Le Saviez-Vous ► 10 mythes et réalités sur le vieillissement


La population dans les pays développés est vieillissante, au Québec dans 20 ans, nous serons probablement le coin qui a le plus grand nombre de personnes âgées que dans les autres pays. Beaucoup de mythes circulent sur les personnes de 65 et plus. Comme, ils prennent la place des jeunes dans les emplois, ils coûtent cher à la société, ils ont une retraite dorée etc
Nuage

 

10 mythes et réalités sur le vieillissement

 

 

Un couple de personnes âgées se promènent dans un parc.

En septembre 2015, pour la première fois, le Canada comptait plus d’aînés que d’enfants.  Photo : PHILIPPE HUGUEN/AFP/Getty Images

On entend souvent dire que la société québécoise sera bientôt parmi les plus vieilles en Occident, que les personnes âgées vivent aux crochets de la société et que peu d’entre elles sont autonomes. Vrai ou faux? Démêlons le tout avec des experts.

Un texte de Danielle Beaudoin

1. LES PERSONNES ÂGÉES NUISENT À L’AVANCEMENT PROFESSIONNEL DES PLUS JEUNES

– FAUX

« C’est faux, surtout au Québec », affirme Diane-Gabrielle Tremblay, professeure à l’École des sciences de l’administration de la TÉLUQ.

Les personnes âgées sont nombreuses, elles alimentent l’économie, et de ce fait, elles créent des emplois pour les jeunes, explique-t-elle.

« On sait qu’il y a une pénurie de main-d’œuvre dans plusieurs milieux. Donc, l’idée que les personnes âgées bloqueraient l’accès au marché du travail, ça ne tient pas trop la route », ajoute l’experte.

« Ça n’a jamais été démontré qu’il y avait un lien direct entre la retraite des plus vieux et l’embauche des plus jeunes », explique Yves Carrière, professeur au Département de démographie de l’Université de Montréal.

Ce ne sont pas des vases communicants, ajoute-t-il. Le démographe rappelle que dans les années 80, les taux de chômage étaient très élevés dans la plupart des pays de l’OCDE. Le Québec et le Canada avaient alors fait passer l’âge de la retraite de 65 à 60 ans. Cela n’a pas réglé le problème du chômage chez les jeunes, observe Yves Carrière.

C’est un mythe. Dans les pays où ça va bien économiquement, le taux de chômage est bas dans tous les groupes d’âge. Quand ça ne va pas bien, il est plus élevé pour tous les groupes d’âge. Yves Carrière, professeur de démographie au l’Université de Montréal

2. UNE GRANDE PROPORTION D’AÎNÉS N’EST PAS AUTONOME

– FAUX

« La très grande majorité des personnes âgées vivent à domicile, malgré parfois un état de santé moins bon ou certaines incapacités », observe Anne-Marie Séguin, professeure titulaire au Centre Urbanisation culture société de l’INRS et chercheuse de l’équipe VIES (Vieillissements, exclusions sociales, solidarités).

Le démographe Yves Carrière est du même avis. Il explique qu’être autonome, cela veut dire être capable de faire soi-même les activités quotidiennes, comme préparer les repas et faire l’épicerie. Cela n’empêche pas les personnes autonomes d’avoir mal au dos ou d’avoir d’autres incapacités. En fait, selon Yves Carrière, le tiers des personnes âgées ont des incapacités.

Entre 5 et 7 % des personnes âgées vivent en institution (CHSLD, hôpitaux ou logements sans cuisine dans un foyer où on fournit des soins), selon les chiffres d’Yves Carrière.

Autour de 2,6 % des 65 ans et plus vit en CHSLD, contre 7 % il y a une vingtaine d’années, explique pour sa part Yves Couturier, professeur titulaire à l’École de travail social de l’Université de Sherbrooke et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les pratiques professionnelles d’intégration des services en gérontologie.

L’État contraint l’accès aux CHSLD. Il dit que dorénavant, la priorité, c’est de donner des services à domicile pour trois raisons : ça coûte moins cher, c’est bon pour la santé et le bien-être et c’est ce que les gens veulent. Le Pr Yves Couturier

3. LES PERSONNES ÂGÉES NE PEUVENT PAS AMÉLIORER LEUR AUTONOMIE

– FAUX

Il s’agit là d’un « gros mythe » même chez les professionnels du vieillissement, selon le professeur Yves Couturier.

« Imaginez votre père de 90 ans, qui n’a jamais fait de sport de toute sa vie. Si à 90 ans, il fait un programme d’activités physiques adapté à sa condition, il va augmenter son espérance de vie et sa qualité de vie. […]. Il y a toute une philosophie qui s’appelle en anglais le restorative care. Plutôt que de gérer la décroissance ou le déclin, c’est comment on peut soutenir le développement des personnes, même au grand âge. »

Une des sources d’âgisme, c’est de penser que les vieux sont incapables de s’améliorer parce qu’ils sont vieux. L’âge n’est pas forcément vecteur de déclin. Le Pr Yves Couturier

4. LES AÎNÉS VIVENT AUX CROCHETS DE LA SOCIÉTÉ ET COÛTENT CHER

– FAUX

Les personnes de 65-69 ans n’ont jamais été aussi actives sur le marché du travail, note le démographe Yves Carrière.

Elles participent beaucoup plus à l’économie qu’elles le faisaient dans le passé. Le Pr Yves Carrière

Yves Carrière ajoute que bien des personnes âgées qui ne sont pas sur le marché du travail sont actives et utiles à la société. Certains gardent leurs petits-enfants pour permettre à leurs enfants de gagner leur vie.

« Il y a du bénévolat et toutes sortes d’activités qui ne sont pas rémunérées et pas comptabilisées dans le PIB », précise le démographe.

Et ce n’est pas vrai que les personnes âgées coûtent si cher en soins de santé, affirme Yves Carrière.

La hausse des coûts du système de soins de santé a très peu à voir avec le vieillissement de la population. Yves Carrière, démographe

« Ce qui fait que les coûts du système augmentent de façon très rapide, c’est la technologie, les salaires, l’inflation, les médicaments. Et c’est ça qu’on ne contrôle pas très bien. Le vieillissement de la population, entre 1998 et 2008, expliquait 10 % de la hausse des coûts. Mais c’est sûr que dans le futur, comme le vieillissement va être plus marqué, il aura plus d’impact », explique le démographe.

5. L’AIDE À DOMICILE EST SURTOUT ASSURÉE PAR LES PROCHES

– VRAI

Entre 7 et 15 % de l’aide à domicile est fournie par l’État, soutient Yves Couturier. Ce sont donc surtout les proches, majoritairement les femmes, qui prennent soin des personnes âgées à la maison : les laver, les habiller, les nourrir, etc. Selon l’expert, il faut donc soutenir davantage les proches aidants.

Dans la vraie vie, c’est surtout le conjoint ou la conjointe qui donne les services. Si le conjoint s’épuise, il y a deux personnes qui rentrent en CHSLD ou à l’hôpital. Ça coûte 100 000 $ par année, ça. Il faut aider le conjoint et ne pas attendre qu’il s’effondre. Malheureusement, le Québec n’est pas actif là-dessus. Yves Couturier

Selon ses recherches sur le sujet, Diane-Gabrielle Tremblay, professeure à la TÉLUQ, constate que bien des proches aidants perdent au change.

Beaucoup de ces personnes, surtout les femmes, vont réduire leurs heures de travail, et finalement un certain nombre vont quitter leur emploi parce qu’elles soutiennent une personne âgée. Diane-Gabrielle Tremblay

« Du point de vue économique, ce n’est pas bon du tout », explique l’experte.

Àson avis, il faut garder les proches aidants sur le marché du travail, en leur offrant notamment des horaires plus flexibles.

Écoutez l’émission spéciale de Désautels le dimanche sur le vieillissement diffusée le 25 septembre sur ICI Radio-Canada Première.

6. TOUT LE MONDE VEUT PRENDRE SA RETRAITE À 60 ANS

– FAUX

Pas nécessairement, dit Diane-Gabrielle Tremblay.

« Il y a de plus en plus de [retraités] qui reviennent en emploi. Selon les enquêtes, 30 à 40 % reviennent pour des raisons financières. Mais pour beaucoup, on va revenir pour l’intérêt du travail ou parce qu’on s’ennuie un peu à la maison. »

Le démographe Yves Carrière note aussi que de plus en plus de gens réalisent que l’espérance de vie augmente.

« Prendre sa retraite à 55 ou 60 ans, ça peut être long longtemps. Et si vous êtes en bonne santé, pourquoi ne pas continuer à travailler? Donc, il y en a beaucoup qui voient l’intérêt de continuer à travailler. »

Yves Carrière ajoute que si on veut garder les personnes âgées sur le marché du travail, les employeurs devront faire montre d’un peu de flexibilité. Diane-Gabrielle Tremblay, de la TÉLUQ, est du même avis.

Quatre jours/semaine, des horaires flexibles, le télétravail; beaucoup de gens resteraient jusqu’à 65 ans, et même 67 ans. Beaucoup de gens sont disposés à rester plus longtemps, et sont capables de le faire.

Diane-Gabrielle Tremblay

7. LE VIEILLISSEMENT DE LA POPULATION A COMMENCÉ AVEC LES BABY-BOOMERS

– FAUX

Totalement faux, selon le démographe Yves Carrière.

« Le vieillissement de la population au Canada et partout dans les pays développés a commencé avant le baby-boom. » 

Il donne l’exemple de la France, qui, déjà au début du 20e siècle, s’inquiétait de la baisse de fécondité et du nombre de plus en plus grand de vieillards.

Il explique que le baby-boom a plutôt ralenti le vieillissement démographique.

« La proportion de personnes âgées a cessé de croître avec le baby-boom. Elle n’a pas diminué; elle a juste cessé de croître. C’est pour vous dire à quel point il y avait déjà une tendance à avoir de plus en plus de personnes âgées. »

Par la suite, les baby-boomers n’ont pas fait beaucoup d’enfants, et en parallèle, le nombre de personnes âgées a continué à augmenter.

« Dans les années 80-90 et début 2000, on est passé de 7 à 14 % de personnes âgées. Ce n’était pas à cause des baby-boomers; ils n’avaient pas 65 ans encore. »

Toutefois, une fois que les baby-boomers arrivent à 65 ans, « c’est comme si on pesait sur l’accélérateur, parce qu’ils sont très nombreux ».

On va rattraper à peu près tous les pays de l’OCDE dans les 10-15 prochaines années. Yves Carrière

Yves Carrière explique qu’on assiste à une transition démographique partout dans le monde.

 « La fécondité diminue, et la mortalité aux grands âges diminue. Ça donne un vieillissement de la population, avec une proportion de personnes âgées qui va probablement arriver entre 25 et 30 %. C’est la maturation démographique d’une société. C’est une tendance qu’on observe dans tous les pays développés, et les pays en développement y arrivent aussi. »

8. TOUS LES BABY-BOOMERS VONT AVOIR UNE RETRAITE DORÉE

– FAUX

Un autre « beau gros mythe », dit le professeur Yves Carrière. Au contraire, avec l’arrivée des baby-boomers sur le marché du travail, « on [a commencé] à observer l’endettement et une baisse de la couverture des régimes de retraite ».

 Selon lui, les années dorées de la retraite, c’était dans les années 90.

« On aime […] dire que les vieux ont tout et que les jeunes n’ont rien. Parmi les baby-boomers, il y en a qui sont pauvres. Dans chaque cohorte, il y a de tout; des gens scolarisés, d’autres moins scolarisés. Il y en a qui ont bien réussi, d’autres, non », explique Yves Carrière.

Diane-Gabrielle Tremblay, professeure à la TÉLUQ, croit aussi que c’est un mythe. « Malheureusement, beaucoup de gens n’ont pas de bons régimes de retraite, ou n’en ont pas, point. Notamment les femmes avec de bas revenus, des emplois précaires dans tout ce qui est hôtellerie et restauration. »

Patrik Marier, professeur en science politique à l’Université Concordia et directeur du Centre de recherche et d’expertise en gérontologie sociale (CREGÉS), fait remarquer que le revenu disponible médian des aînés québécois de 65 à 74 ans est de 20 200 $, alors qu’il est sous les 20 000 $ pour les 75 ans et plus, selon un rapport de l’Institut de la statistique du Québec de 2013.

Dans la réalité, une bonne part des personnes âgées, surtout les femmes, vont vivre avec des revenus très modestes. Anne-Marie Séguin, de l’INRS

Anne-Marie Séguin souligne qu’en 2015,près de 40 % des Québécois qui touchent la pension de sécurité de la vieillesse reçoivent aussi le Supplément de revenu garanti (SRG). Seuls le Nouveau-Brunswick et Terre-Neuve affichent des pourcentages plus élevés.

9. D’ICI UNE VINGTAINE D’ANNÉES, LA SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE SERA UNE DES PLUS VIEILLES EN OCCIDENT

– VRAI

« Ce qui est remarquable pour le contexte québécois, c’est qu’on va rejoindre les sociétés les plus vieilles », note Yves Couturier, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les pratiques professionnelles d’intégration des services en gérontologie.

Il explique que le Québec va bientôt atteindre le niveau de vieillissement de l’Italie.

« Ça aura pris 100 ans à l’Italie pour atteindre ce niveau; ça va prendre une génération au Québec pour le faire. »

Le baby-boom a eu cet effet-là. Dans une génération, on passe en moyenne de 7-8 enfants par femme à autour de 2. C’est la rapidité du choc démographique qui est typique au Québec. Même si on se compare au Canada anglais, le Québec se distingue.

Yves Couturier

« Le Québec est une des régions où ça prend le moins de temps pour doubler la proportion de personnes âgées », fait remarquer le démographe Yves Carrière.

Il faudra 32 ans au Québec pour passer de 12 à 24 % de personnes âgées, comparativement à 75 ans au Royaume-Uni, et 70 ans à la France.

La société québécoise sera peut-être parmi les plus vieilles d’ici une vingtaine d’années, mais les autres pays développés ne seront pas loin derrière, note le démographe. Il souligne que le décalage entre les pays quant à la proportion de 65 ans et plus sera beaucoup moins prononcé qu’il l’est aujourd’hui.

Selon l’Institut de la statistique du Québec, les 65 ans et plus représentent aujourd’hui 18 % de la population.

10. LES AÎNÉS ET LA TECHNOLOGIE NE FONT PAS BON MÉNAGE

– FAUX

C’est vraiment un mythe, selon Diane-Gabrielle Tremblay, de la TÉLUQ. « Aujourd’hui, ceux qui ne connaissent pas les technologies, ce sont les 85 ans et plus. »

Patrik Marier, directeur du CREGÉS, explique que les nouveaux retraités sont à l’aise avec les nouvelles technologies. Ils ont été en contact avec Internet et les téléphones intelligents lorsqu’ils étaient sur le marché du travail. Par contre, les personnes plus âgées sont peut-être moins familières avec la technologie, car lorsqu’elles étaient sur le marché du travail, tout cela n’existait pas.

Au fil de ses recherches sur le sujet, Anne-Marie Séguin, professeure titulaire au Centre Urbanisation culture société de l’INRS, a constaté que la technologie est de plus en plus présente chez les personnes âgées. 

« Dans les entrevues, on leur demandait : « Si vous alliez en résidence, si vous aviez juste une chambre, qu’apporteriez-vous? » Beaucoup de gens ont dit : « Mon ordinateur ou ma tablette. Parce que dans mon ordinateur, j’ai mes photos, beaucoup de souvenirs, plein de choses ». Pour des aînés, ça devient de plus en plus important », explique-t-elle.

http://ici.radio-canada.ca/

Des Québécois construisent un chemin de fer miniature en Ontario


Quand on est retraité, il est important de trouver des activités pour sortir de notre cocon et ne pas s’isoler. Un groupe de Québécois ont trouvé une activité très originale et veulent partager leur savoir pour laisser en héritage au plus jeune
Nuage

 

Des Québécois construisent un chemin de fer miniature en Ontario

 

«Ce chemin de fer est devenu un prétexte... (PHOTO Paul Chiasson, PC)

«Ce chemin de fer est devenu un prétexte pour que les gens se réunissent. Quel est le plaisir si une personne âgée reste chez elle? Quelle est cette vie?», lance Guy Filiatrault, 73 ans.

PHOTO PAUL CHIASSON, PC

GIUSEPPE VALLIANTE
La Presse Canadienne
SOUTH GLENGARRY, Ont.

Un groupe de Québécois majoritairement retraités se rend chaque samedi à South Glengarry, en Ontario, et s’affaire à construire en silence sa propre ligne de chemin de fer sur une parcelle de terre boisée en retrait de la route.

Les 12 membres du club façonnent à la main leur propre monde à partir des 60 000 morceaux de bois recyclé qui relient les pièces de métal soudées qui font office de rail d’aiguillage. Le tout sert à manoeuvrer des trains de 350 kg sur une voie parallèle.

Si ce monde n’est qu’une reproduction miniature d’un réseau ferroviaire réel – un huitième -, le Club du petit chemin de fer de Green Valley procure un grand bien aux neuf hommes et trois femmes qui passent leurs fins de semaine à faire revivre ce qui a propulsé le Canada dans l’ère industrielle.

Guy Filiatreault, un des membres du club âgé de 73 ans, dit que plusieurs de ses anciens collègues sont morts ou souffrent d’embonpoint. La construction collective miniature est selon lui ce qui garde actifs les 12 participants au projet.

«Ce chemin de fer est devenu un prétexte pour que les gens se réunissent. Quel est le plaisir si une personne âgée reste chez elle? Quelle est cette vie?», a lancé l’homme.

À quelques mètres de la principale ligne ferroviaire, Donald Young aiguise un morceau de métal qui fera bientôt partie de l’agrandissement du réseau. Aux 1,5 kilomètre déjà étalés, cinq autres kilomètres s’ajouteront sur le terrain de 4,5 hectares loué par le club au coût de 1$ par année.

Le club permet à Donald Young, un ancien inspecteur en matériaux de General Motors, de s’évader de chez lui.

«La nature sauvage nous entoure ici», explique l’homme de 79 ans.

L’activité amène par ailleurs les membres à acquérir des connaissances en soudage, en machinerie et en construction, soutient-il.

Comme le réseau ne cesse de s’agrandir, le club, dont les membres se font vieillissants, est à la recherche d’une relève pour poursuivre l’oeuvre du groupe afin que les trains puissent continuer à fonctionner. Patrick Cadieux, âgé de 42 ans, est l’un des plus jeunes membres.

«Nous devons transmettre nos connaissances, plaide Guy Filiatreault. Ce serait honteux de savoir autant de choses en ne redonnant rien à personne. À l’âge que j’ai, on réalise à quel point il est important d’enseigner des choses aux autres.»

L’autre problématique à résoudre est le financement. Les membres du club parviennent à payer les dépenses encourues par leur projet en offrant des ballades à bord de leur train, le Santa Fe, à des enfants et à des adultes. Ils cherchent cependant de nouveaux moyens d’amasser de l’argent.

Vêtu d’une salopette de chauffeur de train et d’un chapeau agencé, Patrick Cadieux conduisait l’engin lors du passage de La Presse Canadienne.

«À part conduire, j’aime aussi construire la voie et toucher à tout», a-t-il confié.

Le club est doté de trois trains, dont deux carburent au gaz acheminé par voies hydrauliques.

http://www.lapresse.ca/

Les criminels de guerre nazis ont coûté des millions de dollars en pension de retraite aux Etats-Unis


On dit que le crime ne paie pas, sauf aux États-Unis ! La justice est étrange, car souvent elle semble vraiment protéger les pires criminels et faire des misères aux innocents ou du moins a des petits criminels sans de méfaits bien graves. Comment il se fait que des crimes graves prennent autant de temps à être jugés que ce soit aux États-Unis ou ailleurs, c’est toujours une justice à deux vitesses
Nuage

 

Les criminels de guerre nazis ont coûté des millions de dollars en pension de retraite aux Etats-Unis

 

Le camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau. REUTERS/Kacper Pempel

par Jean-Laurent Cassely

Des dizaines de personnes suspectées par les Etats-Unis d’avoir été des criminels de guerre nazis ont bénéficié de millions de dollars de retraite en acceptant en contrepartie de quitter le territoire américain, révèle l’agence Associated Press qui publie l’aboutissement de deux ans d’enquête.

Selon l’agence de presse, le département de la justice américain aurait «marchandé» avec d’anciens nazis, membres de la SS ou scientifiques ayant collaboré avec le troisième Reich et s’étant réfugiés aux Etats-Unis après la guerre, afin d’obtenir leur départ.

«Depuis 1979, écrit AP, au moins 38 des 66 suspects qui ont quitté les Etats-Unis ont conservé leurs prestations de sécurité sociale.»

Il resterait au moins quatre bénéficiaires encore vivants en Europe.

L’idée vient du bureau d’enquêtes spéciales (Office of Special Investigations, OSI) du ministère de la Justice américain, une organisation chargée de la chasse aux anciens nazis. L’OSI souhaitait que les anciens criminels de guerre soient jugés de leur vivant dans les pays où les crimes dont ils étaient accusés avaient été commis. Comme ces crimes n’avaient pas été commis sur le territoire américaine et ne concernaient pas les citoyens de ce pays, la seule manière de les faire passer devant un tribunal était de prouver qu’ils avaient menti aux services d’immigration sur leur passé de criminels de guerre, afin de les déchoir de leur nationalité américaine et de les renvoyer en Europe dans un pays concerné par leurs crimes. Mais la procédure peut durer 10 ans: pour faciliter et accélérer la tenue de ces procès, l’Etat aurait consenti à ne pas priver les anciens nazis de pension de retraite.

L’OSI est aller jusqu’à encourager certains suspects à utiliser leur passeport américain pour voyager légalement vers leur pays d’origine, où ils renonceraient à la nationalité américaine en échange de la préservation de leur pension.

Mais «seulement 10 suspects ont été jugés après avoir été expulsés, selon les propres chiffres du ministère», précise AP.

Les auteurs de l’article citent l’exemple de Jakob Denzinger, ancien garde d’Auschwitz, un de ces suspects aujourd’hui âgé de 90 ans qui vivait «le rêve américain»  jusqu’en 1989 et qui, renvoyé en Croatie après avoir monté une entreprise prospère, gagne encore 1.500 dollars par mois de pension.

Associated Press avait déjà révélé en juin 2013 que Michael Karkoc, ancien officier de la Division SS Galicie, une unité ukrainienne de la Waffen-SS, coulait des jours tranquilles dans l’Etat du Minnesota. 

http://www.slate.fr

À 93 ans, Hazel McCallion, la mairesse de Mississauga, prend sa retraite


Imaginez être maire d’une ville qui est la 6ᵉ plus grande ville du Canada, bon, il y a des maires pour des plus grandes villes, mais en plus être une femme et avoir été élue 12 fois, seulement 2 élections, elle n’avait pas d’adversaire et qu’en plus elle laisse la vie politique à 93 ans. C’est toute une carrière !
Nuage

 

À 93 ans, Hazel McCallion, la mairesse de Mississauga, prend sa retraite

 

Après 36 ans à la tête de la Ville de Mississauga, celle qui détient le record de longévité en tant que mairesse au Canada, Hazel McCallion a fêté en grand son départ de l’Hôtel de Ville hier soir.

« Je quitte mon travail de mairesse de Mississauga, c’est tout. Je ne prends pas ma retraite », a affirmé la femme de 93 ans.

Hazel McCallion a été élue pour la première fois en 1978. Les électeurs l’ont ensuite réélue 12 fois. Lors de deux élections, elle n’a eu aucun adversaire et même lorsque d’autres candidats s’y sont essayés, Hazel McCallion n’a bien souvent pas eu besoin de dépenser beaucoup d’argent ou de passer beaucoup de temps à faire campagne.

Hier soir, des personnalités politiques de tous paliers de gouvernements lui ont rendu hommage. La première ministre de l’Ontario, Kathleen Wynne a rappelé que Hazel McCallion est un exemple pour toutes les femmes en politique.

L’ex-premier ministre du Canada, Jean Chrétien a aussi fait une apparition surprise.

« Elle est extrêmement directe, amie avec tout le monde, exigeante avec tout le monde. Hazel, vous êtes unique », a-t-il dit.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Une étude confirme les dangers de la retraite


Prendre sa retraite n’est pas toujours une bonne chose, mais a défaut, il est important de s’activer, autant physiquement que mentalement
Nuage

 

Une étude confirme les dangers de la retraite

 

Une étude confirme les dangers de la retraite

Photo Fotolia

Une étude trace un lien véritable entre la retraite, ou l’arrêt des activités d’un individu, et les risques de maladies et de décès.

Une vieille légende urbaine, ou une vieille superstition, avançait que les gens qui cessent de faire ce qu’ils aiment en prenant leur retraite voyaient souvent leurs jours prendre fin plus abruptement et plus rapidement que les autres.

Peu de recherches sérieuses avaient jusqu’à présent été effectuées sur le sujet, mais c’est maintenant chose faite.

En effet, rapporte Santé Log, une équipe de chercheurs de l’INSERM a établi que le lien entre la retraite et les maladies dégénératives, voire la mort, existerait bel et bien.

La recherche, qui a par ailleurs été présentée lors de la conférence annuelle de l’Association Internationale d’Alzheimer de Boston, conclut que les personnes qui prennent leur retraite plus tard ont moins de chances de développer des maladies comme l’Alzheimer.

L’étude exhaustive, qui se base sur l’analyse des dossiers de près de 430 000 patients et travailleurs, constate un lien direct entre l’arrêt de la vie active et la dégénérescence des facultés cognitives.

On suggère donc de maintenir ses activités le plus longtemps possible, qu’elles soient professionnelles, personnelles ou sociales, et ce, malgré l’âge ou le début de la retraite.

http://fr.canoe.ca/

L’astronaute canadien Chris Hadfield a annoncé sa retraite


Un chapitre s’est écrit dans l’histoire spatiale au Canada avec Chris Hadfield. Bientôt a la retraite, il continuera a captivé des adultes et des plus jeunes a l’exploration spatiale grâce a des conférences qu’il effectuera a travers le pays
Nuage

 

L’astronaute canadien Chris Hadfield a annoncé sa retraite

 

 

L’astronaute canadien Chris Hadfield a annoncé sa retraite lors d’une conférence de presse, lundi, à Longueuil. 

M. Hadfield quittera donc l’Agence spatiale canadienne à partir du 3 juillet.

Cette année, il est devenu le premier Canadien à commander la Station spatiale internationale ISS. Il s’agissait de sa troisième mission dans l’espace. Il a été le seul Canadien à avoir séjourné au sein de la station spatiale russe Mir, en 1995, et le premier au pays à effectuer une sortie dans l’espace quand il a installé le deuxième bras canadien sur la Station spatiale internationale en 2001.

«Je suis extrêmement fier d’avoir partagé mon expérience, a affirmé Chris Hadfield par communiqué. Je continuerai à promouvoir l’importance de l’exploration spatiale auprès du public dans ma nouvelle carrière de conférencier et à visiter des écoles canadiennes par l’entremise de l’Agence spatiale canadienne.»

Le ministre de l’Industrie et ministre responsable de l’Agence spatiale canadienne, Christian Paradis, lui a rendu hommage.

« Ses efforts ont raffermi la renommée mondiale de l’expertise spatiale de notre pays. Je voudrais remercier Chris personnellement pour l’engagement avec lequel il a partagé son esprit de la découverte non seulement avec les Canadiens, mais aussi avec le monde entier», a-t-il dit par communiqué. 

Profil personnel : Né le 29 août 1959 ˆ Sarnia et élevé ˆ Milton en Ontario. Marié avec Helene Hadfield (née Walter). Le couple a trois enfants. Chris aime le ski, l’équitation, le jogging, le volley-ball et le squash. Il aime également jouer de guitare, chanter et écrire. Ses parents, Roger et Eleanor Hadfield, habitent près de Milton. La mère d’Helene, Gwendoline Walter, réside ˆ Victoria en Colombie-Britannique. Son père, Erhard Walter, est décédé

Chris Hadfield 14 mai 2013

Chris Hadfield 13 mai 2013

Chris Hadfield répond à la question: que se passe-t-il quand on pleure dans l’espace?

Chris Hadfield, alias Major Tom, photographie la Terre de l’ISS.

Chris Hadfield de retour sur Terre.

Arborant un chandail et un nœud papillon vert, l’astronaute canadien Chris Hadfield a célébré à sa façon la Saint-Patrick le dimanche 17 mars 2013.

Chris Hadfield

Chris Hadfield lors de sa conférence de presse abord de la station spatiale le 10 janvier 2013.

http://www.journaldemontreal.com

Angleterre 100 ans et toujours au travail


Un homme qui ne parait pas du tout avoir cent ans .. Est-ce le travail qui le garde alerte et bien conserver pour son âge … ? Mais pourquoi pas, si monsieur est capable alors il a autant le droit de travailler
Nuage

 

Angleterre

100 ans et toujours au travail

 

100 ans et toujours au travail

Crédit photo : Gracieuseté mirror.co.uk

TVA Nouvelles

C’est dans les locaux de l’entreprise où il travaille que Jim Clements, un britannique, vient de fêter ses… 100 ans!

Car cet employé d’une société qui vend des systèmes d’alarme n’a toujours pas pris sa retraite, lui qui occupe un emploi depuis maintenant 86 ans.

Le nouveau centenaire, qui ne travaille que deux jours par semaine, a expliqué au quotidien The Daily Mirror qu’il «répond au téléphone, fait du classement, du déchiquetage, des photocopies et la préparation du thé pour les filles».

«Jim est incroyable», explique une de ses collègues.

Il faut dire que cet arrière-grand-père est toujours en forme et très sportif.

Veuf depuis 19 ans, il aime beaucoup les parties de pêche et entretenir son jardin en dehors de ses heures de travail. Travail qu’il ne compte pas quitter de si tôt.

http://tvanouvelles.ca

On n’a plus les «vieux» qu’on avait


Vieillir, un mot qui fait peur pour plusieurs .. mais pourquoi que vieillir n’est pas synonyme d’être bien dans sa peau.. Oui, mais la réalité c’est qu’on nous apprend qu’il ne faut pas que cela paraisse .. pas trop de rides, ni trop de cheveux blancs, être actif, faire le marathon, escalader des montagnes .. quand en réalité … on voudrait que faire une marche et regarder un soleil se coucher tout simplement
Nuage

 

On n’a plus les «vieux» qu’on avait

 

Le culte de la performance gagne les personnes âgées, au grand dam de celles... (Illustration: Kevin Massé, La Presse)

ILLUSTRATION: KEVIN MASSÉ, LA PRESSE

LOUISE LEDUC
La Presse

Le culte de la performance gagne les personnes âgées, au grand dam de celles qui n’ont aucune envie d’une retraite au grand galop. A-t-on encore le droit, quand on est vieux, de se bercer tranquillement?

«Je ne cours pas, je ne joue pas au tennis, je n’ai aucune envie de faire le tour de la planète et non, je ne me lèverai pas de bonne heure le matin pour aller marcher au centre commercial. J’ai été une super infirmière, je n’ai pas le goût d’être une super vieille.»

À 69 ans, Ginette Martel se sent fatiguée. Elle a envie de flâner, de se lever vers 10 h si ça lui chante. L’ennui, c’est qu’elle se sent de plus en plus marginale.

«Il y a ma coiffeuse qui continue à travailler à temps plein à 65 ans, en plus de marcher tous les jours et de jouer aux quilles. J’ai une amie de 65 ans qui court, qui joue au golf et au tennis. Moi, je ne crois pas que l’on vit plus vieux en bougeant davantage. Ma mère a vécu longtemps et je l’ai vu couler ses vieux jours en restant tranquillement à la maison.»

S’il n’y avait que l’entourage! Mme Martel ne se reconnaît pas non plus dans les personnes âgées qu’elle voit à la télévision. Comment font-elles, les Janette Bertrand, Denise Filiatrault et Monique Mercure de ce monde, toutes exceptionnelles de vitalité?

En même temps, Mme Martel ne cache pas être plutôt trompe-l’oeil, elle aussi. Non, on n’a plus les «vieilles» qu’on avait.

«On cherche à demeurer coquette, on s’habille jeune. Nos proches ne réalisent donc pas qu’on vieillit quand même. Ils ne comprennent pas que non, ça ne nous tente pas de conduire seules, l’hiver, jusqu’en Gaspésie.»

Le magazine Le Bel Âge, avec ses chroniques sur les crèmes antirides, sur la lutte aux varices et sur les liftings, illustre combien vieillir, c’est de l’ouvrage.

«Dans les sites de rencontre, les femmes qui cherchent un compagnon se font dire de ne jamais révéler qu’elles ont plus de 60 ans, relève Mme Martel. Avant, les vieux qui sortaient avec des petites jeunes, ça se voyait à Hollywood, mais là, on dirait que ça nous rattrape. Prenez Jean-Pierre Ferland qui sort avec une femme de 40 ans!»

Sylvie, qui préfère taire son nom de famille, le constate aussi.

«Mon père, qui a 90 ans et qui jouait au tennis jusqu’à récemment, sort avec une femme qui en a 58. Il a toujours eu l’air jeune, et il a d’ailleurs menti sur son âge quand il l’a rencontrée. Et jamais, au grand jamais, il n’aurait flirté avec une femme de son âge!»

En bonne baby-boomer, Sylvie a bien vécu –

«j’étais une cliente assidue du Thursday’s» –

et admet s’être usée un peu prématurément. À 64 ans, elle n’a plus la santé et elle n’a pas envie de performer,

 «comme cette amie de Montréal qui fait des triathlons à 75 ans».

Béatrice Picard, notre Marge Simpson nationale, ne fait pas dans le sport, mais à 83 ans, elle foule toujours les planches et il lui arrive d’abattre des semaines de travail de 60 heures. À l’écouter parler, ce qui l’épuise, c’est de tenir à bout de bras certaines personnes âgées de sa connaissance qui n’ont pas le goût de grand-chose. Mais qu’on ne se méprenne pas.

«Quand je me lève, certains matins, j’ai 108 ans!»

Le sociologue Richard Lefrançois, professeur associé à l’Université de Sherbrooke, relève deux cas de figure: ces dynamos qui n’arrêtent pas et ceux qui ont envie de se poser un peu.

«Il y a quelques années, je donnais une conférence sur l’importance pour les personnes âgées de rester actives. Un homme a levé sa main et il a demandé: «Mais est-ce correct de ne pas vouloir aller au gym, de ne pas avoir le goût de faire trop de bénévolat et d’avoir envie, souvent, de regarder tomber la neige?»»

Tant qu’on ne s’isole pas, qu’on ne devient pas dépressif ou au contraire, qu’on ne s’illusionne pas sur sa mortalité, chacun fait comme il le sent, rappelle M. Lefrançois.

Le problème, c’est qu’il y un «déni de la vieillesse» très fort chez un grand nombre de baby-boomers qui avancent en âge.

«On ne veut pas vieillir, on refuse la mort, et les personnes âgées dans les publicités et les magazines sont presque toujours de très jeunes vieux.»

Dans le magazine Time, en 2009, Catherine Mayer inventait le mot «amortalité» pour définir cette idée voulant que la vieillesse soit «out» et que l’on dispose aujourd’hui de tout un arsenal pour la combattre.

De fait, constate Richard Lefrançois, «grâce à de bons soins de santé, on est vieux de plus en plus tard et de moins en moins longtemps. Ce n’est pas comme à une certaine époque où l’on se faisait vieux dès ses 55 ans. De nos jours, cela n’arrive souvent que vers 75 ans… et l’on meurt parfois cinq ans plus tard».

Mais s’il vous plaît, docteur, pas trop ridé et en ayant résisté aux lois de la gravité?

http://www.lapresse.ca/

Québec Le taux de suicide chez les baby-boomers est élevé


C’est triste de voir que les baby-boomers qui ont eu de belles années, soient aujourd’hui, dans une insécurité, stress et dépression au risque d’aller jusqu’au suicide et les hommes ne sont pas épargné. Il est important de chercher de l’aide pour retrouver un équilibre mentale
Nuage

 

Québec

Le taux de suicide chez les baby-boomers est élevé

 

Le taux de suicide chez les baby-boomers est élevé

Crédit photo : Agence QMI

Par Marie-Eve Gaudreau | Agence QMI

Au Québec, 41% des décès par suicide touchent une personne de 50 ans et plus. Les dernières données de l’Agence de la santé et des services sociaux en Montérégie démontrent qu’en 2009, il y a eu 65 suicides dans cette génération. Le nombre de décès est plus élevé chez les hommes, soit 51 pour cette même année.

«Les hommes sont plus agressifs et font des gestes plus violents et impulsifs, selon Louis Lemay, intervenant au centre d’aide Contact Richelieu-Yamaska. Ils attendent avant de chercher de l’aide et parfois, il est trop tard pour venir à leur secours.»

M. Lemay encourage fortement les hommes à aller consulter rapidement plutôt que d’attendre que ça passe.

Selon l’Association québécoise des retraité(e)s des secteurs public et parapublic (AQRP), le suicide chez les 50 ans et plus est causé par plusieurs facteurs.

«La retraite amène son lot de changements, la sécurité financière change à cause de l’arrêt de travail, les gens sont plus stressés par tout ça, a indiqué le directeur des communications, Mathieu Santerre. C’est une difficulté que les retraités ne connaissaient pas nécessairement avant. Les causes de santé mentale comme la dépression est aussi un facteur propice au suicide.»

L’AQRP a mis sur pied une série de conférences, un peu partout au Québec, pour aider les baby-boomers, ainsi que leurs proches, et les sensibiliser.

La sensibilisation est le mot d’ordre de l’association.

«Nous voulons que les personnes de 50 ans et plus soient bien outillées pour l’avenir et qu’ils soient conscients qu’il faut demander de l’aide en cas de besoin», a dit M. Santerre.

Sur le site web de l’AQRP, on invite les gens à utiliser la ligne téléphonique 1-866-APPELLE pour les personnes suicidaires ou les personnes endeuillées.

Les personnes qui désirent avoir de l’appui peuvent trouver un centre dans leur secteur sur le site de l’Association québécoise de prévention du suicide: www.aqps.info.

http://tvanouvelles.ca

Le sac de sable ou de l’art de détourner l’attention


Bon quelle sagesse qu’on peut retenir de cette histoire .. peut-être que de suivre son intuition et d’aller au delà des apparences.. Enfin sinon, cette histoire fera surement sourire quelqu’un
Nuage

 

Le sac de sable ou de l’art de détourner l’attention

 

Juan arrive du Mexique à la frontière séparant le Mexique des États-Unis en bicyclette. Il a un gros sac sur ses épaules.

Le douanier l’arrête et lui demande :
– Qu’est-ce que tu as dans ton sac ?
Il répond :
– Du sable.
Le douanier, incrédule, lui dit :
– On va voir ça… Descends du vélo.
Le douanier ouvre le sac et répand le sable qu’il contient sur le sol. Il fouille dedans sans rien y trouver.
– C’est bon, lui dit-il.
Juan ramasse le sable du mieux qu’il peut et repart sur sa bicyclette.

Une semaine plus tard, la même chose se produit.
Le douanier demande à Juan :
– Qu’est-ce que tu as dans ton sac cette fois ?
Juan répond :
– Du sable.
Le douanier, qui n’est toujours pas convaincu, décide de détenir Juan pour la nuit et d’envoyer un échantillon du sable pour analyse. Le lendemain, les résultats révèlent qu’il s’agit bien de sable. Il laisse donc Juan repartir sur son vélo.

Le petit manège se poursuit tous les deux ou trois jours pendant les quelques années qui suivent. A chaque fois, le douanier fouille le sac de sable. Il envoie régulièrement des échantillons pour analyses de toutes sortes mais toujours sans rien trouver d’autre que du sable.
Finalement, quelques années plus tard, Juan arrête de traverser la frontière en bicyclette avec son sac de sable.

Un beau jour, alors qu’il est en retraite, le douanier prend ses vacances au Mexique et rencontre Juan dans un petit bar sur la plage.
– Hé ! je te reconnais, toi! Tu n’est pas le gars qui traversait la frontière en bicyclette avec un sac de sable ?
Juan reconnaît le douanier et lui répond :
– Oui, c’est moi.
– Qu’est-ce que tu deviens ? lui demande le douanier.
– Je me suis acheté ce petit bar et je vis tranquillement, répond Juan.


Le douanier se décide finalement à lui demander :
– Écoute, je suis à la retraite et je n’ai plus aucun pouvoir. Je voudrais bien savoir une chose. Je n’ai jamais arrêté de penser à ça depuis que je t’ai vu la première fois. Juste entre toi et moi, tu faisais de la contrebande ?…
Juan esquisse un petit sourire et répond :
– Oui, et c’est comme ça que je me suis acheté ce bar.
Le douanier s’approche un peu et demande à voix plus basse :
– Et qu’est-ce que tu passais frauduleusement aux douanes ?
– Des bicyclettes…