Notre cerveau détermine à quel point nous aimons la musique


Moi, ce n’est pas que je n’aime pas la musique, mais souvent cela m’énerve plus qu’autre chose, je n’irais pas jusqu’a dire que je souffre d’anhédonie musicale,… Les savants ont mis une relation entre la matière blanche du cerveau et le système de récompense, ce qui fait apprécier la musique pour la plupart des gens.
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Notre cerveau détermine à quel point nous aimons la musique


Nathalie Mayer

Journaliste

Que nous aimions ou non la musique se joue dans la structure de notre cerveau. Au niveau de la substance blanche, pour être plus précis, ce tissu à travers lequel les différentes zones de notre système nerveux central communiquent.

La substance blanche, c’est un tissu constitutif de la partie interne de notre cerveau. Composée de fibres nerveuses, elle relie les différentes aires de la substance grise. Des chercheurs de l’université de Barcelone (Espagne) nous apprennent aujourd’hui que la façon dont cette substance blanche est structurée influence notre sensibilité à la musique.

Car oui, si nous sommes nombreux à apprécier écouter de la musique, certains ne l’aiment pas du tout. Les spécialistes disent que ceux-là souffrent d’anhédonie musicale. Pourtant, les chercheurs de l’université de Barcelone confirment désormais que cette étonnante pathologie n’est pas liée à une déficience du système de récompense.

Perception et récompense doivent fonctionner de concert

Les volontaires qui ont pris part à leur étude, en effet, ont bien activé, dans leur cerveau, ce circuit de la récompense lorsqu’il s’agissait de participer à un jeu offrant des gains d’argent. Ils ont pu le vérifier sur des images réalisées par résonance magnétique fonctionnelle.

Ces mêmes images ont permis aux chercheurs de noter une relation entre les structures de la substance blanche reliant le cortex musical et l’activité dans le système de récompense.

« Notre étude montre que la sensibilité musicale est liée aux structures de la substance blanche qui relient, d’une part, le cortex auditif supratemporal au cortex orbitofrontal, et d’autre part, le cortex orbitofrontal au striatum ventral — une structure impliquée dans le circuit de la récompense », précise Josep Marc-Pallares, chercheur à l’université de Bacelone.

https://www.futura-sciences.com

30 lauréats du concours de la photo animale la plus amusante de 2018


Un concours de photos d’animaux dont 30 photos ont été retenues avant la grande finale sera en milieu novembre. Des amateurs comme des professionnels pouvaient participer. Ils devaient essayer de capturer un moment insolite ou drôle d’animaux en action.
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30 lauréats du concours de la photo animale la plus amusante de 2018

 

  • Chaque année a lieu le Comedy Wildlife Photography Awards, un concours qui récompense les photographies d’animaux les plus amusantes du monde. Voici les lauréats de cette édition 2018.

    Claire L.Idée détectée par CLAIRE L.

    Ce qu’on adore avec les animaux, c’est leur spontanéité qui les rend si drôles et souvent si attachants. Mais un animal est imprévisible et il est toujours difficile pour un photographe de réussir à capter le bon moment. C’est pour récompenser ces photographes de talent qu’a lieu chaque année le Comedy Wildlife Photography Awards.

    Depuis maintenant 4 ans, ce concours pas comme les autres récompense les photos d’animaux les plus amusantes et les plus insolites. Pour l’édition 2018, ce sont plus de 2000 photos qui ont été envoyées au jury, qui a dû trancher pour n’en garder finalement qu’une cinquantaine. Le jury affirme d’ailleurs que le concours n’est pas réservé qu’aux professionnels. Ils représentent en effet 70% des compétiteurs, mais il y a tout de même 30% d’amateurs qui participent à ce challenge pas comme les autres.

    Nous vous proposons de découvrir ci-dessous 30 photos parmi les lauréats de cette édition 2018, qui seront primés à l’occasion d’une soirée exceptionnelle organisée à Londres le 15 novembre prochain. Vous pouvez également vous rendre sur le site du Comedy Wildlife Photography Awards pour découvrir toutes les participations et on vous invite, bien entendu, à découvrir les meilleurs clichésde l’édition précédente.

    Nom : Wildlife PhotograbearCrédits : Roie Galitz

    Nom : Caught in the Act • Crédits : Mary McGowan

    Nom : Rhinopeocock 4Crédits : Khallol Mukherjee

    Nom : Happy • Crédits : Muriel Vekemans

    Nom : Split • Crédits : Geert Weggen

    Nom : Mother Returned from her Parents Meeting at School • Crédits : Valtteri Mulhahainen

    Nom : Have a Headache • Crédits : Maureen Toft

    Nom : The Black Skimmer Gang • Crédits : Ke Qiang Ruan

    Nom : Hot Kiss • Crédits : Sergey Savvi

    Nom : Drive Safe • Crédits : Jonathan Irish

    Nom : Peek a Boo • Crédits : Shane Keena

    Nom : Yoga Bear • Crédits : Roie Galitz

    Nom : Bullies • Crédits : Amy Kennedy

    Nom : Crouching Tiger Peeking Moose • Crédits : Jamie Bussey

    Nom : yCheek • Crédits : Robert Adamson

    Nom : The People are Back • Crédits : Patty Bauchman

    Nom : This is Sparta • Crédits : Sergey Savvi

    Nom : Tango • Crédits : Michael Watts

    Nom : Flying Hyena • Crédits : Kevin Rooney

    Nom : Astonished Lemur • Crédits : Jakob Strecker

    Nom : Ashamed • Crédits : Antonio Medina

    Nom : Smiling Ele • Crédits : Anup Deodhar

    Nom : Dancing Deer • Crédits : Bartek Olszewski

    Nom : The Yawn • Crédits : Danielle D’Ermo

    Nom : The Singing Moose • Crédits : Mary Hone

    Nom : Spy • Crédits : Muntazeri Abdi

    Nom : Coastal Brown Bear Cub with Headache • Crédits : Danielle D’Ermo

    Nom : Perfect Pillow • Crédits : Denise Dupras

    Nom : Martian Tango • Crédits : Sergey Savvi

    Nom : A Farewell • Crédits : Qiusheng Hu

    Imaginé par : Comedy Wildlife Photography Awards
    Source : boredpanda.com

    https://creapills.com/

  • Chine: les pigeons voyageurs… voyageaient en train


    C’est de la triche ! Les pigeons voyageurs sont faciles à apprivoiser. Lors d’une course en Chine, pour être certain de gagner, des propriétaires de pigeons ont fait voyager en train à grande vitesse. Sauf qu’ils sont arrivés un peu trop vite. En plus de ne pas avoir la récompense, ces deux hommes devront payer pour leur tricherie.
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    Chine: les pigeons voyageurs… voyageaient en train

     

    Getty Images/iStockphoto

    L’appât du gain était trop fort: deux Chinois ont fait prendre un train à grande vitesse à leurs oiseaux afin de remporter une course de pigeons voyageurs, mais les arbitres ne se sont pas laissés pigeonner.

    Les animaux ont décroché les quatre premières places de la compétition, permettant aux tricheurs d’empocher une récompense de plus d’un million de yuans (125 000 euros), rapporte le quotidien Legal Daily.

    Cependant, les chronos incroyables des pigeons ferroviaires ont alerté les organisateurs de la course.

    Les deux hommes ont essayé de camoufler leur méfait en tuant les animaux (qui dépassaient l’âge limite d’un an) et en renonçant à leur récompense. Mais ils ont été rattrapés par la justice. Elle les a condamnés à trois ans de prison avec sursis pour fraude.

    Le tribunal a également infligé une amende de 30 000 yuans (3 800 euros) à l’un des fraudeurs et 20 000 yuans à son complice, selon le Legal Daily.

    La course s’était disputée en avril 2017 entre la ville de Shangqiu dans la province du Henan (centre) et Shanghai (est), distantes d’environ 750 kilomètres.

    Les deux acolytes avaient préparé leur coup un an à l’avance, en nourrissant les volatiles près des points d’arrivée et de départ, afin de les familiariser avec les lieux.

    Après le coup d’envoi, les oiseaux n’ont ainsi pas volé directement vers Shanghai, mais vers l’endroit de la province du Henan où ils avaient été nourris.

    Les fraudeurs les ont alors placés dans des cartons de lait et transportés en train jusqu’à Shanghai, où ils ont été relâchés près de la ligne d’arrivée, finissant aux premières places.

    Les courses de pigeons sont populaires en Chine, notamment auprès des personnes âgées. Ces volatiles peuvent atteindre une vitesse de pointe de plus de 100 km/h en cas de vent très favorable.

     

    http://journalmetro.com/

    Pour diminuer l’anxiété, résolvez un problème !


    Moi qui n’aime pas le sodoku, enfin, il semble que les mathématiques soient la clé pour enrayer le stress combiné l’exercice et une bonne alimentation
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    Pour diminuer l’anxiété, résolvez un problème !

     

    Pour diminuer l'anxiété, résolvez un problème !

    Pour diminuer l’anxiété, résolvez un problème !

    Des chercheurs ont découvert que le fait de stimuler l’activité cérébrale liée à la pensée et à la résolution de problèmes atténue les symptômes de l’anxiété.

    Si vous souffrez régulièrement de troubles anxieux, vous pouvez ajouter un livre de casse-tête dans votre sac à main et sur votre table de nuit. Selon une étude publiée par la revue Cerebral Cortex, la résolution de problèmes pourrait aider à diminuer le sentiment anxieux. Compléter un sodoku prend tout son sens désormais !

    Les chercheurs de l’université Duke, aux Etats-Unis, ont analysé l’activité cérébrale de 120 jeunes adultes pendant qu’ils essayaient de résoudre des problèmes de mathématique faciles. Chaque volontaire a répondu à une série de questions concernant sa santé mentale et a passé un scanner via l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) pendant qu’il effectuait des tâches visant à activer certaines régions du cerveau.

    Entretenir son cerveau

    Ce test a permis aux scientifiques de comprendre que la résolution de problèmes active la zone cérébrale de la récompense, qui aide à son tour à lutter contre les sentiments négatifs de l’anxiété. Ces résultats confirment l’idée que la mise en place d’une stratégie permettant d’améliorer le fonctionnement émotionnel en travaillant le fonctionnement cognitif général est efficace. Pour entretenir la santé mentale, la résolution de problèmes semble être un bon exercice. 

    Ce type de technique peut être utilisé en complètement à d’autres astuces anti-anxiété, comme la pratique d’un sport et le choix d’une alimentation équilibrée. Des produits riches en acides aminés tryptophane (poulet, bananes, lait, avoine, fromage, noix, sésame), en vitamine B (poulet, légumes verts, oranges, légumineuses, riz, noix, œufs), en protéines (œufs, noix, soja, lentilles, poisson, viande, yaourt) et en acides gras oméga-3  (saumon, sardines, légumes verts) auraient également une effet positif sur le stress et l’anxiété. 

    http://www.santemagazine.fr

    10 millions pour des preuves contre Trump


    Je ne crois pas que ce soit la bonne manière de destitué un président tel que Trump, surtout que la personne qui offre cette grosse récompense, n’est pas plus morale dans sa profession .. Mais cela, c’est plus une opinion personnelle. Je crois plus que les Américains doivent agir pour dénoncer les décisions du Président et non pas pour l’argent, mais par conviction ainsi déstabiliser les personnes qui le suivent les yeux fermés
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    10 millions pour des preuves contre Trump

     

    WASHINGTON L’éditeur et fondateur du magazine pornographique Hustler, Larry Flynt, offre «jusqu’à 10 millions de dollars» à quiconque fournit des informations qui mèneront à la destitution du président Donald Trump.

    Il a présenté cette offre dans une publicité pleine page de l’édition du dimanche du Washington Post.

    Au cours de la campagne présidentielle de l’année dernière, Larry Flynt avait offert 1 million de dollars à qui lui fournirait, avant le scrutin présidentiel, des enregistrements de Donald Trump tenant des propos dégradants ou ayant un comportement sexuellement dégradant.

    Cette offre avait suivi la sortie de la vidéo embarrassante d’Access Hollywood dans laquelle Donald Trump tenait des propos dégradants.

    Dans la publicité de dimanche, Larry Flynt demande de lui fournir n’importe quelle preuve qui pourrait mener à la destitution de Donald Trump.

    La Maison-Blanche n’a pas commenté.

    http://journalmetro.com

    Des singes indonésiens volent vos affaires et les échangent contre un biscuit


    Demander une rançon est très connu chez l’être humain, mais pas chez les animaux, enfin presque. En effet, des macaques crabiers en Indonésie, ont appris que prendre objets de valeur des touristes peuvent être troqué contre des aliments.
    Nuage

     

    Des singes indonésiens volent vos affaires et les échangent contre un biscuit

     

     

    Macaca fascicularis at Ngarai Sianok, Bukittinggi, West Sumatra | Sakurai Midori via Wikimédia CC License by

    Macaca fascicularis at Ngarai Sianok, Bukittinggi, West Sumatra | Sakurai Midori via Wikimédia CC License by

    Repéré par Vincent Manilève

    Repéré sur New Scientist

    Ils ont parfaitement compris le principe de la rançon.

    Si vous visitez un jour le temple d’Uluwatu à Bali en Indonésie, faites très attention à vos affaires, il se peut que des petits malfrats d’un nouveau genre s’en prennent à vous. 

    Le New Scientist explique en effet sur son site que certains singes (des macaques crabiers) «attrapent des choses de valeur, telles que des lunettes, des chapeaux, des appareils photos ou, une liasse de billets dans une caisse comme c’est arrivé une fois, puis attendent que l’équipe du temple leur offre de la nourriture pour qu’ils relâchent leurs gains et s’enfuient avec leur récompense goûteuse».

    La vidéo ci-dessous illustre parfaitement ce genre de comportement.

     

    Seulement voilà, le phénomène n’avait jamais été vraiment étudié jusque-là. C’est ce qui rend l’étude de Fany Brotcorne, primatologue de l’université de Liège, si intéressante.

    «Brotcorne voulait savoir si c’était en effet culturel, ce qui pourrait nous aider à comprendre les capacités cognitives du singe, et même l’évolution de l’homme», écrit New Scientist.

    Après des mois passés à observer ces singes, elle et son équipe ont découvert que les petits délinquants étaient surtout de jeunes mâles, plus à même de prendre des risques, et qu’ils s’observaient beaucoup entre eux pour apprendre les techniques de vol. Au fil du temps, ils ont remarqué que certains groupes évoluant dans la zone ont progressivement compris ce qu’ils pouvaient tirer de l’affluence touristique.

    Pour Serge Wich, primatologue de l’université John Moore de Liverpool, cela donne un nouvel exemple «assez spectaculaire de flexibilité dans le comportement des primates en réponse aux changements d’environnement. Cela indique qu’il peut effectivement y avoir une nouvelle tradition comportementale chez les primates et que les nouvelles traditions peuvent impliquer le vol et l’échange avec d’autres espèces.»

    Il reste à déterminer comment ces singes communiquent entre eux, s’ils arrivent à s’organiser, s’ils partagent les bénéfices, et, surtout, s’ils comprennent leurs propres actions. Ce qui est fascinant aussi, c’est de constater que le vol et l’extorsion ne sont pas courants chez les animaux, c’est même plutôt rare. Il n’y a que chez l’homme qu’il est répandu. Observer ces singes peut donc aider, du moins en partie, à comprendre comment ce genre de comportement est apparu chez les êtres humains. 

    http://www.slate.fr/

    Histoires de chiens: aider les policiers


     

    Si on exclut le chien de garde, le chien de troupeau, le chien policier est probablement un des plus vieux métier pour cet animal. Il est efficace et fidèle. Cela demande une confiance entre l’animal et le maitre chien. C’est le jeu qui le fait travailler adéquatement. Bref, l’escouade canine est une équipe importante au milieu de la police
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    Histoires de chiens: aider les policiers

     

    Ace est un chien généraliste avec une spécialité... (Photo David Boily, La Presse)

    Ace est un chien généraliste avec une spécialité en détection de stupéfiants, d’armes à feu et d’argent.

    PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

    DAVID BOILY
    La Presse

     

    Les chiens sont fidèles, enthousiastes, font d’excellents animaux de compagnie… et peuvent aussi pratiquer différents métiers. Dans les semaines qui viennent, nous jetterons un coup d’oeil, en photos, sur les chiens d’utilité. Cette semaine, les chiens de l’unité canine du Service de police de la Ville de Montréal, avec l’agent Jean-Michel Laroche-Halpern et son berger allemand à poil long de 3 ans, Ace.

    Ace saute au-dessus d’un banc de neige lorsque l’agent Jean-Michel Laroche-Halpern joue à la balle avec lui.

    PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

    Le lien entre le policier et le chien est très fort, tellement que la grande majorité des animaux sont adoptés par leur maître lorsqu’ils prennent leur retraite.

    PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

    UN ODORAT DÉVELOPPÉ

    Ace, un berger allemand à poil long de 3 ans, est un chien généraliste avec une spécialité en détection de stupéfiants, d’armes à feu et d’argent. Ces chiens de l’escouade canine utilisent donc leur odorat développé pour non seulement retrouver des suspects, mais aussi pour débusquer des objets étrangers à leur environnement, tels que ceux jetés par des personnes en fuite.

    SÉANCE D’EXERCICES

    Le quart de travail commence souvent avec une séance d’exercices. Ace saute au-dessus d’un banc de neige lorsque l’agent Jean-Michel Laroche-Halpern joue à la balle avec lui dans un stationnement vide.

    UN LIEN TRÈS FORT

    L’agent Laroche-Halpern ouvre la fenêtre d’accès de l’enclos de l’autopatrouille et Ace en profite pour montrer son affection envers son maître. Le lien entre le policier et le chien est très fort, tellement que la grande majorité des animaux sont adoptés par leur maître lorsqu’ils prennent leur retraite.

    AUTOPATROUILLE SPÉCIALE

    L’autopatrouille de l’unité canine est conçue pour transporter les chiens. La voiture contrôle automatiquement la température du véhicule pour assurer leur confort. Le maître-chien peut même ouvrir les portes à distance pour libérer l’animal en cas d’urgence.

    ENTRAÎNEMENT

    Ace est entraîné pour trouver tout objet étranger à son environnement. Lors de cette séance d’entraînement, Ace est à la recherche de trois articles cachés dans une ruelle. Ici, Ace met tous les efforts afin de récupérer un des objets sous une poubelle.

    LIRE LES SIGNES

    Le travail du maître-chien est tout aussi important que celui de son animal et il doit savoir lire tous les signes que ce dernier lui envoie. Parfois, une simple hésitation du chien est un signe qu’il a détecté quelque chose. Ici, l’agent Laroche-Halpern fait de nouveau le tour d’un véhicule après avoir noté une réaction d’Ace ; l’animal a trouvé une paire de pinces cachée sur la roue de la camionnette.

    L’HEURE DE LA RÉCOMPENSE

    Ace trouve avec facilité les trois objets cachés dans la ruelle. Sa récompense est une séance de jeu avec l’agent Laroche-Halpern et son jouet préféré, un Kong.

    TRAVAILLER, C’EST JOUER !

    Lorsque l’agent Laroche-Halpern quitte la voiture, Ace s’excite. Il anticipe qu’il travaillera bientôt : pour lui, travailler, c’est jouer.

    UNE PIÈCE D’ÉQUIPEMENT POUR CHAQUE TÂCHE

    Lors de cet exercice, Ace doit suivre les traces laissées par un humain. Le chien enfile un harnais spécialisé qui lui permet de sentir le sol, et ce, même s’il est retenu par son maître. Les animaux utilisent plusieurs pièces d’équipement lors de leur travail et ils savent quelle tâche ils feront en les voyant.

    AU-DELÀ DU TRAVAIL

    Chaque maître-chien habite avec son animal. Ace vit à l’extérieur et jouit de sa propre niche chauffée l’hiver. L’agent Laroche-Halpern n’hésite pas à le sortir pour jouer dans la cour.

    http://www.lapresse.ca

    Quand les femelles manipulent les mâles


    Le vervet est un singe qui vit en Afrique du Sud. Les mâles sont manipulés par une ou des femelles pour combattre. Quoi de plus incitatif qu’un dépouillement ?
    Nuage

     

    Quand les femelles manipulent les mâles

    Photo : iStock

    La manipulation n’est pas uniquement un comportement humain. Pour la première fois, des chercheurs ont montré qu’une autre espèce est capable d’utiliser des tactiques de manipulation comme la punition ou la récompense. Explication.

    RADIO-CANADA AVEC AGENCE FRANCE-PRESSE

    Un texte d’Alain Labelle

    Chez le singe vervet (Chlorocebus aethiops pygerythrus), les femelles savent ce qu’elles veulent et comment l’obtenir. Le primatologue Jean Arseneau et ses collègues de l’Université de Zurich en Suisse ont montré qu’elles incitent les mâles à participer à des bagarres contre d’autres groupes rivaux en récompensant les courageux et en agressant les prudents.

    Ce primate vit en Afrique et est reconnaissable notamment à sa face noire bordée de poils blancs. Son pelage est souvent de couleur vert-jaune sur le dos.

    Le vervet vit en groupe, et les femelles prennent part aux batailles lorsque la nourriture est en jeu.

    En observant pendant deux ans des groupes qui vivent dans une réserve en Afrique du Sud, les chercheurs ont constaté qu’après un conflit, les femelles utilisaient parfois la technique de « la carotte et le bâton » pour inciter les mâles à se jeter dans l’arène les fois suivantes.

    Photo : iStock

    Concrètement, elles épouillaient les mâles qui s’exposaient au combat. À l’inverse, elles criaient et menaçaient les mâles qui s’étaient tenus à l’écart. Parfois, elles allaient jusqu’à les agresser physiquement.

    En outre, avant d’attaquer un mâle qui est une fois et demie plus gros qu’une femelle, elles se regroupaient (par groupes de deux femelles ou plus) pour éviter des représailles.

    La stratégie semble payante, puisque les mâles câlinés continuaient à se battre vaillamment lors des batailles suivantes et les mâles semoncés rejoignaient les rangs des combattants.

    Les femelles utilisaient ces tactiques de manipulation lorsque de la nourriture intéressante était en jeu, car elles en ont besoin pour élever leurs petits. Recruter des mâles augmentait leurs chances d’avoir accès à ces ressources. Jean Arseneau

    Pour les mâles, le fait de s’exposer dans des batailles a une valeur sur le plan reproductif.

    « Être récompensé peut renforcer les liens et signaler aux autres femelles du groupe que le mâle objet d’attentions est un partenaire social valable », explique Jean Arseneau.

    Ces travaux ont été publiés dans les Proceedings of the Royal Society B.

    En 2010, des chercheurs néerlandais avaient montré que c’est la peur de perdre un combat, et non un signe de comportement conscient et d’intelligence, qui motive la gestion de l’épouillage d’un primate par un autre primate.

    http://ici.radio-canada.ca/

    Les effets insoupçonnés de la voix de la mère sur le cerveau des enfants


    Pour le moment, les scientifiques ont fait les tests sur la voix de la mère chez les enfants. Des résultats étonnants sur l’impact de la voix chez l’enfant qui fait réagir des zones du cerveau qui stimule la conscience de soi, les émotions etc..
    Nuage

    Les effets insoupçonnés de la voix de la mère sur le cerveau des enfants

    Une mère et sa fille. © SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA

    Une mère et sa fille. © SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA

    Par Lise Loumé

    La voix maternelle activerait chez l’enfant bien plus de zones cérébrales que les scientifiques pensaient jusqu’à présent, révèlent des chercheurs américains.

    La voix maternelle possède des vertus insoupçonnées par les scientifiques jusqu’à récemment. En 2015, un neurologue américain montrait qu’elle permet de booster le développement cérébral chez les bébés prématurés en couveuse. Précédemment, des études ont mis en évidence que les enfants préfèrent écouter la voix de leur mère à celle d’autres femmes. Pour quelle raison ? Des zones cérébrales spécifiques sont-elles activées ? C’est ce qu’ont voulu déterminer les chercheurs de l’Université de Stanford (États-Unis). Ce sont les premiers à avoir analysé les scans de cerveaux d’enfants écoutant les voix de leur mère, expliquent-ils dans leur étude publiée dans la revue PNAS.

    Moins d’1 seconde pour reconnaître la voix maternelle

    Les chercheurs ont analysé par IRM le cerveau de 24 enfants âgés de 7 à 12 ans, au quotient intellectuel supérieur à 80, ne présentant aucun trouble du développement et élevés par leur mère biologique. Ils ont demandé à leurs parents de répondre à un questionnaire pour évaluer le niveau de sociabilité de leur enfant. Pendant l’IRM, les jeunes volontaires ont écouté des bandes sonores enregistrées par leur propre mère. Les mots prononcés n’avaient aucun sens.

    « Entre 7 et 12 ans, la plupart des enfants ont de bonnes compétences linguistiques, nous ne voulions donc pas utiliser des mots qui avaient un sens parce que cela aurait activé des circuits totalement différents dans le cerveau », précise dans un communiqué Vinod Menon, principal auteur de l’étude.

    Les enfants ont aussi écouté le même enregistrement sonore mais provenant cette fois de mères d’enfants non inclus dans l’étude et qui n’avaient jamais rencontré aucun des jeunes volontaires.

    Selon les conclusions des chercheurs, 97 % des enfants ont été capables de reconnaître la voix de leur mère en moins d’1 seconde ! Mais cela n’est pas étonnant. En revanche, les chercheurs ont été surpris de constater qu’au-delà des zones cérébrales dédiées à l’audition, d’autres étaient bien plus stimulées par la voix maternelle que par celle des autres femmes : ces régions sont celles impliquées dans les émotions (l’amygdale), dans le circuit de la récompense (voie mésolimbique et cortex préfrontal médial), dans la conscience de soi, dans la perception et la reconnaissance faciale (voir graphiques ci-dessous montrant la différence de stimulation de la voie mésolimbique et de l’amygdale).

    Fig. S2.

    © Daniel Abrams / PNAS

    Un lien entre des connexions fortes et une aisance sociale

    « Beaucoup des processus sociaux, linguistiques et émotionnels que nous adoptons viennent de l’écoute de la voix de notre propre mère », résume Daniel Abrams, co-auteur de l’étude.

    Avec ses collègues, ce dernier a également constaté que les enfants qui présentaient les connexions cérébrales les plus fortes entre ces différentes régions (après stimulation par la voix maternelle) étaient ceux présentant la plus forte aisance sociale et les importantes capacités de communication.

     Ces résultats pourraient mener vers une meilleure compréhension « des déficits de communication et de sociabilité chez les enfants souffrant de troubles du spectre autistique (TSA) », conclut Vinod Menon, qui prévoit de mener prochainement une étude similaire chez ces jeunes patients.

    Il serait également intéressant de se pencher sur la voix du père, qui pourrait bien avoir un effet similaire à celui de la mère…

    http://www.sciencesetavenir.fr/