Ce qui change après la mort des parents. Un texte à lire par tous !


    Pour avoir perdu mes deux parents, mon père il y a environs 26 ans et ma mère y a près de 3 ans, je trouve que ce billet exprime bien les étapes des sentiments que nous pouvons connaitre. Pour ma part, je me sens orpheline surtout après le départ de ma mère, c’est le point final de mes parents. De plus la lignée de mon père s’arrête a ma génération, même si moi et ma soeur nous avons enfants et petits-enfants, c’est un choc qui s’était ajouter à tout cela
    Nuage

     

Ce qui change après la mort des parents. Un texte à lire par tous !

 

Fati

Quel que soit l’âge auquel on perd ses parents, le choc n’en est pas moins grand.  On a beau être un adulte responsable, devenu soi-même parent, on reste toujours au fond de nous un enfant qui a besoin d’être protégé par ses parents. Si bien que quand l’un d’eux disparaît, on se sent livré à nous-mêmes. La douleur et le sentiment de solitude sont d’autant plus poignants qu’ils sont irrémédiables.

Entre parler de cette mort et la vivre, il y a un monde : Rien ne nous prépare à la mort, encore moins à celle de ses parents. La mort nous est incompréhensible. Nous vivons un décès différemment s’il survient à l’issue d’une longue maladie ou s’il est subi, comme après un accident ou un meurtre. Dans ces derniers cas, le choc de la surprise s’ajoute à la douleur de la perte.

Autre facteur : le laps de temps entre le décès des deux parents. S’il est court, le deuil sera difficile. S’il est long, nous sommes plus préparés, comme à quelque chose d’inéluctable. Dans tous les cas, l’adieu est une déchirure. Car, avec ses parents, ce sont des millions de souvenirs qui s’en vont. Ce sont des mots, des odeurs, des gestes, des baisers et des caresses. Ce sont eux qui vous ont créé, physiquement et psychologiquement.

Quand ils sont là et plus là : On avait beau savoir que ça arriverait un jour, vient le moment où on voit notre parent dans son cercueil, corps immobile et rigide. Il est toujours là, mais déjà parti. C’est alors que l’on comprend que tout est fini. Et qu’on se souvient du vivant, de ses réactions et opinions qu’on n’avait pas comprises alors mais pour lesquelles, soudain, nous éprouvons de l’indulgence. C’est aussi le moment des remords et des regrets, voire de la culpabilité. Il faut lutter contre ce sentiment, ne pas le laisser nous envelopper, car il ne fait qu’ajouter à notre chagrin. Dans la vie, le moment des adieux est souvent celui où l’on pardonne. Il doit en être de même à ce moment-là. On doit pardonner à ce parent et nous pardonner à nous-mêmes.

Profitez d’eux tant qu’ils sont là : La mort de ses parents est très différente de celle des autres personnes, même celles qu’on a aimé profondément. Car, à ce moment-là, nous nous sentons abandonnés. Nos parents sont les premières personnes que nous avons aimées. Même si nous avons eu de nombreux conflits avec eux, nous en restons toujours dépendants, que nous le voulions ou non. Quand ils disparaissent, nous voilà privés de leur protection. Vous connaissez peut-être des personnes qui se sont éloignées de leurs parents pour une raison ou une autre : vous avez sans doute constaté qu’il est difficile de vivre avec « le poids » de cette absence.

La leçon de tout cela est que vous devez réaliser que vos parents vont disparaître un jour ou l’autre et qu’il est donc indispensable d’en profiter tant qu’ils sont là.

http://ameliorelasante.info/

Ontario : Un voleur de bonbons se repend plusieurs décennies après son méfait


On dit souvent qui vole un oeuf, vole un boeuf, mais voilà une personne qui a eu des remords pour un simple bonbon. Devenir adulte et honnête même pour les erreurs du passé, c’est un bel exemple
Nuage

 

Ontario : Un voleur de bonbons se repend plusieurs décennies après son méfait

 

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Photo Fotolia

«Il y a plusieurs années, j’ai volé un bonbon dans votre magasin», peut-on lire dans la lettre.

CHATHAM, Ontario – Torturé par le remord, un voleur de bonbons a finalement décidé d’avouer son crime et de donner une compensation financière aux propriétaires du magasin général de Chatham, en Ontario, où il a commis son crime il y a plusieurs décennies.

Frank Bonvarlez et sa femme Pat ont été très surpris de recevoir une lettre anonyme d’un individu affirmant avoir volé un bonbon dans le commerce dont ils étaient propriétaires pendant de nombreuses années, jusqu’en 1980.

«Il y a plusieurs années, j’ai volé un bonbon dans votre magasin, peut-on lire dans la lettre. Je n’ai jamais oublié combien c’était mal et combien je me suis senti coupable. Je vous envoie cet argent pour réparer mes torts. Merci.»

Un billet de 20 $ était inclus avec la lettre. Le couple l’a donné à un organisme de charité.

Les Bonvarlez ont attiré l’attention des médias sur cette lettre, tout simplement pour envoyer le message qu’il n’est jamais trop tard pour faire le bien.

Touchés par la démarche de l’auteur de la lettre, les Bonvarlez veulent lui signifier qu’ils sont «fiers de la personne honnête» qu’il est devenu.

http://www.journaldequebec.com

La douleur


Comme j’ai déjà mentionné, c’est souvent a travers de discussions moroses, tristes  de déceptions et que Saïd rapportait certaines conversations dans la journée ou par ses lectures que la plume s’usait sur papier
Nuage

 

La douleur

 

 

La douleur vive de l’exclusion
Explose toutes mes émotions
Se propage le long de mes veines
Au fil des jours, mon corps se déchaine

Mon coeur, n’est qu’un immense brasier
Une fumée remonte jusqu’au gosier
Enflammant mon intérieur fragile
Et mon esprit devient indocile

Mon âme perdue au creux du corps
Victime d’images de remords
Qui s’agrippent au mur de l’utopie
Malgré ma route chez les impies

Mes rêves sont chassé par le vent
Puis disparaissent dans les torrents
Que reste-il de mes expériences
Des années où naquit l’espérance

L’imagination devient aride
Le choc des échecs qui se débrident
Du coeur au corps vers cette univers
Mais, le mal est bien, le bleu est vert

Si ce destin me donne la force
De jeter ce corps comme une écorce
D’étrangler ce cœur dans son sommeil
Dans ma nuit brumeuse sans soleil

Fendre mes yeux  pour ne plus pleurer
Mon futur, une peur démesurer
Empêche mes lèvres de sourirent
Face aux signes qui triple l’ire
 
Les gros nuages gris se dispersent
Chez-moi, c’est encore des adverses
Voulant étouffer le peu d’amour
Qui pourtant comptait jusqu’à ce jour

Mon ciel s’est vidé de toutes étoiles
Ce chagrin me bloque de ce voile
Ne suis-je pas une création de Dieu
Qui a autant que d’autres des voeux

Je rode alentour d’un espoir vide
Une jungle, au temps maussade et humide
Mais les attaches n’ont plus de lien
Les braves meurent comme des chiens

Quand les hommes ne sont plus humains
Et quand le mal se proclame saint
Alors, le loup devient un berger
Donc, notre fin semble se forger

Pendant ce temps, avant de m’éteindre
Consumé par le feu, je veux peindre
Un monde meilleur, le paradis
Ou les êtres trouveront sursis

En attendant, le jardin d’Eden
Ce lieu ou germe encore le pollen
Et que tous les êtres enfin heureux
Où n’existe le temps ténébreux

Rachel Hubert (Nuage),Saïd
16 mars 2004

Ah mon coeur


A force d’écrire sous l’inspiration des discussions sur MSN (je ne chatte plus depuis des années) Un ami me présentait ses textes, sans rime, et de longues phrases alors a deux nous avons donc écrits plusieurs poèmes .. Deux cultures, deux mondes et même deux langues différentes réunit pour écrire Il ne voulait pas cosigné mais a accepté que son prénom apparaisse
Nuage

Ah mon coeur

 

Toi, mon cœur, je te dédie ces rimes
Un parfum s’émane pour consoler
Dans les fentes profondes de tes abîmes
Pour revoir ton destin qui s’envole

La nuit est parsemée de remords
De ma vie présente et du passé
A qui dois-je accusé de tout tord
Si ce n’est que toi qui as rusé

Je t’ai relaté, mon cœur, milles fois
Ce bas monde, ne mérite plus tes larmes
Tu n’es que bois en cendre et sans foi
Tes rires étouffés deviennent sans charmes

Que diras-tu devant tous les anges ?
Quand la poussière réduira ton corps ?
Quand  Dieu entendra ces fausses louanges ?
Toi qui te croit invincible et fort

Regretteras-tu d’avoir aimé ?
L’aspect d’une personne qui t’a ruiné 
De toute ta vie, tu n’as qu’écumé
Envoûté de passions raffinées 

Imagines-toi que par ton orgueil
Tu ne goûteras plus les miels d’Eden
Ta vie gâchée, l’enfer en accueil
Réfléchi avant de perdre l’haleine

Sûrement, l’un de nous dois calmer l’autre
Avant le jour de résurrection
Pour une pause du plus sage des apôtres
Et se soustraire de l’humiliation

Le jour se lève et l’espoir renaît
Mon cœur, aide-moi à me relever
Pour changer mon destin imparfait
Que dans l’au-delà, je sois sauvé

Rachel Hubert (Nuage) et Saïd
13 Novembre 2003

Que j’aimerais


L’ami en peine tranquillement s’en remettait avec quelques rechutes de temps a autre quand il la voyait celle qu’il aimait passer devant lui indifférente .. Son coeur ne faisait qu’un bond
Nuage

Que j’aimerais

 

Que j’aimerais tant supplier le vent
Pour changer ses rafles en une douce brise
Bercer ton cœur meurtri par le temps
Et l’extirper de toutes sortes de crises
Chasser la haine qui déploie ses dents
Rechercher l’amour contre toutes hantises

Ah que j’aimerais être cette douceur
Devenir une lumière dans le noir
Te donner de mon âme de mon coeur
Pour te voir danser avec espoir
Accompagner de l’oiseau chanteur
Mais ce grand défi n’est qu’illusoire

Être ton sommeil de tes longues nuits
Chasser tous les ombres de tes cauchemars
Te guider vers l’étoile de minuit
Puis couvrir ton corps de nénuphar
De partout les anges seront séduits
De ta beauté, une pureté de l’art

Être sous tes pieds un sol humide
Frôler tes chevilles de sable givré
Reverdir ma terre longtemps  aride
Oindre l’arôme des fleurs pour t’enivrer
Sur les sentiers, je serais ton guide
Afin de trouver gîte en soirée

Je voudrais être la larme de tes yeux
Glisser tendrement sur ton visage
M’attarder sur ta joue juste un peu
Puis, échouer sur tes lèvres sages
Pour entendre tes soupirs et tes vœux
Dans ta bouche, je serais ton otage

Je serais pour toi un thaumaturge
Même si tes sens paraissent déjà morts
De ma magie, tu seras seul juge
Pour apprécier ou non tous mes sorts
A expulser le mal qui te gruge
Dégorger ton âme de tes remords

Comme David, venu d’un autre monde
Psalmodier au profond de tes ruines
Chercher la flamme au centre de ta ronde
Découvrir ce que cache ta poitrine
Aucun miracle ne peut être féconde
Si la mort de tes sens te domine

Alors laisse moi guider sur cette route
Permet que je sois une simple chandelle
Tendrement, je serais à l’écoute
A tes douleurs, je serais rebelle
Ne m’abandonne pas dans le grand doute
Donne moi ta main, je serais fidèle

Rachel Hubert (Nuage)
7 Novembre 2003