Il faut cinq générations pour sortir de la pauvreté, selon l’OCDE


On espère toujours que nos enfants peuvent vivre décemment. Alors quand la famille est sous le seuil de la pauvreté, cela prend environ 5 générations pour qu’un membre monte les échelons, ailleurs cela peut varier de 6 a 11 générations dépendant du pays. L’éducation doit être accessible pour tous même et surtout pour les plus pauvres.
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Il faut cinq générations pour sortir de la pauvreté, selon l’OCDE

 

Sur cette photo, des piétons passent devant un... (PHOTO LOIC VENANCE, ARCHIVES AFP)

Sur cette photo, des piétons passent devant un enfant qui mendie à Nantes, en France.

PHOTO LOIC VENANCE, ARCHIVES AFP

 

Agence France-Presse
Paris

L’« ascenseur social » est en panne dans de nombreux pays industrialisés : il faudrait cinq générations en moyenne dans l’OCDE pour qu’un descendant de famille pauvre atteigne le revenu moyen de son pays, et même six en France, estime l’Organisation vendredi.

« Il n’y a plus de mobilité sociale dans les pays de l’OCDE : les revenus, la profession, le niveau d’éducation se transmettent d’une génération à l’autre », a résumé Gabriela Ramos, conseillère spéciale auprès du secrétaire général de l’OCDE, lors de la présentation du rapport à la presse.

« Dans l’ensemble de l’OCDE, il ne faudra pas moins de cinq générations en moyenne pour qu’un enfant issu d’une famille en bas de l’échelle des revenus arrive au milieu de celle-ci », a-t-elle ajouté.

La France, tout comme l’Allemagne et le Chili, font encore moins bien que cette moyenne portant sur 24 pays de l’OCDE : le rapport estime que six générations y seraient nécessaires pour que les descendants d’une famille en bas de l’échelle des revenus (les 10 % les plus bas) se hissent au niveau du revenu moyen. Soit « 180 années », a souligné Mme Ramos.

Encore pire, il faudrait neuf générations au Brésil et en Afrique du Sud, et onze en Colombie.

En revanche, au Danemark et dans les autres pays nordiques (Norvège, Finlande, Suède), deux ou trois générations seraient nécessaires, selon les estimations du rapport.

C’est en bas et en haut de l’échelle sociale qu’il y a le moins de mobilité. En moyenne dans 16 pays de l’OCDE, 17 % seulement des enfants d’origine modeste réussissent à se hisser en haut de l’échelle des revenus une fois adultes, tandis que 42 % des enfants de familles aisées réussissent à y rester.

En France, les chiffres sont très proches de cette moyenne, mais aux États-Unis ou en Allemagne, l’écart est encore plus important. En revanche, il est moins prononcé en Espagne, en Grèce et au Portugal, tout comme au Danemark.

En moyenne dans l’OCDE, 24 % seulement des enfants de travailleurs manuels deviennent cadres (27 % en France), la proportion étant double pour les enfants de cadres. Seulement 12 % des enfants de parents faiblement diplômés (17 % en France) font des études supérieures, comparé à plus de 60 % des enfants de cadres.

« Le manque de mobilité sociale n’est pas une fatalité, nous pouvons faire mieux. Avec des politiques mieux adaptées, on peut renforcer l’égalité des chances […] », a ajouté Mme Ramos.

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Les espaces verts prolongeraient la vie des Canadiens


Je ne suis pas surprise que cela a des bienfaits sur la vie des gens. Les villes en effets devraient orner les rues et trottoirs d’arbres, même les grands stationnements devraient avoir de la verdure. À défaut d’être à la campagne, c’est bon pour le moral d’avoir plus de nature dans les villes
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Les espaces verts prolongeraient la vie des Canadiens

 

Le parc Lafontaine, à Montréal.... (PHOTO PATRICK SANFAÇON LA PRESSE)

Le parc Lafontaine, à Montréal.

PHOTO PATRICK SANFAÇON LA PRESSE

 

KEVIN BISSETT
La Presse Canadienne
Fredericton

Une exposition quotidienne aux arbres et à d’autres végétaux peut prolonger votre vie, révèle une nouvelle étude.

Dan Crouse de l’Université du Nouveau-Brunswick et d’autres chercheurs du Canada et des États-Unis sont parvenus à cette conclusion après avoir étudié 1,3 million de Canadiens, dans 30 villes, sur une période de 11 ans.

Ils ont découvert que le risque de décès de ceux qui sont davantage entourés d’arbres et de végétation était réduit de 8 à 12% par rapport à ceux qui ne l’étaient pas.

Les chercheurs ont eu recours aux données du questionnaire détaillé du recensement de 2001 et les ont comparées à la base de données canadienne sur les décès des 11 années suivantes.

Ils ont tenu compte de la quantité d’arbres, de plantes, d’arbustes et d’autres végétaux dans les 250 mètres entourant le domicile des individus étudiés et ont estimé leur exposition quotidienne à la verdure, a expliqué M. Crouse.

Les données socioéconomiques et les caractéristiques environnementales comme la pollution de l’air et la densité de population ont été également prises en compte.

«Tout compte fait, si vous vivez dans une zone plus verte, par rapport à une zone moins verte, il y a environ 10% de réduction du risque de mourir», a-t-il exposé.

L’étude a évalué les taux de mortalité, sans mesurer l’impact d’une exposition régulière aux espaces verts sur l’espérance de vie.

Dan Crouse dit avoir entendu par le passé des anecdotes de personnes ayant constaté une baisse de leur niveau de stress après avoir passé du temps en nature, mais il a été surpris des bénéfices que peut procurer la présence d’espaces verts.

Les chercheurs ont découvert que les effets d’une exposition à la verdure ne sont toutefois pas les mêmes pour tous.

«Un élément frappant a été notre constat que ceux dont le revenu se situait dans la tranche la plus élevée et ceux qui avaient le plus haut niveau d’éducation profitaient davantage de l’exposition à la verdure», a-t-il indiqué.

«Si vous prenez deux personnes et que tout le reste est plus ou moins identique, soit leur âge, leur sexe, leur ville, la quantité de verdure autour d’où ils habitent: les chances de mourir d’une personne qui est plus aisée subissent un gros coup, tandis que les gens dont le revenu se situe dans la tranche la plus faible n’obtiennent presque aucun avantage.»

Il émet l’hypothèse que les personnes ayant de plus faibles revenus disposent de moins de temps pour profiter des alentours de leur résidence ou encore vivent dans un appartement n’offrant pas une belle vue.

Avoir des espaces verts autour de sa maison s’avère plus bénéfique que des déplacements hebdomadaires dans un parc, soutient-il – ce qu’il veut d’ailleurs un important message à l’intention des urbanistes.

«Les parcs sont importants, mais je pense que ça montre qu’il est tout aussi important d’avoir des arbres le long des rues et des trottoirs où les gens pourront être en contact sur une base régulière», a-t-il expliqué.

Les résultats complets de l’étude ont été publiés dans l’édition d’octobre du journal The Lancet Planetary Health.

Dan Crouse affirme qu’il aimerait réaliser une étude similaire sur les avantages de vivre près des océans, des rivières et des lacs.

«L’eau est très différente des espaces verts, mais vivre sur l’eau peut être très relaxant et réduire le stress», a-t-il lancé.

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L’étiquette du pourboire


On sait que les pourboires font partie des revenus déclarés de plusieurs personnes travaillant aux publics au Canada. Mais ailleurs dans le monde, quelles sont les tarifs pour remerciement des services ? À qui on donne des pourboires et de quel montant, Est-ce obligatoire ? Est-ce compris dans la facture comme certains endroits au pays ?
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L’étiquette du pourboire

 

Autres pays, autres façons de témoigner son appréciation pour les services... (Illustration Charlotte Demers-Labrecque, La Presse)

ILLUSTRATION CHARLOTTE DEMERS-LABRECQUE, LA PRESSE

ANDRÉE LEBEL
La Presse

Autres pays, autres façons de témoigner son appréciation pour les services reçus. La question des pourboires peut devenir un sujet de préoccupation lors d’un voyage à l’étranger. À qui donner? Combien? De quelle façon?

Première source d’information: la plupart des guides de voyage traitent des pratiques locales de pourboires dans la section «renseignements pratiques». Avec le mot «pourboire» et le nom du pays, vous trouverez quantité de sites internet traitant des pratiques nationales, et même des guides complets qui suggèrent un pourcentage pour chaque service.

Au Canada, aux États-Unis et au Mexique, le pourboire est une obligation. Il fait même partie du revenu des employés. Dans les restaurants, il est normal de laisser de 15 à 20% de la valeur de l’addition. Le personnel des hôtels, les chauffeurs de taxi et autres employés de service s’attendent également à recevoir quelques billets.

En France, le service est compris dans la facture des restaurants, mais il est courant d’arrondir la somme lorsque le service est bon. Les chauffeurs de taxi aiment bien recevoir un ou deux euros pour la course, en plus des surplus exigés pour les bagages. À tout le moins, on peut arrondir la somme.

Dans la plupart des pays européens, même si les pourboires ne sont pas obligatoires, ils sont devenus une pratique courante. C’est la même chose en Inde, en Égypte, en Russie, etc.

Par contre, en Australie et dans les pays d’Asie, les pourboires sont très rares. Ils ont longtemps été interdits en Chine, sont fortement déconseillés à Singapour et demeurent très mal vus au Japon et en Corée du Sud. La fierté des Japonais et des Coréens est bien au-dessus des considérations pécuniaires. Petit bémol, ces coutumes locales ne s’appliquent pas nécessairement aux étrangers.

Soulignons que la mondialisation touche aussi les pourboires. Tous les hôtels internationaux et leurs restaurants, peu importe le pays, adoptent d’emblée les pratiques américaines de pourboire. Même au Japon, les employés des grandes chaînes acceptent volontiers les gratifications des touristes.

Le pourboire doit aussi tenir compte de la qualité de l’établissement. Si 2$ par jour semble raisonnable pour une personne que vous ne voyez jamais dans un hôtel «budget», une somme de 5$ est plus appropriée lorsqu’une femme de chambre d’un hôtel de luxe veille attentivement à votre bien-être.

Idéalement, il faut penser à la femme de chambre chaque jour, car le personnel d’étage change continuellement. Celle qui nettoie votre chambre sera peut-être en congé le jour de votre départ. De plus, c’est rarement la même personne qui assure le service de nuit. Il est donc préférable de remettre personnellement le pourboire à l’employé que l’on veut remercier. En Inde, par exemple, les chefs de service se bousculent devant la porte de chambre des clients qui s’apprêtent à partir. Celui qui réussit à entrer le premier empoche le pourboire.

Il est de bon usage de remercier également le bagagiste, le voiturier et le portier (environ 2$). Quant au concierge de l’hôtel, qui peut vous rendre bien des services (faire le suivi de vos bagages égarés, trouver des billets de spectacles, faire des réservations de restaurants, fournir des indications, etc.), on lui donne entre 10$ et 20$, selon les services rendus. Dans les destinations soleil, ceux qui sont affectés aux serviettes, aux chaises de plage et aux parasols méritent aussi votre attention.

Lors des excursions et visites guidées, il faut remercier le guide (environ 5$), mais aussi le chauffeur, qui fait preuve d’ingéniosité pour déjouer la circulation. Il sera heureux de recevoir 2$ ou 3$. Les services d’un chauffeur privé sont souvent négociés à la journée. On y ajoute un pourboire de 10 à 20%.

Peu importe la monnaie locale du pays, l’argent américain (sauf la petite monnaie) est accepté et souvent souhaité par le personnel. On ne peut en dire autant des dollars canadiens. Dans les pays asiatiques, et même dans les Caraïbes, les employés ont souvent du mal à échanger des billets canadiens et le taux de change peut être excessif. Autre restriction: les babioles que certains touristes offrent aux employés en guise de pourboires. S’il est vrai que les Chinois, les Russes et les Cubains raffolaient jadis des t-shirts de marque américaine, de maquillage et de fournitures scolaires, ce n’est plus le cas dans les endroits touristiques. Les employés préfèrent nettement de l’argent, qui leur permet d’acheter ce dont ils ont vraiment besoin.

Les compagnies de croisières publient des directives claires pour les pourboires du personnel, et certaines les ajoutent à la facture totale. Sans que ce soit obligatoire, on recommande un total variant entre 10 et 15$ par personne et par jour pour les divers services. N’ayez aucune crainte, les pourboires leur sont vraiment remis. Et rien n’interdit d’offrir un petit supplément pour un service exceptionnel. De plus, les bons commentaires au sujet d’un employé dans le questionnaire de satisfaction sont grandement appréciés. Ils permettent à certains d’entre eux de se démarquer auprès de leur patron et d’obtenir une promotion.

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Japon : un impôt sur les beaux ?


Quand on fait un prix sur la beauté d’une personne, il me semble que c’est un signe que les critères de l’amour d’un couple ne sont que chimère. La richesse ne rendra pas plus sécurisant et encore moins le bonheur, si la complicité, l’entente n’existe pas et ce que l’on juge une personne laide ou beau n’a rien de louable pour personne  d’étiqueté ainsi les gens
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Japon : un impôt sur les beaux ?

L'acteur Masanobu Ando, surnommé "le Johnny Depp japonais".

L’acteur Masanobu Ando, surnommé « le Johnny Depp japonais ». © JOHN MACDOUGALL / AFP

L’économiste Takuro Morinaga entend combattre le célibat au pays du Soleil-Levant avec une idée étonnante. Et quelque peu discriminante..

Le Point.fr

Par Victoria Gairin

« Entre un beau gosse pauvre et un moche riche, lequel choisiriez-vous pour mari ? »

Discours bien rodé d’agent matrimonial ? Test existentiel échappé du dernier magazine féminin ?

Que nenni. C’est au Japon que la question a été posée, par un économiste de l’université de Dokkyo, dans la banlieue de Tokyo. Depuis un mois, Takuro Morinaga crée le buzz dans son pays en proposant une solution pour le moins originale à l’un des fléaux auxquels doit aujourd’hui faire face la société nippone : le célibat.

Son idée ? Taxer les beaux et diminuer l’impôt des moches. Un concept polémique, certes, mais efficace. Invité sur la chaîne Nippon TV, l’économiste s’en explique. Les hommes célibataires seraient classés en quatre grandes catégories : les beaux gosses, les normaux, les moyennement laids et les laids. Le taux d’imposition applicable aux beaux serait majoré de 100 %, ce qui doublerait leur impôt sur le revenu ; les moyennement laids bénéficieraient d’une réduction de 10 % et les laids de 20 %.

Femmes monopolisées

 

Pour un bel homme, jouissant de revenus plus que confortables, le taux d’imposition serait donc de 80 %. Si l’on ajoute les impôts locaux, le bellâtre laisserait près de 90 % de son salaire au fisc !

Chère payée, la belle gueule ?

Si l’on en croit Takuro Morinaga, c’est bien la seule solution pour endiguer le mal du pays. Il faut dire que, dans l’archipel, près de 50 % des hommes âgés de 30 à 35 ans sont toujours célibataires. La faute à la crise économique, qui a vu le revenu moyen de ses trentenaires chuter en l’espace de dix ans. De 47 000 euros, il est passé à 28 000. Or les femmes, elles, continuent de chercher un conjoint aux revenus au moins deux fois supérieurs aux leurs.

Résultat : les femmes sont monopolisées par une poignée de chanceux, dont la situation professionnelle n’est pas à plaindre. Et tant pis pour les autres ! L’hebdomadaire japonais AERA, qui a interviewé le spécialiste du célibat, souligne que les « entremetteuses » d’antan, qui parvenaient à caser de jeunes filles avec des hommes au physique pas franchement avantageux, ont aujourd’hui une marge de manoeuvre des plus restreintes.

Équilibrage des revenus

Il faut dire que l’argument qui motivait ces arrangements, l’emploi à vie, n’est plus vraiment de mise. Les femmes, ne pouvant plus se fier à une quelconque perspective à long terme, se rabattent sur ceux qui leur plaisent au premier coup d’oeil. Le seul moyen pour les laids de rivaliser avec les beaux serait donc l’équilibrage des revenus. Oui, mais qui sera chargé de juger du degré de beauté de ces messieurs ? Morinaga évoque un « conseil d’évaluation de la beauté », où siégera un jury composé de cinq femmes tirées au sort.

Tous les goûts sont peut-être dans la nature, mais cette fois-ci, c’est bien la majorité qui tranchera. Tels les jurés au cours d’un procès. Et les femmes jolies et donc avantagées, faut-il leur appliquer la même peine ? s’enquiert la journaliste d’AERA. Réponse du spécialiste :

« Les femmes qui séduisent les hommes et les mènent par le bout du nez ne sont pas forcément des beautés. » Parole d’expert.

En attendant que la taxe devienne effective au Japon, on se demande bien dans quelle catégorie se place Morinaga…

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Endettement → Familles à bout de souffle


D’un côté, nous sommes bombarder de publicité en tout genre pour dépenser notre argent, de posséder toujours plus pour avoir toutes les nouveautés qu’importe le produit, qu’importe si nous en avons besoin ou non. De l’autre côté on nous parle d’endettement, de faillite et par la poste on recoit des abonnements de la carte de crédit sans se renseigner au préalable si nous sommes solvable ou non … A quand qu’on va se mettre d’accord pour d’abord penser a trouver un équilibre économique ??? Nous sommes en trains de sombrer sur les dettes et ce n’est pas juste pour les familles canadiennes plutot un peu partout dans le monde qui vivent ces mêmes difficultés
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Endettement → Familles à bout de souffle

 

Familles à bout de souffle

Crédit photo : archives TVA Nouvelles

Par Stéphan Dussault et Valérie Gonthier | Journal de Montréal

Dans un rapport spécial rendu public hier, la Banque du Canada sonne l’alarme : les familles sont prises à la gorge, criblées de dettes ou au bord de la faillite, au point où leur situation menace le système financier et même l’ensemble de l’économie canadienne.

Le rapport, intitulé Situation financière des ménages et stabilité financière, note que le niveau d’endettement des ménages canadiens représente 150% de leur revenu disponible. Un net recul par rapport à 1999, alors qu’on parlait de 110%.

«Chaque année depuis 2000, quelque 100 000 Canadiens engagent des procédures d’insolvabilité. C’est trois fois plus qu’en 1980. Dans la majorité des cas, ces procédures débouchent sur la faillite», peut-on lire dans le document.

Pas surprenant

Des chiffres qui n’étonnent pas Isabel Thibault, de l’Association coopérative d’économie familiale (ACEF) Sud- Ouest, à Montréal. La consultante budgétaire rencontre chaque jour des gens en détresse.

«Ils ne voient pas venir les problèmes jusqu’au moment où la situation devient dramatique», dit-elle.

«Tous les mois, s’il y a un manque à gagner, on comble avec du crédit, ajoute Pierre Fortin, syndic de faillite. Mais, ça s’accumule de mois en mois. Si on rajoute les intérêts, c’est ce qui fait que les gens doivent, à un moment, faire faillite. Les dettes se sont bâties tranquillement pas vite et les gens s’enfoncent.»

Cette vulnérabilité menace même «la stabilité financière au pays», ajoute le rapport de la Banque du Canada.

«Plus les gens vont se sentir égorgés, moins ils vont pouvoir garder le même train de vie. C’est ça qui ralentit l’économie», explique Pierre Fortin.

Aux États-Unis, c’est ce qui a mené à une crise immobilière qui se fait toujours sentir.

Si le marché du logement au Canada n’a pas connu les mêmes excès, «un endettement élevé des ménages pourrait avoir des retombées négatives substantielles», souligne le document.

Trop facile d’emprunter

«Il est beaucoup trop facile d’emprunter», déplore Isabel Thibault.

Encore là, les statistiques semblent lui donner raison.

En 1999, les 31 à 35 ans avaient une dette totale d’environ 75 000 $. En 2010, elle est passée à environ 120 000 $. Les jeunes en particulier semblent pressés d’acheter des biens.

Des chiffres qui donnent le vertige

«Justement, un grand nombre de consommateurs sont allergiques aux chiffres. C’est pourquoi ils ne voient pas venir les problèmes», conclut Isabel Thibault.

POURQUOI LES GENS SE RETROUVENT-ILS PRIS À LA GORGE?

  • Ils ont un train de vie exagéré par rapport aux revenus
  • Ils ne font pas de budget
  • L’accès au crédit est trop facile
  • Ils payent le montant minimum demandé pour le remboursement des cartes de crédit
  • Ils ont perdu leur emploi
  • Ils ont une maladie

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