Réchauffement: les souris québécoises se transforment


 

Beaucoup d’animaux migrent vers le nord à cause des changements climatiques. La souris à pattes blanches du Québec, ne fait pas exception. L’étude de cette espèce montre d’après la chercheuse, la rapidité du réchauffement climatique par le changement de métamorphose de la souris en moins d’un siècle. Cette migration montre aussi un renversement des espèces (comme ici les souris) grâce a leur adaptation aux changements rapide
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Réchauffement: les souris québécoises se transforment

 

Souris à pattes blanches capturée par la biologiste... (Photo fournie par Alex Tran)

Souris à pattes blanches capturée par la biologiste Virginie Millien

PHOTO FOURNIE PAR ALEX TRAN

 

PHILIPPE MERCURE
La Presse

Changements accélérés de leur morphologie. Migrations qui provoquent une compétition entre les espèces. Extinctions locales. Les souris québécoises réagissent fortement aux changements climatiques, selon une étude de l’Université McGill. Et ce qui leur arrive n’est qu’un baromètre des bouleversements qui secouent la planète.

Souris à pattes blanches... (PHoto fournie par Virginie Millien) - image 1.0

Souris à pattes blanches

PHOTO FOURNIE PAR VIRGINIE MILLIEN

Les souris québécoises réagissent fortement aux changements climatiques,... (PHoto fournie par Virginie Millien) - image 1.1

Les souris québécoises réagissent fortement aux changements climatiques, selon une étude de l’Université McGill.

PHOTO FOURNIE PAR VIRGINIE MILLIEN

DES SOURIS DIFFÉRENTES

Vous ne le remarquerez pas si vous les voyez filer entre vos pieds au chalet. Mais les souris du sud du Québec sont différentes de celles qui épouvantaient votre grand-mère dans les années 50. Virginie Millien, biologiste et directrice de la Réserve naturelle Gault de l’Université McGill, au mont Saint-Hilaire, a comparé minutieusement les souris d’aujourd’hui avec des photos et des spécimens capturés il y a plusieurs décennies. Et découvert que le devant du crâne des souris est maintenant plus long et que leurs molaires ont reculé dans leur bouche.

« Il y a très peu d’études qui documentent ce type de changements et il est difficile d’avoir un comparatif. Mais selon certains taux d’évolution connus, il semble que le rythme des changements est extrêmement rapide », dit la professeure Millien.

LE RÉCHAUFFEMENT EN CAUSE

Pourquoi les souris se transforment-elles si rapidement ? Pour Virginie Millien, l’hypothèse la plus probable est claire : les rongeurs tentent de s’adapter au rythme implacable des changements climatiques.

« Le devant du crâne comporte tout un système d’os qui est poreux et qui sert de système de ventilation », explique la scientifique.

Le fait qu’il soit plus long n’est donc pas surprenant : quand le climat se réchauffe, quoi de plus logique que d’agrandir son système de ventilation ? Quant au recul des molaires, la professeure Millien l’attribue à l’alimentation qui se modifie, encore une fois à cause des bouleversements provoqués par les changements climatiques.

« Au mont Saint-Hilaire, le sous-bois a presque disparu à cause de la densité de chevreuils. On le constate visuellement : la végétation a beaucoup changé », dit-elle.

UN RENVERSEMENT DES ESPÈCES

Un autre changement majeur s’est produit chez les souris du mont Saint-Hilaire. Dans les années 70, les données historiques montrent que 90 % des souris qu’on y capturait étaient des souris sylvestres, contre 10 % de souris à pattes blanches. Aujourd’hui, cette proportion est complètement inversée, si bien que 90 % des souris observées sont des souris à pattes blanches.

 « C’est un cas typique de compétition entre les espèces provoquée par le réchauffement climatique », dit Virginie Millien.

Les chercheurs ont montré que l’aire de distribution de la souris à pattes blanches, un animal historiquement plus à l’aise au sud, monte de 10 kilomètres par année vers le nord.

« La souris à pattes blanches est en mode migration-colonisation. Elle est beaucoup plus agressive et opportuniste que la souris sylvestre, qui voit arriver son voisin du sud sans y être préparée. Il n’est donc pas surprenant d’observer un déclin de la souris sylvestre », dit la chercheuse.

EXTINCTIONS ET DIFFÉRENCIATIONS

Dans certains sous-bois québécois, la souris à pattes blanches a déjà complètement chassé la souris sylvestre – une extinction locale qu’on appelle « extirpation ». Fait intéressant, Virginie Millien a montré que les changements morphologiques subis par les deux espèces de souris sont en train de les rendre de plus en plus différentes.

« Une autre stratégie, en cas de compétition entre deux espèces, est de se différencier. Le fait que les deux espèces soient plus distinctes permet d’exploiter des ressources différentes et de diminuer la pression de compétition », explique la scientifique.

UN BAROMÈTRE

Ce qui arrive à la souris est loin d’être unique. Partout sur la planète, les changements climatiques poussent les espèces à coloniser de nouveaux territoires, à entrer en compétition avec de nouvelles espèces, à changer leur morphologie pour s’adapter à la fois au nouveau climat et aux nouveaux venus.

« C’est le paradoxe de la biodiversité. Dans les régions du nord, on voit une augmentation du nombre d’espèces à cause de celles qui viennent du sud. Mais cette augmentation sera ensuite suivie d’une série d’extinctions pour retrouver le nombre d’espèces qui peut être supporté par l’environnement », dit Virginie Millien.

Et pendant que tout le monde migre vers le nord, les perdants sont ceux qui se trouvent à l’extrême nord et qui, eux, n’ont nulle part où aller.

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Le réchauffement rendra l’eau rare pour 500 millions de personnes


Je ne sais pas si vraiment, on se rend compte de l’impact des changements climatiques, mais les enfants qui naissent aujourd’hui, vont surement connaitre les conséquences de notre non-action
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Le réchauffement rendra l’eau rare pour 500 millions de personnes

 

Les régions du Proche et du Moyen-Orient, l'Afrique... (PHOTO PABLO TOSCO, ARCHIVES AFP/OXFAM)

Les régions du Proche et du Moyen-Orient, l’Afrique du Nord (ci-dessus, une femme s’approvisionne en eau à un puits de Natriguel, dans le sud de la Mauritanie, en février 2012), le sud de l’Europe et le Sud-Ouest des États-Unis sont en première ligne, précisent les auteurs de l’étude.

PHOTO PABLO TOSCO, ARCHIVES AFP/OXFAM

Agence France-Presse
Paris

Le changement climatique va créer ou accroître la pénurie en eau pour environ 500 millions de Terriens, dans le scénario optimiste d’un réchauffement contenu à 2 °C en 2100, notamment en Asie, en Afrique du Nord et dans la région méditerranéenne, selon une étude parue mardi.

En cas de réchauffement de 3,5 °C, soit la trajectoire actuellement suivie par la planète, quelque 700 millions de personnes pourraient être concernées, estime cette étude de l’Institut de recherche sur l’impact climatique de Postdam (PIK) publiée dans Environmental Research Letters.

L’étude tente de mieux mesurer l’impact du réchauffement climatique sur la disponibilité en eau douce dans les prochaines décennies, alors que 1,3 milliard de personnes vivent déjà dans des régions en pénurie d’eau.

La situation de pénurie en eau correspond à moins de 1000 m3 d’eau par personne et par an, rappelle Dieter Gerten, l’un des auteurs. À partir de différents scénarios possibles de réchauffement en 2100 par rapport à l’époque pré-industrielle, les chercheurs ont évalué le nombre de personnes qui entreraient en situation de pénurie ou, pour celles vivant déjà dans des régions en pénurie, qui connaîtraient une hausse sensible de cette pénurie.

Ainsi, selon leurs simulations, quelque 500 millions de personnes pourraient être exposées à une pénurie nouvelle ou aggravée en cas de réchauffement de 2 °C. Elles seraient environ 670 millions en cas de réchauffement de 3,5 °C et près de 800 millions en cas de hausse de +5 °C.

Les régions du Proche et du Moyen-Orient, l’Afrique du Nord, le sud de l’Europe et le Sud-Ouest des États-Unis sont en première ligne, précisent les auteurs.

Les négociations internationales contre le réchauffement climatique ont officiellement adopté l’objectif de contenir le réchauffement à 2 °C par rapport à l’époque pré-industrielle, mais les engagements actuels des pays quant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre mettent la planète sur la trajectoire d’une hausse de 3,5 °C d’ici la fin du siècle, rappellent les auteurs.

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De l’eau d’érable en février


Une température qui n’est pas coutume dans plusieurs régions du Québec et au sud de la province, cela semble être idéal pour se sucrer le bec avec les érables qui sont au point pour offrir leur sève et ainsi transformé par les acériculteurs en sirop et tire d’érable …Mais si les érablières commencent a ouvrir, il y a les vergers qui eux aussi semblent se réveillée et probablement dans nos cours nous verrons aussi des changements mais est-ce mieux ? Car la floraison hâtive enlèvera la subsistances aux oiseaux migrateurs, par exemple,  qui viennent justement pour profiter de cette manne .. mais trop tard !
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De l’eau d’érable en février

 

De l'eau d'érable en février

Crédit photo : Journal de Montréal

Par Émilie Dubreuil | Journal de Montréal

Le temps clément a fait couler les érables deux semaines plus tôt qu’à l’habitude

Mélanie Charbonneau a grandi sur une ­érablière. Les érables, elle connaît ça. Devant la première entaille de l’année, elle s’étonne de la prodigalité du premier érable entaillé.

« Ça coule beaucoup », s’exclame-t-elle devant ses enfants ravis.

Pour eux, l’arrivée précoce de l’eau d’érable est le signe qu’on pourra bientôt se sucrer le bec.

« On va manger de la tire ? » demande Alice, 3 ans, toute excitée.

Les enfants de la copropriétaire de l’érablière Charbonneau, au mont Saint-Grégoire, ne sont pas les seuls à faire cette association d’idées.

Le temps exceptionnellement doux de cette fin de février est bon pour les affaires des ­érablières du sud du Québec.

« Depuis quelques jours, le téléphone n’arrête pas de sonner. J’imagine que c’est le redoux qui donne envie aux gens de venir manger chez nous. C’est une bonne chose parce que la saison des sucres va commencer plus tôt. »

Une bonne chose, mais beaucoup de travail. En plus de préparer la cabane pour recevoir ses clients sept jours sur sept dans les deux ­prochains mois, les Charbonneau doivent ­entailler 3 000 arbres cette semaine.

Pas exceptionnel

Selon La Fédération des producteurs acéricoles du Québec qui compte 7 400 membres dans la province, une première récolte à la fin février n’a rien de si étonnant.

« On a déjà vu des arbres couler au mois de janvier, explique sa présidente, Anne-Marie Granger Godbout. Une première dégelée permet aux producteurs de lancer leur opération et de tester l’équipement. On sent l’enthousiasme chez nos membres. »

Cette semaine, Environnement Canada annonce dans le sud du Québec une température idéale pour la venue de l’eau d’érable. Soit, environ -5 ° C la nuit et cinq degrés Celsius le jour. L’eau recueillie hier et aujourd’hui ne sera pas transformée.

« La première sève n’est souvent pas assez bonne pour être bouillie », explique Mélanie Charbonneau.

Les saisons changent

Dans la région du mont Saint-Grégoire, il n’y a pas que les érablières qui subissent les sautes d’humeur climatiques. Les vergers voient leurs saisons changer depuis quelques années.

« Le réchauffement de la planète nous ­inquiète, mais on s’en accommode, on s’adapte, explique Mme Charbonneau. Nous possédons aussi un verger et, parfois, les pommes apparaissent dès le mois d’août. Comme il fait chaud en septembre, les gens viennent en sandales au verger. »

Les cabanes à sucre ouvriront dès cette fin de semaine. Cependant, ce n’est que dans ­certaines régions du sud du Québec que la ­température est assez clémente pour observer les arbres couler.

Les acériculteurs espèrent, par ailleurs, que le thermomètre ne va trop monter. S’il fait trop chaud trop longtemps, la sève pourrait être ­gâchée. Mais pour l’instant, tout va bien, ­l’année 2012 s’annonce exceptionnelle

Voyez la vidéo du temps des sucres précoces sur le site du Journal de Montréal.

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Vous pétez? C’est normal


Voici un sujet tabou et nous rend mal à l’aise si par malheur nous avons des flatulences en public avec un parfum  euhhhh douteux ? Quoi qu’il en soit, si les flatulences sont vraiment un problèmes il serait bon, pour l’environnement et pour notre propre personne d’essayer de limité ce petit moment gênant ..
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Vous pétez? C’est normal

Vous pétez? C'est normal

© Shutterstock

Nous expulsons tous des gaz et, en moyenne, plus d’une dizaine de fois par jour. Cependant, certains en expulsent plus. Une situation embarrassante qui peut toutefois être contrôlée.


Par Ronald Denis, docteur en médecine, chirurgien et traumatologue – Collaboration spéciale

Contrôler ses flatulences permet d’éviter certaines situations gênantes qui, parfois, refroidissent l’atmosphère… Paradoxalement, en les contrôlant, vous contribuerez à combattre le réchauffement de la planète, car au nombre des gaz que nous expulsons, il y a du méthane, un gaz à effet de serre!

Les flatulences

Les aliments, dans leur parcours dans notre organisme, sont d’abord digérés par l’estomac et l’intestin grêle. Ils atteignent par la suite le gros intestin qui en absorbe les sels minéraux et l’eau. Toutefois, certains aliments riches en hydrates de carbone, dont le sucre, l’amidon et les fibres, ne sont pas digérés par l’estomac, parce que nous ne disposons pas d’enzymes pour les assimiler. À leur arrivée dans la partie de l’intestin qualifiée de«côlon», des bactéries, qui y sont présentes de façon normale, attaquent ces aliments. Cette charge fait en sorte de produire différents gaz, dont de l’hydrogène et du méthane, qui seront éventuellement expulsés vers l’extérieur par le rectum. L’odeur déplaisante qui les accompagne est provoquée par le soufre contenu dans le méthane. Quant au bruit caractéristique produit lors de l’échappement, il est provoqué par la vibration du sphincter et varie en fonction de sa fermeture et de la vitesse à laquelle le gaz est propulsé.

D’autres bactéries, présentes dans l’intestin, permettent d’éliminer l’hydrogène produit par les bactéries qui attaquent les aliments. Toutefois, l’équilibre entre les deux types de bactéries – celles qui produisent l’hydrogène et celles qui l’éliminent -varie d’une personne à l’autre. Les personnes pour lesquelles cet équilibre est inadéquat ont plus de flatulences.

Contrôler les flatulences

La solution la plus efficace pour les restreindre est d’éviter les aliments qui les provoquent (voir plus bas) ou de les consommer en quantités moindres. Plusieurs de ces aliments sont cependant des composants importants d’une saine alimentation. Retirez de votre alimentation, progressivement, l’un après l’autre, ceux que vous croyez être la source de flatulences afin de repérer ceux qui sont la principale cause de votre inconfort. Vous avez choisi d’avoir une saine alimentation en y ajoutant des fibres alimentaires? Faites-le progressivement pour permettre à votre organisme de bien s’y adapter.

Effectuez des rinçages répétés des légumineuses avant de les cuire pour en éliminer le plus possible l’amidon qu’elles contiennent, source de flatulences. Mangez lentement, mastiquez bien les aliments et évitez d’avaler de l’air pendant que vous mastiquez.

Vous n’arrivez toujours pas à contrôler vos flatulences? Parlez-en à votre pharmacien, un produit contenant une enzyme capable de digérer les hydrates de carbone, responsables des flatulences, est disponible. Offert en vente libre, ce produit est facile d’usage, il suffit d’en ajouter quelques gouttes aux aliments générateurs de flatulences avant de les consommer.

Quand consulter

Normalement, les gaz intestinaux surviennent entre 3 et 5 heures après l’ingestion des aliments qui les favorisent, et la période au cours de laquelle ces gaz se produisent dure plus ou moins 2 heures. Ces gaz sont expulsés sans douleur, mais il peut arriver qu’ils soient précédés d’une sensation de ballonnements ou de crampes abdominales. Toutefois, si ces gaz sont persistants, qu’ils sont accompagnés de douleurs à l’abdomen ou d’autres symptômes inhabituels comme la perte de poids par exemple, vous devriez consulter votre médecin pour en discuter et en identifier la cause.

Si les flatulences sont accompagnées de crampes sévères et de diarrhée, une intolérance au lactose en est peut-être la cause et devrait également être l’objet d’une consultation médicale pour un traitement.

Les aliments générateurs de flatulences

Certains aliments participent plus que d’autres à la formation des gaz intestinaux. Ce sont les aliments riches en sucre, en amidon ou en fibres. Des substances qui ne sont pas digérées par l’estomac et l’intestin grêle.

Les principaux sucres concernés sont le fructose (artichaut, blé, boissons gazeuses, oignon); le lactose (crème glacée, fromage, lait, margarine, pain et pâtisseries); le raffinose (asperge, céréales à grains entiers, chou, légumineuses, navet); et, le sorbitol (gomme à mâcher sans sucre, pêche, poire, pomme, prune).

L’amidon qui n’est pas digéré se retrouve principalement dans le maïs, le pain blanc, les pâtes et pâtisseries faites à partir de farine blanche et les pommes de terre.

Quant aux fibres, les aliments qui en sont riches incluent, entre autres, les asperges, le brocoli, la betterave, les carottes, le chou et les choux de Bruxelles, les fruits séchés, les légumineuses, le navet et les pommes de terre, le son d’avoine et le son de blé.

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L’Arctique continue à se réchauffer


Le changement climatique en Arctique a de bons et mauvais côté mais a quel prix a long terme? Bien que la nature semble s’éclore de plus en plus sur terre et dans la mer, d’autres animaux risque par contre, d’être dans une situation dramatique, sans compter que l’exploitation du sol risque de grandir ainsi que l’achalandage des lieux … pas sur que cela soit mieux
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L’Arctique continue à se réchauffer

L'Arctique continue à se réchauffer

En 2011, la température moyenne annuelle de l’air près de la surface de l’océan Arctique était d’environ 1,5 degré Celsius plus élevée que durant la période de 1981 à 2010, précise le rapport de la NOAA.

Photo: Jonathan Hayward, Archives PC

Agence France-Presse
Washington

L’Arctique continue à se réchauffer, entraînant depuis ces dernières années un bouleversement durable de l’écosystème de la région, conclut un groupe international de scientifiques dans un rapport rendu public jeudi par le gouvernement américain.

Selon ces experts «un nombre suffisant de données annuelles a été collecté permettant d’indiquer un changement dans le système de l’océan Arctique depuis 2006».

Ils relèvent également la répétition en 2011 d’un vent d’hiver arctique qui sort de la norme pour la région.

Étant donné les projections de poursuite du réchauffement planétaire, «il est très probable que ces changements majeurs vont se poursuivre dans les années à venir avec des impacts climatiques, biologiques et sociaux accrus», écrivent les auteurs de ce rapport intitulé Arctic Report Card.

Cet état des lieux de l’Arctique est publié annuellement depuis ces dernières années par l’Agence nationale océanique et atmosphérique américaine (NOAA).

«Ces travaux menés par 121 chercheurs de quatorze pays concluent que l’Arctique continue à se réchauffer avec moins de glace dans l’océan et une végétation sur le sol plus abondante», relève Monica Medina, une haute responsable de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration).

«Un Arctique plus vert et plus chaud fait qu’il fera probablement l’objet d’un plus grand développement et un rapport comme celui-ci aide à nous préparer à davantage de demandes d’exploitation des richesses arctiques et à prendre de meilleures décisions concernant la gestion et la protection de ces ressources de plus en plus accessibles», ajoute-t-elle. Les fonds marins sont notamment riches en pétrole et gaz.

En 2011, la température moyenne annuelle de l’air près de la surface de l’océan Arctique était d’environ 1,5 degré Celsius plus élevée que durant la période de 1981 à 2010, précise le rapport de la NOAA.

La superficie minimum de glace de l’océan en septembre 2011 a été la seconde plus faible pour la saison d’été, après 2007, mesurée depuis le début des observations par satellite en 1979.

Et depuis 2006, l’Arctique a connu les cinq étés durant lesquels l’étendue des glaces a été la plus faible jamais enregistrée. Durant deux années de suite, les trois principaux accès à l’océan Arctique étaient libérés des glaces et accessibles à la navigation, un fait très inhabituel.

De 2010 à 2011, l’Arctique a subi une perte nette de masse de glace de 430 milliards de tonnes, soit la plus forte réduction annuelle jamais mesurée par les satellites depuis 2002.

Une telle fonte nette de la glace de l’Arctique équivaut à une montée de 1,1 millimètre du niveau de l’océan, selon ces chercheurs.

Une acidification des eaux arctiques résultant d’une absorption accrue de dioxyde de carbone (CO2), principal gaz à effet de serre, a également été mesurée dans les mers de Beaufort et de Chukchi.

En outre, cette fonte plus étendue des glaces fait que l’Arctique réfléchit moins l’énergie solaire durant l’été et absorbe plus de chaleur aggravant d’autant plus le réchauffement, relèvent les auteurs du rapport.

Le recul des glaces dans l’Arctique menace l’habitat des morses et des ours polaires dont sept des dix-neuf sous-populations voient leur nombre diminuer.

Mais le réchauffement du pergélisol se traduit par une végétation plus verdoyante et abondante dans la Toundra des régions côtières adjacentes aux zones où les glaces de l’océan Arctique disparaissent le plus.

Autre avantage du réchauffement, le phytoplancton dans l’océan, qui est à la base de la chaîne alimentaire des espèces marines, a augmenté de 20% depuis dix ans, notent ces experts

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Les hauts et les bas du Soleil ont un impact sur l’hémisphère nord


La météorologie n’est pas une science exacte, elle se basse sur les statistiques et des récoltes de donnés des radars, mais il reste encore beaucoup a comprendre, analyser pour que cette science soit de plus en plus précises, comme l’effet de l’impact des éruptions du soleil sur le climat … Même s’ils parviennent a trouver certaines réponses, cela prendras encore des années pour valider les observations de ces recherches
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Les hauts et les bas du Soleil ont un impact sur l’hémisphère nord

Pour lever le doute, une équipe de météorologues britanniques dirigée  par Sarah Ineson, du Met Office, a analysé les données les plus récentes  sur les rayonnements ultra-violets émis par le Soleil, fournies par le  satellite SORCE. Puis elle a bâti son propre modèle océano-atmosphérique  en intégrant ces éléments.

Pour lever le doute, une équipe de météorologues britanniques dirigée par Sarah Ineson, du Met Office, a analysé les données les plus récentes sur les rayonnements ultra-violets émis par le Soleil, fournies par le satellite SORCE. Puis elle a bâti son propre modèle océano-atmosphérique en intégrant ces éléments.

Photo: AP

Laurent Banguet
Agence France-Presse
Paris

Les hauts et les bas du Soleil ont un impact sur la météo de l’hémisphère nord, et la prise en compte du cycle solaire dans les modèles climatiques pourrait donc améliorer les prédictions sur le réchauffement, suggère une étude publiée dimanche.

Selon de nombreux experts, les variations de l’activité du Soleil, qui suit un cycle d’environ onze ans, seraient -avec le volcanisme- les principales sources naturelles du changement climatique, parallèlement au réchauffement provoqué par les activités humaines.

Mais faute d’instruments adaptés, le lien entre cycle solaire et météorologie n’a jamais été formellement démontré et reste très difficile à reproduire dans les modèles de prédiction climatique à long terme.

Pour lever le doute, une équipe de météorologues britanniques dirigée par Sarah Ineson, du Met Office, a analysé les données les plus récentes sur les rayonnements ultra-violets émis par le Soleil, fournies par le satellite SORCE. Puis elle a bâti son propre modèle océano-atmosphérique en intégrant ces éléments.

Les résultats, publiés dimanche dans la revue scientifique Nature Geoscience, sont parfaitement cohérents avec les observations de terrain dans l’hémisphère nord entre 2008 et 2011: des hivers froids en Europe du Nord et aux États-Unis, parallèlement à des hivers doux en Europe du Sud et au Canada.

Curieusement, d’après ce modèle, les variations des UV solaires auraient un impact strictement régional, sans aucune influence notable sur la moyenne des températures au niveau de la planète tout entière.

«Étant donné la quasi-régularité du cycle solaire de onze ans, notre découverte pourrait permettre d’améliorer la prédiction climatique à l’échelle décennale pour les régions situées hors des tropiques, densément peuplées», estime l’équipe de Sarah Ineson.

Autre sujet d’étonnement, les rayonnements ultra-violets émis par le Soleil pourraient être bien plus importants que les scientifiques ne le pensaient précédemment: les UV mesurés par SORCE sur la période 2004-2007 varient quatre à six fois plus que dans les estimations communément utilisées pour construire les modèles climatiques.

«Le sujet est sérieux, car les rayonnements UV jouent un rôle particulièrement important dans le réchauffement de la stratosphère -la couche de l’atmosphère comprise entre 12 et 50 km d’altitude- et dans la chimie de l’ozone», explique la climatologue allemande Katja Matthes dans un commentaire séparé publié par Nature.

«Par exemple, une variation de quelques pour cents des UV solaires au cours du cycle de onze ans peut entraîner des changements de l’ordre de quelques pour cents dans la concentration d’ozone, d’un degré dans la température tropicale, et jusqu’à 25% dans la vitesse des vents dans la stratosphère», ajoute-t-elle. Ces changements se répercutent ensuite sur la basse atmosphère et la surface de la Terre selon des processus encore mal connus.

Les résultats de l’étude dirigée par Sarah Ineson «sont intrigants mais, comme toujours, présentent un certain nombre de lacunes», juge toutefois Katja Matthes.

Par exemple, les chercheurs n’ont pas intégré dans leur modèle les effets de l’ozone. Ils n’ont pas non plus pris en compte les rayonnements du spectre visible ou infrarouge qui, contrairement aux UV, ne semblent pas être en phase avec le cycle solaire.

Si le modèle correspond de «manière frappante» aux observations météorologiques, ces résultats, «uniques» dans tous les sens du terme, doivent encore être validés par des observations plus larges et sur une période plus longue, conclut Mme Matthes.

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