Ils déchiffrent la lettre d’une sœur possédée par le diable au 17e siècle !


Des lettres datées du XVIIe siècle écrit par une religieuse qu’on dit possédée par le démon, mais qui probablement souffrait de schizophrénie. Avec sa connaissance des langues elle a codé ses lettres et ce n’est que dernièrement que des passages ont été traduites
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Ils déchiffrent la lettre d’une sœur possédée par le diable au 17e siècle !

 

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par Yohan Demeure

Le Dark Web est l’endroit où l’on trouve tout ce qui peut être illégal. Cependant, à l’aide d’un logiciel trouvé sur ce même Dark Web, des scientifiques ont pu déchiffrer une lettre écrite par une religieuse italienne au XVIIe siècle. Cette sœur aurait été possédée par Lucifer !

Il y a quelques jours, la Commission d’enrichissement de la langue française a fourni la traduction officielle du terme Dark Web : l’Internet clandestin. Le Dark Web, à ne pas confondre avec le Deep Web, est l’endroit où tout est disponible. Il s’agit souvent des choses illégales et parfois disons-le, des choses horribles.

 

« On peut trouver de tout sur le dark web, de la drogue, de la prostitution, de la pédophilie et aussi des programmes utilisés par les services de renseignement pour déchiffrer les messages secrets, comme celui que nous avons utilisé », a expliqué Daniele Abate du Centre Scientifique Luduum en Sicile (Italie), à la radio italienne 105 selon The Times.

Ainsi, comme l’indique l’article du journal britannique, des chercheurs ont déchiffré une lettre de la sœur Maria Crocifissa della Concezione vivant au XVIIe siècle au couvent sicilien de Palma di Montechiaro. La religieuse avait déclaré que Lucifer l’aurait implorée de le servir lui plutôt que Dieu. Plusieurs lettres ont été écrites par la sœur alors possédée par le diable, mais une seule a pu survivre au temps.

Cette lettre encore lisible écrite selon la légende le 11 août 1676 s’est trouvée durant trois siècles dans les mains de différents experts, mais s’était avérée difficile (voire impossible) à déchiffrer. En effet, la lettre a été écrite dans un langage codé composé d’un mélange étrange d’alphabets archaïques.

Des universitaires, scientifiques et autres experts des sciences occultes ont tous échoué au décryptage de cette lettre. Dernièrement, l’équipe de Daniele Abate du Centre Scientifique Luduum en est venue à bout grâce à un algorithme déniché dans le Dark Web et a pu traduire une quinzaine de lignes. Le principal auteur des recherches a également indiqué avoir préparé le programme en question « avec du grec ancien, de l’arabe, l’alphabet runique et du latin. »

Les chercheurs italiens ont indiqué que les lettres ont été écrites par la sœur elle-même par le biais d’un mélange astucieux de langues anciennes et cela n’est pas un hasard puisque celle-ci était devenue une experte en linguistique lors de son passage au couvent.

Parmi les lignes traduites, voici celle-ci :

« Dieu pense qu’il peut libérer les mortels. Ce système ne fonctionne pour personne. Peut-être que maintenant, le Styx est certain. »

Les chercheurs estiment qu’outre la bonne connaissance des différents langages, la sœur aurait inventé le code en question et aurait pu être atteinte de schizophrénie.

Sources : The TimesTVA NouvellesMinute News

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Une lettre "écrite par Satan" au 17ème siècle vient d’être décodée


En 1676 une soeur a écrit inconsciemment semble t’il une lettre avec un mélange de latin, grec ancien et arabe. Elle croyait être possédée du démon. Cela a pris plusieurs siècles avant d’être décrypté avec un logiciel qui laisse plané que la religieuse avait probablement un trouble mental
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Une lettre « écrite par Satan » au 17ème siècle vient d’être décodée

 

© thinkstock.

Un sombre matin de 1676, Soeur Maria s’est réveillée le visage couvert d’encre avec une mystérieuse lettre dans la main.

Née Isabella Tomasi en 1645, elle est devenue Soeur Maria Crocifissa della Concezione lorsqu’elle est entrée dans les ordres au Couvent des Bénédictines situé dans la commune de Palma di Montechiaro en Sicile. Selon la légende, le 11 août 1676, Soeur Maria s’est réveillée en découvrant une lettre qu’elle ne se souvenait pas d’avoir écrite. Sur le papier se trouvait un code étrange et indéchiffrable, ce qui l’a poussée à croire qu’elle avait été possédée par un démon.

Depuis plus de 300 ans, des scientifiques, des universitaires et des spécialistes des sciences occultes ont tenté de percer le mystère de cet alphabet inconnu, en vain. Mais il y a quelques jours, une équipe d’informaticiens italiens du Ludum Science Center a annoncé au monde entier son interprétation de la « lettre du diable ». C’est grâce à un logiciel du dark web qu’ils ont pu enfin traduire une quinzaine de lignes.

« On peut trouver de tout sur le dark web, de la drogue, de la prostitution, de la pédophilie, et aussi des programmes utilisés par les services de renseignement pour déchiffrer les messages secrets, comme celui que nous avons utilisé », a expliqué Daniele Abate, le directeur du centre, sur les ondes de la radio italienne 105.

La lettre écrite par Soeur Maria contenait des traces de latin, de grec ancien, d’arabe et d’alphabet runique.

« Dieu pense qu’il peut libérer les mortels. Le système ne marche pour personne. Peut-être que maintenant, le Styx est certain », aurait donc voulu nous dire Belzébuth.

Le texte décrit aussi Dieu, Jésus et le Saint-Esprit comme des « poids morts » et encourage donc la nonne à abandonner la religion selon le site du Times.

Pour Daniele Abate, cette traduction démontre surtout que Soeur Maria était une linguiste plutôt douée et peut-être légèrement schizophrène. Il poursuit:

« Ma théorie est qu’il s’agit d’un alphabet précis, inventé par la nonne avec beaucoup de soin, en mélangeant des symboles qu’elle connaissait. Chaque symbole est bien pensé et structuré, il y a des signes qui se répètent, et cela montre une initiative soit intentionnelle, soit inconsciente. La vie dans le monastère était sans doute très stressante. »

http://www.7sur7.be/