Le Saviez-Vous ► Parler dans son sommeil? 5 choses à savoir si vous êtes somniloque


Un nouveau mot dans notre vocabulaire, du moins pour certain. Le somniloque est un terme médical pour désigner un trouble du sommeil que presque tout le monde a déjà expérimenté durant son sommeil soit : parler en dormant ! Ce trouble ne change pas la qualité du sommeil sauf s’il est accompagné de somnambulisme
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Parler dans son sommeil? 5 choses à savoir si vous êtes somniloque

 

JUANMONINO VIA GETTY IMAGES

SOMME- IL Vous parlez la nuit? Bonne nouvelle, la science s’intéresse enfin à vous! Une équipe de chercheurs français a recueilli et analysé les paroles nocturnes de 232 patients par ailleurs somnambules et/ou atteints de TCSP (Troubles du Comportement en Sommeil Paradoxal), deux pathologies qui associent le mouvement et la parole aux rêves.

Ginevra Uguccioni, neuropsychologue à la Piété Salpêtrière qui dirigé cette étude, dévoile ses conclusions lors du Congrès du Sommeil organisé à Lille les 20, 21 et 22 novembre (2014). Le HuffPost a pu l’interroger.

C’est un phénomène d’apparence assez courant

71% des hommes et 75% des femmes expliquent avoir au moins une fois dans leur vie parlé dans leur sommeil. Cela arrive presque à tout le monde.

« Cependant, modère Ginevra Uguccioni, seuls 1,5% des personnes en souffrent quotidiennement ».

La plupart du temps, les personnes somniloques sont aussi somnambules ou présentent un TCSP. Les somniloques purs sont en fait assez rares et ils ne consultent pas leur médecin. La neuropsychologue a eu donc plus facilement accès à des patients somniloques et somnambules.

En majorité c’est pour dire des insultes ou poser des questions

« Seules 36% des vocalisations nocturnes sont des paroles compréhensibles », affirme Ginevra Uguccioni.

« Les 74% restants sont constitués de pleurs, de rires, de cris, des chuchotements ».

Et quand le somniloque parle distinctement, c’est le plus souvent pas très joli à entendre…

« Il s’agit principalement d’un langage ordurier, très vulgaire, beaucoup de gros mots, beaucoup de répétitions comme ‘qu’est-ce que tu fais, qu’est-ce que tu fais, qu’est-ce que tu fais’. Le ton des somniloques est plutôt interrogatif et/ou négatif ».

La cible préférée de ces bavards? Le boulot.

« C’est très lié au contenu du rêve et très souvent, c’est lié au travail, aux réunions sans fin par exemple. »

Cela ne veut pas dire que vous dormez mal

A tort, on a tendance à croire qu’un somniloque dort mal. Parler la nuit n’a en fait aucune conséquence sur votre sommeil.

« La qualité du sommeil n’est pas détériorée par le fait de parler en dormant. La somniloquie ne réveille pas la personne, le somnambulisme en revanche, oui. Ainsi, on peut parler toute la nuit sans être fatigué le matin ».

Parler dans son sommeil arrive même plus souvent en cas de sommeil profond :

« on peut être somniloque dans tous les stades du sommeil. Cela arrive surtout dans le sommeil profond et paradoxal », affirme encore la chercheuse.

Cela ne fait pas de vous un somnambule

Si vous parlez la nuit, vous n’êtes pas malade. La somniloquie n’a aucune conséquence sur votre santé :

« La somniloquie est considérée comme une variante de la normale, ce n’est pas une pathologie », explique Ginevra Uguccioni. « Un somnambule ouvre les yeux, fait des mouvements, un somniloque ne se réveille pas, ne se met pas en danger. »

sleepwalking

On ne peut rien faire contre… Si ce n’est acheter des boules Quies

Les enfants plus que les adultes ont tendance à parler la nuit. Très souvent en grandissant, la somniloquie disparaît comme le somnambulisme.

Si cela continue, « le seul risque sera de réveiller son conjoint et de dire des choses désagréables ».

Il faut consulter un médecin quand ces bavardages nocturnes sont associés à un autre trouble du sommeil.

http://www.huffingtonpost.fr/

La question à poser à vos enfants lors du dîner


Ce n’est pas une question qu’on nous posait quand nous étions jeunes, c’est peu-être différent dans le temps à l’heure des repas ou c’est peut-être une des causes des troubles alimentaires que plusieurs adolescents et adultes. De toute manière, c’est sûrement une bonne chose d’apprendre aux enfants d’écouter leur corps pour mieux équilibré leur faim
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La question à poser à vos enfants lors du dîner

 

© thinkstock.

Il n’est pas toujours facile, à l’âge adulte, de lutter contre nos problèmes d’alimentation. Mais selon la diététicienne Maryann Jacobsen, une simple petite question pourrait préparer les enfants – et les adultes qu’ils deviendront – à une alimentation saine et équilibrée.

Durant sa carrière de diététicienne, Maryann Jacobsen, experte en nutrition qui s’est confiée au Huffington Post, a rencontré beaucoup de personnes qui avaient une relation difficile avec la nourriture – que ce soit en accumulant les régimes, ou en mangeant davantage en période de stress, etc. Mais selon elle, il n’est pas si difficile de prendre, dès l’enfance, de bonnes habitudes pour éviter tous ces futurs problèmes liés à l’alimentation.

En effet, selon le Dr. Jacobsen, la meilleure manière d’apprendre aux enfants à manger de manière raisonnable et saine, est de leur poser cette petite question durant les repas:

« Qu’est-ce que te dit ton estomac? ».

De la sorte, s’ils demandent à quitter la table alors qu’ils n’ont pas fini de manger, ou s’ils demandent à se resservir, ils seront amenés à interroger l’envie réelle de leur estomac: manger plus ou arrêter de manger.

Bien sûr, le Dr. Jacobsen recommande aux parents de laisser leurs enfants se resservir s’ils le souhaitent, ou de les autoriser à arrêter de manger s’ils n’ont plus faim.

Le but de cette question est simplement de les pousser à laisser leurs « indicateurs de faim » guider leur alimentation.

Toujours d’après le Dr. Jacobsen, les enfants sont capables de réguler correctement leur consommation alimentaire, mais en vieillissant, ils perdent cette capacité; à l’âge adulte, nous serions ainsi incapables de réguler notre consommation de nourriture, et nous mangerions soit trop peu, soit de trop.

Mais en prenant l’habitude d’interroger notre estomac, nous serions plus aptes à contrôler efficacement notre alimentation. Et une personne qui parvient à réguler son alimentation aurait un IMC plus faible que la moyenne, ainsi qu’une alimentation moins désordonnée et plus saine. Que du positif.

http://www.7sur7.be/

Parole d’enfant ► Question-Réponse


Les professeurs posent toujours des questions intelligentes voyons ! Jusque souvent elles ou ils savent les réponses
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Question-Réponse

 

Grand-maman raconte

Mlle me raconte qu’elle ira dans une autre école de danse

– Quand le prof pose des questions intelligentes, je suis capable d’y répondre

Ana-Jézabelle, 5 ans /9 janvier 2017

Parole d’enfant ► Comment on fait des bébés ?


Et voilà Mlle qui commence ces questions sur la vie. À cet âge, les réponses sont souvent des métaphores, mais cela entraîne d’autres questions qui n’est pas toujours évident de répondre, mais pour l’âge, cela lui a suffit. Plus tard, viendront d’autres questions et les réponses seront plus élaborées
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Comment on fait des bébés ?

 

 

Maman raconte :

Mlle demande : – Comment on fait des bébés ?
– Les femmes ont des oeufs, les hommes vont porter des vers à l’intérieur

Quand je cuisinais des oeufs, Jézabelle demande :

Comment on fait pour savoir s’il y a un bébé à l’intérieur de l’oeuf ?

Ana-Jézabelle, 4 ans /14 février 2016

Des questions …


C’est quelque chose que j’ai apprise avec les années .. Des choses qu’on ne comprends pas aujourd’hui, mais qui sait si plus tard les réponses en viendront pas d’elle même .. du moins quand nous serons prêt a les entendre
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Des questions …

 

« Des choses arrivent qui sont comme des questions. Une minute se passe, ou bien des années, puis la vie répond.  »

Alessandro Baricco

Parole d’enfant ►Le journal de Mathilde : Les adultes sont bizarres


J’ai garder ce billet pour la section  Parole d’enfant ..car je le trouve savoureux de voir comment un enfant voit les choses (a noter que les fautes dans le texte est volontaire par l’auteur qui a écrit ce que la petite fille disait)
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Le journal de Mathilde

Les adultes sont bizarres

 

adultes bizarres

© Istockphoto.com

Quatre ans, c’est le début des pourquoi.

Par Francine Ferland, ergothérapeute et professeure émérite , Université de Montréal, Montréal, Québec, Canada

 

Mathilde veut faire comme sa grande sœur Valérie, 14 ans, qui tient son journal de bord. Comme Mathilde est trop petite pour savoir écrire, elle décide de le faire… dans sa tête. Aujourd’hui, elle nous parle des grandes personnes.

 

Les adultes sont compliqués pis bizarres des fois.

Les coqs

Quand ils parlent, ils ne disent pas toujours les bons mots. L’autre matin, maman a mis un oeuf à la coque sur la table pour mon déjeuner: j’aime beaucoup les oeufs à la coque. Mais là, je m’ai dit: «mais non, ça ne peut pas être un oeuf à la coq. Un coq, ça ne pond pas d’oeufs. On devrait dire: un oeuf à la poule».

Quand je l’ai dit à maman, elle a ri mais elle n’a pas compris. Pourtant, elle sait que les coqs ne pondent pas d’oeufs. Moi, je l’ai appris quand j’ai visité une ferme avec mes amies de la garderie.

Les cheveux en quatre

Des fois, grand-maman Louise aussi dit des choses drôles. L’autre jour, elle a dit: «il ne faut pas couper les cheveux en quatre».

Qu’est-ce qu’elle voulait dire? Pourquoi on voudrait couper ses cheveux en quatre? Papa aussi parle bizarre des fois. Il parlait de je ne sais pas qui et il a dit: «il est fort comme un boeuf mais têtu comme une mule». Têtu, ça veut dire qu’on ne veut pas écouter ses parents, qu’on ne veut pas faire ce qu’ils veulent. C’est drôle de voir dans sa tête une mule (ça, c’est un peu comme un cheval) qui veut pas prendre son bain ou manger ses brocolis.

Les roses

Les adultes se trompent aussi avec le nom des fleurs. Une fois, papa a apporté un bouquet de fleurs à maman; des belles rouges. Maman lui a dit: «Oh! Ces roses sont magnifiques!». Elles sontaient pas roses mais rouges. Maman m’a dit qu’il y a des roses roses mais aussi rouges, jaunes, blanches. Alors pourquoi on les appelle des roses? On devrait dire des roses, des rouges, des jaunes, des blanches.

Trois pommes

Mais le plus drôle, c’est mon grand-papa Robert. Il parlait de mon cousin, Mathieu, le frère de ma cousine Maude qui reste à Québec. Grand-papa a dit: «il est haut comme trois pommes, mais il sait déjà ce qu’il veut». Mathieu est bien plus grand que trois pommes. Il m’arrive au nombril. Il est haut comme … dix pommes.

L’anglais

Des fois, on dirait qu’ils ne savent pas des choses qu’ils devraient savoir. Par exemple, l’anglais. L’anglais, c’est parler pas comme d’habitude. On dit des mots bizarres et il y a juste quelques personnes qui comprennent. Moi, je connais des mots en anglais: «I love you». Ça veut dire «je t’aime». Valérie apprend l’anglais à l’école. L’autre jour, je lui ai dit: «I dolou me tou» et je lui ai demandé ce que je venais de dire. Elle m’a répondu: «rien du tout». Je pense qu’elle ne comprend pas l’anglais et que ça sert à rien ses cours en anglais.

Les mots

C’est comme quand j’écris. Je me force et je fais les mêmes lettres que maman sur sa liste d’épicerie qui est sur le réfrijateur. Mais quand je demande à maman ce que j’ai écrit, elle me répond des choses comme: «ça ressemble à … pa..ri..me». Comment ça se fait qu’elle ne reconnaît pas le mot qu’elle a écrit sur sa liste? Pourtant, c’est sûr qu’elle sait lire. Elle travaille dans les livres. C’est drôle!

L’électricité

Maman n’aime pas toujours mes questions. Elle me dit souvent: «demande à ton père». Peut-être que papa connaît plus de choses qu’elle. L’autre jour, je voulais savoir pourquoi, quand je pousse le bouton dans ma chambre, la lumière s’allume. Papa m’a dit que quand on pousse le bouton, ça dit à l’électricité qu’il fait noir, alors l’électricité allume la lumière. C’est comme le téléphone. Il y a un fil qui le fait sonner quand quelqu’un veut nous parler.

Les nuages

Je sais aussi pourquoi les nuages se promènent dans le ciel: c’est le vent qui souffle dessus. Je sais aussi que quand il pleut, c’est pasque les nuages, ils ont trop d’eau: ils crèvent et la pluie tombe. Si les nuages sont très très froids, c’est de la neige qui tombe.

Le tonnerre, ça, je ne suis pas sûre d’où ça vient, mais j’ai peur quand il y a de gros orages; je ne veux pas attraper un coup de foudre. Une fois que j’avais peur du tonnerre, maman m’a dit que c’était un monsieur qui vivait dans le ciel qui s’amusait à jouer du tambour. Je sais que c’est une blague.

Les cacas

Un jour, j’ai demandé à Papa pourquoi les cacas puent. Il m’a dit que mon corps garde ce qu’il a besoin et se débarrasse de ce qui est moins bon. C’est pour ça que les cacas puent. C’est comme les vidanges.

Les questions

J’ai encore plein de questions dans ma tête.

  • Où il va le soleil, la nuit?
  • Pourquoi le soleil est jamais là quand il pleut?
  • Pourquoi il y a des gens qui fument?
  • Où j’étais avant d’être dans le ventre de maman?
  • Pourquoi le sang, il est rouge?
  • Pourquoi il y a des gens qui sont noirs?
  • Pourquoi, dans les livres, les pommes sont toujours rouges: moi, j’en mange qui sont vertes ou jaunes.
  • Où vont les pipis et les cacas quand on les fait partir de la toilette?
  • Pourquoi le pipi des mouffettes pue?
  • Pourquoi, des fois, il y a des arcs-en-ciel? C’est qui qui les fait?
Commentaires de l’auteure Francine Ferland

Quatre ans, c’est le début des pourquoi. L’enfant pose de nombreuses questions pour comprendre ce qui l’entoure. Une réponse simple suffit. Si l’explication est trop longue, l’enfant n’écoute plus; si elle est trop vague, il ne comprend pas.

Par ailleurs, à cet âge, l’enfant associe à chacun des mots une seule signification. Un coq ne peut être que le mâle de la poule et rose réfère à une couleur. C’est à l’âge scolaire que l’enfant entrera dans la subtilité des jeux de mots. Vous aurez alors droit à toute une série de blagues, de jeux de mots simples, qu’il sera tout heureux d’enfin comprendre.

http://www.servicevie.com

Écouter


On offre souvent notre oreille quand un ami semble vouloir se confier, mais malheureusement très peu savent écouter, car nous sommes souvent centré sur nous même, au lieu de s’oublier .. Nous n’avons pas toutes les réponses et souvent c’est l’autre qui trouve ses propres solutions
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Écouter

 

Écouter est peut-être le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu’un… C’est lui dire, non pas avec des mots, mais avec ses yeux, son visage, son sourire et tout son corps : tu es important pour moi, tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là… Pas étonnant si la meilleure façon pour une personne de se révéler à elle-même, c’est d’être écoutée par une autre !

Écouter, c’est commencer par se taire… Avez-vous remarqué comment les « dialogues » sont remplis d’expressions de ce genre : « c’est comme moi quand… » ou bien « çà me rappelle ce qui m’est arrivé… » Bien souvent, ce que l’autre dit n’est qu’une occasion de parler de soi.

Écouter, c’est commencer par arrêter son petit cinéma intérieur, son monologue portatif, pour se laisser transformer par l’autre. C’est accepter que l’autre entre en nous-mêmes comme il entrerait dans notre maison et s’y installerait un instant, s’asseyant dans notre fauteuil et prenant ses aises.

Écouter, c’est vraiment laisser tomber ce qui nous occupe pour donner tout son temps à l’autre. C’est comme pour une promenade avec un ami : marcher à son pas, proche mais sans gêner, se laisser conduire par lui, s’arrêter avec lui, repartir, pour rien, pour lui…

Écouter, c’est ne pas chercher à répondre à l’autre, sachant qu’il a en lui-même les réponses à ses propres questions. C’est refuser de penser à la place de l’autre, de lui donner des conseils et même de vouloir le comprendre.

Écouter, c’est accueillir l’autre avec reconnaissance tel qu’il se définit lui-même sans se substituer à lui pour lui dire ce qu’il doit être. C’est être ouvert positivement à toutes les idées, à tous les sujets, à toutes les expériences, à toutes les solutions, sans interpréter, sans juger, laissant à l’autre le temps et l’espace de trouver la voie qui est la sienne.

Écouter, ce n’est pas vouloir que quelqu’un soit comme ceci ou comme cela, c’est apprendre à découvrir ses qualités qui sont en lui spécifiques. Être attentif à quelqu’un qui souffre, ce n’est pas donner une solution ou une explication à sa souffrance, c’est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son propre chemin pour s’en libérer.

Écouter, c’est donner à l’autre ce que l’on ne nous a peut-être encore jamais donné : de l’attention, du temps, une présence affectueuse.

Apprendre à écouter quelqu’un, c’est l’exercice le plus utile que nous puissions faire pour nous libérer de nos propres détresses… C’est en apprenant à écouter les autres que nous arrivons à nous écouter nous-mêmes, notre corps et toutes nos émotions, c’est le chemin pour apprendre à écouter la terre et la vie, c’est devenir poète, c’est-à-dire sentir le coeur et voir l’âme des choses.

A celui qui sait écouter, est donné de ne plus vivre à la surface : il communie à la vibration intérieure de tout vivant.

André Gromolard

Le détachement


Lâcher prise, des mots tout a fait compréhensible mais combien difficile a mettre en action ou inaction dépendant des cas .. Pourtant, a certaines occasions, certains évènements, certains faits du passé devraient s’appliquer cette notion de lâcher prise, trouver un bon équilibre …
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Le détachement

 

 

Le concept du lâcher prise peut-être déroutant pour un grand nombre d’entre-nous. Quand en faisons-nous trop ou essayons-nous trop fort de contrôler les gens et les résultats ? Quand en faisons-nous trop peu ? Quand ce que nous faisons est-il une partie appropriée de la préoccupation de soi ? Quelle est notre responsabilité et qu’est-ce qui ne l’est pas ?

Quelquefois, nous pouvons tellement lâcher prise que nous négligeons la responsabilité de nous-mêmes ou des autres. D’autres fois, nous pouvons traverser la ligne entre prendre soin de nous-mêmes et contrôler les autres et les événements.

Il n’y a pas de règlement. Mais nous ne sommes pas obligés de nous rendre fous ; nous n’avons pas à avoir si peur. Si nous sentons le besoin de faire une action en particulier, nous pouvons l’accomplir. Si aucune action ne semble à propos ni inspirée, n’agissons pas.

Avoir et fixer des limites saines – des frontières saines – n’est pas une mince affaire. Nous pouvons nous accorder la permission de faire des expériences, de faire des erreurs, d’apprendre, de grandir.

Nous pouvons parler aux gens, poser des questions et nous questionner. S’il y a quelque chose que nous devons faire ou apprendre, cela deviendra évident. Les leçons ne disparaissent pas. Si nous prenons suffisamment soin de nous-mêmes, nous le verrons. Si nous sommes trop directifs, nous en viendrons à comprendre cela aussi. Les choses s’arrangeront. La voie deviendra claire.

Je viserai donc l’équilibre entre la responsabilité de soi, la responsabilité envers autrui et le lâcher prise.

Anonyme

Comment aider son médecin


Qui n’a pas de médecin de famille, se trouve dans une situation bien facheuse. Mais ceux qui ont un médecin mieux vaut se préparer avant chaque consultation pour un résultat plus positif des rencontres médicales … L’idée de tenir un journal entre temps sur nos symptômes, nos états d’âme, nos questions me semble une bonne idée
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Comment aider son médecin

Comment aider son médecin

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Sophie Allard
La Presse

Un Québécois sur quatre n’a pas de médecin de famille. Obtenir une consultation médicale ressemble parfois à un sport extrême. Même quand on a accès à un médecin de famille, profite-t-on assez de la rencontre tant attendue? Non, estiment le Dr Serge Goulet et le psychologue Bruno Fortin, auteurs de Comment améliorer mon médecin? Le patient efficace, en librairie depuis vendredi.

Une consultation médicale, c’est sérieux, disent les deux collègues de l’unité de médecine familiale de l’hôpital Charles-Lemoyne. Le patient devrait être préparé, et ce, bien avant de franchir la porte du cabinet. Souvent, ce n’est pas le cas.

«Les patients oublient d’amener l’information pertinente, comme les résultats de glycémie, la liste des médicaments qu’ils consomment, leurs antécédents familiaux. Ça crée une perte de temps qui n’est pas à leur avantage. La rencontre devient inefficace», note Bruno Fortin.

Pourquoi est-on si consciencieux quand on consulte un médecin pour ses enfants et pas pour nous? se demande-t-il.

Le patient devrait avoir couché sur papier une liste de questions et d’inquiétudes qu’il souhaite partager avec son médecin. Il devrait aussi avoir noté les informations pertinentes quant aux symptômes qui l’inquiètent:

«Où sont-ils logés? Sont-ils fréquents? À quel moment ont-ils commencé? Quand surviennent-ils? Sont-ils accompagnés d’autres signes?»

«La principale erreur du patient est de penser que le médecin connaît tout, devine tout. Il ne donne pas assez d’informations», souligne le Dr Serge Goulet.

Pire, des patients mentent à leur médecin.

«Les patients ne suivent pas le traitement comme prescrit dans une proportion de 20% à 40% pour les maladies aiguës, de 30% à 60% pour les maladies chroniques et de 50% à 80% quand il s’agit de prévention», écrivent les auteurs. Le médecin en est bien conscient, alors rien ne sert de lui cacher la vérité!

«Raconter l’histoire dont on est le héros, c’est amusant à la taverne, mais ce n’est pas indiqué chez le médecin, indique Bruno Fortin. Si on a eu une aventure extraconjugale qui fait qu’on est à risque d’avoir une infection transmise sexuellement, il est important de le faire savoir au médecin pour être traité s’il y a lieu. Ça peut être une occasion de réfléchir à la façon dont on en parlera à sa conjointe. Le médecin n’est pas là pour juger.»

Le Dr Serge Goulet croit que la relation de confiance entre médecin et patient s’est beaucoup améliorée depuis le début de sa pratique, il y a 30 ans.

 «Il reste encore du travail à faire, de part et d’autre. Mais nos jeunes médecins apprennent beaucoup à explorer les attentes des patients et leur vécu, tandis que les patients sont plus ouverts et osent davantage parler de sujets délicats. Ils sont plus à l’aise, surtout si on leur donne la chance de s’exprimer.»

Mais 15 minutes, c’est vite passé.

«Dans un contexte de travail rapide et urgent, c’est un art d’aller chercher en quelques secondes les bonnes informations. Il faut bien cibler et écouter, étudier le langage verbal et non verbal du patient, comme un visage blême, les traits tirés», dit le Dr Serge Goulet.

Pour ne pas perdre une seconde de ce bref entretien, on ne devrait pas tenter de former son médecin avec le dernier article du Reader’s Digest, selon les auteurs, ni tenter d’en faire un ostéopathe ou un homéopathe.

«Le médecin vous dira d’être prudent, surtout avec les produits naturels. Mais ce n’est pas son job», souligne M. Fortin.

Les patients sont très informés aujourd’hui et, si cela s’avère parfois embêtant pour le médecin, le Dr Goulet y voit surtout un avantage.

«Les patients sont proactifs. Quand ils me demandent de vérifier une information entendue dans les médias, c’est parce qu’ils doutent et qu’ils ont confiance en moi. C’est un devoir pour moi de leur donner l’information juste. En même temps, j’apprends sans cesse, mes patients me rendent meilleur. C’est ce qui me garde allumé, passionné.»

«Quand on a un bon médecin de famille, c’est pour la vie, dit Bruno Fortin. C’est donc une longue suite de 15 minutes qu’il faut optimiser. Ça vaut la peine de collaborer en tant que patient pour le garder longtemps.»

Comment améliorer mon médecin? Le patient efficace, Bruno Fortin et Serge Goulet, Éd. Fides, 248 p., 19,95$

Quelques trucs

Avant

-Clarifier le but de la visite.

-Noter sur papier les inquiétudes et les questions (ne pas oublier le papier!).

-Être à l’écoute de sa douleur, des symptômes.

-Demander à quelqu’un de nous accompagner.

Pendant

-Poser les questions les plus importantes dès le départ.

-Être honnête et fournir le plus d’informations sur notre état.

-Ne pas hésiter à poser des questions, à prendre des notes.

-Demander de l’information sur les interventions et traitements proposés.

-Ne pas hésiter à demander de répéter, d’utiliser des termes plus simples.

-Aviser le médecin de formulaires à remplir dès le départ.

-Ne pas tenter de socialiser avec le médecin.

Après

-Résumer l’essentiel de la visite sur papier.

-Garder un journal des consultations.

-Suivre les recommandations du médecin.

-En cas de maladie chronique, nuancer ses pensées, rester motivé.

-Adopter des habitudes de vie saines (en tout temps).

http://www.cyberpresse.ca

L’avenir


Les questions reflètent nos pensées, elles sont aussi sources de renseignements sur notre vécu, sur notre perception du monde présent et avenir .. alors que dire quand ces questions viennent des petits ..
Nuage

L’avenir

« Pour comprendre l’avenir d’une société, écoutez les questions que posent maintenant les enfants.  »

Faith Popcorn