Cet énorme requin blanc s’est fait croquer la tête par un préda­teur encore plus grand


Des scientifiques au large des États-Unis on attraper un requin blanc de 4 m et pesant près de 500 kg. Il avait des morsures sur sa tête. Elle aurait été faite par un plus gros prédateur. Probablement un autre requin blanc qui serait battu pour une femelle. Cet adversaire était encore plus gros que lui, c’est le genre de rencontre qu’on ne veut pas voir de près.
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Cet énorme requin blanc s’est fait croquer la tête par un préda­teur encore plus grand


Crédits : OCEARCH/R. Snow

par  Malaurie Chokoualé Datou

Capturé au large de la côté nord-est des États-Unis, le requin a été baptisé « Vimy » le 4 octobre dernier par une équipe de scien­ti­fiques. Lorsqu’ils ont décou­vert Vimy ce jour-là, ils ont réalisé que cet immense requin blanc portait deux énormes morsures sur le crâne, sans doute le résul­tat d’une rencontre avec un préda­teur encore plus grand, rapporte le quoti­dien améri­cain The Char­lotte Obser­ver.

L’une de ses bles­sures était presque guérie, mais l’autre est plutôt récente

« Les requins blancs vivent dans un monde hostile », écrit OCEARCH, une ONG créée « pour aider les scien­ti­fiques à collec­ter des données aupa­ra­vant inac­ces­sibles dans l’océan ».  « Vous en voulez la preuve ? Regar­dez la tête du requin blanc Vimy. »

Pour l’or­ga­ni­sa­tion, il est possible que Vimy ait perdu son combat contre un autre mâle pour une femelle, ou qu’il ait tenté de s’ac­cou­pler avec une femelle plus grosse que lui, y lais­sant quelques bouts de chair.

Ce spéci­men étant un masto­donte de 4 m de près de 500 kg, on peine à imagi­ner la taille du coupable. Vimy a ensuite été relâ­ché dans la nature, pour être suivi à la trace par OCEARCH. Peut-être décou­vrira-t-on bien­tôt l’au­teur·e de ces terribles morsures.

Source : The Char­lotte Obser­ver

https://www.ulyces.co/

Le Saviez-Vous ► À Quoi Ressemblerait un Voyage Dans la Fosse des Mariannes ?


La fosse Mariannes est vraiment très profonde et pour le moment, il est impossible d’explorer le fond. Par contre, nous savons qu’à de grandes profondeurs que même si la lumière du jour peine à percer les vagues, il y a encore des animaux marins. Plus on descend dans les profondeurs, plus la lumière est inexistante, et d’autres animaux plus étranges y vivent.
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À Quoi Ressemblerait un Voyage Dans la Fosse des Mariannes ?

La fosse des Mariannes commence à une profondeur d’environ 6 000 m. C’est à la fois le domaine le moins exploré et le plus fascinant pour les scientifiques et les aventuriers.

Le Challenger Deep est le fond de la fosse des Mariannes, et il se situe à 10 927 m. Peu de gens sont venus jusqu’ici, et on en sait encore très peu à ce sujet. Mais les scientifiques ne vont pas s’arrêter là, et il y a de l’espoir que nous découvrirons bientôt quels sont les secrets que cachent les profondeurs de l’océan.

Sommaire :



À 20 mètres, tu découvres un tout nouveau monde : des magnifiques récifs coralliens se trouvent tout près de la côte.


– A 40 mètres, c’est la profondeur à laquelle nous disons adieu à tous les plongeurs amateurs – c’est le maximum permis.


– A 70 m nous trouvons des requins baleines – c’est la plus grande espèce de poissons connues et ils peuvent peser jusqu’à 60 tonnes.


– Et maintenant, nous arrivons à la partie sombre de l’océan : à 150 m, seulement 1 % de la lumière de la surface nous arrive.


– On descend encore, et maintenant, à 500 mètres, on va voir les dernières Baleines bleues – non, ce ne sont pas vraiment les dernières, je veux dire, c’est la profondeur maximale à laquelle elles peuvent nager.


– A une profondeur de 830 m, nous avons atteint le point où l’on ne verrait même pas la pointe du Burj Khalifa, le bâtiment le plus haut du monde, s’il était immergé.


– Le calmar géant habite à une profondeur de 900 m. Imagine une créature avec des yeux de la taille d’un frisbee !


– La Zone de Minuit. La pression est tellement forte ici que si, pour une raison ou une autre, tu finissais par te retrouver là sans submersible, tu serais tout simplement écrasé en quelques secondes.


– À 1 280 m, nous tombons sur les féroces grands requins blancs : c’est à cette profondeur que ces prédateurs se sentent bien.


– Tu vois ces énormes filets ? C’est parce que nous sommes maintenant à une profondeur de 1 500 m, où l’on utilise une méthode de pêche intensive.


– A 1 830 m, si nous étions dans le Grand Canyon des Etats-Unis, nous serions assis au point le plus bas et le plus profond.


Maintenant, si nous faisons vraiment attention, à une profondeur de 2 000 m, nous pourrons voir le dragon abyssal – une créature cauchemardesque qui vit dans les parties profondes et sombres de l’océan.


– À 2250 m, nous pouvons dire au revoir aux cachalots – c’est le point le plus profond qu’ils peuvent atteindre.


À 4 500 m, les monstres qui sortent de tes pires cauchemars, commence à surgir.


– Le grand avaleur peut avaler des proies deux fois plus grosses qu’elle !


– Et maintenant on arrive à la partie la plus profonde et la plus sombre de l’océan : nous plongeons dans la fosse des Mariannes. Officiellement, elle commence à une profondeur d’environ 6 000 m.



Musique par Epidemic Sound
https://www.epidemicsound.com/

Horodatage :

Quelque chose d’intéressant à propos des orques 1:03

Qu’est-ce que la décompression 1:47 La partie sombre de l’océan 2:11

Pourquoi les baleines bleus sont si impressionnantes 3:14

La créature avec des yeux de la taille d’un frisbee 4:09

La zone de minuit 4:49

« Je ne te vois pas, mais je vais quand même te manger. » Brr ! 5:20

Le dragon abyssal (On dirait quelque chose d’un film d’horreur) 6:19

Il est temps de plonger dans l’abîme 7:24

Le poissons-pêcheurs (Maintenant j’ai peur) 8:01

L’épave la plus profonde 8:48 ⛵️ le poisson qui vit le plus bas dans l’océan 9:22

Les profondeurs de la Terre 9:53

Le Saviez-Vous ► Six mythes scientifiques erronés sur Einstein, les humains, les animaux et la nature au sens large


Nous avons déjà entendu qu’Einstein, plus jeune était mauvais en maths, que les tournesols suivent le soleil, que l’homme descend du singe et autres affirmations .. Est-ce vrai ?
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Six mythes scientifiques erronés sur Einstein, les humains, les animaux et la nature au sens large


mythes scientifiques croyance

| Mesa Schumacher/Princeton University

Thomas Boisson

Au cours des années, certaines histoires et affirmations, le plus souvent péremptoires, se sont tellement propagées au sein des populations qu’elles ont fini par être hissées au statut de vérités, voire de croyances. Toutefois, nombreuses sont celles dont le fond et le contexte ont été détournés, tandis que d’autres sont tout simplement fausses. V

Voici une liste de six mythes scientifiques largement répandus.

1. Albert Einstein était mauvais en mathématiques

Dans de nombreux articles écrits par des médias peu informés, ou tout simplement dans des discussions à propos du célèbre physicien, il est souvent dit qu’Albert Einstein était « mauvais en maths » et qu’il peinait à suivre correctement ses cours de mathématiques ainsi qu’à réussir ses examens.

Toutefois, la vérité est toute autre. En effet, le père de la relativité était un excellent mathématicien. Il l’explique lui-même lors d’une interview à propos d’un journal qui avait écrit que le physicien avait échoué à plusieurs reprises à ses examens de mathématiques à l’école :

« Je n’ai jamais échoué à mes cours de mathématiques… Avant mes 15 ans, je maîtrisais déjà le calcul différentiel et intégral ».

Einstein a effectivement échoué lors de sa première tentative d’entrée à l’École polytechnique fédérale de Zürich (EPFZ) en 1895, lorsqu’il était âgé de deux ans de moins que les autres concurrents. Cependant, lors de l’examen, il obtint d’excellentes notes en mathématiques et en physique, mais pas dans les autres matières. C’est pourquoi il réussit à rentrer lors de sa seconde tentative.

2. Les requins blancs confondent parfois les humains et les phoques

Très souvent, l’on entend dire que les attaques de requins blancs concernant des surfeurs ou des nageurs ne sont pas volontairement dirigées contre ces derniers, mais que l’animal attaque car il confond l’humain avec un phoque (ou plus rarement une tortue). Cependant, cette affirmation est incorrecte.

grand requin blanc

Le système optique du grand requin blanc est suffisamment optimisé pour qu’il puisse différencier sans mal humains et phoques. Les morsures subies par l’Homme ne sont pas motivées par la prédation. Crédits : Terry Gross

En effet, tout d’abord, les requins blancs ont une bonne vision et voient en couleurs. Ensuite, des observations ont montré que la stratégie du requin est différente lorsqu’il cible un humain et un phoque. Lorsqu’il s’en prend à un phoque, le requin blanc surgit de l’eau violemment et rapidement en attaquant sa proie. Mais pour les humains, le requin est beaucoup plus lent et prend son temps ; il avance à vitesse normale, mord et prend ensuite la fuite. La morsure n’est donc pas un acte de prédation, mais une manière d’identifier un objet inconnu.

3. La pollinisation des abeilles est cruciale pour la production de nourriture humaine issue de l’agriculture

Dans de très nombreux articles, l’on peut lire que les abeilles européennes mellifères sont essentielles à l’agro-alimentation humaine. Ainsi, il n’est pas rare de lire que sans ces pollinisatrices, l’humanité mourrait de famine. Toutefois, là encore, cette affirmation n’est basée sur aucun socle scientifique.

Au contraire, la majorité des cultures agricoles ne nécessitent aucune pollinisation de la part des insectes. Les 10 cultures les plus répandues, représentant environ 60% de la nourriture humaine mondiale, font partie de cette catégorie.

Les bananes plantains sont stériles et cultivées par bouturage, de la même manière que le manioc. Les pommes de terre, ignames et patates douces sont des légumes racinaires se propageant via le tubercule. Le soja est auto-pollinisé. Tandis que le riz, le blé et le maïs sont pollinisés par le vent (anémophilie).

4. Les humains (Homo sapiens) descendent des chimpanzés

Souvent mal interprété ou mal compris, l’arbre phylogénétique d’Homo Sapiens fait l’objet de diverses confusions en termes de classification et dévolution. Notamment, l’idée selon laquelle l’Homme descendrait du chimpanzé est largement répandue. Cela résulte d’une mauvaise lecture de l’arbre évolutif des deux espèces.

evolution humains chimpanzes

Lorsqu’il est correctement étudié, l’arbre évolutif débutant à partir du dernier ancêtre commun de l’Homme et du chimpanzé (rouge), montre qu’Homo sapiens (bleu) et le chimpanzé (vert) ont évolué selon deux voies différentes. Le premier ne descend donc pas du second. Crédits : UCLA

L’Homme ne descend pas du chimpanzé ; les deux espèces ont évolué chacune selon leur voie. Néanmoins, elles ont effectivement partagé un ancêtre commun appelé CHLCA (chimpanzee–human last common ancestor).

À cause de la complexité de la spéciation par hybridation, il est compliqué d’estimer la date à laquelle les deux espèces ont divergé. Cette divergence se serait produite il y a environ 13 millions d’années, mais des hybridations se sont potentiellement poursuivies jusqu’à il y a entre 5 et 8 millions d’années.

5. Réveiller un somnambule est dangereux et peut entraîner la mort

L’un des mythes les plus répandus est celui concernant les somnambules : les réveiller serait dangereux, voire fatal pour ces derniers. Si cette croyance est fortement ancrée, elle ne repose toutefois sur aucune base scientifique. En effet, réveiller un somnambule ne représente aucun danger spécifique pour celui-ci.

Bien qu’une légère désorientation et confusion temporaire puisse suivre le réveil du somnambule, aucun autre effet néfaste n’est à craindre. Il est tout à fait possible de réveiller une personne somnambule sans lui causer de mal ou provoquer une crise cardiaque. À l’inverse, laisser une telle personne déambuler peut être dangereux pour elle. Les médecins spécialistes du sommeil préconisent donc généralement de raccompagner doucement la personne dans son lit, ou de tout simplement la réveiller.

6. La tête des tournesols suit le mouvement du Soleil dans le ciel

Tout le monde vous le dira : les têtes des tournesols (Helianthus annuus) suivent le Soleil tout au long de la journée. Malheureusement, cette idée est également incorrecte. En réalité, l’héliotropisme, c’est-à-dire le phénomène consistant pour une plante à se tourner vers la lumière solaire, n’apparaît chez le tournesol qu’au stade immature, lorsque la plante n’a pas encore fleuri. Ainsi, seuls les bourgeons suivent effectivement la course du Soleil.

tournesols direction soleil


Comme le montre ce cliché, une fois atteint le stade mâture (floraison), les tournesols ne suivent plus la course du Soleil ; ils demeurent fixés dans une direction qui est généralement celle de l’Est. Crédits : Thomas Quaritsch

Cependant, une fois que les bourgeons se sont ouverts et qu’ils ont fleuri, la tige se raidit et la tête du tournesol se retrouve définitivement fixée dans sa position de floraison. Dans la très grande majorité des cas, la direction dans laquelle la tête est fixée est l’Est. Les tournesols matures n’arborent donc aucun phénomène d’héliotropisme.

https://trustmyscience.com/

Le Saviez-Vous ► Qui est vraiment le roi de l’océan?


On qualifie le roi des animaux terrestres le lion, mais dans la mer qui est le roi ? Le grand blanc, ce requin qui sème la terreur s’il est aperçu près des plages ? Non, pas vraiment, il a un animal qui lui fait peur et prend la fuite s’il se trouve dans les environs.
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Qui est vraiment le roi de l’océan?

 

Le grand requin blanc. © Shutterstock.

Comme le lion dans la savane, le grand requin blanc, le plus impitoyable de ses congénères, est vu dans la croyance populaire comme le roi des mers et des océans.

Mais est-ce réellement le cas?

En réalité, le grand requin blanc ne serait finalement pas le plus redoutable des prédateurs sous-marins. D’après une étude menée par des chercheurs de l’Aquarium de la baie de Monterey et publiée dans la revue Nature, les Dents de la mer auraient une trouille bleue des orques.

Quand les Dents de la mer prennent la poudre d’escampette

« Quand ils sont confrontés à des orques, les grands requins blancs quittent immédiatement leur lieu de chasse favori et n’y reviennent pas avant un an », déclare Salvador Jorgensen, l’auteur principal de l’étude.

En d’autres termes, le chasseur devient le chassé lorsqu’un épaulard traîne dans les parages

https://www.7sur7.be/

Des requins blancs rôdent dans les eaux des Maritimes


Grâce à l’interdiction de la chasse au requin blanc et de la protection des phoques, le grand blanc reviens au Canada surtout dans les Maritimes. C’est une bonne chose, car il est important que ce prédateur puisse faire partie du marin pour contrôler naturellement les autres espèces dont il se nourrit
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Des requins blancs rôdent dans les eaux des Maritimes

 

La tête d'un requin blanc

Au moins trois requins blancs équipés d’émetteurs sont présents au large du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse.   Photo : Radio-Canada

Des requins blancs sont observés près de plages populaires et de villes touristiques en Nouvelle-Écosse, dont Peggy’s Cove, depuis le 30 juillet.

Un texte de Pascal Gervais

Au moins trois requins blancs portant un émetteur sont présents au large du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse.

Le plus populaire, à cause de son compte Twitter, Hilton, un requin blanc de 600 kilos mesurant presque 4 mètres de long, a été marqué par le groupe de recherche Ocearch en mars en Caroline du Sud. Il nage depuis juillet au large de la Nouvelle-Écosse.

Savannah, un autre requin blanc, de 2,44 m de long, n’a fait qu’une seule apparition en Nouvelle-Écosse, le 14 août. L’émetteur de George a émis un signal quelques jours plus tôt dans la baie de Fundy, entre la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick, mais reste silencieux depuis.

Jeffrey Gallant, directeur scientifique de l’observatoire des requins du Québec, n’est pas surpris par le phénomène, car depuis plusieurs années des requins blancs rôdent dans les eaux des Maritimes :

« À l’époque, il fallait se fier à des observations ponctuelles, souvent lors de sorties pour l’observation de baleines près de Saint Andrews, au Nouveau-Brunswick ».

M. Gallant croit qu’il y a plus de trois requins présentement au large des côtes de la Nouvelle-Écosse, car ce n’est pas tous les requins qui ont des émetteurs.

Il y a quand même une recrudescence de la population du requin blanc qui est observée depuis une dizaine d’années, parce que maintenant le requin est protégé.

Jeffrey Gallant

Selon le chercheur, étant donné que le phoque est une espèce protégée, il s’agit d’une raison supplémentaire pour laquelle les requins blancs sont présents au Canada.

Le requin blanc visite le Canada depuis longtemps

Un requin blanc a déjà été observé dans l’estuaire du Saint-Laurent à la hauteur de Forestville, à environ trois heures à l’est de Québec.

Des écrits relatent que la chasse aux requins blancs avait lieu dans le golfe du Saint-Laurent jusque dans les années 1940.

Le requin blanc attaque rarement

Le directeur scientifique de l’Observatoire des requins du Québec est catégorique :

« Il n’y a aucune attaque répertoriée au Canada qui impliquait un requin blanc sur des humains, il y a eu quelques incidents avec des pêcheurs au Cap-Breton et un autre à baie Sainte-Marguerite, où il y a eu des embarcations qui ont été attaquées dans les années 1950 ».

Une seule attaque a été signalée dans la baie de Fundy. Pendant que des pêcheurs traînaient un thon avec leur bateau, un requin blanc est venu le couper en deux selon le chercheur Jeffrey Gallant.

Il y a à peine une centaine d’incidents où des gens sont mordus partout dans le monde chaque année et seulement 10 % des morsures sont fatales.

« Lorsqu’on considère qu’il y a des centaines de millions de personnes qui se baignent partout sur la planète, les attaques ne sont vraiment pas significatives, il y a beaucoup de choses qui sont plus dangereuses que les requins », selon le spécialiste Jeffrey Gallant.

Leur nombre augmente dans l’Atlantique

Le regain de vie de l’espèce est attribuable à la reprise des efforts de conservation du Canada et des États-Unis, qui interdit la chasse de ces requins depuis 1997, ainsi qu’à la plus grande disponibilité des proies, généralement constituées de phoques. L’espèce est toujours classée comme vulnérable par l’Union internationale pour la conservation de la nature.

Il ne faut pas s’inquiéter de l’augmentation du nombre de requins blancs, il faut surtout s’en émerveiller, car il n’y a pas si longtemps on ne pensait pas que l’on verrait ça.

Jeffrey Gallant

Le scientifique rappelle que les requins blancs sont essentiels sur le plan environnemental.

« Ce sont des prédateurs situés tout en haut de la chaîne alimentaire et ils aident à contrôler les populations d’autres espèces. »

http://ici.radio-canada.ca/

Quand un requin vient perturber les championnat du monde de surf


En Afrique du Sud, le championnat de surf n’est pas sans risque, il arrive que les requins veuillent aussi partager les vagues avec les surfeurs. Une vidéo tournée en 2015 montre les risques d’une rencontre avec le grand blanc.
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Quand un requin vient perturber les championnat du monde de surf

 

Les championnats du monde de surf ont été interrompus à cause d’un requin Pixabay

Les quarts de finale de l’étape sud-africaine des championnats du monde de surf ont tourné court ce mardi. La raison, un invité surprise. Un grand requin blanc qui a bondi non loin des surfeurs et qui s’est mis à roder dangereusement autour des 3 concurrents. Alertés par la « water-patrol », les quarts de finaliste ont rapidement sauté hors de l’eau pour être rapatriés entier sur la terre ferme…

Un requin récidiviste ? 

Si la compétition a repris par la suite, les autorités et organisateurs ont préféré interrompre le championnat pour la journée. Il faut dire que tous avaient en tête les événements de 2015. Lors de cette même étape sud-africaine, réputée à risque, un surfeur avait failli perdre la vie. Mick Fanning s’était alors retrouvé à la lutte avec le prédateur et s’en était miraculeusement sorti indemne. Depuis les mesures misent en place par la WSL (World Surf League) semblent fonctionner à merveille afin que surfeurs et requins n’aient pas à se battre pour partager les vagues. 

http://www.ladepeche.fr/

Le Saviez-Vous ► Top des requins au Québec


 

Saviez-vous qu’il y a des requins qui hantent les eaux du fleuve St-Laurent ? Certains viennent quelques fois rendre visite alors que d’autres voyagent dans les eaux du Québec par habitude. Je n’ai jamais eu connaissance personnellement qu’il y a eu des attaques de requins au Québec
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Top des requins au Québec

Aileron d'un requin nageant à la surface

Pixabay.com

Les requins n’aiment pas uniquement les eaux chaudes de la Floride ou de l’Australie. Voici sept espèces qui – le saviez-vous? – ont adopté ou visitent parfois l’estuaire du fleuve Saint-Laurent.

Le requin pèlerin

Requin pèlerin à la bouxhe grande ouverte avec plongeur à côté

Crédit photo: Wikipedia

Peu dangereux pour l’humain, ce poisson est le deuxième plus gros après le requin-baleine et peut atteindre jusqu’à 10 mètres. La période de gestation peut durer jusqu’à trois ans. Cette raison, combinée à la chasse qui a été pratiquée ailleurs dans le monde pour l’huile de son foie, en fait une espèce en déclin.

Le requin blanc

Requin blanc

Crédit photo: Wikipedia

Classé au premier rang des attaques sur l’homme, ce requin n’a été observé qu’à quatre reprises au Québec. Sa présence dans le Saint-Laurent n’est pas récente et n’a pas de lien avec les changements climatiques. Ses 44 à 52 dents peuvent trancher comme des lames de rasoir.

Le requin du Groenland

Requin du Groenland

Crédit photo: Wikipedia

Ce requin, qui vit en eau très profonde, est souvent considéré comme inoffensif. Il nuit toutefois aux pêcheurs puisqu’ils détruisent leurs appareils de pêche. Pourtant, certains incidents, notamment celui de 1940 où un agent de la faune a été traqué pendant de longues minutes alors qu’il marchait à l’île aux Basques, laissent croire qu’il chassait aussi le phoque à la surface.

Le requin bleu

Requin bleu vu de face

Crédit photo: Wikipedia

Reconnu comme l’un des plus beaux, ce requin est probablement l’espèce la plus rencontrée dans les eaux canadiennes. Il vit à la surface, dans des eaux tempérées et est facilement reconnaissable grâce à son dos indigo foncé, ses flancs d’un bleu métallique et son « ventre » blanc.

Le requin maraîche

Requin maraîche

Crédit photo: Wikipedia

L’espèce est peu dangereuse pour les humains, mais l’homme la menace toutefois. Souvent pêchée accidentellement, elle est aussi convoitée pour ses ailerons, qui sont l’ingrédient principal d’une soupe très populaire en Asie.

L’aiguillat commun

Requin aiguillat commun

Crédit photo: Wikipedia

Mesurant environ deux mètres, l’aiguillat commun est l’un des requins les plus répandus dans le monde et vit en bancs composés de milliers d’individus. Autrefois, son huile était utilisée pour les lampes. Espèce migratrice, elle établit une semi-résidence notamment dans le fleuve Saint-Laurent jusque dans l’estuaire marin à partir de Tadoussac.

L’aiguillat noir

Requin aiguillat noir

Crédit photo: Wikipedia

Plus petit que l’aiguillat commun, cette espèce dépasse rarement un mètre de longueur et se distingue par sa couleur foncée. Comme il habite les profondeurs, on l’observe rarement à la surface, sauf lorsqu’il est capturé à travers la glace en hiver.

http://www.canald.com

Pour les orques, tout n’est pas bon dans le grand requin blanc


Le grand requin blanc est réputé pour être un grand prédateur, mais il arrive que des orques les choisissent comme proie pour déguster leur foie qui est riche en protéine. En Afrique du Sud, les attaques des orques seraient un des causes de la disparition des requins blancs
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Pour les orques, tout n’est pas bon dans le grand requin blanc

 

Orque

Au moins trois requins ont été tués par des orques.

© AP/SIPA

Plusieurs attaques d’orques sur des requins ont été recensées ces derniers jours au large de l’Afrique du Sud. Ces dernière se délectent de leurs foies.

PROIES. Les grands requins blancs (Carcharodon carcharias) sont considérés comme les plus féroces prédateurs des océans. Une réputation largement acquise grâce au film Les dents de la mer réalisé par Steven Spielberg et qui n’est pas tout à fait usurpée. Mais même ces dangereux poissons peuvent devenir des proies. Ils sont par exemple parfois attaqués par des orques (Orcinus orca) comme en témoignent ces cinq cadavres découverts ces derniers jours échoués sur les côtes d’Afrique du Sud.

Le foie, un organe de choix

Repérées par des badauds qui ont alerté des associations locales comme Marine Dynamics et Dyer Island Conservation Trust, les carcasses ont été prises en charge par des scientifiques sous autorité du ministère de l’Environnement pour être autopsiées. Les premiers résultats des examens effectués sur trois d’entre elles révèlent que les requins ont bien subi des attaques d’orques et que ces dernières se nourries de leurs foies et au moins une fois du cœur.

Cette technique de chasse et d’alimentation des orques est mal documentée mais elle n’étonne pas les scientifiques qui rappellent que d’autres mammifères marins comme les lions de mer croquent parfois des requins plus petits que le grand blanc toujours pour déguster le foie. Cet organe est en effet riche en graisses et en éléments nutritifs. Et chez les requins il est très développé car en plus de son rôle dans la circulation sanguine, il est aussi un des éléments qui assurent la flottabilité de ces poissons dépourvus de vessie natatoire, un organe gonflé d’air et qui joue le même rôle pour d’autres espèces marines. Ces attaques d’orques ont provoqué la disparition de la plupart des grands requins blancs près des côtes d’Afrique du Sud, remarquent les membres de Marine Dynamics qui organisent habituellement des « Shark Tours » dans ces eaux connues pour abriter habituellement un grand nombre de requins. 

https://www.sciencesetavenir.fr/

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Les humains risquent d’éradiquer les grands animaux marins


Il est clair que nous faisons face à des grands changements sur les écosystèmes sur terre et dans les océans. Pour le moment, ce qui est faisable rapidement est de protéger plus drastiquement les animaux marins qui risquent de disparaitre pour qu’ils puissent reprendre le dessus malgré les changements climatiques
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Les humains risquent d’éradiquer les grands animaux marins

 

Un grand requin blanc.... (ARCHIVES AP)

Un grand requin blanc.

 

JEAN-LOUIS SANTINI
Agence France-Presse
Washington

Les humains risquent de provoquer une extinction sans précédent sur Terre en chassant de manière excessive les grands animaux marins, tout en laissant proliférer les petits et donc de bouleverser durablement les écosystèmes océaniques, ont mis en garde des scientifiques.

Pour leur étude publiée mercredi par la revue américaine Science, ils ont analysé les cinq grandes extinctions survenues sur la planète.

Cette «sixième extinction», déjà engagée, est sans pareil à cause de la propension à chasser et à pêcher les plus grandes espèces marines comme la baleine bleue, le thon rouge ou le grand requin blanc.

La disparition progressive de ces prédateurs situés au sommet de la chaîne alimentaire est dévastatrice pour l’écologie des océans, ont prévenu ces scientifiques de l’université Stanford en Californie.

«Nous avons constaté que la menace d’extinction dans les océans aujourd’hui est fortement liée aux animaux de grande taille», a indiqué Jonathan Payne, un paléobiologiste de la faculté des sciences de la Terre de cette université.

«Cela s’explique très probablement par le fait que l’industrie de la pêche cible en priorité les plus grandes espèces pour la consommation» car c’est plus rentable, a-t-il ajouté.

Si ce phénomène n’est pas surveillé étroitement, «un grand nombre d’espèces des plus grands animaux marins finiront par disparaître», a relevé M. Payne.

Les chercheurs ont examiné 2497 groupes de vertébrés et de mollusques marins des 500 dernières années, et les ont comparés à ceux d’une période remontant jusqu’à 445 millions d’années. En se concentrant particulièrement sur les 66 derniers millions d’années.

«Nous avons analysé les collections de fossiles qui montrent clairement que ce qu’il se passe actuellement dans les océans est vraiment différents que dans le passé», a souligné Noel Heim, un chercheur membre de l’équipe du professeur Payne.

«Notre analyse indique que plus un animal est grand, plus son risque d’extinction est élevé», a précisé ce dernier.

«Les études sur les fossiles indiquent que ce phénomène n’existait pas auparavant», a ajouté Judy Skog, directrice du programme des sciences de la Terre à la National Science Foundation, qui a financé cette étude.

Extinction des mammouths

Selon elle, ces résultats devraient être pris en compte dans les décisions sur la gestion des ressources océaniques comme la pêche.

La tendance à cibler les plus gros animaux a déjà été constatée pour les espèces terrestres. Ainsi, des éléments montrent que les hommes préhistoriques sont responsables de l’extinction des mammouths et d’autres espèces de la mégafaune.

Les écosystèmes marins avaient été épargnés jusqu’à relativement récemment car les humains ne pouvaient chasser et pêcher qu’au large des côtes, faute d’avoir la technologie nécessaire pour une pêche au grand large à l’échelle industrielle.

Mais il n’est pas trop tard pour inverser la tendance si des mesures de conservation sont mises en oeuvre, ont jugé les scientifiques.

«On ne peut pas faire grand chose pour rapidement inverser le réchauffement ou l’acidification des océans, de graves menaces auxquelles il faut faire face, mais on peut modifier les traités internationaux sur la chasse et la pêche», a estimé M. Payne.

«Les populations de poissons peuvent récupérer beaucoup plus rapidement que le climat», a-t-il fait valoir.

Au cours des cinq dernières années, la communauté internationale a commencé à prendre des mesures agressives de conservation des écosystèmes marins en établissant des zones protégées pouvant contribuer à la préservation des espèces menacées.

Le président américain Barack Obama vient par exemple de créer la plus grande réserve marine au monde, dans le Pacifique, qui abrite quelque 7000 espèces parmi lesquelles les baleines bleues, albatros à queue courte, ou encore des phoques moines endémiques de Hawaï.

On trouve également à Papahanaumokuakea, autour de l’atoll de Midway (Hawaï) du corail noir, qui peut vivre plus de 4500 ans, record absolu pour une espèce marine.

http://www.lapresse.ca/

Le Saviez-Vous ► Top des requins au Québec


Le fleuve Saint-Laurent a des visiteurs ou habitants que je n’aurais jamais cru qu’il était possible que des requins puissent nager dans son lit. Heureusement, la plupart ne sont pas dangereux, sauf un : le grand blanc qui vient probablement  que rarement dans les eaux québécoises
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Top des requins au Québec

Aileron d'un requin nageant à la surface

Crédit photo: Pixabay.com

Les requins n’aiment pas uniquement les eaux chaudes de la Floride ou de l’Australie. Voici sept espèces qui – le saviez-vous? – ont adopté ou visitent parfois l’estuaire du fleuve Saint-Laurent.

Le requin pèlerin

Requin pèlerin à la bouxhe grande ouverte avec plongeur à côté

Crédit photo: Wikipedia

Peu dangereux pour l’humain, ce mammifère (l’auteur a fait une erreur, car un requin est un poisson, il n’est pas un mammifère nldr) est le deuxième plus gros après le requin-baleine et peut atteindre jusqu’à 10 mètres. La période de gestation peut durer jusqu’à trois ans. Cette raison, combinée à la chasse qui a été pratiquée ailleurs dans le monde pour l’huile de son foie, en fait une espèce en déclin.

Le requin blanc

Requin blanc

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Classé au premier rang des attaques sur l’homme, ce requin n’a été observé qu’à quatre reprises au Québec. Sa présence dans le Saint-Laurent n’est pas récente et n’a pas de lien avec les changements climatiques. Ses 44 à 52 dents peuvent trancher comme des lames de rasoir.

Le requin du Groenland

Requin du Groenland

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Ce requin, qui vit en eau très profonde, est souvent considéré comme inoffensif. Il nuit toutefois aux pêcheurs puisqu’ils détruisent leurs appareils de pêche. Pourtant, certains incidents, notamment celui de 1940 où un agent de la faune a été traqué pendant de longues minutes alors qu’il marchait à l’île aux Basques, laissent croire qu’il chassait aussi le phoque à la surface.

Le requin bleu

Requin bleu vu de face

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Reconnu comme l’un des plus beaux, ce requin est probablement l’espèce la plus rencontrée dans les eaux canadiennes. Il vit à la surface, dans des eaux tempérées et est facilement reconnaissable grâce à son dos indigo foncé, ses flancs d’un bleu métallique et son « ventre » blanc.

Le requin maraîche

Requin maraîche

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L’espèce est peu dangereuse pour les humains, mais l’homme la menace toutefois. Souvent pêchée accidentellement, elle est aussi convoitée pour ses ailerons, qui sont l’ingrédient principal d’une soupe très populaire en Asie.

L’aiguillat commun

Requin aiguillat commun

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Mesurant environ deux mètres, l’aiguillat commun est l’un des requins les plus répandus dans le monde et vit en bancs composés de milliers d’individus. Autrefois, son huile était utilisée pour les lampes. Espèce migratrice, elle établit une semi-résidence notamment dans le fleuve Saint-Laurent jusque dans l’estuaire marin à partir de Tadoussac.

L’aiguillat noir

Requin aiguillat noir

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Plus petit que l’aiguillat commun, cette espèce dépasse rarement un mètre de longueur et se distingue par sa couleur foncée. Comme il habite les profondeurs, on l’observe rarement à la surface, sauf lorsqu’il est capturé à travers la glace en hiver.

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