Voyager léger


La vie est un voyage, et nous apportons avec le temps des fardeaux et des plaisirs. Pour continuer, il faut laisser ce qui nous pèse sur nos épaules pour un mieux-vivre
Nuage

 

Voyager léger

 

 

Pour voyager léger, videz vos vieilles valises, de regrets, de remords, de chagrins et de soupirs

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À la rencontre des sociopathes ordinaires


Qui sont les sociopathes ? les psychologue et psychiatres se sont penchés sur leur cas et essayer de décortiqué les caractéristiques de ces personnes qui sont narcissiques,pervers, mal adapté a leur entourage, mais il y a aussi ceux que rien ne parait mais arrive a manipuler les gens malgré et qu’un jour le pire arrive
Nuage

 

À la rencontre des sociopathes ordinaires

 

Pascale Senk

 

Ignorant l’empathie et le remords, manipulatrices et charismatiques, ces personnalités ont en commun une « inflation de l’ego ».

Qu’y a-t-il de commun entre le collègue harceleur qui humilie son voisin de bureau, le norvégien Breivik qui tue sans remords 77 jeunes, et l’amoureux jusque-là transi qui envoie un texto de rupture en trois mots («je te quitte») à sa compagne de plus de dix ans? Une inconcevable froideur. Bien sûr, les conséquences de leurs actes sont incomparables mais à terme, leur manière de procéder plonge l’individu «normalement névrosé» dans les mêmes questions abyssales:

«Comment une telle incapacité à reconnaître l’autre est-elle possible?» Et surtout «comment repérer ces sociopathes, avant qu’ils ne triomphent dans les faits divers?»

DR.
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Depuis quelques années, les psychologues de toutes obédiences se sont vraiment mis au travail en ce sens. Bien sûr, il y a ceux qui cherchent à comprendre comment naissent l’empathie et la bonté humaines. Mais, tout aussi nombreux, il y a ceux qui osent «regarder le mal dans les yeux», comme le dit la psychologue américaine Martha Stout. Celle-ci décrypte depuis de longues années ceux qu’elle regroupe sous la catégorie du «sociopathe près de chez vous» (titre d’un livre qu’elle a écrit en 2006).

À la suite du chercheur canadien Robert Hare, concepteur d’un tableau d’évaluation des traits relevant de la psychopathie (PCLR – Hare Psychopathy Checklist Revisited), Martha Stout a passé au crible de son analyse les 7 caractéristiques décrites par le DSM-IV * concernant le «trouble de personnalité antisociale»: difficulté à se conformer aux normes sociales, sens de la manipulation, impulsivité, agressivité, mépris pour la sécurité d’autrui, irresponsabilité, manque de remords après avoir fait du mal, maltraité ou volé une personne.

Lorsqu’un sujet présente au moins trois de ces traits, les psychiatres américains peuvent le diagnostiquer sociopathe (aux États-Unis, les termes«sociopathie» et «psychopathie» renvoient à des tableaux cliniques proches). Martha Stout en déduit que tous les sociopathes ne sont pas des criminels en prison, mais que votre voisin de palier peut présenter plusieurs de ses caractéristiques. Selon elle, ce serait le cas de 1 Américain sur 25.

La psychologue ajoute à ce tableau une caractéristique qui signe l’originalité de son travail: l’absence de conscience. Cette carence vient de l’incapacité à éprouver des émotions spontanées envers autrui, donc à pouvoir créer un attachement profond. Très manipulatrices et charismatiques, ces personnes peuvent vous répéter que «vous êtes la personne la plus importante de leur vie», mais au moment où ils l’affirment, aucune empathie de leur part n’est perceptible. D’où le malaise «poisseux» de leurs interlocuteurs qui, eux, sentent bien, que «quelque chose ne passe pas».

«Ils ont très peu d’émotions»

En France, désormais, les essais décrivant les «pervers narcissiques» abondent, essentiellement nourris de l’analyse freudienne dominante chez nous. Le psychanalyste Jean-Charles Bouchoux, qui a publié il y a quatre ans un livre descriptif qu’il dédiait plutôt à ses collègues thérapeutes (Les Pervers narcissiques, Ed Eyrolles) est surpris de voir que les ventes – plus de 40.000 exemplaires – continuent.

«Si nous les rencontrons peu dans nos cabinets – eux ne souffrent pas, pourquoi consulteraient-ils? – leurs victimes décrivent de mieux en mieux leurs comportements», explique-t-il.

«Il n’y a probablement pas plus de personnalités sociopathes, surenchérit la psychologue et psychanalyste Laurence de Rosen, qui a étudié et longtemps travaillé aux USA. Mais on les cible de mieux en mieux».

Ce repérage permet selon elle de distinguer les narcissiques, «qui éprouvent des émotions fortes mais ont des comportements inadéquats à la suite de celles-ci (ils se mettent en colère, de rage, si on échoue à faire ce qu’ils attendaient par exemple), des sociopathes “purs jus” qui, eux, n’ont que très peu d’émotions.»

Pour Jean-Charles Bouchoux, la vraie différence viendrait de l’origine même de ces troubles:

«Le pervers narcissique a souvent eu un père absent, ou déficient. Il sait donc que la loi existe ; le psychopathe ne sait pas ce qu’est un père, il n’a donc jamais eu connaissance de la loi.»

Ce qui questionne les psychologues, c’est le manque de discernement dont fait encore preuve la société à l’égard de ces personnalités nocives:

«Ils sont comme invisibles!» déplore Laurence de Rosen, (et en effet, dans nombre de faits divers on entend dire: «Je n’avais pas vu qu’il était capable de faire ça!»).

Cet aveuglement de leur entourage s’explique certes par leur charme et leurs tactiques de manipulation, mais aussi par le contexte, selon la psychanalyste:

«Ces êtres sont pour la plupart bien adaptés à notre société, qui est elle-même de plus en plus clivée dans ses émotions et coupée des ressentis du corps.»

Autant dire qu’ils peuvent se multiplier comme poissons dans l’eau.

* «Manuel diagnostic et statistique des troubles mentaux», publié par l’Association américaine de Psychiatrie

http://sante.lefigaro.fr

Il est minuit


Pour ceux qui cherche et ne trouve pas l’amour de leur vie
Pour ceux qui ont tant rêver,  mais rien ne viens
Peut-être un jour, ou un soir quelqu’un viendra frapper a votre porte
Nuage

 

Il est minuit

Il est minuit 
Et tout est calme
Le rêve s’enfuit
Mais sans vacarme

Dans mon château
Ou mon palais
Plus rien n’est beau
Plus rien me plait

J’attends l’appel
Qui ne viens pas
Destin cruel
Quel embarras !

Les chiens aboient
Pour adoucir
Mon désarrois
Vers l’avenir

On nous surnomme
Les oubliés
Qui sont en somme
Des estropiés

Quêtant pitance
D’un peu de vie
Sans arrogance
Ni eau-de-vie

Il est  minuit 
J’attends encore
Et je m’ennuie
Mais ont m’ignore

Comme autrefois
Dans la nuit sombre
J’attends ta voix
À travers l’ombre

À cet instant
Tout m’abandonne
Tout est distant
Que j’en frisonne

Dois-je ruser ?
Ou bien mentir ?
Dois-je oser ?
Ou m’abêtir ?

Le moi devient scène
Jouant tragédie
Avec ton haleine
Noyant l’hérésie

Mes nerfs sont rouillés
Mes cellules éclatent
Ma peau est mouillé
Mon coeur se dilate

Il est minuit 
J’attends  toujours 
Qu’il me réjouit
Ce grand  amour 

Seul sur ce point
Coupé du monde
Le mal s’enjoint
Puis se féconde

À mon chagrin
Qui se poursuit
Vers le déclin
Comme la nuit

Une déception
Ou bien la peur
Ou suspicion
D’idées trompeurs

Tout ce silence
Prive mon coeur
D’une joie immense
D’ou ma rancoeur

Il est minuit
Puis je m’endors
Sans aucun bruit
Dans les remords

Me réveillé ?
Non, non et non
Me réveillé
?
Encore non

Rachel Hubert (Nuage) Saïd
12 Mars 2004

Ma sœur menacée


Nous sommes en 2003, entre nos petits ennuis de tous les jours, il y aussi des discussions sur la guerre en Irak mais aussi la guerre en générale qui n’attaque pas ceux qui la provoquent mais qui tuent beaucoup trop de victimes dont des femmes qui en plus subissent les pires sévices et une profonde humiliation,
Nuage

 

Ma sœur menacée

 

 

Les yeux  embués, je pense à toi si fort
Différentes images me sont parvenues
De toute cette atrocité mise à nue
Victime d’injustice, de l’alliance cornue
Et ton corps menacé  par l’inconnu
N’attend le rêve te venir de l’ONU 
En déguisement théâtral saugrenu
Prônant liberté dans divers tenu

Mon esprit agité par une nuée de remords 
Ma sœur, toi qui habites les quatre coins
Ta misère, ton chagrin, j’en suis témoin
Ton corps estropié par des chiens sans  soin
Tes cris d’alarme me poignardent  même de loin
Orgueilleux, ce soupçon de pus rejoint 
D’autres démons pour revenir au point
Nous faire reculer au temps des bédouins
D’où la loi de l’abus souffre d’embonpoint
 
Réveille toi, allaite ton enfant dès l’aurore
Donne lui ton lait du fleuve de ton chagrin
Lègue lui la force  et désigne son chemin
Il reviendra un jour de bon matin
T’offrir la tête pour guérir du venin
De la crapule qui a brûlé tes seins
Qui t’a violé sans pitié, sans refrain
L’homme qui abuse d’une femme n’est que porcin
Pourquoi priver la vie de son destin
Ainsi étouffer l’arôme du jasmin

23 Décembre 2003
Rachel Hubert (Nuage)  Saïd

Disparition – Disparition de Julie Surprenant : reprises des recherches à Terrebonne


Je trouve juste dommage que depuis le temps, que ca prennent autant de temps a retrouver le corps de Julie, surtout que l’eau peut transporter ailleurs le corps .. J’espère qu’ils trouverons ce sac qui aurait été possiblement son dernier refuge après sa mort.

Nuage

Disparition – Disparition de Julie Surprenant : reprises des recherches à Terrebonne

Dossier Julie Surprenant - Des fouilles près de la Rivière-des-Mille-Îles

Julie Surprenant

© Archives

TERREBONNE – La Sûreté du Québec a entamé de nouvelles recherches dans le dossier de la disparition de Julie Surprenant, mercredi matin, à Terrebonne, dans Lanaudière.

Deux équipes de plongeurs et des unités d’urgence devaient s’affairer sur la Rivière-des-Mille-Îles. Des enquêteurs devaient également tenter de recueillir de nouvelles informations auprès des citoyens.

«On recherche des éléments qui permettront de valider les informations que nous avons reçues au cours des derniers mois», a indiqué Benoît Richard, porte-parole de la SQ.

Le poste de commandement de la SQ a été établi sur le boulevard J.-S.-Archambault, à l’intersection de la rue François-Corbeil, près de la résidence où habitait Julie Surprenant, vue pour la dernière fois à Terrebonne en 1999.

Au mois de janvier, une infirmière de l’Hôpital de la Cité-de-la-Santé de Laval avait déclaré à Claude Poirier, au Vrai négociateur, à LCN, que le suspect Richard Bouillon, mort d’un cancer en 2006, avait confié à des employés de l’hôpital qu’il avait tué Julie Surprenant.

« Il nous a juste avoué que c’était bien lui, le meurtrier, qu’il avait des remords de ça, qu’il voulait au moins que cette histoire-là se sache avant son décès », avait-elle affirmé.

Bouillon aurait révélé avoir enlevé l’adolescente de 16 ans, avoir déposé son corps dans un sac de sport, et l’avoir jeté dans la rivière des Mille Îles.

Le père de la disparue, Michel Surprenant, a indiqué en entrevue qu’il savait depuis quelques jours que ces nouvelles recherches auraient lieu.

« On m’avait demandé de ne pas en parler », a-t-il indiqué.

« Après 12 ans, c’est difficile d’imaginer, a affirmé M. Surprenant. On espère toujours. Je garde une réserve, mais en même temps, c’est sûr que j’espère avoir une réponse. »

Selon M. Surprenant, Richard Bouillon s’était vanté pendant sa détention qu’il était le principal suspect dans cette affaire.

« Forcément, il y a eu beaucoup de canulars, mais disons que les dernières révélations sur son lit de mort laissaient croire qu’elles étaient sérieuses », a-t-il ajouté.

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