Voyageurs indésirables ► Neuf espèces exotiques envahissantes


Les espèces envahissantes, animaux, insectes, plantes, moule, poisson font le cauchemar de plusieurs pays … Certains ont été introduit pour faire face a une épidémie mais malheureusement, ils se sont adapté a leur nouvel environnement pour devenir très nombreux et ce sans prédateurs pour stopper l’invasions, d’autres ont voyager clandestinement pour conquérir le monde … et pire encore .. ceux qui amène des animaux ou plantes sans se préoccuper des conséquences pour l’environnement
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Voyageurs indésirables ► Neuf espèces exotiques envahissantes

 

Voyageurs indésirables - Neuf espèces exotiques envahissantes

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Voici quelques exemples des espèces invasives les plus notables dans le monde.

 

Le rat noir ou rat des champs (Rattus rattus)

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Originaire du sous-continent indien, cette espèce de rat a colonisé quasiment toute la planète, la plupart du temps en s’introduisant à bord de navires. Certains de ces passagers clandestins, qui avaient accompagné les Polynésiens dans leurs pirogues durant leur odyssée, ont décimé des populations entières d’oiseaux dans les îles du Pacifique.

Le lapin de garenne (Oryctolagus cuniculus)

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Introduits par les Européens en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Afrique du Sud et ailleurs, l’animal s’est montré fidèle à sa réputation et s’est reproduit à toute allure. Il constitue à présent un nuisible responsable de milliards de dollars de dégâts dans les cultures, ravageant également les plantes locales et l’habitat naturel des espèces autochtones.

La perche du Nil (Lates niloticus)

Photo: AFP/Archives

Parfois appelé à tort «capitaine», ce grand poisson peut atteindre deux mètres de long pour un poids de 200 kg. Originaire de différentes rivières africaines, il a été introduit en 1954 dans le Lac Victoria, dans l’est du continent, pour la pêche de loisirs. Il a depuis contribué à l’extinction de plus de 200 autres espèces de poissons endémiques du lac, soit en les dévorant soit en les privant d’un accès suffisant à la nourriture. La perche du Nil est l’acteur principal du film documentaire Le Cauchemar de Darwin (2006), consacré notamment aux espèces invasives.

Le crapaud buffle (Bufo marinus ou Rhinella marina)

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Le crapaud buffle, initialement limité à l’Amérique centrale, a été délibérément introduit en Australie dans les années 1930: on pensait alors qu’il parviendrait à éradiquer certains insectes nuisibles pour les récoltes. Le batracien est malheureusement devenu lui-même un nuisible. Avec un poids pouvant atteindre 1,3 kg et sa peau empoisonnée, il est capable de tuer ses prédateurs, comme les serpents ou les crocodiles d’eau douce. On estime aujourd’hui leur nombre à plus de 200 millions d’individus.

La jacinthe d’eau (Eichhornia crassipes)

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Cette plante tropicale aquatique, qui n’a aucun lien avec la jacinthe véritable, vient d’Amérique du Sud, probablement d’Amazonie. Elle prolifère maintenant dans tous les climats chauds: Amérique centrale, Amérique du Nord, Afrique, Asie, Australie, et Nouvelle-Zélande. La jacinthe d’eau se développe en épais tapis sur les étendues d’eau douce, réduisant la teneur en oxygène à des niveaux insupportables pour de nombreuses espèces et gênant la navigation. On estime que son impact économique pour le seul continent africain peut atteindre 100 millions de dollars par an.

Le moustique-tigre (Aedes albopictus)

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Considéré comme l’une des espèces les plus invasives au monde, le moustique noir aux rayures blanches est un vecteur du Virus du Nil occidental, de la dengue, de différents types d’encéphalites et du redoutable chikungunya. L’insecte asiatique constitue une source de préoccupation majeure aux États-Unis et dans le bassin méditerranéen. A chaque fois, on pense que l’insecte a pu arriver grâce à des poches d’eau stagnant dans des vieux pneus, ce qui aurait permis à ses larves de survivre à leur traversée.

La moule zébrée (Dreissena polymorpha)

Photo: Reuters/Archives

Petit mollusque à rayures venu de Russie méridionale et de la mer Caspienne, il s’est répandu dans toute l’Europe et jusqu’en Amérique du Nord en se fixant sur la coque des bateaux. Très résistante, elle peut supplanter d’autres espèces plus vulnérables. Les colonies de moules, qui peuvent former des bancs très épais, bouchent les conduits de refroidissement des centrales ou bloquent des écluses.

Le python molure (Python molurus)

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Gros serpent constricteur asiatique, il a vraisemblablement été introduit aux États-Unis par des passionnés de reptiles. Un premier spécimen avait été découvert dans les Everglades en Floride en 1979. Il n’a pas fallu plus d’une vingtaine d’années à cette espèce pour se sentir comme chez elle dans les marais américains, faute de prédateurs naturels. Le python molure s’y nourrit d’oiseaux, de biches, de félins et d’autres gros animaux. Selon certaines estimations, sa population actuelle se compterait en centaines de milliers. Des chercheurs de l’Université de Floride ont récemment trouvé un spécimen long de plus de cinq mètres qui portait 87 oeufs

L’ajonc d’Europe (Ulex europaeus)

Photo: Fotolia

Arbuste épineux originaire d’Europe du Nord, il a été utilisé par de nombreux éleveurs de par le monde pour servir de clôture bon marché au bétail. Mais il concurrence les plantes sauvages et cultivées et acidifie le sol. L’ajonc pousse désormais dans les Caraïbes, en Amérique Latine, en Australie, en Afrique du Sud, aux États-Unis, etc.

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Un python femelle géant rempli de 87 oeufs retrouvé en Floride


Voilà une des raisons que je suis tout a fait contre l’exportation d’animaux exotiques et encore plus quand il est venu a des particuliers. Ces animaux, sont beau et impressionnant, mais quand ils s’échappent dans la nature, ou pire abandonné ils s’adaptent a leur nouvelle environnement qui pour la faune n’a pas les moyens de se protéger contre ce genre de prédateurs
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Un python femelle géant rempli de 87 oeufs retrouvé en Floride

 

Le plus grand des pythons jamais trouvé en Floride, un reptile de plus de 5 m et 70 kg, a été attrapé dans le Parc national des Everglades, avec 87 oeufs, ce qui constitue aussi un record, ont annoncé mardi des scientifiques.

Le plus grand des pythons jamais trouvé en Floride, un reptile de plus de 5 m et 70 kg, a été attrapé dans le Parc national des Everglades, avec 87 oeufs, ce qui constitue aussi un record, ont annoncé mardi des scientifiques.

« C’est une chose monstrueuse, il est large de 30 cm » et long de 5,35 m, s’est écrié Kenneth Krysko, directeur de la collection de reptiles au Musée d’Histoire nationale de Floride.

Il s’agit d’un python molure (python molurus), ou python de Birmanie originaire d’Asie du Sud-Est et trouvé pour la première fois dans les Everglades en 1979 où il a été introduit illégalement.

Se nourrissant d’oiseaux, de cerfs, de lynx, d’alligators et d’autres grands mammifères, il n’a pas de prédateur naturel et les estimations sur sa population aux Etats-Unis varient de milliers à des centaines de milliers d’individus. Ils constituent un problème pour la faune locale par leur nombre, leur longévité et leur capacité à se reproduire abondamment.

« Ces serpents survivent longtemps dans la nature », a indiqué M. Krysko, relevant l’importance d’avoir trouvé un si grand specimen. « Rien ne les arrête et les animaux originaires du parc sont en difficulté », a-t-il ajouté.

Une augmentation rapide de leur nombre a conduit à des lois fédérales récentes qui interdisent la possession ou le transport sans autorisation de ce genre de python. Les habitants de Floride peuvent aussi les chasser durant certaines saisons avec un permis.

« Ils étaient ici il y a 25 ans, mais en très petit nombre et il était difficile d’en trouver en raison de leur aptitude à se cacher », a expliqué M. Krysko.

« A présent, vous pouvez aller dans les Everglades à peu près tous les jours de la semaine et trouver un python de Birmanie. Nous en avons trouvé 14 en un seul jour », a-t-il ajouté.

M. Krysko a rapporté que l’estomac du python géant contenait des plumes d’oiseaux que les chercheurs sauront identifier.

« En étudiant ce que cet animal a mangé et sa façon de se reproduire, nous espérons comprendre comment mieux réussir à nous occuper des pythons de Birmanie sauvages dans le futur », a-t-il noté.

Skip Snow, un biologiste du Parc national des Everglades, a ajouté que les analyses du python allaient aider à stopper la prolifération de cette espèce.

« Il n’y a pas beaucoup d’éléments pour savoir combien d’oeufs une grande femelle peut porter à l’état sauvage », a relevé M. Snow qui ajoute que « cet exemple montre que cet animal se reproduit en grand nombre, ce qui explique son caractère envahissant ».

A l’issue des recherches scientifiques, le serpent sera exposé au musée et retournera au Parc des Everglades… derrière une vitrine.

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