La reine cherche un «décolleur de gommes»


Une offre d’emploi pas ordinaire. Pourquoi pas ceux déjà engagés, mais bon ! Par contre, que ce soit un lieu historique ou non, sur des objets chers ou non, et même sur les trottoirs, je trouve que c’est un manque de savoir-vivre de jeter sa gomme à mâcher autre que dans les poubelles
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La reine cherche un «décolleur de gommes»

 

Britain's Queen Elizabeth leaves the annual Braemar Highland Gathering in Braemar, Scotland

Photo Russell Cheyne / Reuters

La reine Elizabeth II.

LONDRES – L’offre d’emploi sur le site officiel du palais de Buckingham trahit une réalité choquante: le candidat – homme ou femme – appelé(e) à faire le ménage à la résidence écossaise d’Élisabeth II aura notamment pour mission de décoller les chewing-gums abandonnés par des visiteurs indélicats.

La description du job royal rémunéré à hauteur de 15 912 livres (27 616 dollars) par an pour 20 heures de travail hebdomadaire à l’adresse http://www.royal.gov.uk passe au crible les tâches de nettoyage au palais de Holyrood.

Le palais situé à Édimbourg est à la fois la résidence officielle de la reine dans ses terres septentrionales, et la première attraction touristique en Écosse, avec une moyenne annuelle de 250 000 visiteurs.

Premier à avoir détecté l’annonce, le tabloïd the Sun a recueilli cette confidence outrée d’une source royale ayant requis l’anonymat:

«Vous ne vous attendriez pas à ce que les gens mâchonnent un chewing-gums en cours de visite, et encore moins qu’ils les collent sur des antiquités hors de prix ou sur les parquets».

Un porte-parole du palais de Buckingham a relativisé l’ampleur du phénomène en précisant qu’un tel comportement était limité à «une petite minorité d’individus».

«En effectuant votre travail avec fierté, et en prêtant une grande attention aux détails, vous fournirez un service irréprochable en toutes occasions» précise la petite annonce.

«Le retrait des chewing-gums dans les appartements royaux historiques» figure au nombre des 14 «obligations principales» du nettoyeur de jour qui opérera au sein d’une équipe.

Les autres tâches consistent à nettoyer les appartements et toilettes ainsi que les escaliers (une fois par semaine), à astiquer les vases, l’argenterie et le mobilier, à faire les lits et à couvrir d’un drap protecteur les meubles pendant les périodes de fermeture.

Il est enfin demandé aux candidats «une souplesse en matière d’horaire» à l’occasion des séjours de la reine ou de membres de la famille royale ou en cas de réception officielle. 

http://www.journaldequebec.com/

Un portrait de la reine Elisabeth II à 100 000 $


Est-ce que cela était vraiment nécessaire de payer 100 000 dollars pour un tableau sans compter toutes les dépenses superflu relier a la monarchie anglaise que notre Premier ministre Harper a voulu dépenser que l’on soit d’accord ou non …
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Un portrait de la reine Elisabeth II à 100 000 $

 

La reine Elisabeth II a assisté au dévoilement de son portrait, hier, au palais de Buckingham, en présence du premier ministre du Canada Stephen Harper (à gauche), de l’artiste peintre Phil Richards et du gouverneur général du Canada David Johnston (à droite).

PHOTO: PC

Martin Croteau
La Presse

(Ottawa) Un portrait de la reine Élisabeth II mesurant trois mètres de haut sur deux mètres de large, dévoilé hier par le premier ministre Stephen Harper, coûtera 100 000$ aux contribuables. Une dépense «indécente» aux yeux des partis de l’opposition.

En visite à Londres à l’occasion du jubilé de diamant d’Elisabeth II, M. Harper a présenté le tableau au cours d’une cérémonie à laquelle prenait part la monarque.

Le portrait a été réalisé par l’artiste canadien Phil Richards, qui a mis deux ans à l’achever. La toile sera exposée à la Maison du Canada à Londres jusqu’au 14 juin. Elle sera ensuite expédiée à Ottawa pour être installée dans la résidence officielle du gouverneur général, Rideau Hall.

Au bureau du ministre du Patrimoine canadien, James Moore, on n’a pu fournir la somme exacte versée pour l’acquisition de la toile puisque certaines factures doivent encore être comptabilisées. Le porte-parole du ministre, Sébastien Gariépy, affirme toutefois que la facture finale sera d’environ 100 000$.

Le jubilé de diamant, le 60e anniversaire du règne d’Elisabeth II, est un événement majeur que le ministère du Patrimoine canadien doit souligner, a fait valoir M. Gariépy. D’autant plus que des liens étroits unissent le Canada à la Couronne britannique.

«On est fiers de célébrer cet événement, a-t-il souligné. Ça fait partie de l’histoire du pays au même titre que le 400e anniversaire de la ville de Québec en 2008. C’est important de le faire.»

«Indécent»

Le penchant du gouvernement Harper pour les symboles de la monarchie britannique a défrayé la chronique à maintes reprises ces derniers mois. Le premier ministre a notamment fait retirer deux toiles d’Alfred Pellan au ministère des Affaires étrangères pour les remplacer par une représentation de la monarque. Il a également greffé de nouveau le mot «royale» à la marine et à l’aviation.

Mais un tableau géant, voilà un pas «indécent» aux yeux du député libéral Denis Coderre.

«Ce gouvernement qui nous fait honte en cachant des chefs-d’oeuvre d’Alfred Pellan dépense 100 000$ pour un portrait de la reine, c’est scandaleux, a-t-il dénoncé. Même la reine ne serait peut-être pas d’accord avec ça, elle qui aime la culture.»

«Je me demande où ça va s’arrêter», renchérit le député du Bloc québécois, André Bellavance, qui souligne que la multiplication des références à la monarchie sous le gouvernement Harper entraîne des coûts en cette période de restriction budgétaire.

L’opposition rappelle en effet que le dévoilement de la toile représentant la reine survient deux mois après que le gouvernement Harper eut déposé un budget qui prévoit des compressions de 5,2 milliards par année en trois ans et la suppression de 19 000 postes dans la fonction publique.

«C’est correct qu’on paye des artistes, convient le critique du Nouveau Parti démocratique en matière de Patrimoine, Pierre Nantel. Mais je me demande si on a bien choisi le moment pour investir une somme pareille alors qu’on parle de précarité financière.»

Le portrait est le troisième commandé par le gouvernement fédéral depuis le début du règne d’Elisabeth II, et le premier en 33 ans.

– Avec La Presse Canadienne

http://www.lapresse.ca

La Reine refuse de démettre Harper de son rôle de PM


Disons qu’il est surprenant que cette dame a eu une réponse de la reine par l’entremise de sa secrétaire .. quoique la demande était justifié, je serais quand même outrée que ce soit la reine qui viendrait décider au Canada .. car tant qu’à moi son rôle est plus symbolique qu’autre chose, un symbole qui coûtent par contre très cher au pays. Bref .. ce sera aux prochaines élections que le peuple décidera .et se souviendrons car ..  les gaffes des Premiers ministres semblent s’oublier facilement
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La Reine refuse de démettre Harper de son rôle de PM

La Reine refuse de démettre Harper de son rôle de PM

Le bureau de Sa Majesté indique qu’il«est hors de question pour la Reine de démettre de ses fonctions» M. Harper.

Photo: archives AFP

Émilie Bilodeau
La Presse

Une Montréalaise qui en avait ras le bol du premier ministre Stephen Harper s’est adressée à la reine Élisabeth II pour demander son congédiement. Surprise! Chantal Dupuis a reçu une réponse du bureau de Sa Majesté cette semaine. La lettre indique qu’il «est hors de question pour la Reine de démettre de ses fonctions le premier ministre Stephen Harper».

C’est une accumulation d’actions menées par le premier ministre canadien qui a poussé Mme Dupuis à écrire à la reine en décembre dernier. Dans sa lettre, elle dénonce notamment le processus de nomination du gouverneur général du Canada, «qui laisse trop de place à la partialité»; la nomination de sénateurs «sur la base de leur allégeance politique»; la prorogation du Parlement à deux reprises en un an ou encore la participation du Canada à un crime de guerre «en aidant à tuer Mouammar Kadhafi».

Mais c’est lorsque Stephen Harper a été déclaré coupable d’outrage au Parlement, en mars 2011, que la goutte a fait déborder le vase.

Une missive de six pages

«Ça faisait un an que je tempérais en moi-même tout ce qui se passait sur la scène fédérale. Quand Harper a été reconnu coupable d’outrage au Parlement et que personne n’a bougé, que le gouverneur général n’a pas fait son travail, ça a commencé à mettre le feu aux poudres dans ma tête», raconte-t-elle.

Mme Dupuis a payé 18 dollars pour envoyer sa lettre par courrier recommandé au palais de Buckingham. Dans la missive de six pages, elle affirme que les décisions de Stephen Harper sont néfastes pour la démocratie canadienne et elle demande son congédiement. De plus, elle se questionne à plusieurs reprises sur les véritables pouvoirs de la reine.

«En tant que Canadienne, je me demandais quand Votre Majesté alliez intervenir pour nous protéger, nous, Canadiens?», «Comment pourrait Votre Majesté ne rien y faire en tant que Chef du Canada? Ça ternit l’histoire du Commonwealth, n’est-ce pas?», demande-t-elle.

Une réponse personnalisée

Mme Dupuis avoue qu’elle a été surprise de recevoir une réponse personnalisée. La lettre de quelques lignes et signée par Sonia Bonici, la correspondante officielle de la reine, laisse même entendre qu’Élisabeth II aurait véritablement pris connaissance de son opinion.

«Il a été utile pour la Reine de connaître votre point de vue», est-il écrit.

Le message rédigé par le bureau de souveraine laisse toutefois Mme Dupuis sur sa faim. Plusieurs questions sont restées sans réponse, soutient-elle. Dans les prochains jours, elle compte lui écrire une nouvelle lettre afin de mieux comprendre son rôle dans la démocratie canadienne.

Elle espère d’ailleurs que d’autres l’imiteront. Au départ, le but de sa lettre était de se «défouler». Mais en la rédigeant, elle s’est mise à imaginer que d’autres personnes pourraient faire comme elle.

«Si chacun a une idée pour changer le monde pour que ça aille mieux, il devrait l’écrire et l’envoyer à son député… ou à la reine», propose-t-elle.

Quoi qu’il en soit, Mme Dupuis admet que toute cette aventure lui aura servi de «thérapie». «Maintenant, quand j’entends une aberration en politique fédérale, je rage un peu et puis après, je me calme en me disant que je l’ai déjà raconté à la reine.»

http://www.cyberpresse.ca