Voyages: méfiez-vous des aubaines du cyberlundi


Comme dans toutes choses, les rabais, promotions dans d’autres pays ne sont pas nécessairement des aubaines à profiter. Il faut être un voyageur averti pour vérifier, du départ en avion, l’arrivé, les hôtels, les activités pour ne pas avoir des surprises au retour
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Voyages: méfiez-vous des aubaines du cyberlundi

 

Facile de se faire berner.

Si vous espérez profiter des aubaines du «cyberlundi» pour partir en voyage, il faudra faire preuve de prudence et de sagesse.

Les hôtels, les voyagistes, les agences de voyages et même les destinations promettent tous des rabais étincelants pour le cyberlundi, soit le lundi qui suit immédiatement la fête de la Thanksgiving (l’Action de grâce) aux États-Unis.

Certaines aubaines ne seront offertes que le jour même du cyberlundi, le 27 novembre, ou le lendemain (qu’on appelle parfois le «Travel Deal Tuesday», le mardi des voyages à rabais). Le site Hopper.com explique que les promotions sur les billets d’avion se multiplient le mardi suivant la Thanksgiving, quand les transporteurs aériens essaient de stimuler la demande.

D’autres aubaines sont disponibles dès maintenant, pendant la semaine qui précède le cyberlundi. Des ventes débuteront le jour même de la Thanksgiving, jusqu’au cyberlundi ou au mardi.

Il faut toutefois éviter de s’emballer, notamment en portant attention aux dates d’interdiction et autres restrictions. Les ventes signifieront souvent que les achats seront non remboursables et porteront fréquemment sur des déplacements de dernière minute, donc assurez-vous de bien vérifier votre horaire avant d’acheter. Méfiez-vous aussi des frais cachés.

Et faites vos devoirs. Si une destination vous intéresse, vérifiez dès maintenant combien il vous en coûterait pour la visiter, afin de déterminer si cette aubaine du cyberlundi est vraiment aussi alléchante qu’elle le semble. Plusieurs forfaits offerts le cyberlundi le sont pour la basse saison ou pour des dates très restreintes. Les billets d’avion pourront sembler très abordables, mais y a-t-il des frais cachés pour chaque bagage, pour les repas ou pour le choix du siège?

Que vous vouliez aller faire du ski au Colorado ou nager avec les dauphins aux Bahamas, plusieurs hôtels ou stations balnéaires offrent des aubaines. Un code promotionnel pourra être nécessaire: par exemple, le code PROC17 permet d’obtenir une chambre à moitié prix pour un séjour d’au moins trois nuits à l’hôtel Half Moon, en Jamaïque (réservations à compter de minuit, le cyberlundi, jusqu’à 23 h 59, pour des séjours entre le 3 janvier et le 20 décembre 2018).

Friendly Planet Travel, Contiki, Gate 1 Travel et Abercrombie & Kent comptent parmi les voyagistes qui promettent des aubaines aguichantes si une visite guidée vous intéresse.

Si vous visitez Orlando, utilisez le code GIFT pour obtenir 10 pour cent de rabais sur des activités déjà réduites achetées sur le site VisitOrlando.com entre les 22 et 28 novembre.

AmericanExpress Travel organise une vente-éclair de 72 heures entre les 20 et 22 novembre, avec des épargnes sur des hôtels partout dans le monde.

Hotels.com promet des économies pouvant atteindre 50 pour cent sur les réservations faites entre les 21 et 29 novembre, en plus de promotions «mystère».

Liberty Travel organise une vente du 24 au 27 novembre, avec des économies qui pourraient atteindre 66 pour cent sur des forfaits, des croisières et différentes destinations.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Des pharmaciens affichent illégalement des rabais sur les médicaments


Dans les circulaires, ou dans les rayons de médicaments sans ordonnance on voit souvent des rabais sur certains d’entre eux comme par exemple le tylénol .. Et bien croyez le ou non, ces rabais sont illégal
Dommage …
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Des pharmaciens affichent illégalement des rabais sur les médicaments

 

 

Des rabais dans une pharmacie de Montréal 

Photo :  Thomas Gerbet

 

Exclusif – Les pharmaciens sont nombreux à contrevenir, parfois sans le savoir, à la réglementation sur la vente de médicaments au Québec, en affichant des rabais sur les médicaments, ce qui est considéré comme un geste illégal par leur ordre professionnel.

Un reportage de Thomas Gerbet

Nous avons visité une dizaine de pharmacies de plusieurs enseignes, prises au hasard dans la grande région de Montréal. Dans chacune d’elles, certains médicaments des tablettes publiques étaient annoncés en prix spécial. Dans la grande majorité des cas, il s’agissait de l’acétaminophène (par exemple Tylenol).

Un rabais dans une pharmacie de Longueuil Photo :  Thomas Gerbet

Comme pour un téléviseur ou un morceau de viande, des médicaments sont affichés à prix réduit pour attirer le consommateur. Ils sont par exemple en « solde » chez Jean-Coutu, en « liquidation » ou à « prix gelés » chez Pharmaprix ou encore à « prix de malade » chez Brunet. Une pharmacie proposait même d’accumuler des points de fidélité avec l’achat d’acétaminophène.

Ce n’est pas tant le rabais en tant que tel que sa promotion qui est interdite par le Code de déontologie des pharmaciens, remis à jour en 2008.

L’article 98 interdit « toute annonce d’un rabais, d’une ristourne, d’un cadeau, d’un timbre prime, d’un boni ou de tout autre avantage de même nature applicable à l’achat d’un médicament ».

Ce règlement est d’autant plus valable pour l’acétaminophène, qui est la principale cause d’intoxication médicamenteuse au Québec.

« Le pharmacien vend un produit qui n’est pas un produit de consommation comme les autres, donc on ne doit pas promouvoir son utilisation ou son achat plus que nécessaire. » Manon Lambert, directrice générale de l’Ordre des pharmaciens du Québec

La directrice générale de l’Ordre des pharmaciens du Québec (OPQ), Manon Lambert, confirme qu’il est interdit d’afficher un prix spécial à rabais.

« Si vous voyez ça, je vous invite à appeler au bureau du syndic de l’Ordre des pharmaciens », indique-t-elle.

Les sanctions peuvent aller de simples réprimandes, jusqu’à des amendes de 6000 $  et, dans des cas plus graves ou de récidive, le permis d’exercice peut être suspendu ou retiré.

À Longueuil, un pharmacien nous a répondu qu’il a le droit d’offrir des rabais « sur des boîtes de petites quantités », mais il n’a pas été en mesure de nous dire sur quel règlement il s’appuie.

À Vaudreuil-Dorion, une pharmacienne a avoué être au fait de cette interdiction, mais a rejeté la faute sur l’enseigne qui leur demande d’afficher ces rabais.

Le pharmacien offrait des rabais à ses proches

Un pharmacien de Saint-Hyacinthe, Guy Ravanelle, a été condamné cet été a une amende de 5000 $ et au paiement des frais d’avocat de la partie plaignante. Durant près de 10 ans, il a accordé à des patients des rabais de 5 % à 50 %. Selon la décision du Conseil de discipline de l’Ordre des pharmaciens datée du 1er août 2013, les bénéficiaires étaient « des clients de longue date, des membres de la famille élargie des employés et ex-employés ».

Selon l’article 50 du Code de déontologie, le pharmacien ne doit pas « verser, offrir de verser ou s’engager à verser à quiconque tout avantage relatif à l’exercice de sa profession ».

Pas de contrôle accru après l’entrée en vigueur de la loi 41

La prochaine entrée en vigueur de la loi 41, qui donne plus de pouvoirs aux pharmaciens, n’entraînera pas de renforcement des contrôles pour cibler les pharmaciens contrevenants.

« Des améliorations ont été faites ces dernières années », explique la directrice générale de l’OPQ.

Des inspecteurs surveillent les pharmacies en amont et une trentaine de professionnels sont condamnés par le Conseil de discipline de l’Ordre chaque année.

http://www.radio-canada.ca

10 ÉLÉMENTS QUI VOUS FONT DÉPENSER INUTILEMENT


Magasiner … on recherche quelque chose de beau, bon et pas cher, alors on profite des rabais, on se fait manipuler par la publicité, et on fini qu’on a acheter plus que prévus .. et peut-être pour des choses que nous n’avons pas vraiment besoin
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10 ÉLÉMENTS QUI VOUS FONT DÉPENSER INUTILEMENT

 

Dix tours que nous joue notre esprit pour nous amener à trop dépenser.

Par Derek Thompson

1. Nous aimons les suppléments.

 

Crédit photo: Thinkstock/TongRo Images

Chez Starbucks, on propose deux offres spéciales pour une tasse de café. Dans la première, vous obtenez 33% de café en plus, dans la seconde, un rabais de 33% sur le prix habituel. Quelle est la meilleure des deux?

«Elles sont à peu près équivalentes», penserez-vous. Erreur! Supposons que le café coûte 1$ les trois litres (soit 0,33$ le litre). La première offre vous permet d’en obtenir quatre pour 1$ (soit 0,25$ le litre) et la seconde, la meilleure, trois pour 0,67$ (soit 0,22$ le litre). Nos calculs sont d’ordre émotionnel plutôt que logique: le supplément gratuit nous semble une meilleure offre que la même quantité vendue moins cher.

 Nos décisions sont largement influencées par le prix que nous voyons en premier.

 

Crédit photo: Thinkstock

Dans une boutique haut de gamme, un sac à main se vend 7 000$. Vous vous dites que c’est aberrant de payer aussi cher un article semblable. Puis, vous apercevez une montre fabuleuse à 367$. Comparativement à une Timex, c’est astronomique, mais c’est infiniment moins cher que le sac.

D’une certaine manière, les marchands manipulent ainsi notre besoin de surveiller nos dépenses.

3. Nous ne voulons payer ni trop cher ni pas assez.

 

Crédit photo: Thinkstock

Quand ils ont le choix entre différentes bières, la plupart des gens optent pour celles qui se vendent à prix moyen. Voici les résultats d’une étude qui illustrent à merveille la manière dont les commerçants tirent parti de ce fait. Les sujets se sont vu proposer deux bières, l’une, de qualité supérieure, à 2,50$ et l’autre, bon marché, à 1,80$. Environ 80% d’entre eux ont choisi la plus chère. Puis, on en a ajouté une troisième, encore moins coûteuse, à 1,60$; 80% des sujets ont alors opté pour la bouteille à 1,80$ et les autres, pour celle à 2,50$.

Personne n’a choisi la moins chère.part des sujets ont choisi la bière à 2,50$, un petit nombre, celle à 1,80$ et environ 10%, la plus chère. Bref, nous préférons opter pour le prix moyen.

4. Nous savons reconnaitre une aubaine quand nous en voyons une.

 

Crédit photo: Thinkstock

Dans son livre Priceless: The Myth of Fair Value (and How to Take Advantage of It), William Poundstone explique ce qui s’est produit quand Williams-Sonoma a rangé une machine à pain de 429$ juste à côté de son modèle à 279$: les ventes de celui-ci ont presque doublé, alors que personne ou presque n’a acheté le plus cher.

Moralité: si un produit se vend mal, accolez-y un modèle presque identique mais au double du prix. Du coup, le consommateur aura l’impression de faire une excellente affaire en achetant le premier.

5. Si on le voit, on le veut.

 

Crédit photo: Thinkstock

Les chercheurs en économie comportementale adorent mener des études dans les écoles. Ils y ont découvert qu’en dirigeant la lumière sur un fruit et en disposant une variété de salades devant des bonbons, les enfants consommaient plus de fruits et de légumes. Les adultes se font aussi piéger par ce genre de manigance.

Ainsi, les restaurateurs futés se servent d’images et d’encadrés pour attirer l’œil sur les mets les plus rentables de leur carte.

En général, si un plat est souligné, encadré ou illustré, c’est probablement qu’il génère une marge bénéficiaire élevée et que le restaurateur espère vous voir le commander.

6. Nos émotions dictent nos décisions.

 

Lors d’une étude géniale dont fait état Poundstone dans son livre, on a remis à des sujets volontaires un certain nombre de dollars contre un billet de 10$. Chez ceux qui percevaient l’offre comme inéquitable (1$), le cortex insulaire s’est activé. Il se trouve que cette région du cerveau est aussi stimulée par la douleur et les odeurs nauséabondes.

L’impression de se faire voler provoque un sentiment de dégoût, même quand, dans les faits, il s’agit d’une bonne affaire. Poundstone compare cela à l’expérience du minibar d’hôtel: il est tard, vous avez faim, vous avez devant les yeux une barre Snickers mais son prix vous rebute au point que vous préférez vous priver plutôt que d’avoir le sentiment qu’on vous vole.

À l’inverse, les bonnes affaires nous réconfortent, même quand il s’agit de la plus inutile des pacotilles

7. L’alcool et l’épuisement nous abêtissent.

 

Crédit photo: Thinkstock

Sous l’effet de l’ivresse, du stress, de la fatigue et de l’inattention qui en résulte, nous perdons la vigilance qui caractérise le consommateur averti. Si les barres chocolatées et la gomme à mâcher bon marché se trouvent à proximité des caisses, c’est que les clients épuisés sont plus susceptibles de céder à leurs fringales sans prêter attention au prix. De même, les repas bien arrosés permettent de faire de bonnes affaires, l’alcool réduisant l’éventail des facteurs complexes qu’on peut garder simultanément à l’esprit. Si vous souhaitez que quelqu’un prenne un risque mal calculé, faites en sorte qu’il soit ivre ou fatigué.

8. Nous détestons payer pour chacune de nos petites transactions.

 

Crédit photo: Thinkstock

Dans l’une de ses chroniques portant sur les finances personnelles, la journaliste Megan McArdle exhorte les lecteurs à renoncer aux paiements échelonnés, comme l’abonnement au gym ou à des journaux ou services qu’ils n’utilisent pas. Le conseil de ne pas acheter d’objets qu’on ne consomme pas semble aller de soi, et pourtant, la journaliste soulevait un bon point.

Si l’on est enclin à prendre des abonnements, c’est en partie pour s’éviter des efforts

On préfère payer un peu plus cher pour échapper à la souffrance psychologique de sortir son portefeuille de sa poche et d’allonger des billets de banque chaque fois qu’on va au gym ou au cinéma.

9. Nous adorons les rabais et les garanties.

 

Crédit photo: Thinkstock

Les premiers nous donnent l’illusion de la richesse («Fabuleux! On m’offre de l’argent pour en dépenser!») et les seconds nous apportent la tranquillité d’esprit («Je peux posséder cet objet à jamais sans devoir m’en inquiéter »). Les deux consistent essentiellement en astuces commerciales.

«Plutôt que d’acheter un article assorti d’un rabais, écrit Poundstone, pourquoi ne pas tout simplement payer moins cher au départ?»

Quant aux garanties, «il n’y a rien là de rationnel», confiait l’économiste David Cutler au Washington Post.

«La probabilité qu’un objet se brise doit être substantiellement plus élevée que le risque de n’avoir pas les moyens de le faire réparer ou de le remplacer.»

Comme, pour la plupart des consommateurs, il n’est pas particulièrement risqué de dépenser 400$ pour un article, la garantie constitue alors une dépense inutile.

10. Nous sommes obsédés par le chiffre 9.

 

Crédit photo: Thinkstock

Environ 65% de tous les prix du commerce de détail se terminent par le chiffre 9. Pourtant, chacun sait qu’il n’y a pas de différence entre 20$ et 19,99$. Mais dans notre esprit, le 9 signifie que l’article est bon marché et que son prix a été établi par quelqu’un qui connait la prédilection des consommateurs pour les bonnes affaires et les soldes.

Qu’il a été fixé de manière à être concurrentiel et équitable. On ne verra pas le chiffre 9 sur la carte d’un restaurant haut de gamme: celui qui dépense 170$ pour un homard ne cherche certainement pas une réduction. Par contre, s’il s’agit de sous-vêtements, la même personne est plus susceptible à les résultats d’études le prouvent abondamment à d’opter pour ceux dont le prix se termine par un 9.

http://selection.readersdigest.ca