Millions pour ex-députés ►Les élus qui cessent de siéger à Québec toucheront des primes allant jusqu’à 175 000 $


Quand on parle de crise économique, ce n’est pas le cas de tout le monde, un salaire moyen d’un député au Québec est environ de 86 milles dollars environs .. plus les années, les a côté, sa fonction  etc .. alors quand on parle salaire de départ, de transitons, retraite .. on a lieu de se poser des question ..
Nuage

 

Millions pour ex-députés ►Les élus qui cessent de siéger à Québec toucheront des primes allant jusqu’à 175 000 $

 

Les 38 députés qui quittent l’Assemblée nationale à l’issue des élections de la semaine dernière se partageront rien de moins que 3,2 M$ en « allocations de transition ».

Ils ont été défaits ou n’ont pas sollicité de nouveau mandat. Dans les deux cas, ces ex-députés auront droit à différents montants pour pallier la perte subite de leur emploi.

Les 21 libéraux qui laissent leurs sièges empocheront en tout près de 2 M $. Les 13 péquistes se divisent 1 M$.

C’est la conclusion à laquelle parvient la Ligue des contribuables au terme d’un calcul complexe, puisque les données salariales des élus ne sont pas publiques.

Pour la présidente de l’organisme, Claire Joly, il s’agit là d’un manque flagrant de transparence auquel devraient remédier les élus sans plus tarder.

Secret « inacceptable »

Le secret est « inacceptable, croit-elle. C’est l’argent des contribuables ».

« Je ne connais pas de patron qui ne sait pas la rémunération qu’il verse à ses employés », tranche-t-elle.

D’autant plus qu’« ils (les députés) se votent eux-mêmes leurs conditions de travail et leurs salaires », ajoute-t-elle.

La divulgation des montants versés aux élus en allocations, pensions, comptes de dépense et autres rémunérations permettrait la tenue d’un débat sur la question.

« Ce sera aux gens de juger si c’est trop ou pas assez », estime Mme Joly.

Abus

Elle convient que l’existence de ces primes est « tout à fait appropriée », compte tenu de la difficulté pour les ex-politiciens de se dénicher un nouvel emploi et la brusque fin de l’ancien.

N’empêche que les abus existent, déplore-t-elle. Mme Joly fait référence à la possibilité d’empocher à la fois sa pension de retraite et son allocation de transition, ce qui est impossible au fédéral.

« Il y a d’anciens députés qui touchent des retraites dépassant 100 000 $ par année. Dans des cas pareils, on devrait donc demander aux députés plus âgés de choisir entre la rente de retraite et l’allocation de transition. Sinon, c’est clairement abusif. »

Elle cite en exemple l’ex-ministre Monique Gagnon-Tremblay. Après plus d’un quart de siècle à l’Assemblée, elle aura droit à une pension « assez substantielle ».

Les montants versés aux députés qui démissionnent en cours de mandat et forcent la tenue d’une élection partielle coûteuse devraient aussi être repensés, conclut-elle.

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Obligé de payer son prof


Si les professeurs a l’école public commence a demander un extra pour donner des cours de rattrapage, y’a des élèves qui font y perdre surtout ceux a faibles revenus .. Est-ce un cas isolé ? J’espère que oui !
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Obligé de payer son prof

Éducation - Obligé de payer son prof

Afin de pouvoir obtenir un cours de rattrapage, deux élèves ont dû payer la somme de 30 dollars chacun à leur enseignant.

© Archives

Un enseignant d’une école secondaire de Laval a chargé 30$ à deux de ses étudiants pour les aider à se préparer à leur examen, une situation qui fait craindre au père de l’un d’entre eux l’existence d’un «double système» à l’intérieur du réseau de l’éducation.

«Je n’en reviens tout simplement pas. Je suis désabusé. Je paie tous les jours des taxes pour financer le salaire de cet enseignant-là, et il faudrait que je le paie une deuxième fois tout simplement pour qu’il fasse son travail? C’est inacceptable.»

Benoît Bouchard est furieux. Ce père de famille a dû débourser 30$ pour que son fils, un élève de secondaire III de l’École secondaire Georges-Vanier à Laval, obtienne de l’aide de son enseignant pour se préparer à un examen.

L’adolescent de 14 ans et l’un de ses amis craignaient en effet de ne pas réussir leur examen de mathématiques.

Ils ont donc demandé à leur enseignant s’il était possible de suivre un cours de rattrapage.

Bon «deal»

«L’enseignant a accepté, à condition qu’il soit rémunéré, raconte M. Bouchard. Il a dit à mon fils que son tarif était de 40$ par personne, mais que comme ils étaient deux, il leur ferait un rabais de 10$. Un bon deal!»

«Je veux que mon fils réussisse. Je lui ai donc donné 30$ le matin du 10 novembre en vue de cette période de récupération, qui s’est déroulée le matin pendant les heures de cours. Mais j’étais sceptique.»

En après-midi, Benoît Bouchard a téléphoné à l’école pour savoir s’il était possible d’obtenir un reçu. C’est à ce moment qu’il a appris que l’enseignant n’avait nul droit d’exiger de l’argent en échange de ses services.

«La directrice de l’école m’a dit que c’était un geste isolé et qu’elle règlerait ça à l’interne. On dirait qu’elle voulait un peu étouffer l’affaire. Elle ne m’a jamais rappelé et je n’ai pas eu de suivi sur cette histoire.»

La commission scolaire outrée

Au-delà de la somme déboursée, le père de famille redoute l’existence d’un «double système» où les enseignants iraient «se chercher un petit extra», sans que les autorités de l’école ou de la commission scolaire soient au courant.

«Je suis convaincu que ça existe ailleurs et que le cas de mon fils n’est pas unique. C’est choquant. Je n’ai pas à payer 30$ pour que mon fils réussisse. Ça relève de la tâche de l’enseignant, dont je paie déjà le salaire avec mes taxes!»

C’est également l’avis du porte-parole de la Commission scolaire de Laval, Jean- Pierre Archambault, qui condamne vivement le geste de l’enseignant.

«Ce n’est pas une pratique acceptable. Nous ne cautionnons pas ce geste et les parents seront remboursés, affirme-t-il. Les enseignants sont là en soutien aux élèves et ils doivent offrir des services d’aide et de récupération sans demander de rémunération.»

«Il n’y a pas de système dans le système, jure-t-il. Nous procédons présentement à une enquête serrée pour voir s’il y a d’autres cas, mais c’est la première fois que nous voyons une telle chose.»

Le Journal a tenté de joindre à ce sujet le Syndicat de l’enseignement de la région de Laval, mais personne n’était disponible pour nous accorder une entrevue.

http://fr.canoe.ca