La Californie face à une multiplication d’incendies dantesques


Au Québec, nous sommes heureusement très loin de la moyenne des feux en été, ailleurs le feu est destructeur. En Californie, ça brûle fort et a plusieurs endroits. Certains sont naturels alors qu’au moins un feu est causé par un pyromane récidiviste, une horreur ! Pour plusieurs, c’est toute une vie qui part en fumée
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La Californie face à une multiplication d’incendies dantesques

 

Les pompiers luttent contre un incendie géant surnommé Blue Cut, au nord de San Bernardino, le 16 août 2016 en Californie (c) Afp

Les pompiers luttent contre un incendie géant surnommé Blue Cut, au nord de San Bernardino, le 16 août 2016 en Californie (c) Afp

Vents violents, températures caniculaires et végétation desséchée contribuent à une série d’incendies dantesques en Californie forçant des dizaines de milliers de personnes à fuir les flammes.

 

« L’activité des feux a bondi ces dernières semaines, en nombre mais aussi en dangerosité », remarque Daniel Berlant, porte-parole de Calfire, l’agence de prévention et d’information californienne sur les incendies.

Le redoutable feu de Blue Cut, dans la forêt nationale Angeles au sud de la Californie, ceux de Soberanes et Chimney au centre de cet Etat de l’ouest américain, le plus peuplé du pays, et enfin le « Clayton fire » au nord, font actuellement rage, déplaçant des communautés entières. 

Deux jours après avoir démarré pour des raisons encore inconnues, l’incendie de Blue Cut s’étendait sur 12.545 hectares et n’était maîtrisé qu’à 4%. Caractérisé par une vitesse fulgurante à cause de rafales de vent à 50 km/h, il semble « courir vers vous« , remarque Michael Lopez, porte-parole d’Inciweb, site d’information sur les incendies.

Il a placé plus de 82.500 personnes sous ordre d’évacuation obligatoire, dont tous les habitants des petites villes de Wrightwood et Lytle Creek. Jeudi 18 août au soir, une petite partie des résidents d’Hesperia, Oak Hills ou de Phelan allaient être autorisés à retourner chez eux, a indiqué le bureau du shérif de San Bernardino. Beaucoup des évacués avaient trouvé refuge chez des proches. Alors que les motels de la région sont pleins, ou ont doublé leurs prix, et que les résidents n’ont pas le droit de retourner chez eux, certains se trouvent forcés de recourir aux centres d’hébergement d’urgence. Colette Martinez, 50 ans, réfugiée avec son mari et son fils dans le centre de la Croix-Rouge installé dans le lycée Sultana à Hesperia, oscillait entre soulagement d’être en sécurité et angoisse :

« on ne sait pas si on aura une maison dans laquelle retourner », a-t-elle expliqué à l’AFP, les larmes aux yeux.

Paysages apocalyptiques

Aucun décès n’est pour l’heure à déplorer. Deux pompiers se sont retrouvés encerclés mardi par les flammes mais n’ont été que légèrement blessés. Les évaluations sur le nombre de bâtiments détruits étaient en cours. Parmi eux, le mythique motel et restaurant de l’ancienne route 66, le Summit Inn, a été totalement rasé par les flammes. Datant de 1952, il avait été rendu célèbre par des clients comme Elvis Presley. Le long de l’autoroute 138, collines et montagnes arborées ou broussailleuses ont été transformées en paysages apocalyptiques : des arbres, des voitures carbonisées, des routes couvertes de cendres, un ciel sombre traversé d’avions répandant des produits chimiques. Toute la région est enveloppée d’une épaisse fumée âcre et noire.

Près de 1.600 pompiers venus de tout le sud de la Californie combattent les flammes ou participent aux opérations d’évacuation. Plus au nord, près de Santa Barbara, un nouveau foyer, le Rey Fire, a débuté jeudi 18 août dans l’après midi et s’est propagé à une vitesse stupéfiante à 200 hectares. Encore 150 km plus haut environ, près de San Luis Obispo et de ses vignobles, le feu de Chimney avait quant à lui détruit ou abîmé 52 bâtiments, et n’était qu’au tiers maîtrisé après cinq jours. Celui de Soberanes près de la spectaculaire falaise de Big Sur a mobilisé près de 5.000 pompiers. Maîtrisé aux deux tiers, il a calciné en quatre semaines plus de 32.000 hectares et a causé la mort d’un conducteur de bulldozer.

Pyromane récidiviste

Quatre mille personnes ont également dû fuir face au Clayton Fire, causé par un pyromane arrêté par les autorités et suspecté d’être multi-récidiviste. Ce brasier près des régions viticoles de Sonoma et Napa a déjà détruit 268 bâtiments.

Depuis le début de l’année, environ 4.600 feux se sont déclarés en Californie et ont dévasté 121.000 hectares, d’après Daniel Berlant, porte-parole de Calfire, l’agence californienne de prévention et information sur les feux. 

« La saison des feux s’étend, elle dure maintenant toute l’année », constate Michael Lopez. 

Sept personnes ont perdu la vie depuis le début de l’année en Californie à cause des feux, des dizaines ont été blessées, précise Daniel Berlant, interrogé par l’AFP. 

« On approche des mille » bâtiments détruits, constate-t-il. L’an dernier avait été « particulièrement destructeur avec 2.000 habitations détruites ». M. Berlant rappelle que la saison des feux, qui dure habituellement jusqu’en octobre, est loin d’être terminée.

http://www.sciencesetavenir.fr/

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ALCOOL AU VOLANT Les amis d’un récidiviste lui donnent une bonne leçon


Cela doit être frustrant, de voir un ami récidiviste continuer de boire et de conduire . Le coup est bien monté, mais on a vraiment l’impression que le gars ne réagit pas vraiment sachant qu’il aurait dormi 10 ans … Bref, il n’est pas très expressif. Je comprend que son ami soit sorti en colère
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ALCOOL AU VOLANT

Les amis d’un récidiviste lui donnent une bonne leçon

 

PHOTO ARCHIVES / AGENCE QMI

Ses amis lui ont fait croire qu’il avait eu un accident de circulation en 2013 et qu’il était resté dans le coma pendant 10 ans

Deux Américains ont monté un scénario pour donner une leçon à un ami récidiviste de l’alcool au volant, lui faisant croire qu’il avait passé dix ans dans le coma.

Ils ont créé la vidéo Epic Don’t Drink and Drive Prank, qui avait été visionnée près de 1,7 million fois sur YouTube, en fin d’après-midi, lundi.

La victime, qui n’est pas identifiée dans la vidéo, a été interceptée cinq fois pour conduite en état d’ébriété, selon Tom Mabe et Jim Clark, les deux personnes à l’origine de la production.

La scène se déroule dans un bureau converti en chambre d’hôpital. C’est lorsque leur ami a perdu connaissance en raison de sa consommation d’alcool qu’on l’a transféré dans la fausse chambre d’hôpital, lui faisant croire qu’il avait eu un accident de circulation en 2013 et qu’il était resté dans le coma pendant 10 ans.

En sortant de la chambre, un médecin allume le téléviseur et l’homme piégé tombe sur un bulletin de nouvelles de 2023 dans lequel la présentatrice annonce entre autres que la présidente Hilary Clinton menace d’envahir le Canada.

Un autre faux médecin, interprété par un autre ami, a continué la scène jusqu’au moment où il se met à le frapper à la tête.

«Ce n’est pas drôle. T’aurais pu perdre ta fille», lui a-t-il lancé, avant de quitter la pièce en colère.

 

http://www.journaldemontreal.com/

Faux docteur: pas moyen d’aller en prison


Il l’a peut-être un peu cherché … C’est une note plutôt salée et c’est l’accumulation de plusieurs années d’ou il avait déjà été condamné et a récidivé. Cependant, c’est bien la première fois qu’on voit qu’un criminel ne peut pas aller en prison malgré sa condamnation
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Faux docteur: pas moyen d’aller en prison

 

Douglas Dawson, condamné à plusieurs reprises pour exercice... (PHOTO DAVID BOILY,  LA PRESSE)

Douglas Dawson, condamné à plusieurs reprises pour exercice illégal de la médecine, au palais de justice de Montréal pour de recevoir sa peine pour des actes illégaux posés en 2012.

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

CHRISTIANE DESJARDINS
La Presse

(Montréal) Il n’est pas toujours facile de payer son dû à la justice de nos jours. N’ayant pas les moyens de payer les amendes faramineuses qu’on lui impose pour pratique illégale de la médecine, Douglas Dawson a appris, jeudi, qu’il n’y a pas moyen non plus d’aller expier en prison.

La juge en était sincèrement désolée.

«Je trouve regrettable qu’on ne puisse faire autrement. La Cour aurait voulu être plus efficace. Nous devons vivre avec ce qui est imposé par la loi», s’est excusée la juge Dominique Benoît, après avoir statué qu’en raison du Code de procédure pénale, elle ne pouvait envoyer M. Dawson en prison.

Et cela même si c’est la peine que les avocats recommandaient. L’avocat du Collège des médecins, Stéphane Gauthier, et celui de l’accusé, Me Jérôme Houde, s’entendaient pour six mois de prison, au lieu de l’amende de 80 000 $ que M. Dawson sera de toute façon incapable de payer.

En homme avisé, M. Dawson était arrivé au palais de justice avec son petit bagage, disposé à passer l’été à l’ombre. Mais à la fin de la séance, il a été contraint de retourner chez lui avec son bagage, et la fameuse amende de 80 000 $. Déjà qu’il n’avait pas payé celle de 32 000 $ qu’on lui avait imposée en 2009, pour les mêmes raisons.

M. Dawson est comme on dit, un charlatan récidiviste.

C’est la quatrième fois depuis 1995 que l’homme au physique imposant et au crâne rasé est condamné pour pratique illégale de la médecine. Le Collège des médecins l’a à l’oeil. En 2012, l’organisme a envoyé une fausse patiente chez le faux médecin. La femme prétendait avoir mal à l’épaule, disait qu’on lui avait diagnostiqué une hernie discale. M. Dawson n’était pas de cet avis. Il a décrété qu’elle n’avait aucune hernie discale, puisque son visage était droit et que son nez et sa bouche étaient coordonnés. Selon l’enquêteuse, il lui a dit qu’il était médecin et chirurgien et qu’il pouvait l’aider. Il a fait des manoeuvres avec des instruments qu’il avait construits.

Un genre de pommeau de douche pour appliquer de la chaleur, un semblant de détartreur de dentiste pour supposément lever les nerfs de l’épaule, un bâton qu’il prétendait lui rentrer à l’intérieur du bras… Advenant le cas où les traitements ne feraient pas effet, il pouvait l’opérer avec un docteur au nom évocateur de «Mic Mac».

Tout cela pour dire que M. Dawson s’est retrouvé avec trois accusations de pratique illégale de la médecine et deux accusations pour avoir laissé croire qu’il était médecin. Il a plaidé coupable à tout cela, en janvier dernier.

Pas de prison au pénal

Si la juge n’a pas envoyé M. Dawson en prison, jeudi, c’est que selon la lecture qu’elle fait du Code de procédure pénal, ainsi que les décisions des tribunaux supérieurs, un juge ne peut imposer de la prison, à moins qu’il y ait risque que l’accusé puisse se soustraire à la justice. Or, M. Dawson n’a aucune intention de s’enfuir.

La juge a donc imposé l’amende. Ce sera ensuite au Percepteur des amendes de faire le suivi, et s’il le faut, ramener M. Dawson devant un juge en recommandant l’emprisonnement.

http://www.lapresse.ca

INSOLITE : UN SCANNER DU CERVEAU POUR DÉTECTER LES CRIMINELS RÉCIDIVISTES


Savoir repérer les criminels récidivistes est-ce possible … ?? Il semble que oui, mais pas encore très fiable. Par contre, ne serais-ce pas un moyen pour étiqueter encore plus les gens ?
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INSOLITE : UN SCANNER DU CERVEAU POUR DÉTECTER LES CRIMINELS RÉCIDIVISTES

 

  • Insolite : un scanner du cerveau pour détecter les criminels récidivistes
  • G3R1 – Fotolia.com

  • Arrêtera-t-on un jour repérer un criminel avant qu’il ne passe à l’acte ? Le scénario adapté sur grand écran pourrait bien devenir réalité avec la découverte d’un neuroscientifique américain.

 

Kent Kiehl, neuroscientifique au Mind Research Network au Nouveau Mexique pense avoir déniché une piste sérieuse pour prévenir la récidive chez les criminels. La méthode qu’il a expérimentée avec son équipe sur 96 détenus serait d’ores et déjà fonctionnelle, assure le scientifique. De quoi s’agit-il ? Non pas d’une boule de cristal mais d’un scanner.

« Pour la première fois les IRM (imagerie par résonance magnétique) du cerveau seraient capables de repérer les récidivistes », exulte le scientifique, cité par le site Wired.

Le test mis au point par les chercheurs américains cible l’impulsivité du patient.

Au cours de l’expérience les 96 criminels ont dû appuyer sur un bouton dès que la lettre X apparaissait sur un écran, mais devaient s’abstenir lorsque la lettre K était affichée. Le test était truqué de façon à ce que la lettre X apparaisse dans la plupart des cas. En mettant ces détenus à l’épreuve, les chercheurs voulaient analyser l’activité du cortex cingulaire antérieur, une région du cerveau qui contrôle l’impulsivité. Il est ressorti que les détenus dont l’activité du cortex cingulaire antérieur était la plus faible ont moins réussi l’exercice que les autres. Ces détenus pourraient donc moins contrôler leur impulsivité.

Cette hypothèse a été confirmée quatre ans après la sortie de prison de ces criminels. Ceux qui avaient un cortex cingulaire antérieur moins actif ont eu de fois plus risques de récidiver que les autres.

Reste que se pose la question de la fiabilité du système. Pour le Dr Pardini, de l’université de Pittsburgh, il serait facile de duper la machine :

« Si le criminel bouge la tête pendant l’IRM, les résultats seraient inutilisables ».

Se tromper volontairement au test pourrait aussi fausser les données. Autant de ruses sur lesquelles la science va devoir se pencher.

http://www.topsante.com

Sécurité routière Québec met un frein aux courses de rue


Bon enfin, ils se décident a rendre la vie plus difficile a ceux qui prennent de l’alcool au volant ou bien ou ils font la course en plein rue dans la ville ..  Dire qu’il en a qui trouve que ces nouvelles mesures sont trop sévères .. alors qu’il y a trop de victimes a cause de l’alcool au volant
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Sécurité routière

Québec met un frein aux courses de rue

 

 

Sécurité routière - Québec met un frein aux courses de ruePhoto Archives / Agence QMI

Agence QMI
Geneviève Lajoie

QUÉBEC – Avis aux adeptes de courses de rue et de surf de voiture (car surfing en anglais) : les sanctions seront désormais plus salées. Québec serre également la vis aux récidivistes de l’alcool au volant.

De nouvelles mesures en matière de sécurité routière entrent en vigueur en cette fin de semaine de la fête du Canada. À compter de samedi, les amateurs de rallye en voiture sur le réseau routier québécois qui se feront prendre le paieront cher. Leur permis de conduire sera suspendu et leur véhicule sera saisi sur-le-champ.

Les jeunes et les accidents de la route

Dans le cas d’une première infraction, le permis sera suspendu durant sept jours. Pour une récidive, la personne sera privée de permis pendant un mois.

Jusqu’à 1000$

Comme c’est déjà le cas à l’heure actuelle, ils sont passibles d’une amende de 1000 $. D’ici quelques mois, s’ils se font prendre, ils pourront perdre jusqu’à 12 points d’inaptitudes d’un seul coup.

«Ce qu’on souhaite, c’est dissuader ce type de comportement, qui est tout à fait irresponsable», a signalé le ministre des Transports, Pierre Moreau.

Contre les récidivistes

Les récidivistes de l’alcool au volant auront désormais des peines plus sévères eux aussi.

«C’est un fléau qui doit être sanctionné beaucoup plus sévèrement, c’est ce qu’on fait. Une personne qui sera reconnue coupable de récidive en matière d’alcool au volant verra son véhicule saisi pour une période de 90 jours, impossibilité de l’immatriculer, impossibilité de le remettre en circulation, impossibilité de louer ou d’acheter un autre véhicule», a précisé le ministre.

Les personnes qui se feront prendre plus de deux fois pour ivresse au volant sur une période de dix ans devront utiliser un antidémarreur éthylométrique à vie.

Taxis et camions

Dorénavant, les chauffeurs d’autobus et de taxi ne pourront plus prendre une seule goutte d’alcool en service. Les conducteurs de véhicules lourds ne pourront plus avoir plus de 50 mg d’alcool par 100 ml de sang. Ceux qui échoueront l’alcootest ne pourront pas conduire ces véhicules durant 24 heures.

 

BILAN ROUTIER DES JEUNES

70 %

des victimes sont des garçons

20 ANS

est l’âge moyen des jeunes décédés sur les routes depuis janvier

22 %

des victimes étaient des passagers du véhicule accidenté

19 %

Le pourcentage des accidents causés autant par l’alcool que les distractions

52 %

des jeunes sont morts à cause de la vitesse

SOURCE : JOURNAL DE MONTRÉAL

 

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Deux lois entrent en vigueur Peines plus sévères pour les meurtriers


Les meurtriers vont peut-être y penser deux fois avant de tuer quelqu’un surtout si c’est un récidiviste. 25 ans, de prison c’est long…
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Deux lois entrent en vigueur

Peines plus sévères pour les meurtriers

Peines plus sévères pour les meurtriers

Crédit photo : archives TVA Nouvelles

Par Normand Rhéaume | TVA Nouvelles

Le vendredi 2 décembre marquera l’entrée en vigueur de deux lois prévoyant des peines plus sévères pour les meurtriers.

La Loi protégeant les Canadiens en mettant fin aux peines au rabais en cas de meurtres multiples fait en sorte que les auteurs de meurtres multiples purgeront leurs périodes d’inadmissibilité à la libération conditionnelle de façon consécutive.

La Loi modifiant le Code criminel et une autre loi abroge la «disposition de la dernière chance» qui permettait aux meurtriers d’obtenir une libération conditionnelle anticipée.

«Ces lois témoignent une fois de plus de l’engagement de notre gouvernement d’assurer la sécurité de nos rues et de nos communautés et d’améliorer l’adéquation de la peine et du crime», a déclaré le ministre de la Justice, Rob Nicholson, lors d’une conférence de presse organisée dans un poste de police d’Ottawa.

La loi mettant fin aux peines au rabais permet aux juges d’imposer des périodes consécutives d’inadmissibilité à une libération conditionnelle de 25 ans pour chaque victime des personnes déclarées coupables de plus d’un meurtre au premier degré ou au deuxième degré.

Cela signifie que les personnes déclarées coupables de meurtres multiples auraient à purger éventuellement une période d’emprisonnement globale plus longue avant de pouvoir présenter une demande d’admissibilité à la libération conditionnelle.

La Loi renforçant la sévérité des peines d’emprisonnement pour les crimes les plus graves garantit que les personnes qui commettront un meurtre au premier degré à compter du 2 décembre 2011 ne pourront solliciter la libération conditionnelle avant d’avoir purgé 25 ans de leur peine.

De même, les délinquants qui purgent une peine d’emprisonnement à perpétuité pour meurtre au deuxième degré ne pourront plus solliciter la libération conditionnelle avant l’écoulement de leur période d’inadmissibilité à la libération conditionnelle, ce qui pourrait aller jusqu’à 25 ans.

En vertu de l’ancienne loi, les délinquants condamnés à une peine d’emprisonnement à perpétuité pour meurtre au premier ou au deuxième degré pouvaient demander à un juge en chef ou à un juge de la Cour supérieure d’ordonner que leur période d’admissibilité à la libération conditionnelle soit examinée par un jury.

Ils pouvaient seulement présenter cette demande après avoir purgé 15 ans de leur peine et devaient démontrer au juge seul qu’ils avaient une perspective raisonnable de réussite afin d’obtenir un examen par un jury de leur date d’admissibilité à la libération conditionnelle.

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Lettre «d’amour» d’un pédophile récidiviste


Voici une jeune fille qui a eu l’intelligence d’agir immédiatement après avoir reçu une lettre d’un pédophile. Une bonne communication avec les parents, la direction de l’école a permis de mieux la protéger et d’en donner l’exemple aux autres élèves Au moins, cette lettre a été prise aux sérieux et ce même si cela n’impliquais pas nécessairement des propos sexuels
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Lettre «d’amour» d’un pédophile récidiviste

Nicolas Saillant
Agence QMI

Québec - Lettre «d’amour» d'un pédophile récidiviste

QUÉBEC – Une adolescente du Collège Saint-Charles-Garnier s’est vu remettre une lettre «d’amour» par un pédophile récidiviste de 56 ans alors qu’elle se rendait à l’école, en transport en commun.

Dans la lettre sur laquelle les coordonnées de l’individu sont clairement indiquées, l’homme écrit qu’il «l’observe [la jeune fille] depuis un certain temps, qu’il la trouve très très jolie, qu’il veut la rencontrer et finalement qu’il lui offre de faire des activités», confirme le directeur général du Collège, Mario Gagnon.

Une invitation à aller au restaurant et au cinéma est notamment proposée.

«C’est extrêmement dérangeant», a indiqué M. Gagnon qui a lu la lettre. «Dans ce cas-ci, à Saint-Charles c’est le code rouge», a-t-il ajouté.

La nouvelle a été mise au jour par le FM93 qui a reçu une copie de l’inquiétante lettre écrite par l’individu.

À son arrivée à l’école, l’adolescente qui avait déjà mentionné à ses parents qu’elle se sentait observée dans l’autobus s’est directement adressée au directeur des études du premier cycle pour lui remettre la lettre. Le directeur général de l’établissement, Mario Gagnon a ensuite été avisé des événements et une plainte a été déposée au Service de police de Québec (SPVQ).

Une rencontre a rapidement eu lieu jeudi avec la jeune fille, sa mère, le directeur ainsi que deux policiers. De son côté, la police de Québec confirme qu’une enquête a été ouverte dans ce dossier.

«Ce n’est pas ce qu’on appelle un leurre d’enfant parce qu’il n’y a pas d’incitation à des contacts sexuels ou il ne s’est pas fait passer pour un jeune, mais on complète un dossier quand même», a expliqué Catherine Viel, porte-parole du SPVQ. Aucune arrestation n’a donc été faite pour l’instant.

Réaction exemplaire

M. Gagnon n’hésite pas à parler d’un exemple à suivre pour les autres élèves de son école, en cas de pareille situation.

«C’est une jeune fille en pleine possession de ses moyens qui a agi très correctement. Le fait d’arriver à l’école, de venir immédiatement nous rencontrer et de nous remettre la lettre, c’était la meilleure façon de réagir», a ajouté le directeur.

La direction a également demandé au personnel de rehausser leur vigilance aux abords de l’école secondaire à la suite de cet événement bien que le geste ait été posé sur un circuit d’autobus.

«La sécurité des jeunes, c’est l’affaire de tous les adultes», a rappelé Mario Gagnon.

Au Réseau de transport de la Capitale (RTC), il n’existe pas de supervision particulière destinée aux étudiants du secondaire qui utilisent le transport en commun pour se rendre à l’école. Le porte-parole du RTC, Claude Lévesque a souligné toutefois que les chauffeurs ont le devoir de rapporter toute situation anormale rencontrée dans un autobus.

«Une vigile se fait sur chacun des quelque 600 autobus en circulation et il y a des communications régulières avec la police de Québec sur toute sorte d’événements», a précisé M. Lévesque.

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