Les robots noirs subissent aussi le racisme


Des gens ont des préjugés envers les humains noirs, les chats noirs, les chiens noirs et voilà que les robots noirs aussi sont « victime » de racisme
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Les robots noirs subissent aussi le racisme

 

Someking Spaceman Robot | D J Shin via Wikimedia Commons | 
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Someking Spaceman Robot | D J Shin via Wikimedia Commons | License by

Repéré par Christophe-Cécil Garnier

Les préjugés humains se transposent sur leurs homologues mécaniques.

La robotique se développe à grand pas et les questions liées à ces machines également. Récemment, une étude s’est demandée si des humains pouvaient hésiter à éteindre un robot s’il suppliait de ne pas le faire. Une autre étude, elle, a choisi de se concentrer sur les biais racistes envers les robots. Si ces derniers ont des traits anthropomorphique comme des yeux et une tête, les gens verront plus la couleur de la machine, note le site américain Fast Company.

Les chercheurs de cette étude ont collecté différentes photos de personnes et de robots d’un même modèle, Nao, avec des tons de «peau» (ou revêtement, si vous préférez) différents. L’étude était menée ainsi: des personnes se trouvaient dans la peau d’un policier, des photos de personnes ou de robots apparaissaient l’espace d’une seconde, tenants dans leurs mains une arme ou un objet sans risque. On demandait ensuite aux testés s’ils tiraient ou non.

L’étude a montré que les participants, majoritairement blancs, étaient plus rapides à tirer sur un homme et un robot noirs armés que leurs homologues blancs. Elle a aussi constaté que les sujets étaient plus rapides à s’abstenir de tirer sur des robots et humains blancs que sur les noirs.

«Les participants ont pu identifier aisément et en toute confiance la race des robots en fonction de leur propre racialisation et leur performance dans cette tâche du tireur a été impactée par de tels processus de catégorisation sociale. Ainsi, il y a aussi la sensation claire que ces robots – et par extension d’autres robots humanoïdes – ont une race», ont écrit les chercheurs.

À l’heure actuelle, beaucoup de robots construits sont blancs. Et un jour, ces machines seront utilisées en grand nombre.

«Avoir surtout des robots blancs pourrait renforcer le racisme», estime Fast Company. «Si les robots sont supposés fonctionner comme enseignants, amis ou aides-soignants, par exemple, ce sera un grave problème si tous ces rôles ne sont occupés que par des robots racialisés en blanc», ont expliqué les chercheurs.

http://www.slate.fr/

Un rêve


Ce rêve n’est pas encore réalisé malgré l’espoir de Martin Luther King. Pourtant, il n’y aurait tellement de problèmes, de conflits qui n’existeraient plus, si seulement nous arrêtions de se comporter en étranger entre race. Car dans le fond, nous venons tous d’un même ancêtre
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Un rêve

 

 

 

“J’ai le rêve qu’un jour mes quatre enfants vivront dans une nation où ils ne seront pas jugés pour la couleur de leur peau, mais pour leur caractère.”

Martin Luther King

L’humanité


On distingue l’homme du Néandertal, de Florès, Denisova jusqu’à l’homme moderne qui a évoluer au cours des siècles. En somme, nous n’avons que des nationalités différentes pour distinguer les hommes et les femmes qui sont tous des êtres humain avant tout
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L’humanité

 

“C’est qu’au fond, il n’y a qu’une seule race : l’humanité.”

Jean Jaurès

Il n’y a …


Quand les gens comprendront que nous sommes tous de la même espèce, que nous sommes seulement de passage donc locataire sur terre, et que nous est acquis, le monde sera meilleur
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Il n’y a …

 

 

 

Il n’y a qu’une race : Celle de l’espèce Humaine
Il n’y a qu’une couleur : Celle de notre Sang
Il n’a qu’un sol : Celui de la planète Terre
Ensuite il est vrai que vous avez deux choix :
Celui d’être un abruti ou celui d’être intelligent

Isanzaghakonai ?

Le Saviez-Vous ► 100 ans d’« améliorations » humaines – voici ce que l’élevage a vraiment fait à nos chiens


En 100 ans des races de chien ont changé un peu de leur apparence pour le mieux ou pour le pire
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100 ans d’« améliorations » humaines – voici ce que l’élevage a vraiment fait à nos chiens

 

Nous savons à quoi les races modernes de chien ressemblent, mais il y a 100 ans, elles étaient très différentes.

Les chiens sont les meilleurs amis de l’homme depuis des milliers d’années et depuis toujours nous avons élevé des races différentes pour répondre à nos différents besoins. Nous ne pouvons que deviner à quoi les ancêtres des chiens ressemblaient vraiment il y a des millénaires, mais nous savons au moins à quoi ils ressemblaient il y a un siècle.

Regardez plutôt à quel point certaines races ont changé en 100 ans et d’autres moins, le tout sous l’influence humaine.

Ci-dessous vous trouverez 9 races différentes et ce à quoi elles ressemblaient il y a 100 ans!

1- Basset Hound

En 100 ans ses oreilles se sont allongées encore plus. Les pattes postérieures sont cependant devenues plus courtes et il semble avoir plus de corpulence.

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2- Bull Terrier

Il y a 100 ans, le Bull Terrier était un chien très beau et athlétique. Au fil des ans, sa tête est devenue plus courte, le ventre et les mâchoires plus grands et plus imposants. Son corps est ainsi devenu plus robuste et son visage très caractéristique.

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3- West Highland White Terrier

Cette créature blanche n’a pas beaucoup changé en 100 ans. Les poils sont peut- être un peu plus longs et épais, mais en général la race n’a pas beaucoup changé.

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4-Bulldog anglais

Ce chien tout en muscle est devenu en un siècle encore plus massif. Avec une large poitrine, les jambes courtes, et le visage si particulier qui en font sa réputation dans le domaine canin. Il a une espérance de vie estimée à seulement 6 ans et 4 mois.

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5- Setter irlandais

Cette autre race de chien n’est pas non plus vraiment différente de son ancêtre. La pelage est devenu plus lisse et le manteau est plus long et plus épais, mais dans l’ensemble, ce chien semble être le même qu’il y a 100 ans.

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6- Berger allemand

Dans les années 1800, les Allemands ont commencé à faire reproduire cette race avec le berger allemand pour maintenir la forme du corps comme un loup. C’est devenu par la suite en 1900 une race très populaire, et la forte demande a eu un impact majeur sur la qualité de cette dernière lui infligeant notamment un problème de colonne vertébrale

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7- Le Teckel

La première différence évidente est la hauteur, le teckel est définitivement devenu plus court. La poitrine est plus large aujourd’hui, tout comme le visage et l’ensemble du corps

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Flickr

8- Airedale Terrier

Outre sa tête plus longue le manteau du Airedale terrier est le même. La coupe peut être différente, mais nous savons tous à quelle vitesse les modes peuvent changer.

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9- Saint-Bernard

La race de Saint Bernard est née dans les années 1800 c’était un chien pour le travail, puis il a été nommé Alp mastiff. Ce n’est qu’en 1880 que l’on a commencé à l’appeler Saint-Bernard. Le Saint-Bernard d’aujourd’hui n’est pas un chien de travail, mais plutôt un animal de compagnie, car il se fatigue vite si son activité est trop importante.

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Que ce soit maintenant ou avant, nous pensons que tous les chiens sont toujours de véritables compagnons fidèles!

http://incroyable.co/1

Ce garçon s’est fait raser la tête pour qu’on ne puisse le distinguer de son ami


Voilà une belle leçon de vie fait par des enfants. La différence raciale n’existe pas quand ils sont éduqués dans le respect des autres qu’importe la couleur de la peau. Eux ne voient vraiment pas la différence.
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Ce garçon s’est fait raser la tête pour qu’on ne puisse le distinguer de son ami

 

JAX REDDY KENTUCKY

L’histoire de deux garçons originaires du Kentucky, aux États-Unis, l’un de race blanche et l’autre de race noire, a donné toute une leçon de vie à bien des personnes beaucoup plus âgées, et supposément plus sages et matures.

Leur histoire est vite devenue virale sur les réseaux sociaux après que la mère de Jax (à gauche sur la photo) ait révélé sur Facebook que son fils comptait se faire couper les cheveux de la même manière que son ami Reddy (à droite) pour que leur enseignante ne puisse plus les différencier.

Les garçons croyaient qu’en ayant tous les deux la tête rasée, plus personne ne pourrait les différencier.

La mère de Jax a surenchéri en encourageant la population à essayer de voir un peu plus le monde à travers le regard candide des enfants…

http://quebec.huffingtonpost.ca

Le Saviez-Vous ► Pourquoi dit-on que les blancs sont caucasiens?


On dit les blancs sont des caucasiens, mais en fait, ce terme n’est pas exact, sauf qu’il est toujours utilisé
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Pourquoi dit-on que les blancs sont caucasiens?

 

La région du Caucase en 1994 via Wikimedia Commons

La région du Caucase en 1994 via Wikimedia Commons

Ce mot est utilisé aux Etats-Unis pour décrire les blancs. Les personnes blanches viennent-elles vraiment du Caucase?

Les suspects puis reconnus coupables des attentats de Boston, Dzhokhar et Tamerlan Tsarnaev, sont originaires du Daghestan, une région voisine de la Tchétchénie dans le Caucase russe. Aux Etats-Unis, les blancs sont qualifiées de «caucasiens» (une expression également utilsée pontuellement en France), et dans ce cas précis les Tsarnaev le sont donc doublement. L’origine géographique des personnes blanches se situe-t-elle dans le Caucase?

Cela paraît très peu probable. S’il existe des désaccords scientifiques sur l’époque et le contexte où des personnes à la peau foncée ont vu leur épiderme s’éclaircir, la recherche suggère que les humains se sont déplacés vers les continents asiatique et européen il y a environ 50.000 ans.

Certains anthropologues pensent que la sélection naturelle a favorisé les mutations cutanées, la peau s’éclaircissant à mesure que les humains s’éloignaient de l’équateur, se retrouvant ainsi confrontés à une plus faible exposition aux ultra-violets. Dans ce cas de figure, il serait imaginable que les peaux claires soient apparues indépendamment dans plusieurs endroits du monde.

Alors, pourquoi appelle-t-on les blancs des «caucasiens»? Le terme a été popularisé par le scientifique allemand Johann Friedrich Blumenbach qui, en 1795, a divisé l’espèce humaine en cinq «races» ou «variétés»: les Caucasiens (la «race» blanche); les Mongols (la «race» jaune); les Malais (la «race» marron); les Ethiopiens (la «race» noire) et les Américains (la «race» rouge).

Pour lui, les Caucasiens constituaient la première race sur Terre, une théorie en accord avec la conception commune du Caucase comme un lieu d’origine humaine. Dans La Bible, Noé est décrit en train d’amarrer son arche dans un endroit appelé le Mont Ararat. Un endroit que les Européens –à l’époque de Blumenbach– imaginaient à la frontière actuelle entre la Turquie et l’Arménie (Ararat est encore aujourd’hui encore le nom de la plus haute montagne en Turquie). Dans la mythologie grecque, Zeus enchaîne Prométhée à un rocher dans les montagnes du Caucase.

Blumenbach considérait que les crânes des Georgiens constituaient le parangon de la «race blanche», et il nomma donc la première classe d’êtres humains d’après le territoire du pays, dans les montagnes du Caucase. La classification des Caucasiens selon Blumenbach incluait nombre d’Européens, des Nord-Africains et des Asiatiques vivant jusqu’au delta du Gange en Inde. Dans les années 1800, les scientifiques travaillant sur la classification raciale se sont appuyés sur la nomenclature de Blumenbach, renforçant l’héritage de la région en anthropologie.

Les Américains utilisent toujours le mot «caucasien» pour dire «blanc» même si aux yeux de la loi, ils n’ont pas toujours été synonymes. Dans l’affaire opposant les Etats-Unis à Bhagat Singh Thind en 1923, la Cour suprême a fait valoir que les Indiens d’Asie étaient techniquement caucasiens, mais qu’ils ne pouvaient devenir des citoyens américains puisqu’ils n’étaient pas «blancs». Cette décision a été renversée par le Luce-Celler Act de 1946, qui a rendue légale la naturalisation des Philippins et des Indiens d’Amérique.

Derek Thompson, journaliste à Slate.com

Traduit par Robin Panfili

L’Explication remercie Darmon Dozier et Joseph Jones de l’American Anthropological Association.

http://www.slate.fr

Être fier de ses origines


Nous sommes, ce que nous sommes grâce à nos origines, notre race, notre culture, c’est notre histoire qui font l’histoire du monde. Puis de toute façon, nous habitons la même terre
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Être fier de ses origines

 

Personne ne doit jamais, dans aucune circonstance, avoir honte de ses origines, de sa race ou de sa culture, et les dissimuler. En fait vous devriez en être fiers.

Steve Biko

La domestication du chien a eu des effets négatifs sur ses gènes (et sa santé)


Avec la domestication des chiens, de nombreuses races ont vue le jour par une sélection artificielle, ce qui a entraîner suite a des consanguinité à des maladies génétiques dépendant des races obtenues
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La domestication du chien a eu des effets négatifs sur ses gènes (et sa santé)

 

Les chiens de race sont sélectionnés selon des critères de race parfois au détriment de la bonne santé des gènes. ©TAYLOR MARK/CATERS NEWS AGENCY/SIPA

Les chiens de race sont sélectionnés selon des critères de race parfois au détriment de la bonne santé des gènes. ©TAYLOR MARK/CATERS NEWS AGENCY/SIPA

Par Morgane Kergoat

La sélection des chiens par l’homme a favorisé le maintien de mutations génétiques pouvant conduire à des troubles du développement et d’autres risques pour la santé, selon une étude.

ADN. Et si, en faisant du chien notre meilleur ami, nous lui avions planté un poignard dans le dos ? C’est du moins ce que laisse penser une étude internationale publiée dernièrement dansles Comptes-rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS). Celle-ci montre en effet que la domestication a favorisé le maintien de mutations génétiques délétères dans l’ADN du chien. En clair, cela signifie que les chiens domestiques sont plus porteurs de maladies génétiques que les canidés sauvages (loups gris et chiens sauvages). Comment ces deux choses, a priori indépendantes, peuvent-elles être reliées ?

Le goulot d’étranglement

Prenons l’exemple des chiens de race : afin d’obtenir chez eux des traits caractéristiques, ils ont été sélectionnés sur leur physique, générations après générations (principalement depuis le 18e siècle en Europe). Cette sélection artificielle est à l’origine de la mauvaise santé de certains chiens, pouvant être causée par des problèmes morphologiques – comme c’est le cas avec les « hypertypes », tels les bouledogues – mais surtout par des problèmes génétiques. Ainsi, les chiens de berger porteur d’une anomalie sur le gène MDR peuvent être mortellement intoxiqués par certains médicaments vétérinaires courants (vermifuges, antidiarrhéiques…). De même, la plupart des chiens de races sont susceptibles de développer une grave maladie en vieillissant, causant une paralysie d’abord au niveau de l’arrière-train, puis remontant jusqu’au cœur, ce qui cause la mort par arrêt cardiaque. Cette maladie handicapante et mortelle, appelée myélopathie dégénérative, a également pour origine un gène muté : SOD1. Tous ces problèmes ont évidemment été favorisés par la reproduction entre individus apparentés et donc par la consanguinité. C’est le premier point soulevé dans l’étude publiée dans PNAS.

Mais les chiens domestiques sont également porteurs de mutations délétères très anciennes, survenues bien avant la sélection artificielle en vue de créer des races. Cette fois, les chercheurs expliquent ce constat par un phénomène appelé « goulot d’étranglement », remontant à la préhistoire. Les premiers chiens domestiques, représentant une petite population de canidés, se seraient reproduits entre eux, ce qui aurait également favorisé le maintien des mutations génétiques délétères. Mais dans ce cadre, la sélection a été naturelle et l’on ne peut pas à proprement parler de consanguinité. Ce phénomène est également connu chez un autre animal domestique : le cheval. 

http://www.sciencesetavenir.fr/

Le concept de race peut-il s’appliquer aux humains ?


On ne peut pas qualifier des populations humaines noires, amérindiennes, indiennes … comme des races,car nous tout apparentés quelques parts dans nos gènes. Alors dire la race blanche est une grotesque erreur
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Le concept de race peut-il s’appliquer aux humains ?

Noire, jaune, blanche, verte... Parler de race chez l'être humain n'a pas vraiment de sens d'un point de vue scientifique. ©SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA

Noire, jaune, blanche, verte… Parler de race chez l’être humain n’a pas vraiment de sens d’un point de vue scientifique. ©SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA

Suite aux propos polémiques tenus par la députée européenne Nadine Morano qualifiant la France de « pays de race blanche », Sciences et Avenir fait le point sur la signification scientifique du mot « race ».

Le concept de race peut-il s’appliquer aux humains ?

« Il y a deux concepts de races : les races naturelles et les races domestiques. Ces dernières, créées par les humains, sont des lignées endogames (reproduites entre elles) d’animaux ou de plantes choisis pour certaines qualités, par exemple des vaches qui donnent davantage de lait. Les éleveurs ou agriculteurs excluent les individus qui ne possèdent pas ces qualités. Les races naturelles, elles, sont, au sein de certaines espèces, des populations dont les individus se distinguent. Ce qui suppose des critères physiques ou génétiques propres à tous les individus d’une race et à eux seuls. Le Mau égyptien, par exemple, est une race de chat qui possède naturellement un marquage de taches noires.

Les diversités génétique et physique sont plus fortes entre les individus d’une même population qu’entre les populations »

Le concept de race domestique ne s’applique pas aux humains, qui n’organisent pas leur reproduction. Le concept de race naturelle ne s’applique pas non plus, faute de critères permettant de classer tous les individus en groupes homogènes séparés. Les diversités génétique et physique humaines sont plus fortes entre les individus d’une même population qu’entre les populations. Ceci rend l’espèce inclassable en races cohérentes, malgré de nombreuses tentatives.

Et crée un malentendu entre le sens commun, où l’on parle de races dès que des gens diffèrent par des critères physiques ou culturels, et le sens scientifique. Ainsi, dire que les races humaines n’existent pas est souvent incompris. Il vaut mieux préciser :

“Les humains sont inclassables. Ils ont tous une origine commune récente et ne sont pas séparés. Leur variation est continue, les populations se mélangent et s’interpénètrent depuis toujours. Pensez à la transfusion sanguine : seuls comptent les groupes sanguins – les mêmes partout, sans référence aux aspects physiques ou aux origines géographiques.”

Certes, la génétique met en évidence des différences entre populations, mais il s’agit de différences de fréquences de gènes (par exemple, la fréquence d’un allèle* qui rend la personne capable de digérer le lait à l’âge adulte), pas de gènes qui seraient entièrement présents dans une population et absents dans une autre. Ces différences ne permettent donc pas de classer les individus, mais des populations définies arbitrairement, sur des critères statistiques, eux aussi arbitraires. Selon les gènes et les populations que l’on utilise, on obtient donc des classifications très différentes, incohérentes entre elles et incohérentes avec les caractères physiques visibles.

 Ainsi, les populations “noires” d’Afrique, d’Inde et du Pacifique sont génétiquement très différentes et bien plus apparentées, chacune, à des populations à peau claire qu’elles ne le sont entre elles. »

*Forme que peut prendre un gène

Propos recueillis Laurent Brasier

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