Ils réussissent à publier des études ridicules dans des revues scientifiques


Les domaines de la science sont des sujets sérieux, et généralement, on s’attend qu’une revue scientifique ait vérifié les sujets qui sont publier. Dans de revues de sociologies des auteurs ont quand même réussit à faire éditer des recherches bidons.
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Ils réussissent à publier des études ridicules dans des revues scientifiques

 

© Thinkstock.

Trois personnes ont réussi un canular aux Etats-Unis en faisant publier dans plusieurs revues de sociologie des articles de recherche entièrement inventés, aux conclusions ridicules, afin de démontrer, selon eux, le manque de rigueur de ces revues.

Au total, sept articles sur les vingt écrits par le trio ont été acceptés par des revues, passant l’obstacle redouté des comités de lecture censés vérifier la rigueur académique des articles.

Sujets explosifs

Ce sport n’est pas nouveau, et le canular rejoint des précédents retentissants, notamment celui du physicien Alan Sokal, qui s’était attaqué en 1996 à une revue d’études culturelles.Cette fois, les faux articles ont en commun des sujets de société explosifs: le genre, le racisme ou la sexualité, ce que les auteurs du canular appellent les « études de griefs ».

Plus d’un an de labeur

« Lorsque l’on rend des idées absurdes et horribles suffisamment à la mode politiquement, on arrive à les faire valider au plus haut niveau », affirme James Lindsay, qui a obtenu un doctorat de mathématiques en 2010 à l’Université du Tennessee et s’est consacré pleinement à ce projet depuis un an et demi.

La culture canine du viol

Les études étaient envoyées sous pseudonymes. L’une d’elles, publiée en mai dans la revue Gender, Place & Culture et finalement retirée, prétendait étudier la culture canine du viol dans les parcs à chiens, en tirant des parallèles avec les hommes. Une autre analyse pourquoi un homme se masturbant en pensant à une femme sans son consentement commet une agression sexuelle. Un papier était une réécriture féministe d’un chapitre de Mein Kampf.

Godemiché et transphobie

Certains articles étaient des essais, mais quelques uns affirmaient se reposer sur des données, comme des entretiens, ce qui est en théorie vérifiable. C’était le cas d’une étude sur l’impact de l’usage d’un godemiché anal par des hommes hétérosexuels sur leur transphobie.

Réforme espérée

« Si notre projet démontre une chose, c’est qu’on ne peut pas faire confiance à la recherche actuelle dans ces disciplines », dit à l’AFP James Lindsay.

Mais le but du projet, selon lui, est de « réformer » ces disciplines, et non de les détruire.

Une méthode dangereuse

Si le canular a fait ricaner sur Twitter, des chercheurs s’inquiétaient de la méthode et de la déontologie des faux auteurs, ainsi que des conclusions généralisatrices que certains pourraient en tirer pour les disciplines visées.

Tous concernés

Les problèmes de qualité ou de fraude ne sont limités ni aux sciences humaines, ni aux revues peu cotées. Même les plus grands journaux scientifiques doivent régulièrement retirer des articles proposés par des chercheurs parfois célébrés.

Normes de transparence

Il existe des milliers de revues scientifiques dans le monde. Des organisations ont établi des normes de transparence, mais leur adoption par les organes de publication est très variable. Pour les sciences médicales ou biologiques, ces normes consistent par exemple à remettre les données brutes au comité de lecture, afin de vérifier les résultats. Dans les sciences humaines, communiquer la retranscription d’entretiens pose des problèmes de confidentialité, explique David Mellor, du Center for Open Science.

Mais « nous encourageons le plus de transparence possible », dit-il.

Les deux autres piégeurs sont Peter Boghossian, professeur de philosophie à l’université à Portland, et Helen Pluckrose, rédactrice en chef d’AreoMagazine.com, site qui a publié un récit détaillé de la supercherie.

https://www.7sur7.be/

5 trucs à faire avec les livres et magazines


Avec le temps, des livres, des revues, s’accumulent un peu partout dans la maison. Avec le ménage du printemps, un tri doit se faire. Doit-on jeter toutes cette littérature ?
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5 trucs à faire avec les livres et magazines

 

Est-ce que les magazines s’accumulent dans tous les coins de votre maison? Voyez comment vous pouvez garder la forme de vos vêtements et même occuper les enfants.

Tiré de Produits ordinaires, usages extraordinaires, Sélection du Reader’s Digest, 2007

Crédits photo: Thinkstock

Ne jetez pas vos vieux magazines.

Essayez plutôt les trucs suivants, puis donnez-les à un centre d’alphabétisation ou à un organisme de bienfaisance.

Papier d’emballage et enveloppes colorés

Découpez les pages de publicité dans des magazines et servez-vous-en pour emballer de petits objets ou confectionner des enveloppes originales.

Formes pour les bottes

Lorsque vos bottes en cuir ont pris la pluie, roulez quelques vieux magazines et placez-les à l’intérieur. Ils aideront vos bottes à sécher tout en gardant leur forme.

Occuper les enfants

Gardez les vieux magazines pour occuper vos enfants par temps de pluie. Ils y trouveront des photos et des mots à découper pour agrémenter leurs collages et autres créations.

 

Garnir des tiroirs

Garnissez vos tiroirs de bureau ou de coiffeuse avec les pages des grands magazines en papier couché résistant. Découpez de préférence des publicités ou des photos colorées, puis placez-les à l’intérieur des tiroirs et ajustez-les à la taille de ceux-ci.

Billes de papier

Faites des billes de papier colorés avec de vieux magazines. Découpez une page en grands triangles. Mettez face contre terre le côté de la page que vous voulez au-dessus. Étendez une fine couche de colle sur le triangle. Prenez une grosse aiguille ou une paille et enroulez le triangle jusqu’à la pointe. Appuyez doucement dessus pour vous assurez qu’elle colle. Enlevez l’aiguille ou la paille. Laissez-les sécher pendant une journée avant de les utiliser. Vous obtiendrez entre 20 et 30 billes.

http://selection.readersdigest.ca