Une copie du testament politique du patriote De Lorimier trouvée à Rimouski


Lundi, le 21 avril, le Canada jour férié, la fête de la reine, mais au Québec, nous préférons la fête des Patriotes qui ont voulu défendre le Québec des Anglais. Une nouvelle qui tombe bien, avec la découverte d’une copie du testament politique du patriote Chevalier de Lorimier qui dormait dans les archives de Rimouski au Québec
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Une copie du testament politique du patriote De Lorimier trouvée à Rimouski

 

Une copie du testament politique rédigé par le patriote

Une copie du testament politique rédigé par le patriote François-Marie-Thomas Chevalier de Lorimier en 1839 a été trouvée dans des archives de la BAnQ à Rimouski. Photo : Gracieuseté BAnQ

La plus ancienne copie connue du testament politique d’un des grands patriotes, François-Marie-Thomas Chevalier de Lorimier, a été retrouvée dans les archives de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) à Rimouski.

Un texte d’Édith Drouin d’après une entrevue de l’émission Le monde aujourd’hui

C’est en cherchant dans une boîte de testaments léguée l’an dernier par le séminaire de Rimouski que Guillaume Marsan, l’archiviste coordonnateur de BanQ Rimouski, est tombé sur un document sur lequel il était inscrit « Prison de Montréal, 14 février 1839, 11 heures PM ». Ce détail a piqué sa curiosité.

Il a par la suite découvert qu’il s’agissait de la transcription exacte du testament politique du patriote De Lorimier et d’une copie du discours de Charles Hindelang, qui a été pendu en même temps que De Lorimier.

Le testament politique trouvé par Guillaume Marsan serait la plus ancienne copie du document rédigé par De Lorimier, en prison, quelques heures avant qu’il soit pendu.

Première page du document retrouvé dans les archives du séminaire de Rimouski.

Première page du document retrouvé dans les archives du séminaire de Rimouski Photo : Gracieuseté – BAnQ

Selon l’archiviste, le patriote l’a rédigé pour que ses idées politiques continuent à circuler après sa mort. Il voulait aussi éviter que ses mots soient déformés par les journaux, comme l’avait été le discours, sur l’échafaud, d’un patriote pendu avant lui.

Des copies du document ont circulé clandestinement à l’extérieur de la prison alors que la loi martiale était en vigueur, mais la version originale rédigée par De Lorimier lui-même n’a jamais été retrouvée.

Les copies auraient pu être écrites par d’autres prisonniers ou par des membres de sa famille, comme sa veuve qui s’était exilée au Vermont.

Une de ces copies s’est retrouvée entre les mains de l’agriculteur Lambert Richard de Saint-Pascal, au Kamouraska, en 1840. Le document a ensuite été légué, de père en fils, et de père en fille. La petite-fille de Lambert Richard l’aurait ensuite donné au curé David Alexandre Michaud de Saint-Octave de Métis en 1937.

Le fils de Lambert Richard s'est servi de la marge du document pour prendre des notes, ce qui a permis à la BAnQ de déterminer l'âge du document.

Le fils de Lambert Richard s’est servi de la marge du document pour prendre des notes, ce qui a permis à la BAnQ de déterminer l’âge du document. Photo : Gracieuseté – BAnQ

Guillaume Marsan croit que le document a été envoyé clandestinement au Kamouraska parce qu’il y était plus en sécurité. Pendant la rébellion des Patriotes, en 1837 et 1838, la région de Côte-du-Sud ne connaissait pas de soulèvement comme ce fut le cas sur les rives nord et sud du Saint-Laurent à Montréal.

Le fait qu’on l’ait retrouvé en 1840, à Saint-Pascal, confirme évidemment toute la clandestinité, mais toute la circulation de ces documents-là à cette époque-là pendant la loi martiale.  Guillaume Marsan, archiviste coordonnateur de BAnQ Rimouski

Cette copie n’est pas la seule à avoir survécu, certaines copies moins anciennes se retrouvent aujourd’hui à Québec et Montréal, selon l’archiviste.

Guillaume Marsan pense que les responsables du séminaire de Rimouski, qui est fermé depuis 1967, n’étaient pas au courant qu’ils possédaient probablement la plus vieille copie du testament. Le document aurait sommeillé dans une boîte de 1937 à aujourd’hui.

Le document numérisé est maintenant accessible sur le portail numérique de BAnQ.

Transcription du testament politique de François-Marie-Thomas Chevalier de Lorimier

Prison de Montréal,14 février 1839, 11 heures PM

Le public et mes amis en particulier attendent peut-être une déclaration sincère de mes sentiments. À l’heure fatale qui doit nous séparer de terre, les opinions sont toujours regardées et reçues avec plus d’impartialité. L’homme chrétien se dépouille en ce moment du voile qui a obscurci beaucoup de ses actions pour se laisser voir en plein jour. L’intérêt et les passions expirent avec son âme. Pour ma part, à la veille de rendre mon esprit à son Créateur, je désire faire connaître ce que je ressens et ce que je pense.

Je ne prendrais pas ce parti si je ne craignais qu’on ne représentât mes sentiments sous un faux jour. On sait que le mort ne parle plus et la même raison d’État qui me fait expier sur l’échafaud ma conduite politique pourrait bien forger des contes à mon sujet. J’ai le temps et le désir de prévenir de telles fabrications et je le fais d’une manière vraie et solennelle, à mon heure dernière, non pas sur l’échafaud environné d’une foule insatiable de sang et stupide, mais dans le silence et les réflexions du cachot. Je meurs sans remords. Je ne désirais que le bien de mon pays dans l’insurrection et l’indépendance.

Mes vues et mes actions étaient sincères et n’ont été entachées d’aucun [des] crimes qui déshonorent l’humanité et qui ne sont que trop communs dans l’effervescence des passions déchaînées. Depuis 17 à 18 ans j’ai pris une part active dans presque toutes les mesures populaires, et toujours avec convictions et sincérités. Mes efforts ont été pour l’indépendance de mes compatriotes. Nous avons été malheureux jusqu’à ce jour. La mort a déjà décimé plusieurs de mes collaborateurs. Beaucoup gémissent dans les fers, un plus grand nombre sur la terre de l’exil, avec leurs propriétés détruites et leurs familles abandonnées sans ressources aux rigueurs d’un hiver canadien. Malgré tant d’infortune, mon coeur entretient encore son courage et des espérances pour l’avenir. Mes amis et mes enfants verront de meilleurs jours, ils seront libres. Un pressentiment certain, ma conscience tranquille me l’assurent. Voilà ce qui me remplit de joie lorsque tout est désolation et douleur autour de moi. Les plaies de mon pays se cicatriseront.

Après les malheurs de l’anarchie d’une révolution sanglante, le paisible Canadien verra renaître le bonheur et la liberté sur le Saint-Laurent. Tout concourt à ce but; les exécutions même. Le sang et les larmes versés sur l’autel de la liberté arrosent aujourd’hui les racines de l’arbre qui fera flotter le drapeau marqué des deux étoiles des Canadas. Je laisse des enfants qui n’ont pour héritage que le souvenir de mes malheurs. Pauvres orphelins; c’est vous que je plains. C’est vous que la main sanglante et arbitraire de la loi martiale frappe par ma mort. Vous n’aurez pas connu les douceurs et les avantages d’embrasser votre père aux jours d’allégresse, aux jours de fête. Quand votre raison vous permettra de réfléchir, vous verrez votre père qui a expié sur le gibet des actions qui ont immortalisé d’autres hommes plus heureux. Le crime de votre père est dans l’irréussite. Si le succès eût accompagné ses tentatives, on eût honoré ses actions d’une mention respectable. « Le crime fait la honte et non pas l’échafaud. » Des hommes d’un mérite supérieur au mien m’ont déjà battu la triste carrière qui me reste à courir de la prison obscure au gibet. Pauvres enfants! Vous n’aurez plus qu’une mère tendre et désolée pour soutien [et] si ma mort et mes sacrifices vous réduisent à l’indigence, demandez quelques fois en mon nom, je ne fus pas insensible aux malheurs de l’infortune.

Quant à vous mes compatriotes! Puisse mon exécution et celle de mes compagnons d’échafaud vous être utiles. Puissent-elles vous démontrer ce que vous devez attendre du gouvernement anglais. Je n’ai plus que quelques heures à vivre, mais j’ai voulu partager ce temps précieux entre mes devoirs religieux et ceux dus à mes compatriotes. Pour eux, je meurs sur le gibet de la mort infâme du meurtrier, pour eux je me sépare de mes jeunes enfants, de mon épouse, sans autre appui que mon industrie et pour eux je meurs en m’écriant : Vive la Liberté, Vive l’indépendance.

Chevalier de Lorimier

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Secteur du Bic La plus vieille épave jamais identifiée dans le Bas-Saint-Laurent


Retrouver une épave qui à naviguer dans un autre siècle a selon moi, plus qu’une signification archéologique, c’est de retrouver des marins morts en mer et de leur donné une page de l’histoire navale
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Secteur du Bic

La plus vieille épave jamais identifiée dans le Bas-Saint-Laurent

 

La plus vieille épave jamais identifiée dans le Bas-Saint-Laurent

Crédit photo : Capture d’écran TVA Nouvelles

Un vieux mystère vient d’être élucidé! La plus ancienne épaveconnue au Bas-Saint-Laurent a été identifiée au large de Rimouski dans le secteur du Bic. Il s’agit du navire Scotsman qui avait sombré en 1846.

Cela fait donc 169 ans que le Scotsman est dans les profondeurs du fleuve Saint-Laurent.

En 2002, le service hydrographique du Canada avait découvert une épave, mais personne n’avait été en mesure de l’identifier jusqu’à maintenant.

(Capture d’écran TVA Nouvelles)

C’est le chasseur d’épaves Samuel Côté, bien connu dans la région, qui y est parvenu.

Après de nombreuses heures de recherches et de vérifications, il a confirmé qu’il s’agissait bel et bien du Scotsman.

Ce bateau avait quitté Montréal le 20 novembre 1846, à destination de Liverpool. Pris dans une tempête, le bateau avait heurté des rochers au large du Bic, puis avait dérivé pour sombrer dans les eaux.

Samuel Côté (Capture d’écran TVA Nouvelles)

Des neuf membres d’équipage, un seul avait survécu. Il avait été secouru le lendemain sur l’île Saint-Barnabé, en face de Rimouski.

Samuel Côté a raconté que c’est l’épave qui lui a donné le plus de fil à retordre. Il faut dire qu’elle a été pillée, même si elle est considérée comme un site archéologique. Ainsi, plusieurs objets permettant habituellement d’identifier les épaves n’étaient plus sous l’eau.

Pour en arriver à ses conclusions, M. Côté a notamment retracé des photos d’objets qui avaient été prélevés sur le Scotsman par des plongeurs.

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Des archéologues étudieront l’épave centenaire de l’Empress of Ireland


Il y a cent ans, un navire sombre dans les eaux du fleuve Saint-Laurent pendant à peine 14 minutes, ne laissant aucune chance a bon nombre de passagers. Cent ans est passé, pour que des scientifiques puissent étudier cette épave dans le but d’en apprendre un peu plus
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Des archéologues étudieront l’épave centenaire de l’Empress of Ireland

 

En mai 1914, 1012 personnes avaient trouvé la... (Photothèque Le Soleil)

En mai 1914, 1012 personnes avaient trouvé la mort dans les eaux du fleuve Saint-Laurent lors du naufrage de l’Empress of Ireland.

Photothèque Le Soleil

Caroline St-Pierre
La Presse Canadienne

Le 29 mai 1914 a eu lieu le naufrage du navire Empress of Ireland au coeur du Saint-Laurent, près de Rimouski, une tragédie ayant causé la mort de 1012 des 1477 personnes à son bord.

Hommes, femmes et enfants, passagers et membres d’équipage, la majeure partie de ceux qui espéraient se rendre à Liverpool, en Angleterre, ont coulé avec le navire. Le naufrage – causé par une collision avec un charbonnier -n’a duré que 14 minutes.

Cent ans après la catastrophe, une première étude archéologique ciblée et systématique de l’épave et de son champ de débris sera organisée par le Service d’archéologie subaquatique de Parcs Canada.

Une équipe de sept archéologues-plongeurs participera à cette mission en deux volets qui s’amorcera le 20 mai.

La première étape, qui se poursuivra jusqu’au 2 juin, consistera en un volet de télédétection sur l’épave et le champ de débris autour de l’épave.

«L’idée est d’utiliser des sonars latéraux et un magnétomètre pour faire une cartographie du fond de l’épave, mais aussi dans la zone l’entourant, de manière à mieux comprendre la séquence du naufrage, comment le site s’est créé, comment le navire a coulé, quels débris sont tombés à chacune des étapes», explique l’archéologue subaquatique de Parcs Canada, Charles Dagneau, qui dirige le projet.

Un deuxième volet, du 8 au 30 juillet, verra l’équipe aller plonger directement sur le site en scaphandre autonome. Les archéologues s’attarderont alors à l’épave elle-même et à certains de ses éléments en particulier, comme ce trou de dynamite qu’ont dû faire les scaphandriers chargés de récupérer les cadavres et certains biens de valeur après le naufrage, pour accéder aux cales du navire.

«Cette année, c’est un peu particulier parce qu’on déploie pour la première fois deux instruments qu’on vient d’acheter: un ROV (remotely operated vehicle), un véhicule téléguidé sous-marin; et un drone sous-marin téléguidé. Celui-là n’est relié à la surface d’aucune manière», annonce M. Dagneau.

L’archéologue croit que l’opération pourrait permettre de découvrir des surprises intéressantes, notamment dans la première phase, qui s’intéresse à des aspects n’ayant pas encore été étudiés.

«Personne ne s’est attardé encore à voir s’il y avait des débris de la collision de l’Empress of Ireland avec le charbonnier Storstad en 1914, ni des débris liés au fait que le navire s’est renversé, a chaviré, avant de couler. Il y a eu 14 minutes entre la collision et le naufrage à proprement dit de l’épave et donc durant ces 14 minutes-là, les navires ont dérivé en surface et des débris sont tombés», raconte le chef de projet.

La deuxième phase du projet pourrait quant à elle permettre d’étudier, par exemple, l’état de dégradation de l’épave et l’impact qu’ont eu jusqu’ici les plongées récréatives sur le site (l’épave de l’Empress of Ireland est classée bien historique et archéologique depuis le 15 avril 1999. Les plongeurs y sont les bienvenus à condition de respecter certaines règles).

Le site de l’Empress of Ireland, au large de Pointe-au-Père, est considéré comme un lieu de plongée difficile, pouvant comporter certains dangers. Et les conditions météorologiques peuvent venir brouiller les cartes de tous ceux qui souhaitent s’y rendre.

Charles Dagneau prévoit d’ailleurs qu’il perdra environ un tiers des journées prévues d’opération à cause de la météo.

«Lorsque les plongeurs vont à l’eau, il faut que ce soit sécuritaire. S’il y a trop de vagues, trop de vents, on ne peut pas travailler dans ces conditions-là», dit-il.

«On fait face à une épave qui est quand même assez profonde, entre 30 et 45 mètres de profondeur. On est à la limite de la plongée en scaphandre autonome et il y a peu de visibilité, il y a des courants assez forts, l’eau est froide, donc l’ensemble de ces facteurs font que l’épave de l’Empress of Ireland pose un défi vraiment particulier pour la pratique de la plongée sous-marine et pour notre travail comme archéologues sous-marins», ajoute-t-il.

L’opération de cette année ne sera probablement pas la seule pour l’équipe, qui espère retourner sur le site pour poursuivre son travail l’an prochain.

«L’Empress of Ireland est un navire de 550 pieds de long. Donc ça va prendre plus que quelques plongées pour bien comprendre le navire et les dynamiques qui l’affectent», conclut M. Dagneau.

En plus de souligner le 100e anniversaire du naufrage, le service d’archéologie subaquatique de Parcs Canada célébrera par ailleurs cette année son 50e anniversaire, avec la présentation, cet été, d’une exposition temporaire intitulée «Plongez dans votre histoire! 50 ans d’archéologie subaquatique à Parcs Canada». Elle se tiendra à la Maison du gardien de phare de Pointe-au-Père, près de Rimouski.

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Nouveau diplôme d’observateur de mammifères marins


Quelqu’un qui aime la mer ainsi le respect de la nature et des animaux qui y vivent peut faire peut-être la différence avec ce genre de formation.
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Nouveau diplôme d’observateur de mammifères marins

 

L’École des pêches et de l’aquaculture du Québec en Gaspésie (EPAQ) a confirmé qu’un cours d’observateur de mammifères marins sera offert ce printemps à l’Institut maritime du Québec à Rimouski.

PHOTO AFP, ISHARA S. KODIKARA

CARL THÉRIAULT

Collaboration spéciale

Le Soleil

(Rimouski) Un diplôme d’observateur de baleines, ça vous intéresse? Vous pourrez suivre ce cours dès le printemps à Rimouski, une première en Amérique du Nord.

L’École des pêches et de l’aquaculture du Québec en Gaspésie (EPAQ) a confirmé qu’un cours d’observateur de mammifères marins sera offert ce printemps à l’Institut maritime du Québec à Rimouski.

«Ce sont des emplois donnés sur des contrats ponctuels, par exemple, des firmes d’ingénierie qui encadrent les travaux. Une personne formée est allée travailler sur une plate-forme pétrolière dans le golfe du Mexique. Nos gens peuvent aussi travailler en eaux internationales. Le gouvernement américain impose depuis 2010 des observateurs marins sur les plates-formes pétrolières», souligne Esther Blier, directrice générale du ROMM.

C’est la seule formation du genre offerte non seulement au Canada mais en Amérique du Nord, selon le Réseau d’observation de mammifères marins du Saint-Laurent (ROMM), collaborateur de l’initiative. Bientôt, les outils de formation de ce programme seront traduits en langue anglaise dans la perspective d’offrir un programme en Colombie-Britannique.

La marée noire d’avril 2010 de la plate-formeDeepwater Horizon de la pétrolière britannique BP dans le golfe du Mexique a provoqué un engouement pour cette formation inspirée de la pratique britannique en la matière.

Un rôle de surveillance

Au Canada, le rôle d’un observateur de mammifères marins est de veiller à l’application d’un programme de surveillance de Pêches et Océans Canada, lequel prescrit les mesures de mitigation afin de protéger les mammifères marins des impacts des travaux de réfection de quai, de dragage ou des opérations des plates-formes pétrolières.

«Au Canada, l’observateur marin peut avertir le responsable du chantier qu’il ne respecte pas les normes et d’arrêter les travaux. Si le contracteur poursuit ces travaux, l’observateur transmet l’information à Pêches et Océans», précise Esther Blier.

Trois sessions de formation ont déjà lieu à Grande-Rivière en Gaspésie, permettant de former plus d’une vingtaine de personnes. La date limite d’inscription est le 17février.

Pour plus d’information, écrivez à developpement@romm.ca.

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Thanatologue aux pratiques contestées Corps laissé sur le «bord du chemin»


On est vraiment peu de chose quand nous mourons, et je trouve que le comportement du thanatologue est répréhensible et vraiment inadéquat,. Cependant, j’avais déjà eu connaissance que les salons funéraires est une affaire de gros sous. Il est donc difficile pour des gens d’avoir une entreprise et de se lancer dans ce genre d’activité sans que les coopératives mettent des bâtons dans les roues ..
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Thanatologue aux pratiques contestées

Corps laissé sur le «bord du chemin»

 

Corps laissé sur le «bord du chemin»

Crédit photo : archives AFP

Deux sœurs ont eu toute une surprise en apprenant que le corps de leur mère avait été abandonné sur le «bord du chemin» lors de son transfert d’une maison funéraire à une autre, à Rimouski.

Adrienne Jean est décédée en décembre dernier à Rimouski. Ses filles, Suzanne et Nathalie Élément, qui n’habitent pas la région, se sont tournées vers le salon Le Parcours pour assurer les arrangements de leur mère. Dès leur arrivée, les deux femmes se sont montrées plutôt surprises en constatant que le corps de leur mère était resté dans le corbillard.

Ne faisant ni une ni deux, le propriétaire, Martin Marquis, leur a avoué qu’il était en «conflit» avec les «autres salons funéraires» parce que ses prix étaient moins élevés que la concurrence.

Il leur a aussi confié qu’il était impossible pour lui d’incinérer le corps à Rimouski, puisqu’il n’avait plus accès au four crématoire de la région et qu’il faudrait transporter la dépouille à Rivière-du-Loup.

Plus la rencontre avançait, moins les sœurs Élément se sentaient à l’aise, surtout que M. Marquis insistait beaucoup à savoir si leur mère «avait de l’argent».

«Ce qui a fait déborder le vase, c’est quand il nous a amenées dans la pièce où il embaumait pour nous montrer ses urnes, a dit Suzanne Élément. Il y avait la table, les produits, un appareil, l’urne était dans le fond sur une tablette, toute poussiéreuse. C’était trop. Il n’était pas question que le corps de maman reste là.»

Bord du chemin

Les deux femmes se sont donc tournées vers la Coopérative funéraire du Bas-Saint-Laurent, située à quelques pas du Parcours. La nouvelle maison funéraire s’est proposée pour aller chercher la dépouille, ce que M. Marquis a refusé.

«Il ne voulait pas que personne mette un pied sur son terrain. Il a dit qu’il irait porter le corps», a dit Mme Élément.

Lorsqu’elles sont parties, Martin Marquis est monté à bord de son corbillard et a abandonné la dépouille dans son contenant en carton, sur un chariot, devant la coopérative, sur le bord du chemin. Le propriétaire du Parcours est ensuite retourné chez lui, avant de revenir à pied avec une facture pour le transport.

Ce sont des clients qui passaient par là qui ont dû avertir des employés de la maison funéraire de la situation.

«Imaginez la réaction des clients qui voient ça! Elle n’est pas restée longtemps. Mais si personne ne l’avait vu faire, maman serait restée là», a déploré Mme Élément.

Faits saillants

La version des faits de Suzanne Élément a été confirmée par la directrice de la Coopérative funéraire du Bas-Saint-Laurent. Cette dernière n’a pas voulu commenter davantage puisqu’elle a récemment porté plainte au criminel contre Martin Marquis.

À la suite de ces événements, la Coopérative funéraire du Bas-Saint-Laurent a déposé une plainte au ministère de la Santé. Le ministère a fait enquête, mais aucune sanction n’a été donnée, puisqu’il n’a noté aucune infraction à la Loi sur les laboratoires médicaux. Le dossier est clos.

«Tout est légal»

Sans nier les faits relatés par les sœurs Élément, le propriétaire du salon funéraire Le Parcours dit n’avoir rien à se reprocher dans le transfert du corps de leur mère.

 

Martin Marquis se souvient «très bien» de l’histoire entourant la dépouille d’Adrienne Jean. Le thanatologue, détenteur des permis de directeur de funérailles et d’embaumeur, tous deux délivrés par le ministère de la Santé, confirme bel et bien être allé porter le corps de la défunte chez son concurrent, de l’autre côté de la rue.

«J’ai préféré aller le porter. Je ne veux pas voir ces gens-là chez nous, a laissé tomber d’entrée de jeu M. Marquis. J’ai laissé la dépouille dans son contenant de crémation à l’entrée de la coopérative, à côté de l’entrée du garage, pour qu’ils puissent la prendre. Le contenant de carton était sur un chariot.»

À la différence des versions de Suzanne Élément, M. Marquis aurait attendu qu’un employé de la coopérative prenne possession du corps avant de quitter les lieux.

«J’ai attendu en bordure, avec mon corbillard, a-t-il affirmé. Je ne vois pas en quoi il y a problème là-dedans. Il faisait beau. Il n’y avait pas de tempête. Il a pris le chariot.»

Concurrence

À ses yeux, la «concurrence» entre son organisation et la coopérative pousserait cette dernière à «amplifier tous les phénomènes».

«La coopérative dit que c’est illégal ce que je fais, mais tout est légal, a-t-il précisé. Mes affaires sont bien effectuées.»

Selon lui, l’industrie locale de Rimouski ferait d’ailleurs «tout» pour le bloquer depuis son ouverture, en 2010. De son propre aveu, Martin Marquis affirme qu’il n’a plus accès au four crématoire de la région, ne peut plus publier dans les avis de décès du journal du quartier et n’est plus en mesure de commander ses urnes et cercueils au Québec. Il n’est pas non plus membre de la Corporation des thanatologues, qui ne cherche qu’à «faire des profits».

«Le Parcours, c’est un projet pour venir en aide aux démunis dans le rituel funéraire, mais l’industrie n’accepte pas mes prix», a maintenu Martin Marquis.

Resserrer les règles

La famille de Suzanne Élément a porté plainte à la Corporation des thanatologues du Québec pour dénoncer les manières de faire de Martin Marquis. Bien au courant des événements, la directrice générale de l’association, Nathalie Samson, ne peut que dénoncer la situation, le thanatologue n’étant pas membre de son association.

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Une photographe de Gatineau sonne l’alarme



J’avoue ne pas comprendre ces jeunes qui dans l’espoir de devenir mannequin, elles acceptent de se dévêtir devant un inconnu. Ce genre de personnage doivent avoir vraiment le sens de la manipulation avec ses arguments ..
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Une photographe de Gatineau sonne l’alarme

Caroline-Andrée Boulet, propriétaire du studio Photo Flash que l’on voit ici à l’oeuvre, sonne l’alarme quant à un prédateur sexuel utilisant l’identité de son studio pour piéger des adolescentes.

Photo courtoisie

Louis-Denis Ebacher
Le Droit

Une photographe de Gatineau dénonce un prédateur sexuel qui utilise le nom de sa compagnie pour convaincre des adolescentes en « audition » de se dénuder devant leur webcam.

Caroline-Andrée Boulet, propriétaire du studio Photo Flash de Gatineau, sonne l’alarme en s’adressant au Droit. Un homme approche des jeunes filles en se servant des médias sociaux comme Facebook et Tagz, et leur demande de se montrer dans leur plus simple appareil. Il justifie sa demande par la nécessité de voir ses modèles avant de les photographier, ajoutant que son employeur tient un concours destiné aux jeunes mannequins.

Les victimes sont de Gatineau, mais aussi de Québec, Rimouski, Trois-Rivières, et Montréal. Le prédateur fait croire à la tenue d’une éventuelle séance de photographie professionnelle, et va toujours un peu plus loin dans ses demandes.

Encourager l’estime de soi

Dans le vrai studio de Photo Flash, Caroline-André Boulet utilise la photographie pour aider les jeunes filles à s’apprécier pour ce qu’elles sont, et non pour les comparer aux canons de beauté des magazines.

« C’est l’estime de soi, explique-t-elle. Lorsqu’elles se voient en photo, elles se trouvent belles. D’autres le font pour se payer un trip en studio. C’est une façon de devenir mannequin d’un jour. On sort du stéréotype qui veut que seule la femme parfaite que l’on voit dans les revues puisse être belle. »

L’idée de Mme Boulet a fait du chemin depuis la dernière année. Sa clientèle se multiplie, mais le stratagème du rôdeur d’Internet risque de nuire à son commerce et de faire d’autres jeunes victimes. Elle a contacté la police de Gatineau, sans déposer de plainte officielle pour l’instant.

Mme Boulet photographie des jeunes et des adultes. Elle s’assure d’avoir le consentement des parents des personnes mineures.

« Je parle aux parents si elles n’ont pas 18 ans. »

http://www.cyberpresse.ca