Des exercices pour améliorer l’autonomie des aînés


Suite a des hospitalisation ou quelque chose de similaire, les ainés ont tendance a devenir plus sédentaire et le risque de chute est plus grand. Le fait de prescrire des exercices pour les ainés aidera probablement à les faire qu’une simple recommandation.
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Des exercices pour améliorer l’autonomie des aînés

 

Les exercices sont prescrits au patient par son... (PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE)

Les exercices sont prescrits au patient par son médecin au même titre que la médication qu’il devra prendre. Il ne s’agit pas d’une simple recommandation, et cela ajoute une certaine urgence à la chose.

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

 

JEAN-BENOIT LEGAULT
La Presse Canadienne
Montréal

Les personnes âgées ont souvent tendance à se sédentariser au terme de leur hospitalisation, ce qui les rend encore plus fragiles et augmente leur risque de chutes et donc d’une nouvelle hospitalisation.

Un nouveau programme développé par deux chercheuses montréalaises pourrait toutefois briser ce cercle vicieux en permettant aux médecins de prescrire aisément des exercices physiques à leurs patients âgés au moment de leur congé, de manière à accentuer leur autonomie.

Mylène Aubertin-Leheudre et Marie-Jeanne Kergoat, qui enseignent respectivement au département des sciences de l’activité physique et à la faculté de médecine de l’Université de Montréal, ont mis au point un « arbre décisionnel » basé sur deux « tests » : le lever de la chaise – qui mesure la capacité cardiorespiratoire du patient – et un test d’équilibre qui permet de savoir si le patient est à risque ou non de chuter.

Ces deux tests fournissent un score au physiothérapeute ou au médecin, ce qui mène ensuite à l’un des 27 programmes d’exercices qui ont été créés.

Et c’est là une facette cruciale de cette approche : les exercices sont prescrits au patient par son médecin au même titre que la médication qu’il devra prendre. Il ne s’agit pas d’une simple recommandation, et cela ajoute une certaine urgence à la chose.

« Le médecin dit à son patient, ‘Basé sur votre test, je vous prescris ce programme d’activité physique à faire à la suite de votre séjour hospitalier pour continuer à être autonome et redevenir en forme’ », a précisé Mme Aubertin-Leheudre.

À raison de 15 ou 20 minutes par jour, les patients sont par exemple invités à se lever plusieurs fois d’une chaise d’affilée sans se tenir avec les mains, à faire le balancier sur une jambe et l’autre en se tenant après une table, à se déplacer de côté ou en avant et en arrière, à lever les genoux en alternance en ayant une table à côté d’eux, ou encore à se mettre sur la pointe des pieds ou les talons en alternance.

Les chercheurs espéraient que la vingtaine de participants à leur projet effectueraient leurs exercices trois fois par semaine. Ils les ont plutôt faits quatre ou cinq fois.

D’emblée, l’étude a démontré une amélioration de la vitesse de marche et de l’équilibre des aînés. Aucune augmentation du nombre de chutes n’a été détectée. Les aînés ont aussi fait état d’une meilleure qualité de vie.

La prochaine étape du projet consistera à comparer le recours aux services de santé des patients qui auront fait ces exercices à celui des patients qui ne l’auront pas fait.

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La phobie du «surtourisme» se propage


Le surtourisme est un problème que plusieurs résidants des villes les plus visitées ressentent par la présence d’un trop grand nombre de visiteurs en plus de mettre en danger leur patrimoine. Je crois que les compagnies de voyages et les touristes ont des responsabilités de respecter les choix des habitants. Déjà que mettre un quotta de visiteurs me semble une bonne idée
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La phobie du «surtourisme» se propage

 

Les touristes sont légion à Venise.... (Photo MIGUEL MEDINA, AP)

Les touristes sont légion à Venise.

PHOTO MIGUEL MEDINA, AP

 

PAN PYLAS
Agence France-Presse
Londres

Venise prévoit envoyer les gigantesques navires de croisière ailleurs. Barcelone serre la vis aux locations d’appartements.

Les deux villes se trouvent sur les lignes de front des efforts pour combattre le «surtourisme», un phénomène qui bouscule les communautés, met en danger des édifices irremplaçables et nuit au plaisir aussi bien des visiteurs que des résidants.

La phobie des touristes se propage de plus en plus, surtout dans ces destinations européennes où les touristes s’agglomèrent tous en même temps. La colère a même donné naissance à des slogans comme «Touristes rentrez chez vous» et «Les touristes sont des terroristes».

«Le réveil est brutal», a récemment déclaré Taleb Rifai, le secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), une agence onusienne. M. Rifai prenait à ce moment la parole devant des ministres et responsables de l’industrie touristique réunis à Londres.

L’exaspération risque d’augmenter en même temps que le nombre de touristes. L’OMT prédit 1,8 milliard de voyages en 2030, comparativement à 1,2 milliard en 2016. Ajoutons cinq milliards de voyages domestiques, et ça donne plusieurs touristes. Les billets d’avion abordables alimentent le phénomène, tout comme une explosion de déplacements internationaux provenant de pays comme la Chine.

Le tourisme est pourtant la source première de prospérité et d’emplois de plusieurs destinations. Le tourisme génère 10 % du PIB mondial, déversant des fonds dans les coffres de pays qui en ont grandement besoin, comme la Grèce.

Mais le tourisme peut aussi nuire à la qualité de vie des résidants: les plages sont envahies, le coût du logement explose et les rues médiévales de villes européennes sont bloquées. On se demande aussi, à plus long terme, quels seront les impacts sur l’environnement, et même s’il sera possible de continuer à vivre et à travailler dans ces villes.

La gestion du tourisme retient donc de plus en plus l’attention. M. Rifai nie que la croissance soit «l’ennemie»: remonter le pont-levis, croit-il, serait irresponsable quand on sait que le tourisme engendre 10 % des emplois de la planète. Il suggère plutôt de trouver comment encadrer le tourisme de manière «durable et responsable», pour que les communautés locales continuent à en profiter.

Les efforts pour gérer le «surtourisme» sont de plus en plus originaux et commencent à exploiter les nouvelles technologies. Des applications, par exemple, invitent les touristes à visiter les sites les plus populaires quand ils sont moins achalandés. Et si ses détracteurs accusent Airbnb d’avoir délogé les résidants, ses partisans prétendent plutôt qu’il soulage la pression en répartissant les visiteurs dans toute la ville.

Dans certains cas, des quotas touristiques semblent inévitables. Aux îles Galapagos, par exemple, l’Équateur plafonne à 100 000 le nombre de visites annuelles. La ville croate de Dubrovnik, où le tourisme a bondi en raison de la série «Games of Throne», envisage de limiter à 4000 le nombre de visites quotidiennes de sa portion médiévale.

D’autres stratégies incluent la promotion des visites en basse saison, le développement de nouvelles destinations et un ajustement des campagnes de publicité. Prague propose des visites à pied loin des sites habituels et Londres met de l’avant des quartiers comme Greenwich et Richmond.

«Il n’y a pas de solution unique pour tout le monde, chaque destination est différente», admet Gloria Guevara, la présidente du Conseil mondial du voyage et du tourisme.

Barcelone, qui est devenue un mastodonte du tourisme après les Jeux olympiques de 1992, a mis en place des mesures pour trouver l’équilibre entre les besoins des résidants et des touristes. La ville a sévi contre les locations illégales et créé un conseil touristique composé de représentants des résidants, des entreprises, des syndicats et du gouvernement. En entendant tous les intéressés, espère-t-on à Barcelone, on pourra réduire les pressions touristiques sur certains sites et améliorer les relations entre résidants et visiteurs.

«Les entreprises ne veulent pas s’installer là où leurs clients (les touristes) sont traités comme de la vermine, et certains propos que nous avons entendus ressemblaient d’après moi à un discours haineux», déplore Tim Fairhurst, un dirigeant de l’Association européenne du tourisme.

Venise a été le théâtre d’une situation similaire quand la ville a été envahie par les visiteurs, dont certains qui irritent les résidants en allant tous au même endroit en même temps.

«Le problème en ce moment est la concentration intolérable d’humains dans ces petits espaces, qui sont quand même des artères dans une ville où on habite», dit Jonathan Keates, le président du fonds Venise en péril.

On a récemment présenté un plan qui empêcherait les gigantesques navires de croisière de s’approcher de la célèbre piazza San Marco. Plusieurs doutent que ça suffise, et on évoque une hausse des taxes imposées aux touristes, des billets qui donneraient accès aux sites à un moment précis et même l’installation de tourniquets.

Mais tous ont un rôle à jouer, y compris les touristes eux-mêmes.

Venise a récemment déployé l’initiative «Enjoy Respect Venice» pour contrôler, mettre à l’amende et discipliner les visiteurs qui sautent dans les canaux de la ville ou mangent assis sur les marches des églises.

 Ces nouvelles mesures, selon M. Keates, encadrent ceux «qui traitent l’endroit comme une longue plage au lieu d’une ville viable».

M. Fairhust dit que des «mesures simples» peuvent avoir un impact, comme une modification des heures d’ouverture ou une augmentation des places de stationnement.

«Il y a plusieurs façons inefficaces dont nous utilisons nos villes, et on pourrait faire mieux avec une approche à long terme plus holistique», croit-il.

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Le secret de « l’éternelle jeunesse » au cœur du cerveau


Cette recherche qui ne cherche pas la fontaine de jouvence, mais plutôt améliorer la qualité de vie des gens qui vieillissent grâce aux cellules souche. Ce que je trouve plus intéressant, car cela pourrait probablement alléger le système de santé. Il est possible de vivre plus longtemps, mais au moins dans des meilleures conditions de santé
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Le secret de « l’éternelle jeunesse » au cœur du cerveau

 

Cerveau

Cerveau Photo : iStock

En injectant des cellules souches dans une petite zone du cerveau, des chercheurs américains ont prolongé la durée et amélioré la qualité de vie d’animaux de laboratoire. Le secret d’un âge d’or en santé est-il caché au cœur de notre matière grise?

Un texte de Renaud Manuguerra-Gagné

Le nombre d’études sur la longévité a explosé au cours de la dernière décennie. Bien que certains laboratoires scientifiques travaillent directement dans le but de prolonger la vie, plusieurs groupes de chercheurs se posent une autre question : qu’est-ce qui permet de bien vieillir? Pourquoi certaines personnes de 100 ans continuent d’être autonomes, alors que d’autres constatent que leur corps commence à montrer des faiblesses dès la soixantaine?

Cette question va au-delà de la quête de « l’éternelle jeunesse » : plusieurs pays font face à une population vieillissante ainsi qu’à une explosion des maladies liées à l’âge, l’un des principaux fardeaux des systèmes de santé. Améliorer la santé des individus d’âge avancé pourrait aider à réduire cette pression.

Un contrôle centralisé

Vieillir est un mécanisme complexe. Les transformations se jouent à plusieurs niveaux : dans l’ADN, dans les cellules, dans les organes et même dans certains systèmes qui peuvent influer sur le corps entier.

Des chercheurs se sont tournés vers une partie du cerveau qui exerce une influence très importante : l’hypothalamus. C’est une toute petite zone de la taille d’une amande, en plein centre du cerveau, responsable de la production d’hormones. Celles-ci peuvent jouer des rôles aussi diversifiés qu’influencer le rythme cardiaque, l’appétit, le cycle du sommeil, le stress, le système immunitaire et même la reproduction.

L’équipe de Dongsheng Cai, du Collège de Médecine Albert Einstein, à New York, s’intéresse au lien entre l’hypothalamus et le vieillissement depuis plusieurs années.

Dans leur nouvelle étude, parue dans la revue Nature, ces chercheurs ont remarqué que le nombre de certaines cellules dans l’hypothalamus diminuait avec l’âge. Ils ont également constaté qu’éliminer ces mêmes cellules chez de jeunes souris entraînait une conséquence surprenante : les animaux vieillissent alors de façon accélérée et meurent plus tôt que leurs congénères.

Les chercheurs ont voulu vérifier si ce qui se passe dans un sens survient aussi dans l’autre : peut-on ralentir le vieillissement en ajoutant des cellules à l’hypothalamus?

Rénover le cerveau

Pour ce faire, ils se sont tournés vers les cellules souches, le matériau de base pour fabriquer toutes les composantes du corps.

La plupart des cellules de nos corps d’adultes sont différenciées et ne peuvent jouer d’autres rôles que ceux pour lesquels elles sont programmées; une cellule de peau isole le corps du monde extérieur, une cellule cardiaque fait battre le cœur. Mais une cellule souche est indifférenciée : elle n’a pas encore de rôle déterminé et peut se transformer en plusieurs catégories de cellules.

Il existe plusieurs types de cellules souches, mais dans le cadre de leur étude, les chercheurs se sont intéressés aux cellules souches neuronales, qui ont le potentiel de devenir tout type de cellule nerveuse.

L’injection de ces cellules dans l’hypothalamus des souris a donné aux petits rongeurs une meilleure endurance physique et de meilleures capacités cognitives : les souris traitées étaient plus curieuses, plus sociables et plus endurantes et avaient une meilleure coordination que d’autres du même âge. Elles ont aussi vécu 10 % à 15 % plus longtemps que d’autres souris qui n’avaient pas reçu d’injection.

Les chercheurs ont également remarqué que les cellules souches ne font pas que prendre la place d’autres neurones : elles aident toutes les cellules de l’hypothalamus à mieux fonctionner.

Selon l’étude, le processus antivieillissement serait lié à la libération par les cellules souches de molécules appelées microARN, capables d’influer sur l’activité de différents gènes dans des cellules.

Toutefois, avant de passer aux études sur des humains, il faudra que les chercheurs comprennent comment les cellules effectuent leur cure de jeunesse et si des cellules souches humaines sont capables de la même prouesse.

Bien qu’une longévité supplémentaire de 10 % à 15 % soit susceptible d’intéresser bien des personnes, l’impact de tels résultats sur la qualité de vie pourrait avoir un effet encore plus important sur la société dans son ensemble.

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Le tai-chi serait bon pour le coeur


Personnellement, j’aurais plus confiance au tai-chi que le yoga. Le tai-chi est une gymnastique lente et qui pour un certain âge serait probablement plus facile à faire et moins dangereux pour les blessures.
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Le tai-chi serait bon pour le coeur

 

Des exercices traditionnels chinois comme le tai-chi semblent contribuer à la... (PHOTO ARCHIVES AFP)

 

La Presse Canadienne
Montréal

Des exercices traditionnels chinois comme le tai-chi semblent contribuer à la santé et au bien-être des patients qui souffrent de maladies cardiaques, d’hypertension artérielle ou des séquelles d’un accident vasculaire cérébral, selon une étude publiée dans le Journal of the American Heart Association.

Le chercheur chinois Yu Liu et ses collègues ont épluché 35 études sur la question, pour un total de 2249 participants provenant de dix pays.

Ils ont constaté que les patients atteints d’une maladie cardiaque et qui pratiquaient des exercices chinois traditionnels réduisaient leur pression systolique en moyenne de 9,12 mm Hg et leur pression diastolique de plus de 5 mm Hg.

Ils ont également noté une réduction modeste des taux de mauvais cholestérol et de triglycérides.

Les exercices chinois ont enfin semblé rehausser la qualité de vie et réduire les sentiments dépressifs chez les patients atteints d’une maladie cardiaque.

Les exercices chinois étudiés comprenaient notamment le tai-chi, le qi gong (une gymnastique traditionnelle) et le ba duan jin (une autre forme de gymnastique).

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Les bienfaits des livres de coloriage pour adultes à l’hôpital


Les livres à coloriage pour adulte ont un effet positif. Des médecins, ont remarqué que pour des patients hospitalisés cela les libère psychologiquement. Bref, c’est peut-être une idée de cadeau pour un parent, un ami qui doit faire un séjour dans un hôpital
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Les bienfaits des livres de coloriage pour adultes à l’hôpital

 

Tout au long de 2015, des livres de coloriage pour adultes ont figuré en tête des listes de livres best-sellers, au Royaume-Uni, soulignent deux médecins auteurs d’un article publié en janvier 2016 dans le British Medical Journal.

À leur centre de traitement du cancer, écrivent les Drs Miriam Rigby (spécialisée en soins palliatifs) et Mark Taubert (médecin consultant), les livres à colorier ont aussi fait leur apparition à côté de nombreux lits.

Ce phénomène a commencé il y a deux mois, rapportent-ils, quand une patiente a commencé à colorier des oiseaux en utilisant des crayons, feutres et stylos paillettes alors qu’elle était hospitalisée pour une radio-chimiothérapie. D’autres patients ont bientôt demandé au personnel ou à des parents de leur acheter des livres similaires et des crayons.

Les patients, soulignent les auteurs, leur disent que colorier fait passer le temps plus rapidement durant les longues journées et soirées d’hospitalisation.

« Ça détend l’esprit et le corps », leur disent-ils, et « pendant que vous faites ça, vous vous concentrez uniquement sur cette tâche ».

Une revue systématique d’études randomisées sur l’efficacité des interventions créatives chez les adultes atteints de cancer sur des variables psychologiques montre que de telles interventions peuvent aider par rapport à plusieurs variables psychologiques : stress, anxiété, dépression, qualité de vie, humeur, adaptation et colère.

Les auteurs souhaitent que cette tendance dure, car elle fournit une distraction, semble favoriser les relations entre les gens et apporter joie et de détente.

Illustration : Tirée du livre « Forêt enchantée » de l’illustratrice écossaise Johanna Basford, l’une des pionnières du genre, dont les livres se sont vendus à plus de 16 millions d’exemplaires à travers le monde.

Psychomédia avec source : BMJ.

http://www.psychomedia.qc.ca/

Le Saviez-Vous ► 21 solutions pour verdir votre quotidien et protéger la planète


On ne peut pas changer le monde, mais nous pouvons changer notre bout d’espace a nous. Si chacun faisait un effort en temps que particulier, nous pourrions faire de grandes choses pour la planète
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21 solutions pour verdir votre quotidien et protéger la planète

 

Cet article a initialement été publié sur le webzine Mode de vie & compagnie de la Fondation David Suzuki.

À l’aube de la COP21, la plus importante conférence mondiale sur le climat de notre histoire, Mode de vie & compagnie vous propose 21 solutions simples et efficaces pour réduire votre empreinte carbone, protéger la planète et améliorer votre qualité de vie!

En transit

1. Marchez, faites du vélo, de la trottinette ou de la planche à roulettes. Vous contribuerez à réduire les émissions de gaz à effet de serre… et retrouverez la forme!

2. Sensibilisez votre famille, vos amis et vos collègues à l’importance de prendre les transports en commun pour le bien de l’environnement… et pour sauver des sous!

3. Faites du covoiturage. Une étude révèle que si vous covoiturez sur un trajet de 20 km par jour avec trois de vos voisins, vous réduirez vos émissions de CO2 de 75 % tout en économisant chacun plus de 360 $ d’essence par année.

4. Réduisez la distance de vos déplacements quotidiens en choisissant un logement à moins de 30 minutes à pied, à bicyclette ou en transport en commun de votre travail et en magasinant près de chez vous… pour sauver du temps et la planète!

5. Pour votre prochain achat de voiture, choisissez une voiture à haut rendement énergétique. Les voitures offrant le meilleur rendement demeurent les véhicules électriques et les hybrides qui fonctionnent à la fois à l’électricité et à l’essence.

À la maison

6. Vérifiez les fuites d’air le long de vos murs, fenêtres et portes, et colmatez-les. Elles totalisent jusqu’à 40 % des pertes de chaleur de votre demeure.

7. Isolez tout et bien : le toit, les planchers, les murs et le sous-sol. Bonus : en plus d’économiser de l’énergie, vous serez plus au frais durant les mois chauds et plus au chaud durant la saison froide.

8. Évitez la consommation fantôme en débranchant les appareils électroniques lorsque vous ne les utilisez pas et réunissez tous les appareils qui nécessitent d’être rechargé sur un même bloc d’alimentation.

9. Remplacez vos ampoules à incandescence par des ampoules fluorescentes compactes; elles sont plus durables et vous sauveront de l’argent à long terme.

10. Si vous achetez une maison, confirmez que celle-ci adhère à la norme R-2000, elle utilisera le tiers de l’énergie consommée par une construction ordinaire.

11. Optez toujours pour des appareils ménagers «EnergyStar», plus efficaces que leurs ancêtres.

12. Demandez à votre fournisseur d’électricité de changer votre abonnement pour un approvisionnement en électricité propre et renouvelable, comme celle provenant des parcs éoliens. S’il n’offre pas encore cette possibilité, demandez-lui de l’offrir ou magasinez un nouveau fournisseur écolo!

Dans la cuisine

13. Choisissez des aliments situés au bas de la chaîne alimentaire : mangez des repas sans viande au moins un jour par semaine.

14. Lisez les étiquettes. Les produits locaux et biologiques demeurent toujours le choix par excellence; sinon, optez pour des produits locaux.

15. Évitez les aliments transformés et emballés. Dites aux commerçants et aux fabricants de biens que vous souhaitez obtenir des produits ayant peu d’emballage.

16. Réduisez vos déchets. Évitez d’envoyer les déchets de cuisine et de jardin dans les dépotoirs en pratiquant le compostage et le recyclage du papier, du plastique, du métal et du verre.

Au quotidien

17. Amorcez le changement dans votre communauté. Invitez vos voisins et amis à vous épauler pour mettre en place les changements que vous aimeriez voir se produire dans votre entourage.

18. Contactez les médias. Écrivez une lettre à l’éditeur, un article éditorial (sur un enjeu d’actualité), téléphonez à une tribune de la radio ou de la télévision. Si vous organisez un événement spécial dans votre communauté, informez les médias régionaux et faites-leur savoir qu’ils peuvent vous rencontrer pour un entretien. Pensez également aux médias alternatifs (les bulletins de clubs, les publications syndicales, ou les cahiers culturels).

19. Signez régulièrement les pétitions qui circulent dans vos réseaux et qui demandent aux différents paliers de gouvernement de protéger notre climat, comme celui-ci (de la Fondation David Suzuki).

20. Faites connaître vos préoccupations aux politiciens. Les politiciens ont besoin de notre vote; ils sont très attentifs à l’opinion publique et suivent de près les problématiques soulevées par les électeurs. Votre opinion compte!

21. Consultez le webzine Mode de vie & compagnie de la Fondation David Suzuki pour découvrir plus de conseils pour réduire votre empreinte carbone et protéger la planète!

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le bénévolat vaut 3,7 G$ au Québec


Mettre un prix au bénévolat exercer dans tous les secteurs du pays, ce serait exorbitant autant par le coût que par le nombres d’heures. Heureusement, pour les organismes le bénévolat est un temps gratuit que l’on donne pour une cause .. sans cela bien des activités, services entraide n’auraient tout simplement pas lieu
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Le bénévolat vaut 3,7 G$ au Québec

Photo : Reuters

Le bénévolat est une véritable industrie au Québec où plus du quart de la population offre du temps gratuitement pour soutenir une cause ou un organisme

Le bénévolat est une véritable industrie au Québec où plus du quart de la population offre du temps gratuitement pour soutenir une cause ou un organisme. Un calcul rapide démontre qu’il représenterait 3,7 G$ en salaires versés dans la province

L’implication est telle que la collectivité québécoise devrait créer 200 000 emplois à temps plein pour acquitter le travail de ses 2,2 millions de bénévoles, selon des données de Statistique Canada.

Argent a choisi de tracer le portrait socio-économique de ce secteur méconnu, en marge de la Journée internationale des bénévoles. Le travail des bénévoles de la province a une valeur inestimable aux yeux du Réseau de l’action bénévole du Québec (RABQ).

«On ne pourrait pas collectivement s’offrir tous ces services», a exprimé Denis Nantel, président du RABQ, soulignant que le travail accompli par les bénévoles améliore également la qualité de vie de tous les Québécois.

Le travail des bénévoles québécois vaut son pesant d’or. On estime que ces derniers accomplissent près de 385 millions d’heures de travail chaque année. Les organismes qui recourent à leurs services devraient verser 3,7 G$ en salaires, au salaire minimum de 9,65$, s’ils devaient les engager.

Des événements renommés comme la Grande guignolée des Médias, Opération Nez rouge ou le Tour de l’Île de Montréal ne pourraient pas se dérouler sans l’apport de milliers de bénévoles.

Guylène Roy de la Société Saint-Vincent de Paul de Montréal peut en témoigner. À l’exception d’une dizaine de gestionnaires, tous les travailleurs de l’organisme sont des bénévoles.

«La Société Saint-Vincent de Paul de Montréal n’existerait pas sans le travail de ses bénévoles. Il y en a 1 400 qui assurent le service dans nos 100 points de service», a affirmé la coordonatrice des communications de l’organisation.

L’action des bénévoles laisse aussi une marque positive dans le bilan économique des gouvernements. Des données de Statistique Canada indiquaient en l’an 2000 que la valeur du travail bénévole se chiffrait à 14 G$ à l’échelle du pays, soit 1,4% du PIB.

Les fondements du bénévolat méconnus

Le Réseau de l’action bénévole du Québec a profité de la Journée internationale des bénévoles pour dévoiler un sondage démontrant que les fondements du bénévolat sont encore méconnus des Québécois.

Selon les données compilées par la firme SOM, la moitié des Québécois sont incapables de faire le lien entre le bénévolat et sa définition officielle, soit que le bénévolat est un geste libre et gratuit.

«Nous avons encore un grand travail de promotion à faire auprès du public parce que trop de personnes croient que le bénévolat est du cheap labor», a observé Denis Nantel.

Le tiers des répondants pensent par ailleurs que le bénévolat est uniquement un service rendu à des personnes dans le besoin alors que 11% des répondants pensent qu’ils s’agit d’un devoir de citoyen.

http://argent.canoe.ca