâce aux neuroprothèses. Elles sont des puces électroniques implantées dans le cerveau et la colonne vertébrale qui répare certaines déficiences nerveuses du singe. La communication des signaux électriques est ainsi rétablie entre le cortex et les nerfs. Il peut utiliser ses membres inférieurs sans entraînement. La fabrication d’implants neuronaux ouvre la voie à des perspectives intéressantes dans les milieux thérapeutiques vétérinaires.

On ne sera pas étonné d’apprendre que ces animaux domestiques ont une présence non négligeable de technologies dans le corps. C’est pourquoi on pensera immédiatement que ce sont des chiens et chats cyborgs. Phénomène d’autant plus prévisible que, dans une société de consommation comme la nôtre, la barrière entre le thérapeutique et le ludique est bien mince. Ajouter des gadgets à nos toutous, nous le faisons déjà très bien. Qu’en sera-t-il lorsqu’il ne s’agira plus de remplacer les membres, mais de gadgétiser son chat ou son chien en bonne santé? On parle alors du concept de chiens et de chats « augmentés ». C’est l’avènement de nouvelles races chiens cyborgs, plus puissants, plus performants, avec une force de mâchoire accrue, lesquels sont « utilisés » en contexte de guerre ou dans le cadre de combats de chiens.

Mais, plus que les augmentations physiologiques animales, ce sont les technologies de communication qui vont recevoir le plus d’attention. Imaginez comme il serait pratique de connecter son iPhone avec son chat! Et de pouvoir texter son matou toute la journée! Ou bien de « Skyper » son chien pour ne pas qu’il s’ennuie! Et surtout, de le « poker » quand nous nous ennuyons. Assez étrangement, je suis sûr qu’il sera l’un de vos seuls amis Facebook à vous répondre instantanément : il n’aurait pas le choix.

Générant à la fois espoirs et inquiétudes, l’animal cyborg semble destiné à devenir l’un des piliers de notre société. Des technologies implantées dans l’animal sont déjà monnaie courante. Il suffit de penser aux puces électroniques d’identification. Mais aujourd’hui, nous pouvons aller plus loin en ce sens. Les avancées technologiques nous donnent maintenant de nouvelles occasions de modifier les trajectoires évolutives des animaux domestiques, les plus proches de nous. À nous d’y mettre une limite… ou pas. Dans tous les cas, nos animaux de compagnies seront inlassablement liés aux technologies. En espérant qu’ils ne deviennent pas aussi dépendants que nous de la moindre notification reçue alors que nous sommes en pleine activité… humaine.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Des « robots mous », secouristes de l’avenir


La robotique a des côtés utiles comme ce robot mou muni d’une caméra qui permet d’aller dans des endroits inaccessibles. Ce robot serait un atout dans certains cas ambigus pour un sauvetage
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Des « robots mous », secouristes de l’avenir

 

 

Oubliez l’image classique qu’on se fait des robots. Des chercheurs de l’Université Stanford ont conçu un « robot mou » capable de naviguer dans des environnements totalement inaccessibles autrement. Une avancée qui pourrait simplifier la tâche des secouristes dans les zones sinistrées.

Un texte de Renaud Manuguerra-Gagné

Lorsqu’on observe une démonstration du prototype des chercheurs de l’Université Stanford, on peut presque croire que ce tube en plastique est muni d’une volonté propre. Ce robot ne se déplace ni sur des jambes ni sur des roues.

Pourtant, quand on y regarde de plus près, rien dans ce « robot mou » n’est hors du commun : comme en témoigne l’article publié dans Science Robotics, il faut simplement un peu de pression d’air et beaucoup d’ingéniosité humaine.

Un « robot mou », conçu par des chercheurs de l'Université Stanford

Des chercheurs de l’Université Stanford ont conçu un « robot mou ».   Photo : Université Stanford / L.A. Cicero

Pour réussir leur exploit, les chercheurs affirment s’être inspirés des racines des arbres, capables à la fois de se diffuser avec précision dans les failles du sol, mais aussi de briser du ciment sans effort apparent.

En surface, l’appareil semble d’une simplicité désarmante : d’un côté, un tube en plastique enroulé sur une bobine, et de l’autre, une pompe. L’appareil fonctionne avec de la pression d’air. Il ne faut pas imaginer son mode de propulsion comme un ballon qui gonfle vers l’avant, mais plutôt à la manière de l’inversion d’une pièce de vêtement.

Ce processus où l’on pousse l’intérieur d’un objet vers l’extérieur est appelé « éversion » et peut être comparé à une très longue chaussette qui est à l’envers et dont vous tirez une extrémité sur elle-même pour la remettre à l’endroit.

Il s’agirait toutefois d’une chaussette anormalement longue : dans l’étude, ce robot a une longueur maximale de 72 mètres. Toutefois, les chercheurs eux-mêmes admettent qu’ils n’étaient limités que par la quantité de plastique qu’ils pouvaient enrouler autour de leur bobine.

Plier sous la pression

Pour permettre à leur robot de se diriger, les chercheurs ont créé un tube à plusieurs compartiments. Des chambres séparées longent toute la structure du tuyau. Si le robot doit aller en ligne droite, toutes les chambres reçoivent la même quantité d’air. S’il faut tourner, un des côtés recevra plus d’air que l’autre, créant une tension qui va orienter le robot dans une autre direction.

Une caméra fixée à l’avant permet aux chercheurs de contrôler la progression du robot. Il est aussi possible de le laisser prendre ses propres décisions quant à la direction à emprunter. Dans leurs démonstrations, les chercheurs ont d’ailleurs montré que leur création pouvait suivre par elle-même une lumière en mouvement ou contourner des obstacles dans un labyrinthe.

http://ici.radio-canada.ca/

Quelle est la probabilité que votre métier soit remplacé par un robot ?


Pour ma part la robotisation a de bons côtés, mais de là à remplacer une multitude d’emploi. La question que je me pose, si le chômage et les gens sans revenus n’ont plus de travail alors comment survivre au milieu de ces robots. Est-ce de la science fiction de s’inquiéter quand on entend parler des avancées technologiques de la robotique ?
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Quelle est la probabilité que votre métier soit remplacé par un robot ?

 

Les robots aussi font du sport

Surprise ! Les sportifs ont 28 % de voir leur emploi remplacé par un robot au cours des 20 prochaines années.

JENS MEYER/AP/SIPA

Damien Desbordes Journaliste

Quelles sont les chances (ou les risques) que vous soyez remplacé par un robot d’ici 20 ans ? Un service web de data-visualisation vous permet de le découvrir, selon le métier que vous exercez, et de comprendre ce qui vous rend indispensable.

La robotisation : un thème minutieusement décortiqué par la science-fiction depuis les années 1920. Aujourd’hui, la menace est réelle, mais elle pèse surtout sur les travailleurs, de plus en plus nombreux à voir leur poste remplacé par une machine autonome. A l’heure où les robots diversifient leurs compétences, une équipe de chercheurs, développeurs et journalistes britanniques, a souhaité informer le grand public avec cette plateforme : Will a robot take your job ?

Je suis un…

Il suffit d’entrer son métier dans un mini-moteur de recherche pour découvrir la probabilité qu’il soit automatisé d’ici 20 ans, selon leurs travaux. Le programme s’appuie sur des données récoltées en 2013, au Royaume-Uni, par Michael A. Osborne et Carl Benedikt Frey, de l’université d’Oxford. Pour arriver à ces résultats, les chercheurs ont trié l’ensemble des tâches professionnelles en 9 catégories (négociation, persuasion, soin à la personne, dextérité manuelle…), associant à chacune un niveau d’automatisation attendu.

La robotique ferait des merveilles dans les tâches à haut niveau de précision, mais aussi quand il s’agit de travailler dans des espaces confinés. 

Michael Osborne et Carl Frey avancent que « les professions qui requièrent une subtilité de jugement sont de plus en plus sensibles à l’informatisation. La capacité de prise de décisions objective d’un algorithme représente un avantage sur les opérateurs humains ».

Les tâches non routinières ne seraient en outre pas complètement hors d’atteinte.

L’étude d’Osborne et Frey annonce que « l’écriture de textes légaux et la conduite de camions seront automatisés d’ici peu, tandis que les plaidoiries d’avocats ne le seront pas ».

 Pour obtenir leurs probabilités, les chercheurs ont associé la probabilité d’automatisation de chaque tâche avec le temps consacré à celle-ci. Et ce, pour chaque profession.

Résultat : les démarcheurs par téléphone auraient 99 % de chances de ne plus être humains dans 20 ans. De l’autre côté de l’échelle on trouve les managers d’hôtel, avec seulement 0,4 % de chance se voir remplacer par des robots. Helena Blancafort, directrice de la société de rédaction automatique de textes Syllabs, ne veut pas entendre parler de grand remplacement :

« C’est une légende de dire que les robots vont piquer le travail de tout le monde parce qu’ils ne coûtent rien. En fait, ils ont un coût non négligeable. »

Comment sauver son poste

Cette data-visualisation, hébergée par la BBC, ne se contente pas de tirer la sonnette d’alarme. Elle propose des pistes. Ce qu’il faut faire et ne pas faire pour se rendre indispensable. Les activités à cultiver sont donc : la discussion, par nature incertaine, donc très difficile à automatiser. Mais aussi la créativité et l’assistance à autrui (les auteurs parlent d’intelligence sociale). Cela dit, les professions médicales ne sont pas à l’abri pour autant. Trois ans après la publication de ces données, le robot Watson d’IBM a contribué à diagnostiquer une leucémie et indiquer des pistes pour un traitement adapté.

Le 22 février 2017, Emmanuel Macron a confié son point de vue sur la question au généticien Axel Kahn. « L’automatisation par les robots, cela a un sens et une existence industrielle. Ce que moi je propose, c’est une vraie révolution en accompagnement de notre système de chômage et de formation professionnelle. »

Avec les récentes avancées en Machine Learning (l’apprentissage des machines), en vision artificielle, statistiques computationnelles et autres sous-champs de l’intelligence artificielle, tous les métiers sont concernés. A part, peut-être, les fabricant de robots. 

Mais puisque c’est une prédiction, il faut prendre cet outil avec des pincettes. Les données datent de 2013 et elles ont été prélevées au Royaume-Uni. Or, depuis, les connaissances ont beaucoup évolué dans ce domaine instable qu’est la robotique. Des imprévus juridiques pourraient également survenir. L’Europe travaille actuellement à définir le statut légal des robots. Ils pourraient un jour devenir des « personnes électroniques ». Il reste aussi énormément d’incertitudes vis-à-vis des travailleurs. Accepteront-ils de se laisser remplacer ? Il faudrait retenter l’expérience en 2035 pour voir si les chercheurs ont été visionnaires. 

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Des experts se questionnent sur les droits et limites de l’utilisation des robots


On se croirait dans le film Robot, quelles sont les lois que l’on doit accorder au robot. Peuvent-ils prendre des décisions d’ordre moral ? Doit-on laisser l’intelligence artificielle agir où s’en remettre seulement à l’être humain ?
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Des experts se questionnent sur les droits et limites de l’utilisation des robots

 

L'humain est de plus en plus transformé par les technologies.

L’humain est de plus en plus transformé par les technologies. Photo : iStock

Quels droits les robots doivent-ils avoir? Qui est responsable des actions d’une machine autonome : son fabricant ou son propriétaire? Des experts se penchent sur ces questions, rendues pressantes par les récents développements technologiques.

Un texte de David Savoie aux Années lumière

Des participants du monde entier, dont des roboticiens, des philosophes et des ingénieurs, étaient réunis à l’Université Laval à Québec, cette semaine, pour discuter des robots et de tout ce que représente leur présence dans notre société.

Ici, pas question de robots tueurs, ceux qui pourraient soumettre l’humanité à l’esclavage ou l’annihiler, comme dans le cas des films hollywoodiens. Mais plutôt de considérations assez terre à terre : voitures autonomes, intelligence artificielle et robots utilisés dans des maisons de retraite comme compagnons pour aînés.

Les intervenants ne manquent pas d’exemples pour démontrer l’urgence de se doter de règles pour encadrer les robots, leur conception et leur statut.

Par exemple, le cas de véhicules autonomes, développés en ce moment par des compagnies comme Google et Uber. Que doivent faire les véhicules devant la possibilité d’un accident? Comment la machine peut-elle trancher lorsque des vies doivent être préservées? Cette décision devrait-elle reposer sur des humains plutôt que sur un automate?

Des machines au statut moral?

« Il y a une pression à trouver une solution face à ces problèmes », soutient Tomislav Bracanovic, professeur de philosophie des sciences et de l’éthique de l’Université de Zagreb, en Croatie.

Il n’y a pas d’encadrement comme c’est le cas dans d’autres disciplines académiques ou scientifiques, comme la médecine. Pourtant, la robotique pourrait avoir des impacts sérieux sur les êtres humains.

Tomislav Bracanovic, professeur de philosophie des sciences et de l’éthique à l’Université de Zagreb

Pour le philosophe, la robotique, particulièrement la biorobotique, est si avancée qu’elle porte la promesse de créer des êtres qui seront similaires à l’humain à plusieurs égards, ou même supérieurs à l’homme.

« C’est important : comment allons-nous traiter ces êtres et doivent-ils avoir un statut moral ou des droits pour éviter les abus? »

D’autres aspects ont aussi été évoqués durant les discussions, entre autres la question juridique. Charles-Étienne Daniel, doctorant en droit à l’Université de Sherbrooke, s’intéresse à la question de la robotique, un domaine où les lois canadiennes paraissent peu adaptées.

« Sur le plan du droit réglementaire, est-ce qu’on doit élaborer des catégories spécifiques à la robotique? Est-ce qu’on doit prévoir les différents risques qui peuvent se poser, comment ces cadres-là vont se mettre en place? » se demande-t-il.

Ces échanges entre des roboticiens, des ingénieurs et des philosophes constituent les débuts d’un dialogue entre les disciplines, selon Alexandre Pitti, qui est roboticien et maître de conférence à l’Université Cergy-Pontoise, en France.

Une voiture autonome est testée à Pittsburgh.

Une voiture autonome est testée à Pittsburgh. Photo : La Presse canadienne/Jared Wickerham

Une première mondiale

Un robot doit-il être soumis aux trois lois de la robotique, ces règles inventées par l’auteur de science-fiction Isaac Asimov, dans les années 40?

« Ce sont de vraies questions, parce que les robots, on est en train de les programmer, donc sur un plan pratique, il est important de penser les normes d’actions sociales et les régulations sociales », estime Marie-Hélène Parizeau, professeure de philosophie à l’Université Laval et organisatrice du colloque.

Elle est également la présidente de la Commission mondiale de l’éthique des connaissances scientifiques et des technologies (COMEST) de l’UNESCO. À l’issue de ces discussions, le comité va déposer un rapport en septembre au sujet de l’éthique des robots, qui sera remis aux États membres de l’UNESCO.

Une éthique pour les machines?

C’est une des questions qui est revenue régulièrement dans les discussions : comment établir la responsabilité juridique des machines, et comment un robot peut prendre une décision aux conséquences morales?

Plutôt que de s’attaquer de front à cette épineuse question, la professeure en ingénierie électrique de l’Université de Tel-Aviv Hagit Messer-Yaron propose de contourner le problème avec une charte qui vise à restreindre les décisions que pourraient prendre des machines. Une solution imparfaite, concède-t-elle, mais une approche pragmatique qui pourrait être mise en place rapidement.

La charte qu’elle propose couvrirait l’ensemble des situations : certains moments où la machine suit les algorithmes déterministes qui font partie de son programme, alors que dans d’autres circonstances – par exemple lorsqu’il est question de vie ou de mort – la machine ne prendrait pas de décisions, un être humain serait en charge de le faire. Et enfin, le robot décidera d’éléments avec peu ou moins d’impacts sur l’homme, comme le chemin le plus court à prendre, par exemple.

Selon elle, cela éviterait de devoir tenter de programmer les machines en fonction de critères moraux.

« Les décisions reposeraient sur des codes moraux qui existent déjà pour les hommes. Cette solution pourrait servir de cadre aux débats actuels à ce sujet », fait-elle valoir. « Je suis une ingénieure, je cherche une solution pratique », dit-elle en riant.

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Un bocal motorisé pour un poisson rouge tout terrain


Un poisson rouge contrôle le déplacement motorisé de son aquarium. Comment prendre la fuite quand on est un poisson dans un aquarium ? Un étudiant en robotique aux États-Unis a trouvé une solution assez insolite. Mais rien ne vaut la liberté même pour un poisson rouge
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Un bocal motorisé pour un poisson rouge tout terrain