Vie privée: le Canada critique les sites les plus populaires


A chaque fois qu’on note notre courriel et tout les renseignements demandé dans un site qui nous apparait sur probablement avec un cadenas qui sécurise le site .. cela n’assure peut-être pas le respect a la confidentialité des renseignements personnelles
Nuage

 

Jennifer Stoddart

Vie privée: le Canada critique les sites les plus populaires

 

Jennifer Stoddart - Vie privée: le Canada critique les sites les plus populaires

Photo Karen Roach – Fotolia.com

Agence France-Presse

MONTREAL Environ un quart des sites internet les plus populaires au Canada divulguent des renseignements personnels sur leurs usagers sans leur consentement, voire à leur insu, a dénoncé mardi la Commissaire canadienne à la vie privée, Jennifer Stoddart.

Cette constatation fait suite à une enquête menée cet été auprès de 25 sites «parmi les plus populaires» au Canada, a indiqué le commissariat, qui est chargé de protéger le droit à la vie privée au Canada.

Des informations personnelles – comme les noms, adresses électroniques et codes postaux des utilisateurs – sont souvent transmises à des sites tiers comme ceux d’agences de publicité, selon Mme Stoddart.

«Tous sont des sites Web sophistiqués qui sont exploités par de grandes sociétés dont les revenus annuels combinés s’élèvent à des milliards de dollars», a-t-elle précisé, tout en refusant de dévoiler leur nom à ce stade.

Six des sites soulevaient «des préoccupations importantes» par rapport à la protection de la vie privée, a-t-elle souligné.

Elle affirme avoir écrit à 11 groupes pour leur demander de fournir des informations concernant leur fonctionnement et, le cas échéant, d’expliquer comme elles comptent rectifier le tir pour assurer le respect de la loi fédérale protégeant les renseignements personnels.

«Des sites Web divulguaient des renseignements personnels à des tierces parties apparemment sans que les personnes concernées en soient conscientes ou qu’elles y aient consenti, et peut-être en violation de la loi fédérale de protection des renseignements personnels», a-t-elle déclaré.

«Par exemple, la recherche a démontré que lorsque les gens s’inscrivaient pour recevoir des promotions d’un site marchand, leur adresse électronique, leur mot de passe et la ville où ils habitaient étaient transmis à un certain nombre de sociétés d’analyse Web et de markéting», a-t-elle ajouté.

Ces dernières années, Mme Stoddart a souvent critiqué le réseau social Facebook au sujet de la protection des renseignements personnels de ses usagers.

http://fr.canoe.ca

Internet et vie privée – Google qui sait tout


Je me sens comme un poisson dans un aquarium qu’on veut appâter avec un gros vers bien dodu ou comme dans l’histoire du livre  »1999 » c’est a dire le Big Brother a force de voir comment on nous suit a la trace dans le but de faire de l’argent avec nous et tant pis pour les dommages collatéraux des internautes ..
Nuage

 

 

Internet et vie privée – Google qui sait tout

Jean-Robert Sansfaçon 

 Depuis hier, Google se donne le droit de recouper tous les renseignements, des plus banals aux plus confidentiels, associés aux activités Internet dès lors que nous accédons à un site via un compte personnel. Gratuit, Google? Oui, mais tellement coûteux!

Pour la majorité des internautes, Google est d’abord un moteur de recherche génial dont plus personne ne peut se passer. Mais pour des millions d’entre eux, c’est aussi la messagerie Gmail, le fureteur Google Chrome, le réseau social Google+, YouTube et le système d’exploitation de téléphones Android, pour ne nommer que quelques-uns des 60 services de cette société.

Jusqu’à récemment, chacun d’entre eux avait ses propres règles de confidentialité. Depuis hier, Google regroupe et recoupe tous les renseignements concernant les préférences, la navigation, les recherches, la localisation, les contacts, les numéros de téléphone de ses usagers dès lors qu’ils ouvrent une session via un compte personnel enregistré auprès de l’un ou l’autre de ces services.
 
Pour Google, cette façon de faire vient simplifier ses nombreuses politiques de confidentialité antérieures tout en facilitant la vie des internautes à qui elle pourra suggérer des activités, des achats et des recherches en ligne correspondant à leur profil. Mais l’objectif premier, on l’aura compris, est évidemment de changer en or la quantité monstrueuse de renseignements accumulés grâce à sa capacité sans précédent de rejoindre une clientèle cible chère aux annonceurs. Rappelons que Google contrôle déjà près de 40 % du marché mondial de la publicité Internet.
 
Dans une lettre qu’elle a fait parvenir à la compagnie, la semaine dernière, la commissaire à la protection de la vie privée du Canada, Jennifer Stoddart, s’inquiète, à l’instar de ses homologues provinciaux et ceux de l’Union européenne, du fait que la nouvelle politique de Google accentue la concentration déjà forte de renseignements «sensibles» sans permettre aux utilisateurs d’y échapper. Du même souffle, elle demande à Google de préciser de quelle façon les internautes pourront faire effacer ces données confidentielles après un certain temps, comme c’était le cas jusqu’ici.
 
Au sujet des téléphones qui utilisent le système Android de Google, la commissaire est encore plus sceptique étant donné la quantité encore plus grande de renseignements personnels transmis involontairement par les propriétaires de portables dits intelligents.
 
Personne n’est forcé d’utiliser l’un ou l’autre des services Google, c’est vrai. Chaque internaute doit lui-même faire l’effort de réduire son exposition à la curiosité maladive des Google, Facebook, Apple ou Microsoft de ce monde. Et cela est possible en diversifiant ses fournisseurs de services
(messagerie, fureteur, moteur de recherche…) et en évitant de passer par un compte personnel pour accéder aux sites et aux moteurs de recherche de son choix.
 
Mais dans un contexte de progrès technologiques complexes, faussement conviviaux et le plus souvent mystérieux pour le commun des mortels, cette responsabilité personnelle a ses limites.
 
Il est anormal que des entreprises déjà toutes puissantes sur le plan financier ne soient pas soumises à des règles très strictes en matière de pratiques commerciales et de respect de la vie privée.
 
Internet est un service essentiel au même titre que le téléphone et la poste, il y a 25 ans. Il fait partie de la vie de la plupart des gens et c’est à leurs gouvernements qu’il revient d’adopter les lois et d’exercer les contrôles nécessaires. Car, à n’en pas douter, l’autodiscipline ne suffit pas.

http://www.ledevoir.com

Protéger sa vie privée dans Internet et les réseaux sociaux


Je crois que tout le monde le sais, qu’être sur des réseaux sociaux, des blogs, des forums peut nous entrainer dans des histoires bien malheureuses. Pour que nos activités sur Internet demeurent agréable, il est important de prendre certaines précautions
Nuage

 

Protéger sa vie privée dans Internet et les réseaux sociaux

Mark Zuckerberg, créateur de Facebook, a beau affirmer sans rire que la vie priv

Photo: iStock

Mark Zuckerberg, créateur de Facebook, a beau affirmer sans rire que la vie privée est un concept dépassé, vous vous inquiétez quand même des traces que vous laissez dans Internet ?

Voici quelques conseils pour vous aider à garder la main haute sur votre vie privée, sans avoir à renoncer à toute activité sur le Web.

Seulement Facebook ?

On ne peut plus parler de vie privée dans Internet sans évoquer constamment Facebook. Ce n’est évidemment pas le seul site à surveiller, mais c’est celui où les internautes s’épanchent le plus, où ils font part de leur vie privée le plus naïvement. Les conseils suivant reflètent cette situation, mais ils peuvent être appliqués à toutes les sphères de votre vie numérique.

1- Il n’y a pas de renseignements banals

Le nom de votre mère, votre date d’anniversaire, votre lieu de naissance… Ces renseignements que vous publiez ou que vous ajoutez à votre profil d’utilisateur semblent bien innocentes, mais en les croisant, on peut faire beaucoup.

Pour vous permettre de récupérer un mot de passe perdu, par exemple, plusieurs sites utilisent une question personnelle comme « Quel est le nom de votre mère ? » ou« Dans quelle ville êtes-vous né ? ». Pour quelqu’un qui s’adonne au vol d’identité, nous dit Caroline Vallet, du Centre international de criminologie comparée de l’Université de Montréal, les petits renseignements qu’on sème un peu partout sont donc une mine d’or.

2- Ne vous surestimez pas.

Lors d’une étude conduite par Caroline Vallet, tous les jeunes de moins de 18 ans interrogés ont affirmé qu’ils trouvaient les paramètres de confidentialité de Facebook faciles à utiliser.

« Savent-ils vraiment si bien les utiliser, ou sont-ils plutôt inconscients ? » se demande la chercheuse.

Après tout, ces réglages changent souvent et sont parfois difficiles à trouver et à déchiffrer. Le risque est donc grand de partager bien plus qu’on ne le croit.

3- Les amis de vos amis sont-ils vraiment vos amis ?

Selon Caroline Vallet, pour pouvoir être considéré comme « privé », un compte Facebook devrait compter moins de 200 amis. Mais il doit surtout être limité à ces seuls amis.

Car il y a trois niveaux de partage sur Facebook :

– avec ses amis
– avec ses amis et leurs amis
– publiquement

Si vos réglages rendent vos renseignements visibles à vos amis et à leurs amis, considérez que votre profil est public. À tout le moins, prenez en compte qu’il est accessible à beaucoup de gens que vous ne connaissez pas.

4- Faites des listes.

Utilisez la fonction de Facebook qui permet de mettre vos amis dans des listes. En classant chacun de vos contacts dans des listes claires, vous pourrez décider si ce que vous publiez s’adresse à tous ou à un groupe donné.

5- Ne répondez pas à toutes les questions.

Il est à l’avantage de Facebook ou de Google d’en savoir le plus possible sur vous. C’est ce qui leur permettra de personnaliser les publicités que vous verrez. Mais ce n’est pas parce qu’on vous pose une question que vous êtes obligés d’y répondre.

Votre lieu de résidence, votre numéro de téléphone, votre statut marital, votre employeur, l’établissement où vous avez étudié… autant de renseignements alléchants pour un éventuel fraudeur.

6- Évitez d’annoncer à tous que vous n’êtes pas à la maison.

Grâce aux téléphones intelligents, il est plus facile que jamais de faire savoir aux autres que nous sommes au restaurant, chez un ami ou à l’épicerie. Le site Foursquare est même totalement consacré à ce genre d’infos. Sauf que le corolaire de « je suis au restaurant »,c’est « je ne suis pas à la maison ».

Il y a quelques temps, trois étudiants néerlandais ont mis sur pied, assez facilement, le site Please rob me (Volez-moi, s’il vous plaît). On y recensait tous les messages envoyés de Foursquare, en rappelant que ces gens n’étaient pas chez eux.

7- Si les enjeux de vie privée ne vous interpellent pas, pensez à votre réputation.

Comment déterminer ce qu’on peut ou non dire ou écrire dans Internet ? Caroline Vallet a un truc très simple : se demander si on voudrait que notre mère le sache. Notre mère… ou notre futur employeur, pourrait-on ajouter.

8- Rappelez-vous qu’il est plus facile de mettre des photos, des vidéos ou des renseignements en ligne que de les faire disparaître.

Vous en doutez ? En 2002, avant même Facebook et Youtube, un jeune de Trois-Rivières a vu une vidéo de lui imitant combat de Star Wars faire le tour du Web. Dix ans plus tard, elle circule toujours. Au grand dam du Star Wars Kid.

9- Trop communiquer rend vulnérable

Au fil des différents messages, des photos et des commentaires diffusés dans les médias sociaux, on peut saisir l’état d’esprit de quelqu’un, fût-il heureux ou malheureux. Une personne malintentionnée pourrait tenter d’exploiter une période de détresse que vous traversez.

Pour un prédateur sexuel, les réseaux sociaux, pris d’assaut par les jeunes, sont un bon endroit pour en apprendre plus sur les goûts et les préférences d’une victime potentielle et de personnaliser son approche.

Bref, ne vous laissez pas prendre par l’anonymat relatif que vous pouvez ressentir, lorsque vous êtes au clavier.

« La distance et la virtualité de l’échange peuvent donner envie de s’exposer plus qu’on ne le ferait normalement, rappelle Caroline Vallet. Il faut faire attention. »

10- N’oubliez jamais que vous n’avez pas toujours l’entière maîtrise sur ce que vous mettez en ligne.

Les conditions d’utilisation d’un site peuvent changer n’importe quand, réservant parfois des surprises.

Mais aussi, le niveau de diffusion d’un envoi que vous commentez peut changer sans préavis. Ainsi, si vous commentez quelque chose qui n’est visible qu’à un petit groupe de personne sur Facebook ou Google+, l’auteur de ce que vous commentez peut à tout moment changer le rendre visible à tous. Vos commentaires, aussi déplacés ou personnels puissent-ils être, vont suivre la même voie.

http://www.lactualite.com