Le Saviez-Vous ► Que veut-on dire par probabilité de précipitation?


Sur Facebook, sur la page de meteomedia, on peut lire toutes sortes de commentaires désobligeant et insultant par des gens qui pense que la météo est une science exacte. La science météorologie ne peut pas assurer 100 % l’évolution du temps qu’il fera, par contre avec la technologie, il est plus précis qu’avant si bien sûr, les courants d’air, le vent et autres phénomènes naturels ne changent pas au dernier moment. Ceci dit, je croyais que les pourcentages en probabilité étaient plutôt les  »chances » que le temps sera de la pluie, ou du soleil, ou de la neige … Mais, non, et c’est d’autant plus intéressant à regarder sur le site de météo le radar pour mieux se préparer.
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Que veut-on dire par probabilité de précipitation?

Une femme monte un escalier avec un parapluie multicolore.

Les probabilités d’averses influencent nos journées, mais la science derrière leur détermination demeure mystérieuse pour bien des gens.

PHOTO : ASSOCIATED PRESS / ALASTAIR GRANT

On me demande souvent des éclaircissements sur la notion de probabilité de précipitation. Qu’est-ce que c’est, au juste?

Pour certains, une faible probabilité signifie qu’on attend simplement quelques gouttes, alors que pour d’autres, une probabilité de 40 %, par exemple, signifie que seulement 40 % du territoire sera touché (pour la région de prévision) par des précipitations.

Quelques personnes voient aussi la probabilité comme une mesure du degré de confiance dans la prévision : plus la probabilité est faible, moins on est certain qu’il pleuvra.

Alors, qu’en est-il vraiment?

En fait, la probabilité de précipitation se définit comme étant la probabilité qu’en tout point d’une région il tombe au moins 0,2 mm de pluie (ou 0,2 cm de neige en hiver) durant la période de prévision.

Ainsi, une probabilité de 30 % correspond à quelques précipitations isolées, et 40 %, à des précipitations dispersées. Des probabilités de 60 %, par exemple, pointent plus vers des précipitations plus étendues. Au-delà de 70 %, les précipitations sont encore plus étendues et plus fréquentes.

La probabilité est donc liée à une distribution spatiale des précipitations et il faut donc voir ce concept comme une manière d’illustrer la situation météorologique à venir.

Lorsque les probabilités sont faibles, il est alors tout à fait indiqué de jeter un œil aux données des radars météorologiques. Le radar permet de détecter les précipitations et l’intensité de ces dernières. Il aidera à situer précisément les précipitations et permettra d’évaluer leurs déplacements probables grâce à la tendance passée (animation de 30 minutes à quelques heures).

La grande majorité des radars ont des portées horizontales de près de 250 km. Lorsqu’ils sont combinés, ils nous donnent une idée relativement précise de la situation météorologique et de son évolution probable à court terme sur une vaste région.

Le radar est devenu aujourd’hui un outil incontournable, et il est maintenant à la portée de tous grâce à de nombreux sites Internet qui affichent ces données en temps réel. Le site de l’Université du Québec à Montréal(Nouvelle fenêtre) est particulièrement intéressant, car on y propose des données des radars météo canadiens, américains et même européens.

https://ici.radio-canada.ca/

Les façades d’immeubles trompent les radars des chauves-souris


Les activités humaines ont des conséquences pour la faune environnante. Les chauves-souris sont particulièrement influencées par les façades d’immeubles, car ils sont des obstacles qui sont verticales alors que l’écholocation verticale est perçues souvent trop tard pour éviter la collision
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Les façades d’immeubles trompent les radars des chauves-souris

 

Le grand murin, une espèce de chauve-souris européenne, a... (PHOTO WIKICOMMONS)

Le grand murin, une espèce de chauve-souris européenne, a été étudié par les chercheurs.

PHOTO WIKICOMMONS

Agence France-Presse
Washington

 

Les façades de verre et d’acier des immeubles, lisses et verticales, trompent le système d’écholocalisation des chauves-souris – qui fonctionne comme un radar – ont déterminé des scientifiques dont la recherche est publiée jeudi dans la revue Science.

Ce leurre sensoriel expliquerait pourquoi on trouve autant de ces animaux tués ou blessés à proximité d’immeubles, une situation qui, jugent-ils, illustre l’impact néfaste des constructions et du développement des activités humaines sur la faune sauvage.

Ces chercheurs, dont le biologiste Stefan Greif (Institut allemand Max Planck d’ornithologie), ont observé des grands murins (Myotis myotis), une espèce de chauve-souris européenne, alors qu’elles volaient dans un tunnel de forme rectangulaire dans l’obscurité.

Une plaque métallique verticale et une autre horizontale étaient placées dans un coin du tunnel.

Sur les 21 chauves-souris qui ont traversé le tunnel, 19 ont heurté l’obstacle vertical au moins une fois, mais aucune n’a frappé la plaque horizontale.

Dans leur habitat naturel, les surfaces verticales lisses sont rares, tandis que les étendues horizontales, comme l’eau, sont nombreuses.

Les chercheurs ont découvert que quand les chauves-souris ont heurté la plaque verticale, elles émettaient moins d’ultrasons devant l’obstacle, et s’en approchaient à un angle aigu et à une plus grande vitesse.

Les mêmes observations ont été faites avec trois autres espèces de chauves-souris à l’extérieur de grottes.

Selon les auteurs de l’étude, cela indique que les chauves-souris perçoivent les échos renvoyés par les surfaces verticales au dernier moment, et qu’il est souvent trop tard pour elles pour éviter l’obstacle.

Cette découverte pourrait être utile pour limiter les collisions de chauves-souris le long de leurs routes migratoires.

Ces mammifères jouent un rôle très important dans les écosystèmes, en se nourrissant d’insectes ravageurs de récoltes et transportent le pollen de certaines plantes.

http://www.lapresse.ca/

Des radars «pédagogiques» bientôt le long des routes


Un projet de nouveau radar qui serait pédagogique va être essayé au Québec pour faire prendre conscience de la vitesse au volant dans des endroits sensibles comme près des écoles. Cela va-t-il vraiment changer le comportement des amateurs de vitesse ?
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Des radars «pédagogiques» bientôt le long des routes

 

Les radars pédagogiques sont utilisés depuis quelques années... (WIKIMEDIA COMMONS, JAMAIN)

Les radars pédagogiques sont utilisés depuis quelques années en Europe, notamment en Belgique. Le message de prévention passe donc par la tête et non par le portefeuille.

WIKIMEDIA COMMONS, JAMAIN

ANNIE MORIN
Le Soleil

(Québec) Le ministère des Transports du Québec (MTQ) ajoutera bientôt des radars «pédagogiques» le long des routes du Québec. Ces appareils électroniques indiqueront la vitesse des automobilistes en rouge, jaune ou vert, selon l’écart constaté avec la limite prescrite, et leur lanceront des messages dans le but de les faire ralentir. Ils ne généreront pas de contraventions.

Les radars pédagogiques se rapprochent davantage des stèles radars, souvent installées près des écoles pour décourager les excès de vitesse, que des radars classiques à vocation répressive.

Il s’agit de capteurs de vitesse doublés d’un écran qui calculent et affichent la vitesse des véhicules qui les croisent. Le modèle ciblé par le MTQ utilise un code de couleurs permettant au conducteur d’évaluer son comportement. Rouge, il roule trop vite. Jaune, il respecte la limite de vitesse. Vert, il n’atteint pas cette limite.

S’ajoutent de brefs messages pour inciter les contrevenants à lever le pied. Quelques mots ont été présélectionnés par le MTQ. La banque devra minimalement contenir : danger, ralentir, prudence, attention et école.

Le message passe donc par la tête et non le portefeuille, contrairement aux radars photo, qui prennent des clichés des véhicules dépassant les limites de vitesse, lesquels mènent à des constats d’infraction et des amendes.

Populaires en Europe

En Europe, les radars pédagogiques sont utilisés couramment depuis quelques années. En France seulement, il y en avait 889 en date du 1er mars. Certains modèles arborent des bonshommes sourires ou des bonshommes fâchés selon la vitesse détectée. D’autres indiquent le montant de l’amende et le nombre de points d’inaptitude qui auraient été récoltés si un policier était passé par là. D’autres encore permettent d’accumuler des statistiques sur la circulation à l’endroit surveillé.

Les radars pédagogiques peuvent aussi remplacer les affiches prévenant de la présence imminente d’un radar photo. Cette pratique a toutefois été délaissée en France. Il n’est pas question de l’implanter au Québec.

L’appel d’offres lancé par le MTQ la semaine dernière prévoit l’acquisition de neuf radars pédagogiques avec une option d’achat pour trois appareils supplémentaires.

«Le Ministère va lancer un projet pilote à l’échelle nationale en ciblant cinq sites avec des problématiques de vitesse et/ou d’accidents. L’objectif recherché est de valider dans quelle mesure les radars pédagogiques influencent à la baisse la vitesse des conducteurs», a précisé mardi au Soleil Sarah Bensadoun, porte-parole du MTQ.

Les endroits où seront installés les nouveaux radars pédagogiques seront identifiés ultérieurement. Il est déjà acquis qu’il s’agit de zones scolaires ou affichant des limites de vitesse de 50 kilomètres/heure ou moins.

Il est stipulé dans les documents gouvernementaux que la portée minimale du capteur de vitesse doit être de 100 mètres, que la marge d’erreur ne doit pas dépasser 2% et que les vitesses allant de 10  à 150 km/h doivent être détectées.

En Europe, des conducteurs téméraires s’amusent à défier les radars pédagogiques pour y faire inscrire des vitesses élevées. Il est toutefois possible de programmer les appareils de façon à ce qu’ils n’affichent pas les résultats excessifs, de façon à décourager ces pratiques dangereuses.

Parmi les autres critères d’achat, il en est un qui est propre au climat québécois : le radar doit «être complètement opérationnel dans la plage de températures – 30 degrés Celsius à 60 degrés Celsius sans en être affecté».

Le fournisseur retenu fera l’installation de l’équipement, mais il n’est pas question de l’entretien. Une garantie de deux ans est exigée. En France, l’installation d’un radar pédagogique est estimée à 6500  euros (8800  $CAN) et son entretien annuel à 1200 euros (1625 $).

L’échéancier québécois n’a pas été détaillé, mais le déploiement devrait se faire rapidement après le choix du sous-traitant.

http://www.lapresse.ca/

Un radar pour piétons dans une rue commerçante de Rouen


Ou qu’ils vont chercher des pareilles idées, mais je trouve que cette idée malgré saugrenue au départ, est ingénieuse. Et oui pourquoi pas ralentir quand on marche sur les trottoirs … mais peut-etre pas pour la raison qui pourrait sembler évidente aux premiers abords non !!! Les raisons de ce radar est dans une tout ordre idée qui est pour une fois original
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Un radar pour piétons dans une rue commerçante de Rouen

Photo prise le 14 novembre d'un radar piéton installé dans la rue de la Ganterie à Rouen

"Piétons, ralentissez!", vitesse-limite 3 km/h: un radar pour piétons a été installé dans le centre de Rouen pour inviter les passants à prendre le temps de regarder autour d’eux et d’apprécier le patrimoine de la ville, au lieu de marcher trop vite.

C’est Benoit Thiollent, un artiste de Haute-Normandie, qui a conçu ce faux radar doté d’un flash automatique et installé des panneaux très officiels dans une rue commerçante à deux pas du palais de justice et de la cathédrale.

Son idée: "surprendre le passant, l’interpeller, parler de la ville et du patrimoine avec des codes d’aujourd’hui, réfléchir sur la notion de panneau et d’interdit".

"Il y a des réactions très épidermiques, certains n’apprécient pas et protestent avec violence, d’autres le prennent de façon ludique et courent devant le radar dans l’espoir de le déclencher", explique cet artiste âgé de 40 ans basé à Sotteville-les-Rouen.

Benoit Thiollent a très exactement copié ses panneaux routiers sur les modèles destinés aux automobilistes: rond bordé d’un cercle rouge pour la limitation de vitesse, rectangulaire pour l’avertissement "contrôle piéton automatique", version grisée pour la fin de limitation. Le radar, installé en hauteur, émet un flash régulier mais ne prend aucune image.

Un panneau explicatif invite les passants à découvrir deux statuettes de bois agrippées à la devanture d’une boutique ancienne, au rez-de-chaussée d’une maison à colombages, en hommage à Eustache et Frédéric Berat. Ces deux frères musiciens nés au début du 19è siècle ont laissé à la postérité le chant "Ma Normandie", devenu l’hymne de Jersey, dans les îles anglo-normandes.

"C’est original, ça attire l’attention", commente Daniel, un fonctionnaire de 53 ans qui travaille dans le quartier depuis des années mais n’avait "jamais remarqué" les petites sculptures.

L’expérimentation urbaine intitulée "zone 3" s’inscrit dans le cadre du festival annuel d’art contemporain "Rouen impressionnée" qui se termine dimanche. L’installation sera reprise pour la prochaine édition, prévue à l’été 2012.

© 2011 AFP

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