Les bienfaits des animaux de compagnie pour les humains en une infographie !


Les animaux domestiques sont positifs sur la santé des enfants et des adultes. Je pense que nous pourrions davantage profiter leur présence dans divers domaine comme au milieu de la santé, au palais de justice, dans des centres pour personnes âgées, à l’école, surtout que leurs preuves sont faites
Nuage

 

Les bienfaits des animaux de compagnie pour les humains en une infographie !

 

Cliquez sur l’image pour l’agrandir :

Sus aux idées reçues : non, les animaux domestiques ne sont pas mauvais pour la santé. Bien au contraire, leur présence permet entre autre de réduire de 15 à 20% les visites chez le médecins…

Certaines croyances ont la dent dure et pourtant… Afin de lutter contre celles-ci, Wamiz a crée une infographie exclusive en se basant sur les résultats de récentes études scientifiques qui démontrent que les chats, chiens et rongeurs, sont bien meilleurs pour la santé qu’on ne l’imagine. Depuis la naissance jusqu’à nos vieux jours, nos petits compagnons ont beaucoup à nous apporter tant en terme de santé que de socialisation. Voici quelques chiffres qui devraient conforter les heureux maîtres de poilus dans leur décision d’adoption et permettre aux autres d’enfin sauter le pas. A partager sans modération sur les réseaux sociaux pour combattre les idées reçues !

ar Deborah KoslowskiCrédits photo : DR

http://wamiz.com/

Abolir les devoirs pour mieux réussir


Au début, j’avoue avoir été septique, mais si la façon d’enseigner est adapter par l’absence des devoirs au primaire, pourquoi pas ! Il semble que les résultats sont très positifs et rien n’empêche à l’enfant de faire des devoirs en cas de besoin. Un bémol. Le secondaire !! Une transition a la dernière année du primaire pour des devoirs obligatoires de façon progressive serait peut-être une bonne chose
Nuage

 

Abolir les devoirs pour mieux réussir

 

Plutôt que d’apprendre des leçons par coeur, tous les élèves de l’école de la Passerelle doivent se plonger le nez dans un livre chaque soir.

Chaque soir, plutôt que de noircir des pages de cahiers d’exercices, Olivier passe une vingtaine de minutes à lire des bandes dessinées. Comme la plupart de ses camarades de classe, il est bien heureux de repartir à la maison avec un sac d’école qui n’est pas plein à craquer.

«C’est une bonne chose, parce qu’on travaille toujours à l’école, alors ça nous donne plus de temps pour faire d’autres choses», lance cet élève de cinquième année.

En décidant d’éliminer les traditionnels devoirs et leçons il y a quatre ans, l’équipe de l’école de la Passerelle à Asbestos a aussi décidé d’accorder une plus grande place à la lecture, un élément-clé de la réussite scolaire selon plusieurs recherches.

Plutôt que d’apprendre des leçons par coeur, tous les élèves doivent se plonger le nez dans un livre chaque soir. En classe, des cercles de lecture sont organisés pour que les jeunes discutent de ce qu’ils ont lu, une façon de s’assurer qu’ils ont bel et bien feuilleté quelques pages.

Organisation de la classe

L’organisation de la classe a aussi été complètement revue, explique Mélanie Leroux, qui enseigne en troisième année.

«Le temps qu’on prenait pour gérer les devoirs, on le prend maintenant pour enseigner ce qui s’apprenait avant à la maison. Tout le monde est gagnant. Il n’y a personne qui est pénalisé parce qu’à la maison, ce n’est pas tout le monde qui a du soutien ou de l’aide», dit-elle.

Les mots de vocabulaire, par exemple, sont maintenant appris en classe. Lors du passage du Soleil, les élèves de Mme Leroux apprenaient des nouveaux mots en jouant avec des lettres en plastique aux couleurs vives, comme celles que l’on colle sur le frigo à la maison.

«Avant, les enfants nous recrachaient les mots de vocabulaire qu’ils devaient avoir appris à la maison. Mais le lendemain, si on  leur redemandait, ils s’en souvenaient beaucoup moins. Maintenant, on s’assure de leur montrer des façons de les étudier, on les travaille en classe, on s’amuse avec ça, et ils les retiennent plus de cette façon», affirme Mme Leroux.

Même scénario pour les fameuses tables de multiplication, qui donnent du fil à retordre à plusieurs. Les élèves qui ont plus de difficulté à les retenir sont toutefois encouragés à les répéter le soir avec leurs parents sous forme de jeux ou de quiz.

La recette porte fruit, puisque les taux de réussite des élèves sont en hausse dans la plupart des matières, indique le directeur, Alexandre Néron, qui suit attentivement les résultats de ses élèves. Aucune baisse n’a été constatée, ce qui ne l’étonne pas, puisque plusieurs recherches permettent de conclure que les devoirs et les leçons n’ont pas d’influence sur la réussite scolaire, rappelle-t-il.

Après quatre années, personne ne veut revenir en arrière, ajoute M. Néron, qui est en poste dans cette école depuis juin. «La première chose que m’ont demandée les parents et les enseignants quand je suis arrivé ici, c’est de continuer dans cette voie», lance-t-il.

«Moins de conflits»

Un avis partagé par Sylvie Fréchette, mère de deux enfants qui fréquentent l’école de la Passerelle.

«Pour moi, c’est une belle décision de l’école. Au niveau familial, il y a beaucoup moins de conflits, et ça nous permet de nous amuser plus avec les enfants le soir. Au début, on a posé des questions, mais les craintes ou les questionnements se sont dissipés avec les années», dit-elle.

Au départ, les parents ont été nombreux à craindre de perdre un lien précieux avec l’école. Comment savoir si son enfant en arrache en français ou en mathématiques, sans les traditionnels travaux à la maison?

«Les enfants repartent quand même à la maison avec un sac d’école, et on leur demande de l’ouvrir chaque soir. Les enfants ont des agendas dans lesquels on inscrit des notes, et, de cette façon, les parents savent comment ça se passe à l’école», explique M. Néron.

Contrairement à ce que certains pourraient croire, l’abolition des devoirs et des leçons est aussi une façon de responsabiliser les enfants, ajoute le directeur. L’élève qui a plus de difficulté est encouragé à faire davantage d’exercices à la maison, selon ses difficultés.

«On essaie de l’influencer pour que ça devienne son choix, plutôt qu’une obligation. Si un jour on l’amène à en prendre plus et à se responsabiliser, on pense que ça va rester. On a des élèves qui ont des difficultés et qui ont demandé d’en faire plus à la maison. Ils ont vu les résultats et ils ont compris pourquoi on leur demandait ça. Ils deviennent plus responsables face à leurs apprentissages.»

Depuis que l’école de la Passerelle a éliminé les devoirs et les leçons, il y a quatre ans, les taux de réussite de ses élèves sont en hausse dans la plupart des matières.

Photos Le Soleil, Pascal Ratthé

À l’ère des compressions

Le téléphone sonne régulièrement dans le bureau d’Alexandre Néron, directeur de l’école primaire de la Passerelle à Asbestos, où il n’y a pas de devoirs et de leçons depuis quatre ans. Leur aventure, qui pourrait être unique au Québec, suscite la curiosité dans le réseau scolaire, particulièrement en cette période d’austérité budgétaire.

«Toutes les semaines, j’ai des appels de directions d’école ou de parents qui veulent en savoir plus, raconte-t-il. Avec les coupes dans l’aide aux devoirs, il y a plusieurs directions qui se questionnent. Tout le monde dit qu’il faut optimiser les ressources, alors si les devoirs et leçons n’ont pas d’impact sur la réussite des élèves, pourquoi les maintenir?»

Il ne suffit toutefois pas d’abolir les devoirs et les leçons sous prétexte que les écoles n’ont plus les moyens de donner un coup de pouce aux élèves qui ont de la difficulté avec les travaux scolaires, ajoute M. Néron. Celui-ci insiste sur l’importance de repenser la façon d’enseigner.

«Sinon, ça ne marchera pas», lance-t-il. 

Dans la région de Québec

Dans la région de Québec, des écoles réfléchissent aussi à la pertinence des devoirs et des leçons. À l’école primaire Charles-Rodrigue, à Lévis, les enseignants se sont demandé en début d’année jusqu’à quel point il fallait encore remplir le sac d’école des élèves, raconte la directrice Line Lachance. Il a finalement été décidé que les enfants de première année auraient uniquement de la lecture à faire le soir à la maison.

École secondaire: une marche plus haute à franchir

Comment s’en sortent les élèves qui ont eu congé de devoirs et de leçons au primaire lorsqu’ils arrivent au secondaire, où les travaux à la maison font assurément partie du quotidien?

Entre les rangées de casiers de l’école secondaire de l’Escale, où les ados se pressent avant que la cloche n’annonce le début des cours, les avis sont partagés.

D’anciens élèves de l’école de la Passerelle qui viennent d’arriver en première secondaire cette année peinent à s’habituer à leur nouvelle routine.

«On passe de 10 minutes de devoirs aux deux semaines à 10 pages à faire en même pas une semaine. C’est vraiment un gros changement», lance Xavier, qui s’estime quand même chanceux de ne pas avoir eu de devoirs au primaire.

Pour d’autres, le passage est moins difficile.

«On n’était pas vraiment habitué [à faire des devoirs], mais, après une semaine, on est correct», lance Mathilde.

De son côté, William croit que c’est une bonne idée de ne pas donner de devoirs et de leçons au primaire, mais jusqu’en cinquième année seulement.

«En sixième, on pourrait en avoir un peu plus pour s’habituer. Parce que là, c’est vraiment un gros choc», lance-t-il.

Questionnements

Le directeur de l’école de la Passerelle, Alexandre Néron, travaillera justement cette année avec une chercheuse de l’Université de Sherbrooke et l’école secondaire de l’Escale, située à quelques coins de rue de son école primaire, pour savoir comment s’en tirent «ses» élèves une fois qu’ils sont rendus au secondaire. Des questionnaires seront envoyés aux élèves et aux parents.

«Pour nous, c’est important de suivre ce projet-là et de connaître les impacts au secondaire», affirme M. Néron.

De son côté, le directeur de l’école secondaire, Daniel Champagne, ne remarque pas de différence entre les élèves venant de l’école primaire de la Passerelle et les autres, du moins jusqu’à maintenant. 

«On a regardé ça rapidement l’an passé et on n’a rien vu de significatif», affirme-t-il.

Les élèves qui ont écopé de retenues pour devoirs non faits n’étaient pas proportionnellement plus nombreux à venir de l’école de la Passerelle, d’où viennent environ le tiers des jeunes qui fréquentent l’école secondaire de l’Escale.

http://www.lapresse.ca/

Le chien, raison de vivre pour plusieurs sans-abris


Beaucoup de jeunes pour x raisons sont devenus SDF … Cependant certains ont choisi quand même de vivre avec un chien … Conditions difficile, ils ont un sens de partage hors du commun et grâce aux chiens plusieurs décide de donner une priorité aux chiens et laissent la drogue et autres comportement qui détruit une personne .. Mais l’hiver, ce n’est pas facile .. un refuge qui accepte les animaux de compagnies sont rare et pourtant c’est un tremplin pour mieux aider les jeunes ..
Nuage

Le chien, raison de vivre pour plusieurs sans-abris

 

Spoons et son chien Jack patientent dans la... (PHOTO FRÉDÉRIC GUIRO, LA PRESSE)

Spoons et son chien Jack patientent dans la salle d’attente de la clinique vétérinaire hébergée par le centre de jour de Dans la rue.

PHOTO FRÉDÉRIC GUIRO, LA PRESSE

STÉPHANIE VALLET
La Presse

Un cinquième des jeunes sans-abri de Montréal ont un animal de compagnie et ils sont près de 200 à fréquenter la clinique vétérinaire Dans la rue qui leur offre ses services gratuitement, une fois par mois.

Au Québec, le Bunker, refuge d’urgence de 20 places pour les jeunes de 12 à 21 ans, est le seul établissement qui accepte les chiens. Ayant juré amour et fidélité à leur compagnon de misère, été comme hiver, les jeunes sans-abri dorment ainsi chaque soir dans la rue ou vivent temporairement dans des squats.

La Presse est allée à la rencontre de Sébastien, Spoons et Marie-Claude, trois jeunes pour qui leur chien est bien plus que le meilleur ami de l’homme: c’est aussi leur ticket pour décrocher de la drogue, éviter les problèmes et parfois, même, quitter la rue.

Chaque jour, 150 jeunes visitent le centre de jour Dans la rue, et plus de 20% d’entre eux ont un animal de compagnie, majoritairement des chiens. Membre de la famille, oreille attentive ou encore couverture chaude, ces compagnons à quatre pattes sont aussi un outil de responsabilisation pour de nombreux jeunes en difficulté. L’organisme de Pop’s, le père Emmett Johns, l’a bien compris et est le seul endroit en ville qui permette aux jeunes sans-abri d’être accompagnés par leur chien. Il accueille depuis maintenant 13 ans, tous les premiers mercredis du mois, une clinique vétérinaire mise sur pied par la faculté de médecine vétérinaire de Saint-Hyacinthe.

«En faisant ça, on n’exclut aucun jeune. Beaucoup refusent d’aller chercher certaines ressources, car leur animal n’est pas le bienvenu. Ici, ils peuvent laisser leur chien attaché dans l’entrée pour manger, pour aller voir un psychologue, une infirmière ou pour suivre des cours», explique Caroline Dufour, directrice des services aux jeunes de Dans la rue.

Lors de la dernière clinique vétérinaire, au début du mois de février, 25 jeunes ont consulté gratuitement les étudiants de troisième année de Saint-Hyacinthe avec leur animal. C’est le cas de Marie-Claude, 19 ans, que La Presse a rencontrée lors de sa consultation avec son chiot d’un mois et demi.

«Quand j’étais jeune, j’ai eu un chien qui s’appelait Lucky à Noël. Mais quand je suis allée en centre jeunesse, on me l’a enlevé. Depuis, j’appelle tous mes chiens Lucky», explique la jeune femme qui a vécu dans la rue de janvier à mai 2012 avec son précédent chien, un pitbull qu’elle s’est fait voler.

«J’ai trouvé ça dur, tu ne peux pas aller partout avec un chien quand tu vis dans la rue. Il faisait froid, et je trouvais que ce n’était pas sa place: tu dois avoir une maison, être capable de l’élever et de lui donner de la nourriture. J’ai reçu de l’aide et je m’en suis sortie», précise Marie-Claude, qui vit maintenant en appartement et suit une formation pour devenir coiffeuse en attendant de réaliser son rêve d’ouvrir un restaurant.

Pour elle, il est clair que son chien a été sa planche de salut.

«Dans la rue, mon chien, c’était comme ma survie, ma raison d’exister. J’avais des difficultés, je prenais de la drogue, et quand j’ai eu mon chien, j’ai arrêté parce qu’il était plus important que ma consommation: il fallait que je le nourrisse. C’est vraiment thérapeutique, un chien», lance-t-elle avec émotion.

Dans la salle d’attente improvisée au rez-de-chaussée du centre de jour de Dans la rue, Spoons, 21 ans, attend son tour avec Jack, un molosse noir avec qui il partage sa vie depuis maintenant deux ans.

«J’étais dans la rue quand j’ai su que je pouvais venir ici faire vacciner Jack gratuitement. On est restés presque un an à vivre dehors ensemble. Je l’ai toujours traité 50% humain, 50% chien. Dans la rue, je lui donnais toujours la moitié de ce que j’avais: ma nourriture, mes couvertures, tout, dans le fond. Jack est une race de chien qui est habituée au froid et moi, je rajoutais des couches de vêtements pour avoir chaud», explique le jeune homme qui a fait tatouer le nom de son chien en grosses lettres noires sur son biceps gauche.

«Je serais prêt à tout laisser tomber juste pour mon chien, même à retomber dans la rue. C’est pas mal osé, mais mon chien, c’est ma femme!», lance-t-il devant sa copine en souriant.

Caroline Dufour, directrice des services aux jeunes, tente d’utiliser comme tremplin cet amour inconditionnel des jeunes envers leur animal pour renforcer leur estime personnelle.

«Ce qu’il y a entre ces jeunes et leur chien est très fort, parfois même contraignant! Mais c’est aussi l’occasion pour eux de prendre soin de quelqu’un d’autre et ça les motive à prendre soin d’eux-mêmes. Ce lien peut aussi être transposé vers un être humain après. Ils ont été extrêmement blessés, déçus, ont vécu beaucoup de ruptures, alors ça peut aussi permettre de reconstruire leur monde émotif», explique Caroline Dufour.

«Ils passent 24 heures sur 24 avec leur chien. Alors sans dénigrer les autres propriétaires, ces jeunes offrent à leur animal une attention, une affection et une éducation hors pair. Je ne les regarderai jamais plus de la même façon, ces jeunes-là!», dit Diane Blais, fondatrice de la clinique vétérinaire Dans la rue.

http://www.lapresse.ca