Une dame qui aurait bien besoin d’un petit suivi en psychiatrie, mais on parle de famille, donc, les autres membres n’ont pas plus réagit au comportement de la femme du défunt
Nuage
Dans l’espoir de le voir ressusciter
Une femme laisse son mari se décomposer durant six mois
Crédit photo : archives Agence QMI
Par Agence QMI
Dans l’espoir de le voir ressusciter, la famille de Peter Wald a laissé le corps de l’homme, décédé subitement, se décomposer dans son lit pendant plus de six mois.
Le Toronto Star a rapporté que sa famille de Hamilton en Ontario croyait sincèrement que Peter Wald, 52 ans, allait se relever d’entre les morts, car elle priait pour lui chaque jour.
«Nous avions confiance en Dieu. Nous nous disions: d’accord Seigneur, tu sais mieux que nous ce qu’il faut faire», a déclaré Kaling Wald, l’épouse de Peter.
Lorsque les voisins, étonnés de ne plus voir M. Wald lui ont demandé où était passé son mari, celle-ci leur répondait «il est entre les mains de Dieu maintenant».
C’est finalement le shérif de la localité, venu expulser la famille pour non-paiement de l’hypothèque depuis plusieurs mois, qui a fait la sinistre découverte.
Le récit a permis de comprendre que Peter Wald était diabétique. Son pied gauche s’était infecté et malgré tout il refusait de se rendre à l’hôpital pour recevoir des soins. L’homme est tombé dans le coma, et quelques jours plus tard, sa femme a remarqué que son estomac gonflait et que le corps avait pris une rigidité cadavérique.
Kaling Wald a alors recouvert son mari de couvertures, a cadenassé la porte de la chambre et a scellé celle-ci avec du ruban adhésif pour éviter que la famille ne soit importunée par les odeurs de décomposition.
Sans pouvoir identifier les raisons exactes du décès à cause de l’état de putréfaction du cadavre, les experts croient que Peter Wald serait mort de causes naturelles aux alentours du 20 mars 2013. Le corps aurait finalement été découvert le 17 septembre.
Lundi, Kaling Wald a plaidé coupable pour non-notification à la police ou au coroner du décès de son époux. Elle a été condamnée avec sursis, et est soumise à une période de probation de 18 mois.