Éternels retardataires


Êtes-vous du genre ponctuel où retardataire ? Il arrive a tout le monde d’être en retarde de temps à autre pour diverses raisons, alors que pour d’autres, c’est un vrai problème..
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Éternels retardataires

 

Il existe deux types de retardataires: ceux qui... (Photo Digital/Thinkstock)

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Il existe deux types de retardataires: ceux qui arrivent en retard de manière épisodique et ceux qui le sont systématiquement.

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OLIVIA LÉVY
La Presse

Êtes-vous souvent en retard? Arriver à l’heure représente un défi quotidien pour certaines personnes qui ont fait du retard leur mode de vie. Est-ce un manque de respect, une notion du temps différente ou un problème de personnalité? Comment faire pour y remédier?

Selon le psychologue Marc Pistorio, il existe deux types de retardataires: ceux qui arrivent en retard de manière épisodique et ceux qui le sont systématiquement. Les personnes qui ne sont jamais dans la chronicité ont, selon lui, un problème de contrôle d’eux-mêmes.

«Prendre soin de soi, c’est cette idée de gérer son temps pour ne pas se mettre à défaut. Si on veut s’assurer d’être à l’heure, on anticipe, on planifie et on gère son temps de manière raisonnable» dit-il.

On connaît tous des personnes qui ont sans cesse une multitude de choses à faire et qui ont du mal à estimer le temps nécessaire pour les accomplir. Elles sont incapables d’arriver à l’heure et, en plus, ce n’est jamais de leur faute! Une étude menée par le professeur en psychologie Roger Buehler, de l’Université Wilfrid Laurier, en Ontario, a démontré qu’on a tendance à sous-estimer de 40% le temps alloué à des tâches, ce qui provoque des retards et pose un vrai problème de planification.

Est-ce qu’il y aurait des gens dont le tempérament fait en sorte qu’ils sont plus en retard que d’autres? Il faut croire que oui. Une étude menée en 2003 par Jeff Conte, professeur associé en psychologie à l’université de San Diego, démontre que certains types d’individus sont en effet plus enclins à être en retard que d’autres. Son étude a été réalisée sur 181 opérateurs de métro de New York. Ils ont été divisés en deux groupes, le type A et le type B, en fonction de leur personnalité. Le type A rassemblait des gens qui étaient plus tournés vers la réussite, le type B regroupait des personnes plus décontractées. Les résultats démontrent clairement que le type A est plus ponctuel que le type B et que leur perception du temps est très différente. Le professeur Conte a également remarqué que les adeptes du multitâches étaient plus souvent en retard.

«C’est tellement complexe, le retard, et pour des raisons multiples et différentes», explique Véronique Rouvès, psychologue et directrice de la Clinique Papineau.

Elle estime que, parmi les retardataires, il y a ceux qui ont de la difficulté à s’organiser, qui n’ont pas d’agenda, qui sont confus ou qui n’ont pas de notion du temps. Il y a ceux qui font de la procrastination et qui remettent toujours tout au dernier moment. Il y a des gens qui n’ont pas été élevés comme ça et dont les familles ont toujours été en retard, pour qui la ponctualité n’est pas une valeur et le retard n’est pas un problème.

Il peut également y avoir des causes plus profondes et des problèmes importants dans la vie des gens qui sont incapables d’être à l’heure.

«Il y a la peur de l’échec ou, sur le plan social, une certaine anxiété qui se manifeste», poursuit Véronique Rouvès.

«La peur d’aller à un endroit ou à un événement peut être un enjeu : la personne se questionne, hésite, puis finalement se décide. Ça la pousse dans l’action, mais elle sera en retard.» Véronique Rouvès
psychologue et directrice de la Clinique Papineau

Les retardataires ne sont pas très aimés. «En effet, la perception des autres est mauvaise parce qu’on a l’impression que ça ne les dérange pas qu’on les attende, qu’ils sont des êtres égoïstes, supérieurs et centrés sur eux-mêmes. Mais de façon générale, les gens ne sont pas fiers de leur retard et s’excusent de l’être», pense Véronique Rouvès.

Un manque de respect?

Il n’est évidemment pas très poli de faire attendre. Les retardataires ont parfois cette fâcheuse tendance à banaliser leur retard et la colère qu’il peut créer chez les autres.

«Inconsciemment, c’est une façon passive agressive d’agir. Les retardataires ne prennent pas leurs responsabilités, surtout que certains n’admettent absolument pas avoir un problème, car vous savez, en fin de compte, ça renvoie une image de soi très négative. On a du mal à s’avouer que c’est un défaut, surtout quand c’est un mode de vie récurrent», explique le psychologue Marc Pistorio.

En plus d’avoir un répertoire illimité d’excuses récurrentes, n’y aurait-il pas aussi un brin de narcissisme?

«Oui. On se laisse désirer et, en plus, on est censé attendre sans se plaindre!», ajoute-t-il.

Avec les retardataires chroniques, il faut poser des limites, c’est une question de respect. Il faut être capable d’exprimer notre mécontentement. De dire, s’il le faut, «je t’attends dix minutes, mais après, je m’en vais».

«Ça peut ternir la relation d’amitié, la relation amoureuse ou professionnelle, mais il faut leur dire. Il faut tenir compte de certaines conventions sociales.» Marc Pistorio
psychologue

«Ça peut être lié à une mauvaise image de soi-même, ne pas prendre soin de soi et des autres ou encore vouloir éviter une situation et ainsi arriver en retard. Il y a un vrai travail sur soi à faire», estime Marc Pistorio.

Est-ce que ça s’améliore avec les années? On peut se poser la question. Une chose est certaine, c’est que nous sommes de plus en plus à la course.

«Les horaires des gens sont de plus en plus chargés, et ce qui est valorisé socialement, c’est d’être toujours très occupé et de multiplier les rendez-vous. Le problème, c’est qu’il n’y a pas de place pour l’imprévu, que l’horaire est vite chamboulé à la moindre chose et, donc, qu’on sera de plus en plus en retard», estime Véronique Rouvès.

Pour Marc Pistorio, la ponctualité n’est pas une valeur transmise.

«On n’en parle pas beaucoup. On parle davantage de prendre soin de soi, de ralentir son rythme de vie, d’être plus zen. Être à l’heure, c’est une belle façon d’être zen, finalement!», lance-t-il en riant.

Un mauvais pli

L’Américaine Diana DeLonzor, consultante en gestion, a écrit dans son livre Never Be Late Again qu’il est difficile de devenir ponctuel quand on a toujours été en retard. Demander à un retardataire chronique d’être à l’heure est comme dire à une personne au régime qu’elle mange trop. Pour elle, il y a sept catégories de retardataires: la tête en l’air, qui a tendance à oublier ses rendez-vous; le «deadliner», celui qui travaille seulement sous pression; le productif, qui fait trop de choses en un minimum de temps, mais qui n’y parvient pas; l’indulgent, qui manque de contrôle sur lui-même; le rationnel, qui n’admet pas son retard; le fraudeur, qui est anxieux; et le rebelle, pour qui c’est une question de pouvoir.

Et avec des enfants?

 

Comment gérer son temps quand nous sommes parents et qu’enfiler simplement un habit de neige peut prendre une éternité?

«On entre là dans des questions d’organisation. Pour pouvoir être à l’heure, il faut davantage planifier et accepter le fait que ça ne se passe pas toujours comme on le souhaite! Le petit de 2 ans refuse de s’habiller… S’accorder une petite minute pour être dans l’affectif et non dans la colère, sinon, ça commence mal la journée. Se lever plus tôt est aussi une possibilité!», dit le psychologue Marc Pistorio.

«Quand on est parent, si on est en retard de façon récurrente, on ne peut pas donner comme excuse que c’est parce qu’on a des enfants! Ça voudrait dire qu’aucun professionnel qui est parent n’arrive à l’heure au travail ! Ça ne marche pas! On doit trouver une formule qui fonctionne.»

À ce sujet, on entend souvent dire que plus les enfants sont jeunes, plus on a du retard!

Marc Pistorio explique que les enfants n’ont pas de perspective temporelle.

«Un enfant ne comprend pas lorsque vous dites que vous êtes pressé. Ça ne veut rien dire pour lui. Par contre, il sentira la tension. Plus l’enfant est jeune, plus il est dans le moment présent. C’est pour ça que dire « demain » à un enfant, ça veut dire que ça n’arrivera jamais! Demain n’existe pas!»

Quelques trucs pour y remédier

 

Il est possible de devenir ponctuel. Il faut simplement y mettre de la volonté et avoir un peu plus d’organisation.

  • Soyez réaliste
  • Soyez plus réaliste dans l’estimation de votre temps pour vous rendre d’un point à un autre. Prévoyez même d’arriver à l’avance. Même s’il y a des embouteillages, vous arriverez à l’heure.
  • Arrêtez de procrastiner
  • Non, ne remettez pas au lendemain ce qui peut être fait tout de suite.
  • Rappel
  • Mettez des alarmes quand vous devez partir.
  • Partez! 
  • Même si vous êtes du style débordé et que vous devez toujours finir un dossier urgent avant de partir parce que vous aimez travailler sous pression, il est trop tard. Il faut partir même si vous avez un courriel urgent à écrire!
  • Organisez et planifiez
  • Encore plus si vous avez des enfants, il faut prévoir du temps et planifier, ne l’oubliez pas. Préparer les vêtements des enfants la veille, par exemple, et ranger les choses à leur place.
  • N’oubliez pas: on ne peut pas être à deux endroits en même temps!

http://www.lapresse.ca/

Un homme se fait diagnostiquer la maladie du retard chronique


Peut-on vraiment souffrir de retard chronique  au point d’arriver en retard tout le temps que ce soit au travail ou dans les loisirs ? Ou c’est simplement une mauvaise gérance de son temps ?
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Un homme se fait diagnostiquer la maladie du retard chronique

 

Les retards de Jim Dunbar ont affecté sa vie privée et professionnelle.

Cet Écossais de 57 ans est absolument incapable d’arriver à l’heure où que ce soit.

Vous ne pourrez bientôt plus pester contre les gens qui arrivent systématiquement en retard. La faute à Jim Dunbar. Cet Écossais de 57 ans, n’a jamais su gérer son temps et arrive en retard quelle que soit la nature de son rendez-vous, l’heure à laquelle il a été fixé et la personne qui l’attend.

Le Ninewells hospital de Dundee (Écosse) vient donc de le diagnostiquer comme étant atteint de la maladie du retard chronique.
Ce diagnostic rend ainsi Jim Dunbar totalement irresponsable de ses retards. Selon les médecins, cette maladie serait causée par la même partie du cerveau que ceux qui souffrent de déficit de l’attention et d’hyperactivité.

« Je m’en veux et me demande : ‘pourquoi n’arrivé-je pas à être à l’heure ?’ J’ai perdu beaucoup d’emplois. Je peux comprendre la réaction des gens et pourquoi ils ne me croient pas », explique Jim Dunbar.

L’histoire retiendra que l’Écossais est arrivé en retard de 20 minutes à son rendez-vous chez le médecin. Derrière l’aspect « comique » de la situation de Jim Dunbar se joue un drame personnel. Toute la vie de cet homme aura été affectée par les retards. Il fut un écolier retardataire, un ami jamais à l’heure aux rendez-vous et un vacancier qui ratait ses ferrys.

« Ma famille ne me croit pas et pense que j’invente des excuses », déplore-t-il.

Des experts doutent toutefois du diagnostic dont a bénéficié Jim Dunbar. C’est notamment le cas du Dr Sheri Jacobson, psychothérapeute et directrice du Harley Therapy Clinic de Londres.

Selon elle, « les retards répétés sont habituellement un symptôme d’une affection sous-jacente ou la dépression, mais ils peuvent aussi être simplement une habitude. Je pense qu’il est imprudent de faire d’un comportement humain une condition médicale ».

http://www.atlantico.fr/

 


 

Une puce pour lutter contre l’école buissonnière au Brésil


Pour des jeunes enfants, peut-être cette méthode est une bonne chose mais je me demande jusqu’à ou qu’on peut aller, imaginer partout ou on met des uniformes avec le logo d’une école, d’une université et même d’une compagnie se mettent a installer des puces cela pourraient causer bien des préjudices
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Une puce pour lutter contre l’école buissonnière au Brésil

Environ 20 000 jeunes élèves seront munis d’une puce dans leur « uniforme intelligent » dans le but de réduire le taux d’absentéisme dans les classes de 25 écoles au nord-est du Brésil. Il s’agit d’un investissement qui a couté 700 000$ au gouvernement municipal.

 

« Nous avons remarqué que les parents déposaient les enfants à l’école mais n’attendaient pas de voir s’ils rentraient dans l’immeuble puisqu’ils devaient eux-mêmes se rendre au travail », explique Corioloano Moraes, le secrétaire d’éducation de Vitoria da Conquista . « Ils étaient toujours surpris lorsqu’on leur annonçait le nombre d’absences de leurs enfants. »

C’est le genre de surprise que ces puces veulent éliminer. Logées sous les écussons ou sur les manches des uniformes, les puces envoient un SMS aux parents lorsque leur enfant traverse les portes de l’école, munies de détecteurs. Si un certain retard s’accumule et que l’uniforme en question n’est pas dans l’édifice scolaire, un texto est envoyé aux parents pour les aviser de l’absence ou du retard de l’élève :

« Votre enfant n’est pas encore arrivé à l’école ».

Après trois récurrences les parents devront motiver les retards et les absences.

Corioloano Moraes affirme que d’ici 2013, 43 000 enfants âgés de 4 à 14 ans devront porter ces uniformes intelligents dans les écoles publiques de la ville. Les uniformes peuvent être lavés et repassés sans endommager les puces, ajoute-t-il.

« Il y a un grand engouement pour ces uniformes au Brésil. Nous avons probablement démarré une tendance ».

Sources:

BBC, Boston Globe, The Verge

http://www.branchez-vous.com

Évaluer les futures aptitudes linguistiques des enfants


Un outil intéressant mais je redoute un peu quand on étiquettes des enfants, avant même l’âge scolaire quoique d’un autre côté pourvoir diagnostiquer plus vite ceux qui auraient des problèmes de langage pourraient avoir avoir plutôt l’aide pour évoluer
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Évaluer les futures aptitudes linguistiques des enfants

 

© Shutterstock

Agence QMI

Un test permet d’évaluer avec précision les futures aptitudes linguistiques des tout-petits, selon une étude réalisée par des chercheuses de l’Université Concordia, à Montréal.

Le test intitulé Language Use Inventory (LUI), ou Inventaire de l’utilisation du langage, évalue le langage des enfants de 18 à 47 mois. Il permet de faire le point sur le vocabulaire employé par les enfants dans différentes situations, notamment dans les interactions avec les autres, les jeux, ou ses propos sur le monde qui l’entoure.

Les conclusions de l’étude démontrent que le LUI permet de déterminer quels sont les enfants qui connaissent des difficultés langagières et d’évaluer leur aisance future à communiquer.

Pour parvenir à ces résultats, les chercheuses Diane Pesco et Daniela O’Neill ont analysé les données récoltées auprès de 348 enfants de cinq ou six ans, dont les parents avaient répondu aux questions du LUI quelques années auparavant. Elles ont ensuite examiné les corrélations entre les scores que les petits avaient obtenus au test et ceux qu’ils avaient enregistrés à des tests langagiers passés plus tard.

Les enfants qui faisaient piètre figure au LUI quant à leurs compétences linguistiques sont plus susceptibles de réaliser encore une fois un faible score vers l’âge de cinq ou six ans, et risquent davantage de présenter un trouble de langage au moment d’intégrer le système scolaire.

Les chercheuses soulignent que le diagnostic précoce d’un retard en matière de langage chez un tout-petit permet à ses parents de chercher de l’aide avant que le problème ne devienne trop important

http://sante.canoe.com