Une IA capable de prédire votre apparence par l’écoute de votre voix a été développée


Les chercheurs ont réussi à entrainer l’intelligence artificielle de reproduire un visage avec le seul indice la voix. Le résultat n’est pas parfait, mais c’est quand même, l’IA réussit a donner des répondre assez bien à l’exercice. Reste à savoir l’implication d’une telle technologie. Cela risque t-il a une certaine discrimination ?
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Une IA capable de prédire votre apparence par l’écoute de votre voix a été développée

visage cache

Jean-Jerrold Pierre

Un nouveau type d’intelligence artificielle créé aux États-Unis est capable de reconstituer les traits de visage d’une personne par analyse d’un échantillon de sa voix. Une technologie qui pourrait inquiéter certains, du fait du possible caractère discriminatoire qu’elle pourrait engendrer.

Combien de fois vous est-il arrivé d’être surpris de l’apparence d’une personne avec qui vous aviez, jusqu’à votre première rencontre physique, discuté uniquement par communication audio ? Le type de visage que l’on s’imaginait n’a souvent aucun rapport avec la réalité. Mais à présent, il serait possible de se faire rapidement une idée de l’apparence de l’interlocuteur uniquement grâce à sa voix.

Des chercheurs du MIT ont développé “Speech2Face“, une intelligence artificielle qui analyse des courts enregistrements de voix pour reconstituer un visage correspondant, uniquement avec cette information. Bien que les images obtenues soient loin d’être parfaites, de nombreux traits faciaux sont reproduits, donnant des résultats impressionnants pour le peu d’informations fournies à l’IA.

Pour sa création, le groupe de chercheurs explique dans son papier pré-publié la semaine dernière qu’ils ont utilisé ce qu’on appelle un réseau adverse génératif : un algorithme reproduisant des images fortement réalistes par apprentissage automatique, à partir d’un certain type d’échantillon. Ils ont entrainé le système à analyser de nombreux extraits d’enregistrements vocaux afin de faire correspondre le plus de caractéristiques biométriques possibles du propriétaire de la voix, réduisant ainsi le facteur chance pour une meilleure précision.

IA reconstitution visage

Reconstitution du visage d’individus à partir de leurs voix. La ressemblance n’est pas des plus frappantes, mais de nombreux traits et détails faciaux sont reproduits, le but étant de corréler les voix avec des caractéristiques physiques. Crédits : Speech2Face

Cependant, les responsables du projet reconnaissent eux-mêmes les risques de leur invention au niveau de l’intimité et de la discrimination, ce qu’ils expliquent sur leur page GitHub :

« Bien qu’il s’agisse d’une enquête purement académique, nous estimons qu’il est important de discuter explicitement dans le document d’un ensemble de considérations éthiques, en raison de la sensibilité potentielle des informations faciales ».

Ils ajoutent également qu’ils vont effectuer de plus amples recherches et investigations sur leur algorithme, afin de s’assurer qu’il puisse représenter la population d’utilisateurs visés.

Néanmoins, cette invention montre une fois de plus les possibles futures implications de l’IA dans des domaines que l’on aurait difficilement imaginé il y a encore quelques années. L’efficacité d’apprentissage d’un tel algorithme n’en est encore qu’à ses balbutiements.

Source : ArXiv

https://trustmyscience.com/

Reconstitution : voilà à quoi devait ressembler le visage de Jules César


Si Jules César ressemblait vraiment à cette représentation 3D, il avait une tête bizarre. Le visage tout petit au centre d’une grosse tête
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Reconstitution : voilà à quoi devait ressembler le visage de Jules César

 

Crédits : Musée national des antiquités de Leiden / Maja d’Hollosy

par Yohan Demeure

Quel visage avait Jules César ? Un musée néerlandais vient de dévoiler une représentation jugée “hyperréaliste” du dictateur de la Rome Antique. Cependant, la forme de son crâne suscite quelques interrogations.

Plusieurs portraits de Jules César sont connus, comme le buste d’Arles ou encore ceux présents sur les pièces de monnaie romaines. Or, il est désormais question d’une nouvelle représentation plus réaliste que jamais : une reconstitution en trois dimensions de la tête du dictateur romain modelée par l’anthropologue Maja d’Hollosy.

L’intéressée s’est inspirée de deux bustes de marbre scannés en 3D, dont l’un se trouve au Rijksmuseum van Oudheden (Pays-Bas). Le second est une copie datant de 50-40 avant J.-C. d’un original en bronze qui est conservé au Museo di Antichità de Turin (Italie). Par ailleurs, ce dernier est considéré comme étant le plus fidèle portrait de Jules César connu à ce jour.

Crédits : Wikipedia

Le fait est que le plus choquant dans le résultat obtenu par Maja d’Hollosy est la forme du crâne. Il est couramment admis que Jules César est né par césarienne, ce qui pourrait expliquer cette forme. Mais à l’époque, ce type d’opération causait la mort de la mère ou laissait cette dernière mourante. Il ne s’agirait donc que d’une légende car selon les témoignages relatés dans les ouvrages, sa mère Aurelia aurait survécu et aurait donc vu grandir son fils.

Évoquons aussi le fait que cette représentation 3D a été faite avec le soutien de l’archéologue Tom Buijtendorp, et ce à l’occasion de la parution de son dernier ouvrage baptisé César aux Pays-Bas. Elle est visible jusqu’à la fin du mois d’août au Musée national des antiquités de Leiden (Pays-Bas).

Crédits : Musée national des antiquités de Leiden / Maja d’Hollosy

L’archéologue a également son avis sur l’étrange forme du crâne de ladite représentation 3D. Selon l’intéressé, celle-ci n’est pas issue de l’imagination des artistes, surtout qu’à l’époque c’est le réalisme qui primait.

Sources : HLNFutura Sciences

https://sciencepost.fr/

Le visage d’une femme de l’âge de bronze reconstruit


Cette jeune femme a plus de 3 000 ans et ressemblerait à n’importe quelle fille de notre époque. Cependant, la forme de son crâne serait différente du peuple auquel, elle a fait partie
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Le visage d’une femme de l’âge de bronze reconstruit

 

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Le crâne et le visage d’Ava

Avec ses yeux bleus, ses cheveux aux reflets roux et son teint laiteux, Ava a tout d’une adolescente britannique moderne. Mais ne vous méprenez pas : cette jeune fille n’est pas de notre époque. Son décès remonte en effet à  plus de 3 700 ans.

Le visage est en effet une reconstruction réalisée à  partir du crâne de la personne remontant à  l’âge de bronze. Les ossements de cette dernière ont été retrouvés en 1987 dans la région de Caithness, au nord de l’Écosse.

Les archéologues l’ont surnommé Ava, un nom qui renvoie à  l’abréviation d’Achavanich, le site préhistorique où le squelette a été excavé. Les vestiges ont durant de nombreuses années été au cœur d’un programme de recherche dirigé par l’archéologue Maya Hoole.

UN GROS TRAVAIL D’INVESTIGATION

Dans le cadre de ce projet, Ava a récemment fait l’objet d’une reconstruction faciale menée dans les règles de l’art et des sciences par Hew Morrison, un expert diplômé de l’Université de Dundee. Ce dernier s’est appuyé sur une vaste base de données et d’images pour recréer les traits du visage de l’individu de type caucasien dont l’âge a été estimé entre 18 et 22 ans.

Chaque détail facial est le résultat d’un raisonnement scientifique.

«La taille des lèvres peut être déterminée en mesurant l’émail des dents et la largeur de la bouche est estimée avec la position des dents», explique en guise d’exemple le spécialiste.

Ce dernier a également utilisé une formule anthropologique pour déterminer la forme de la mâchoire inférieure manquante du crâne et calculer la profondeur les tissus. Tous ces éléments ont ensuite été compilés ensemble pour obtenir une modélisation à  l’aide de logiciels informatiques.

UNE COLLABORATION FRUCTUEUSE

Pour Hew Morrison, ce travail s’est avéré extrêmement stimulant. Il raconte enthousiaste :

«Je suis ravi d’avoir eu l’opportunité de recréer le visage d’une personne appartenant au passé de la Grande-Bretagne.»

Pour Maya Hoole, la responsable de l’étude, cette collaboration s’est avérée un véritable succès.

Elle souligne : «Quand j’ai commencé ce projet, je ne savais pas où j’allais, mais j’ai été amenée à  travailler avec de nombreuses personnes enthousiastes et talentueuses, comme Hew Morrison, qui font de la recherche une réalité.»

«Je suis très reconnaissante envers tous ceux qui se sont investis dans le projet et j’espère que nous pourrons continuer à  révéler davantage d’éléments sur la vie d’Ava», conclut l’archéologue.

Néanmoins, certaines questions restent en suspens, parmi lesquelles la forme du crâne d’Ava foncièrement différent de ceux du peuple auquel elle est censée appartenir. 

http://fr.canoe.ca/

Thomas Craven ou la résurrection en 3D d’un protestant anglais


L’impression 3D est aussi utilisée pour reconstituer des visages. C’est en effet ce qui est arrivé à un jeune homme anglais issu de la noblesse mort de la peste en 1636 mort en France loin des siens
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Thomas Craven ou la résurrection en 3D d’un protestant anglais

 

Reconstitution faciale 3D de Thomas Craven. A gauche, l’étape finale de la modélisation numérique, à droite, une phase avec des marqueurs servant à déterminer l’épaisseur des tissus mous établis à partir de tables de mesures anatomiques. CREDIT: Philippe Froesch /Studio Visual Forensic

Par Bernadette Arnaud

La société Visual Forensic a réalisé cette étonnante reconstitution faciale numérique d’un jeune protestant anglais mort à Paris de la peste en 1636.

 

PORTRAIT. Avec son visage d’adolescent où affleure l’ombre d’une fine moustache, ce jeune Britannique pourrait sembler tout droit sorti d’un concert de rock à Londres. Or, Thomas Craven, noble anglais de 17 ans, est mort à Paris en… 1636.  Son émouvante reconstitution faciale 3D vient rejoindre la série des étonnants portraits d’Henri IV et Robespierre auxquels nous a habitués Philippe Froesch, le fondateur de la société Visual Forensic spécialisée dans les reconstructions numériques de personnages historiques. C’est à la demande de Djillali Hadjouis, archéologue au service Archéologie du Conseil départemental du Val de Marne, que Philippe Froesch vient ainsi de redonner ses traits au jeune homme qui avait été découvert il y a 30 ans à Saint-Maurice (Val de Marne). Un moulage du crâne et de nombreux scanners ont permis de réaliser ce travail saisissant de réalisme, à l’instar de ceux utilisés pour les portraits précédents.

Le sarcophage de Thomas Craven, lors de sa découverte
à Saint-Maurice en 1986. © Ph. Huard

C’est en 1986 qu’a eu lieu la découverte spectaculaire : celle d’un sarcophage anthropomorphe en plomb mis au jour dans les sous-sols d’un conservatoire de musique, situé sur le terrain d’un ancien cimetière protestant. Celui-ci avait été détruit au 17e siècle, lors de la révocation de l’Edit de Nantes par Louis XIV (1685) qui avait mis fin à la tolérance envers les protestants. Le catholicisme étant dès lors la seule religion reconnue dans le royaume. Une fois le sarcophage ouvert, les archéologues avaient découvert les restes d’un individu embaumé, enveloppé d’un linceul maintenu par une cordelette, sur lequel était posé un bouquet de plantes aromatiques séchées. Les traces d’une ancienne bière en bois étaient toujours visibles. Les premiers examens avaient révélé que la boite crânienne avait été sciée, comme cela se pratiquait depuis le Moyen Age pour extraire le cerveau lors des autopsies.

Dès l’ouverture du cercueil, des fragrances persistantes avaient également frappé les chercheurs. Il s’agissait des parfums des plantes utilisées pour l’embaumement et que l’on appliquait généralement pour la conservation des cadavres issus de la noblesse. Les analyses des végétaux qu’employaient les thanathopracteurs de l’époque ont ainsi attesté la présence d’un cocktail d’armoise absinthe (Artemisia absinthium), et de marjolaine (Origanum majorana).

« Leur utilisation était courante dans l’aristocratie depuis l’époque d’Ambroise Paré, le célèbre chirurgien anatomiste du 16e siècle », précise Djillali Hadjouis.

Epitaphe en alliage cuivreux trouvée sur le sarcophage de plomb de Thomas Craven.
© B.Allard, SD, 94

Qui pouvait bien être ainsi inhumé dans ce cercueil de plomb ? Les archéologues ont très vite levé le mystère. Une plaque en alliage cuivré, collée sur le sarcophage, portait en effet les armoiries de la famille Craven. Et une longue épitaphe en latin était dédiée au trépassé :

« Dans ce cercueil repose, attendant la joie de la résurrection et une heureuse réunion avec son âme qui est maintenant aux cieux, le corps de Thomas Craven, très noble jeune anglais … mort le vingtième jour du mois de novembre 1636 de Notre-Seigneur… ».

Que faisait cet aristocrate anglais, fils de Lord Craven, maire de Londres, dans ce catafalque exhumé en région parisienne ? Et de quoi avait-il bien pu mourir en pleine fleur de l’âge ?

Pendant trente ans, une succession d’études anatomo-pathologiques, tomographiques et paléopathologiques, associées à des recherches microbiologiques effectuées par les chercheurs de la Faculté de médecine de Marseille, ont enfin fait « parler » le corps de Thomas. Et des prélèvements réalisés dans la pulpe dentaire et des analyses génétiques ont conduit à identifier la présence du bacille Yersinia pestis.

« Le cimetière dans lequel il a été inhumé était sans doute un cimetière de pestiférés », explique Djillali Hadjouis également associé à l’UMR 5288 du CNRS.

L’examen des dents prélevées sur cinq autres individus récupérés dans ces fosses en 2005, avait effectivement montré que tous avaient été victimes de la peste.

« Dans certains récits sur l’histoire de Paris, on trouve mentionné un épisode de la peste qui sévissait à Paris en septembre 1636, deux mois avant la mort de Thomas Craven, poursuit le paléopathologiste. Il est alors demandé de faire évacuer la Conciergerie pour envoyer tous les prisonniers vers le bourg de Saint-Marcel, du côté de l’actuelle gare d’Austerlitz. »

Thomas Craven était en fait un jeune huguenot venu étudier à Paris où il a contracté la maladie. Sa dépouille repose aujourd’hui dans une chambre froide à 4°C, dans le service d’archéologie du Conseil départemental du Val de Marne.

« Nous avons demandé à ce qu’il puisse être réinhumé », précise Djillali Hadjouis.

Dans la législation française, tout corps étudié archéologiquement doit en effet être réenterré dès lors qu’il a été identifié. Ce qui concerne le plus souvent des individus nés après le 16e siècle, puisque les archives de l’état civil ne sont apparues qu’à la Renaissance.

« Dans le cas de Thomas Craven, nous ne possédons plus ces documents, car les temples protestants qui les conservaient ont été incendiés. Le premier temple de Charenton, haut lieu du protestantisme en France, l’a été sous Louis XIII, en 1621, et le second, reconstruit sur le même emplacement, 62 ans plus tard, en 1686. Toutes les archives paroissiales protestantes sont donc parties en fumée », précise Djillali Hadjouis.

Par chance pour lui, son identité figurant sur sa plaque mortuaire, Thomas Craven pourrait effectivement faire l’objet d’une nouvelle inhumation. Une monographie complète sur son cas devrait être prochainement publiée. En attendant, le jeune-homme a retrouvé un visage… à défaut d’une famille, aucun de ses descendants ne l’ayant, semble-t-il, réclamé.

http://www.sciencesetavenir.fr/

L’étrange visage de l’homme de Florès


Cela ne doit pas être évident de reconstituer un visage de plusieurs milliers d’années.  L’homme de Florès a plusieurs fois été refait mais avec la technologie et l’ensemble des domaines scientifiques, peut-être qu’ils s’approchent de plus en plus à la ressemblance
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L’étrange visage de l’homme de Florès

Représentation de l’homme de Florès  Crédits photo : Centre for Archaeological Science, University of Wollongong

 

Des scientifiques ont dressé le portrait du petit hominidé après avoir reconstitué son crâne.

L’homme de Florès a un nouveau visage. Une équipe australienne a reconstruit la face de cet hominidé d’un mètre de haut qui vivait il y a plusieurs dizaines de milliers d’années sur l’île indonésienne (Journal of Archaeological Science, décembre 2013). Parmi les neuf portraits d’Homo floresiensis, découvert en 2003 dans la grotte de Liang Bua, c’est le plus scientifique. Sans doute le plus étrange aussi.

En effet, les chercheurs ont appliqué les connaissances, développées depuis quelques années à partir d’hommes anatomiquement modernes, sur les relations entre os du crâne et tissus mous. Autrement dit, ils ont habillé de chair les os du crâne de l’homme de Florès, en prenant comme modèle l’homme d’aujourd’hui, d’où son caractère étrangement contemporain. C’est un peu comme si Homo erectus portait un jean et une chemise. L’image scientifique s’avère ainsi aussi éloignée de la réalité que les différents dessins d’artiste réalisés jusqu’alors.

Tous les deux sont confrontés à la même difficulté: les traits de nos plus lointains ancêtres sont perdus à jamais, puisqu’il n’en reste plus que quelques fragments d’os.

Reconstruire le crâne à partir de fragments

En archéologie, reconstituer un visage consiste avant tout à reconstruire le crâne à partir des fragments d’os découverts. Cette étape est délicate. Cela a été le cas avec le premier spécimen d’Homo floresiensis découvert par les archéologues, baptisé LB1 (Liang Bua 1), en réalité, une femme âgée de 30 ans.

«Elle reposait au fond d’un puits étroit sous six mètres de sédiments. Ses os étaient mous comme du beurre», souligne Susan Hayes, de l’université de Wollongong, en Australie. Les autres reconstitutions n’ont peut-être pas assez pris en compte les dommages que le crâne a subis.»

Le portrait de l’homme de Florès s’adresse donc plutôt à des spécialistes.

«Nous n’avons pas cherché à lui donner une expression quelconque car il n’est pas destiné à être présenté dans un musée», précise Susan Hayes, qui a été surprise de l’intérêt suscité par son travail. «La Hobbit (c’est son surnom en raison de sa petite taille, en référence aux personnages de Tolkien) est très populaire. Une vraie star internationale.»

Susan Hayes apprécie la peinture de l’homme de Florès réalisée par l’artiste française Élisabeth Daynès. Elle voudrait bien connaître la façon dont les équipes ont travaillé pour reconstituer le visage d’Homo floresiensis.

«L’ostéoarchéologie est un domaine de recherche fascinant, mais il faudrait beaucoup plus de transparence et de collaboration entre les différentes équipes», plaide Susan Hayes.

Cette étude est l’une des dernières à laquelle a participé Mike Moore, l’archéologue australien qui a découvert les fossiles d’Homo floresiensis. Il est mort d’un cancer en juillet dernier à l’âge de 63 ans.

http://www.lefigaro.fr/

 

Paléontologie – Un air de famille?


A quoi ressemblait l’homme du Neandertal ? La technologie de la reconstitution faciale ayant comme support  un crane s’est vraiment améliorer avec les années. Assez peut-être pour voir a quoi ressemblait ces hommes du passé …
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Paléontologie ►Un air de famille?

 

La plus récente reconstitution d'un homme de NéandertalLa plus récente reconstitution d’un homme de Néandertal  Photo :  BBC

Une équipe internationale d’experts affirme avoir réalisé la reconstitution la plus juste à ce jour d’un homme de Néandertal. Leur travail est l’objet du documentaire Prehistoric Autopsy, qui sera présenté à la télévision publique britannique (BBC).

Représentation d'un homme de NéandertalMusée national de préhistoire de France. L’exposition Première humanité, en 2008, célébrait le centenaire des premières découvertes de sépultures néandertaliennes. Elle y présentait une autre reconstitution.  Photo :  AFP/Pierre Andrieu

Le squelette modèle utilisé pour réaliser cette reconstitution, surnommé La Ferrassie 1, est celui d’un homme adulte qui vivait il y a 70 000 ans. Il a été mis au jour avec quelques autres ossements dans la grotte de La Ferrassie, en France, en 1909.

Le crâne du squelette est l’un des plus gros et des plus complets découverts à ce jour. La mise au jour d’une jambe et d’ossements de son pied fut à l’époque une percée majeure, puisque la science n’avait pas encore établi que le néandertalien marchait debout.

Si la plus grande partie du squelette La Ferrassie 1 a été retrouvée, les chercheurs ont dû utiliser de nouvelles techniques pour modeler son thorax, ses côtes, son pelvis et certains morceaux manquants de la colonne.

Rappelons que certaines études montrent qu’environ 1 % à 4 % du génome de l’homme actuel proviendrait des Néandertaliens.

Les paléontologues savent maintenant que ces hommes étaient trapus, qu’ils avaient des bras et des mains très robustes et que leurs crânes étaient volumineux. Ils avaient un front en pente très imposant et pratiquement pas de menton.

De nombreux musées du monde entier ont tenté de recréer l’homme de Néandertal grandeur nature. Le Dr George McGavin, qui présente le documentaire, estime que la présente reconstitution est de loin la plus juste.

http://img.src.ca/