Les plantes d’intérieur ne purifient pas vraiment l’air


Depuis des années, on pense que les plantes d’intérieur sont un excellent moyen pour purifier l’air. Sauf que les études avaient été faites par la NASA dans un espace clos, qui n’est pas du tout l’environnement auquel nous vivons. Ouvrir les fenêtres est encore beaucoup plus efficaces que les plantes, à moins d’avoir une jungle à la maison
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Les plantes d’intérieur ne purifient pas vraiment l’air

Un homme s'occupe de ses plantes d'intérieur.

Elles ont beau constituer un élément décoratif certain, les plantes d’intérieur n’ont peu ou pas de valeur réelle en tant que purificateurs d’air, estiment des chercheurs américains.

PHOTO : ISTOCK

Radio-Canada

Il faudrait entre 100 et 1000 plantes par mètre carré de surface au sol pour rivaliser avec la capacité de purification d’un système de traitement de l’air d’un édifice ou même de quelques fenêtres ouvertes dans une maison, affirment des scientifiques américains.

Le Dr Michael Waring et ses collègues de l’Université Drexel ont analysé les résultats d’une douzaine d’études menées depuis 30 ans sur la qualité de l’air intérieur, et leur constat est clair. Elles ont beau constituer un élément décoratif certain, les plantes d’intérieur ont peu ou pas de valeur réelle en tant que purificateurs d’air.

Selon eux, la ventilation naturelle dépasse de loin les plantes lorsqu’il s’agit de purifier votre intérieur.

C’est une idée fausse qui circule depuis quelques années. Les plantes sont formidables, mais elles ne purifient pas l’air intérieur assez rapidement pour avoir un effet sur sa qualité dans votre maison ou votre bureau. Michael Waring

L’ensemble des études menées à ce jour montrent ainsi que les taux de renouvellement d’air naturel ou de ventilation dans les maisons et les bureaux diluent les concentrations de composés organiques volatils beaucoup plus rapidement que les plantes ne peuvent les extraire de l’air.

Naissance d’une fausse idée

En 1989, la NASA avait procédé à une expérience avec des plantes pour tenter de trouver un moyen de purifier l’air dans ses orbiteurs et dans les stations spatiales.

Le problème de cette expérience et d’autres semblables est qu’elles ont été réalisées dans un environnement clos lors d’expériences en laboratoire qui n’ont pas grand-chose à voir avec une maison ou un bureau, des environnements intérieurs où il existe un échange naturel d’air ou une ventilation.

Plusieurs de ces études ont quand même montré une réduction de la concentration de composés organiques volatils au fil du temps, ce qui explique probablement pourquoi certaines personnes s’en sont emparées pour vanter les vertus purificatrices des plantes.

Or, selon les calculs des chercheurs, il faudrait une véritable jungle intérieure pour arriver à purifier l’air, avec entre 100 et 1000 plantes par mètre carré de surface au sol pour rivaliser avec l’échange d’air naturel ou mécanique.

C’est certainement un exemple de la façon dont des résultats scientifiques peuvent être trompeurs ou mal interprétés. Michael Waring

Mais c’est aussi un excellent exemple de la façon dont la recherche scientifique devrait continuellement réexaminer et remettre en question les résultats pour mieux comprendre ce qui se passe réellement autour de nous, conclut le chercheur, dont les travaux sont publiés dans le Journal of Exposure Science and Environmental Epidemiology( Nouvelle fenêtre) (en anglais).

https://ici.radio-canada.ca

Désolé, mais les plantes d’intérieur ne purifient pas l’air


On dit qu’avoir des plantes dans la maison peut purifier l’air, il est vrai que certaines plantes sont mieux que d’autres. À moins d’avoir un appartement sans fenêtres, ni portes, donc hermétique, quelques plantes ne peuvent pas purifier l’air, sauf si .. il y a beaucoup, mais vraiment beaucoup de plantes. Le hic, un autre problème naîtra, l’humidité …
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Désolé, mais les plantes d’intérieur ne purifient pas l’air

 

Il faudrait énormément de plantes pour qu'un effet positif se fasse ressentir. | Annie Spratt via Unsplash

Il faudrait énormément de plantes pour qu’un effet positif se fasse ressentir. | Annie Spratt via Unsplash

Repéré par Jasmine Parvine

Entretenez-les, mais seulement parce que vous les trouvez jolies.

 

Repéré sur The Atlantic

Les plantes d’intérieur offrent une belle décoration, sont plaisantes à entretenir et rencontrent un vif succès sur Instagram. Une autre de leurs supposées vertus anime depuis des années les débats scientifiques: ces plantes purifient-elles l’air intérieur de votre logement? La réponse est, hélas, négative.

«C’est une idée très séduisante, confie à The Atlantic Elliot Gall, professeur à l’université de Portland, aux États-Unis. Mais la littérature scientifique montre que les plantes d’intérieur font très peu pour assainir l’air.»

D’autres experts se montrent encore plus pessimistes: «Les plantes d’intérieur ne nettoient pas l’air plus qu’une vieille paire de chaussettes ou une casquette de baseball que j’accrocherais au mur», écrit Richard Corsi, chercheur de longue date sur la pollution atmosphérique.

Alors, d’où émane cette idée reçue?

L’origine du mythe

À la fin des années 1980, le scientifique de la Nasa Bill Wolverton a cherché à savoir si les plantes d’intérieur pouvaient éliminer un certain type de polluant atmosphérique, les composés organiques volatils (COV). Ces derniers sont régulièrement libérés par des produits ménagers courants, des peintures de maison, le vernis à ongles, des shampoings et presque tout ce qui contient du parfum. Leurs effets néfastes peuvent aller d’une démangeaison à la gorge au cancer du rhinopharynx. Contrairement aux particules fines, les COV sont impossibles à filtrer et peuvent donc s’accumuler dans des environnements hermétiques clos, tel qu’un vaisseau spatial ou un laboratoire. Directement concerné par le monde de l’aérospatial, Wolverton a donc étudié la capacité des plantes à absorber les COV. Son rapport, publié en 1989, annonçait que les plantes étaient «une solution prometteuse et économique à la pollution de l’air intérieur».

Une étude citée à de nombreuses reprises pour répandre l’idée que les plantes d’intérieur purifiaient les maisons. Sauf que… si rien n’est foncièrement faux dans le travail de Wolverton, un logement n’est pas un lieu hermétique –il y a des fenêtres, des portes et des courants d’air–, à l’inverse d’un vaisseau spatial, explique Michael Waring, professeur d’ingénierie à l’université de Drexel.

Warning et ses collègues ont récemment réétudié toute la question. Conclusion: pour que l’air intérieur soit vraiment purifié, une grande quantité de végétation serait nécessaire. Par exemple, pour un petit bureau d’environ dix-huit mètres cubes, il faudrait presque mille plantes pour obtenir un système de purification efficace. Et encore, certaines espèces sont moins aptes à absorber des composés organiques volatils que d’autres.

L’effet des plantes a aussi été examiné sur d’autres polluants, comme l’ozone troposphérique. Là non plus, elles ne peuvent pas faire grand-chose: même les plantes les plus efficaces en matière de purification de l’air réduisent à peine le niveau d’ozone intérieur.

À moins de tapisser vos murs de plantes vertes, vous ne purifierez donc pas votre intérieur de cette manière. Et ce n’est pas tout… de nouveaux inconvénients pointeraient leur nez, met en garde Elliot Gall:

«Vous finiriez par avoir un vrai système vivant chez vous et cela pourrait augmenter l’humidité intérieure et causer d’autres soucis.»

http://www.slate.fr/st

Dans un village d’Espagne, on "purifie" les chevaux sur des brasiers


Une tradition en Espagne qu’on ne sait d’ou elle vient. Des chevaux passent à travers brasier pour le purifier et avoir une protection contre les maladies et l’infertilité. On assure que les chevaux ne sont pas forcé a se lancer dans le feu, et qu’aucun n’aurait été brûlé. Quoiqu’il en soit, pour ma part, c’est de prendre des risques inutiles
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Dans un village d’Espagne, on « purifie » les chevaux sur des brasiers

 

AFP

L’épaisse fumée envahit les étroites rues de San Bartolomé de Pinares quand soudain, un cheval traverse au galop un brasier enflammé: les Luminarias, tradition immémoriale de ce village d’Espagne, ont vu cette année défiler plus de 130 cavaliers.

Le vacarme des sabots frappant les pavés fait vibrer les centaines de spectateurs massés dans ce village de 600 habitants non loin de la Sierra de Gredos, à une centaine de kilomètres de Madrid.

Les cavaliers sont de tous âges, y compris de jeunes enfants accompagnés par leur père ou des couples. Personne, pas même les historiens locaux, ne sait d’où vient cette tradition unique en Espagne.

Elle pourrait remonter à environ 3.000 ans, à l’époque où la Castille, hauts plateaux du centre de l’Espagne au climat rigoureux, était occupée par des tribus celtes.

Le feu était vu comme un élément purificateur, protégeant les animaux des maladies et leurs cavaliers de l’infertilité, affirme Salvador Saez, un ancien instituteur de 64 ans ayant fait des recherches sur les Luminarias. Cette célébration païenne aurait ensuite été « christianisée » par l’Église catholique.

Mais ce n’est qu’une théorie parmi d’autres. Il n’existe aucune preuve écrite et les villageois n’ont fait que perpétuer la tradition, oubliant d’où elle venait et depuis quand elle existait.

« Cette question, nous nous la sommes tous posée. Nous avons demandé à nos parents, à nos grands-parents, et la réponse est toujours la même: depuis toujours », affirme Salvador Saez. « Personne n’a su donner une réponse concrète. »

Tradition ressuscitée

Un villageois se désaltère pendant la fête des Luminarias à San Bartolomé de Pinares, le 16 janvier 2018 © GABRIEL BOUYS AFP

Un villageois se désaltère pendant la fête des Luminarias à San Bartolomé de Pinares, le 16 janvier 2018 © GABRIEL BOUYS AFP

Alors, chaque 16 janvier au soir, les habitants du village allument des feux de joie qui réchauffent les spectateurs mais les forcent aussi à se couvrir la bouche et le nez pour se protéger de la fumée.

À neuf heures du soir, deux villageois ouvrent la marche en jouant du tambour et de la dulzaina, un hautbois traditionnel, suivis au trot par les cavaliers passant, un par un, tout près des brasiers.

La fin du parcours est la plus spectaculaire: les cavaliers les plus téméraires s’élancent au galop et sautent avec leur monture au-dessus des flammes. Certains ne peuvent éviter de percuter des spectateurs.

Une fois le défilé terminé, le vin coule à flots et la viande grille sur les braises encore chaudes, jusque tard dans la nuit.

Le lendemain, les feux de joie sont rallumés en l’honneur de Saint Antoine, le protecteur des animaux, très célébré en Espagne.

Un cheval et son cavalier sautent par-dessus les flammes pendant la fête des Luminarias à San Bartolomé de Pinares, dans le centre de l'Espagne, le 16 janvier 2016  © GABRIEL BOUYS AFP

Un cheval et son cavalier sautent par-dessus les flammes pendant la fête des Luminarias à San Bartolomé de Pinares, dans le centre de l’Espagne, le 16 janvier 2016 © GABRIEL BOUYS AFP

Les Luminarias, qui ont failli disparaître dans les années 1960 quand l’exode rural vidait le village, ont été remises au goût du jour par un groupe de jeunes.

La seule différence est que les équidés s’élançant sur les brasiers ne sont plus des chevaux de trait, mais de ballade.

Chevaux maltraités ?

Avant la tombée de la nuit, Diego Martin prépare son cheval, Dandy, un beau Selle français marron dont c’est la première participation. Il tresse sa crinière et couvre sa queue d’un tissu pour les protéger des flammes.

« S’il veut passer, il passera. Et s’il ne veut pas ou prend peur, il ne passera pas », assure le cavalier de 38 ans qui a grandi à Madrid mais dont les parents sont de San Bartolomé.

Un cavalier et sa monture sautent par-dessus les flammes pendant la fête des Luminarias à San Bartolomé de Pinares, dans le centre de l'Espagne, le 16 janvier 2018 © GABRIEL BOUYS AFP

Un cavalier et sa monture sautent par-dessus les flammes pendant la fête des Luminarias à San Bartolomé de Pinares, dans le centre de l’Espagne, le 16 janvier 2018 © GABRIEL BOUYS AFP

La célébration est décriée par les militants des droits des animaux. En 2016, le Parti contre la maltraitance animale avait publié des vidéos montrant des cavaliers frappant leur monture et un des chevaux tombant par terre.

Cette année, quelques participants étaient munis de cravaches, mais la plupart n’en avait pas. Beaucoup levaient les bras pendant le saut pour montrer que le cheval sautait sans y être forcé.

Un cheval est tout de même tombé près d’un brasier, et s’est rapidement relevé.

Les habitants de San Bartolomé martèlent que rien n’est imposé aux chevaux, et que leurs propriétaires les traitent avec amour toute l’année.

« Aucun cheval ne s’est jamais brûlé », assure José Luis Escapez, l’un des organisateurs.

        San Bartolome de Pinares (Espagne) (AFP) –          © 2018 AFP

http://www.lepoint.fr/

Le Saviez-Vous ► L’origine de ces fameuses expressions : « Se faire un sang d’encre »


Vous connaissez sûrement se faire du sang d’encre pour un souci particulier, un évènement, les enfants, parents, amis etc. .. Le choix ne manque pas. Cette expression ne date pas d’hier. Elle relève de procédés médicaux au Moyen-Âge
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L’origine de ces fameuses expressions : « Se faire un sang d’encre »

 

« Il n’est pas rentré cette nuit, je me suis fait un sang d’encre. »

Mais d’où vient cette expression et pourquoi parle-t-on de sang d’encre lorsque l’on se fait du souci ?

L’explication trouve ses racines au Moyen Âge. À cette époque, les médecins considéraient que l’état général du corps et de l’esprit avait un lien avec le sang. Le sang constituait l’une des humeurs dont l’équilibre assurait une bonne santé.

Différents maux étaient réputés pour déséquilibrer ces humeurs et il fallait agir pour retrouver cet équilibre. Jusqu’au début du XIXe siècle, c’était la technique de la saignée qui était utilisée afin de purifier le corps et le rééquilibrer.

L’excès de sang était une des causes de déséquilibre des humeurs. C’est un tel déséquilibre qui aurait donné, selon la médecine d’alors, ce sentiment d’angoisse et d’inquiétude. Et, toujours suivant les observateurs de l’époque, l’excès de sang dans le corps était censé lui donner une couleur plus foncée. D’où notre expression « se faire un sang d’encre ».

Ces croyances médiévales ont largement influencé nos références en matière d’humeurs, de là sont nées de nombreuses expressions telles que « avoir le sang chaud », « garder son sang-froid », « mon sang n’a fait qu’un tour », « se ronger les sangs », « suer sang et eau », ou encore « se faire un sang d’encre ».

Si cette dernière est inspirée des croyances médicales du Moyen Âge, ce n’est cependant qu’au XVIIIe siècle qu’elle a fait son apparition dans le dictionnaire de l’Académie française. Elle fut ensuite reprise dans une œuvre d’Eugène Sue, au siècle suivant.

https://www.projet-voltaire.fr/

Le Saviez-Vous ► Les peaux de banane pour purifier l’eau


L’eau peut contenir toutes sortes de métaux qui nuit a la santé. Il semble que la peau de la banane soit efficaces pour purifier l’eau a moindre coût
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Les peaux de banane pour purifier l’eau

 

Les métaux lourds peuvent se retrouver dans les cours d’eau du monde à la suite de procédés industriels ou agricoles, et sont donc liés à une multitude de problèmes de santé, allant des nausées et vomissements en passant par le cancer du poumon, des reins et du cerveau. Bien qu’il existe de nombreuses méthodes de purification déjà employées pour essayer de garder ces « produits » à distance, la plupart de ces méthodes impliquent des frais élevés et peuvent impliquer leurs propres risques toxiques.

En plus d’un autre travail qui a montré les avantages de l’utilisation de fibres de noix de coco et d’arachide, Gustavo Castro et ses collègues du Brésil Instituto de Biociências Botucatu de l’Universidade Estadual Paulista (http://ibb.unesp.br/) ont constaté que la banane hachée pourrait rapidement éliminer le plomb et le cuivre de l’eau des rivières et est au moins aussi efficace, et, dans certains cas, meilleure que les autres méthodes.

L’équipe a constaté que la solution de traitement des eaux à l’aide de peaux de banane peut être utilisée jusqu’à 11 fois sans perdre ses propriétés nettoyantes. L’utilisation des peaux de banane est considérée comme très attrayante pour la purification de l’eau en raison du faible coût et le fait qu’aucune modification chimique est nécessaire pour que le processus fonctionne.

D’un côté, cela semble être une utilisation très prometteuse pour un produit issu de déchets. Malheureusement, l’université n’a pas précisé ce que devient la purée de peau de banane à la fin du processus.

A suivre donc….

http://ibb.unesp.br/ (en brésilien/portugais)
http://pubs.acs.org/doi/abs/10.1021/ie101499e (la récupération de l’article sur le site de l’American Chemical Society est payant)

http://www.infohightech.com/

Les bienfaits méconnus de l’éternuement


Atchoum !! Excusez-moi, non je ne suis pas malade !! L’éternuement pour une personne en santé aide a nettoyer la flore nasale et revigore un peu la circulation pour mieux oxygéné. Ces découvertes pourront peut-être améliorer certains traitements de ceux qui par exemple font des sinusites chroniques
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Les bienfaits méconnus de l’éternuement

 

Centers for Disease Control – digital version copyright Science Faction/© Centers for Disease Control – digital version copyright Science Faction/Science Faction/Corbis

L’éternuement permet aussi d’expulser des particules pathogènes ou toxiques.

Par Yves Miserey

L’expiration brutale réactive les cellules nasales qui purifient l’air inhalé.

Des picotements fusent subitement dans tout le haut du nez «Atchoum!» Rien à faire, ça va recommencer. «Aaaaatchoum!» Mais pourquoi diable éternue-t-on lorsque l’on n’est pas malade? Selon des chercheurs de l’université de Pennsylvanie (États-Unis), cette explosion irrépressible ne permet pas seulement de chasser les particules et autres pathogènes qui peuvent encombrer le conduit nasal. Elle a une autre fonction, jusqu’alors insoupçonnée. En provoquant une surpression à l’intérieur des poumons jusqu’au nez, l’expiration brutale d’air redynamise le système de circulation du mucus chargé de piéger les poussières et de les éliminer (The FASEB Journal, août 2012).

Quand votre ordinateur commence à ramer, vous l’éteignez. Quand vous le redémarrez, il marche mieux. L’éternuement est un peu le Crtl Alt Suppr du système respiratoire, il relance la machine, résume Noam Cohen qui a piloté les expériences de laboratoire conduites par son équipe. C’est une fonction de secours et de maintenance du système respiratoire.

Dans des conditions normales, l’air inhalé est purifié avant d’arriver dans les alvéoles, là où s’effectuent les échanges gazeux (oxygène contre gaz carbonique).

Les poils du nez ont un rôle très secondaire, ils ne retiennent que les grosses poussières. Le nettoyage de fond est assuré par deux types de cellules qui tapissent les parois de toute la tuyauterie en amont: nez, trachée et bronches. D’abord, les cellules épithéliales qui produisent les sécrétions visqueuses (le mucus). Elles piègent les poussières et empêchent le dessèchement des parois. Ensuite, les cellules ciliées qui font glisser le mucus chargé d’impuretés comme un tapis roulant vers la bouche ou les narines. Chacune de ces cellules compte une centaine de poils microscopiques équipés à leur extrémité de crochets. Soumis à des battements fréquents, les cils agrippent le mucus et le font remonter vers la sortie en se détendant comme des fouets. En hiver, e mécanisme est ralenti par le froid, ce qui favorise les rhumes.

«Une piste thérapeutique»

 

L’éternuement se produit quand le système de purification commence à dysfonctionner. Les chercheurs l’ont découvert en cultivant en laboratoire des cellules ciliées prélevées dans le nez de souris et d’humains.

«L’opération n’est pas douloureuse et la culture est facile», précise Christelle Coraux, spécialiste de l’épithélium respiratoire à l’Inserm (Reims).

En soumettant ces cellules aux mêmes conditions de pression que celles provoquées lors d’un éternuement (énergie et durée), ils ont constaté une augmentation de la fréquence des battements. Cette dernière est activée par la production de plusieurs molécules spécifiques que les chercheurs américains ont retrouvées dans des concentrations élevées chez des personnes venant juste d’éternuer. Finalement, si certaines personnes éternuent souvent, c’est parce que leurs éternuements ne sont pas efficaces.

«Mettre des gouttes de ces molécules dans le nez pourrait constituer une piste thérapeutique», concluent Noam Cohen et son équipe.

«Les éternuements allergiques relèvent d’un autre processus, souligne de son côté Christelle Coraux. Et pour les pathologies plus lourdes, la piste des cellules souches épithéliales est la plus sérieuse».


De bonnes bactéries contre la sinusite chronique

 

La sinusite chronique est une pathologie très invalidante. Caractérisée par une inflammation des sinus pendant plus de douze semaines, elle entraîne une grande fatigue et peut conduire à la dépression. Les traitements actuels comprennent des anti-inflammatoires et des antibiotiques. Des chercheurs de l’université de San Francisco tablent sur une autre stratégie thérapeutique.

Au lieu de cibler et d’éliminer les bactéries à l’origine de l’infection, ils envisagent d’intervenir sur la flore nasale des personnes atteintes  de sinusite chronique en introduisant  de bonnes bactéries. En effet, grâce aux nouvelles techniques d’analyses d’ADN,  ils ont découvert en abondance, sur les parois nasales des personnes saines,  des bactéries produisant de l’acide lactique (Lactobacillus sakei). À l’inverse, la flore nasale bactérienne de toutes  les personnes atteintes de sinusite chronique s’est révélée très pauvre.  Les lactobacilles y sont presque inexistants. Une bactérie appartenant au genre Corynebacterium est en revanche largement dominante.  Cette dernière, peut-être à l’origine  de la sinusite selon les chercheurs, ne se trouve quasiment pas dans le nez des personnes saines car elle est inhibée par les lactobacilles… La manipulation des communautés microbiennes constitue une piste thérapeutique sérieuse pour un autre organe clé des humains: l’intestin.

http://sante.lefigaro.fr

Du soleil et du citron pour purifier l’eau


Il est reconnu depuis quelques années que l’eau contaminée mit dans une bouteille de plastique propre exposée pendant plusieurs heures au soleil se transformait en eau potable, mais voilà qu’avec le citron, l’eau devient buvable dans un temps records .. Un espoir pour les pays en développement
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Du soleil et du citron pour purifier l’eau

 

 

SODIS Eawag

Dispositif de purification de l’eau par exposition au soleil sur des tôles métalliques, en Indonésie.

Par  Delphine Chayet –

Des scientifiques ont découvert un procédé facile à mettre en œuvre qui permet d’éliminer rapidement les bactéries dans l’eau.

C’est un procédé efficace et peu onéreux, susceptible de simplifier la vie de millions de personnes n’ayant pas accès à l’eau potable. En ajoutant du citron à de l’eau exposée au soleil, des scientifiques sont parvenus à éliminer des bactéries nocives pour l’homme, telles que les Escherichia coli, beaucoup plus rapidement que par une désinfection solaire simple. Les détails de cette découverte, faite par une équipe de chercheurs de l’Université Johns Hopkins (Baltimore, Maryland), ont été rapportés dans la revue American journal of tropical medecine and hygiene.

Selon l’Unicef, 783 millions de personnes, dont plus 650 millions vivant en zone rurale, n’ont actuellement pas d’accès à l’eau potable dans le monde.

«Des études ont estimé que, globalement, plus de la moitié des lits d’hôpitaux sont occupés par des patients souffrant de maladies liées à une eau contaminée», indique Kellogg Schwab, responsable de l’étude.

«Le défaut d’assainissement contribue en grande part à la mortalité infantile due à la diarrhée», ajoute David Delienne, conseiller régional de l’Unicef chargé de l’eau pour l’Afrique de l’ouest et du centre.

Une purification imparfaite

Plusieurs techniques de traitement de l’eau à domicile sont actuellement utilisées dans les pays en voie de développement: pastilles de chlore ou chlore liquide, filtres à céramique ou à sable, désinfection solaire.

Selon David Delienne, «le choix de telle ou telle technique dépend beaucoup de la situation. Dans certains pays, faire bouillir l’eau est par exemple contre-indiqué, pour éviter le déboisement».

L’exposition de l’eau au soleil, dans des bouteilles en plastique posées sur de la tôle, est une des méthodes de décontamination reconnues par l’OMS. Ce procédé, connu sous le nom de SODIS, est actuellement employé en Tanzanie, en Angola ou au Togo, par exemple. Le temps requis est de 6 heures au moins et 24 heures en cas de couverture nuageuse. Mais cette durée peut être ramenée à 30 minutes, selon les chercheurs, en ajoutant du jus de citron (30 ml pour 2 litres d’eau) ou de la pulpe.

«Une quantité faible de citron associée au soleil suffit à réduire de manière significative les taux de E. coliet de bactériophage MS2, concluent les scientifiques. Par contre, le taux de norovirus n’est pas considérablement réduit, ce qui en fait une technique imparfaite. Des études devront par ailleurs être menées pour évaluer l’utilisation de citron ou d’autres agrumes, le citron vert étant difficile à obtenir dans certaines régions».

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Le saviez-vous ► Expression : Faire ses ablutions


Une expression qui est bien connu mais pour une fois, on s’attarde plutôt aux dérivé et au contexte latin pour découvrir un mot utilisé en français qui se trouve dans la salle de bain lors bien sur de nos ablutions
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« Faire ses ablutions  »

 

Faire sa toilette.

 
Cette appelation familière de la toilette n’est pas très ancienne. Elle est dérivée de pratiques religieuses, mais elle va permettre à quelques-uns d’apprendre une chose intéressante sur un objet à usage quotidien (enfin pour certains…).

ablution vient du latin ‘ablutio’ issu du verbe ‘abluere’ qui voulait dire ‘laver’


Dans de nombreuses religions, les ablutions sont un acte rituel de purification par l’eau.

Chez les Musulmans, par exemple, l’ablution avant la prière est obligatoire. Elle doit être faite avec de l’eau (ou de la terre propre si l’on est en voyage). Dans chaque mosquée, il doit y avoir une salle des ablutions qui isole la salle de prière du monde profane.

Chez les Catholiques, les ablutions se pratiquent au cours d’une messe, avant la communion, lorsque le prêtre fait verser un peu d’eau sur ses doigts pour les laver.

A l’époque des messes en latin, le prêtre récitait un psaume commençant par : « Lavabo inter innocentes manus meas » (« Je laverai mes mains parmi les innocents »).

Vous avez reconnu là un mot familier qui a fini par désigner le lavage des mains lui-même.

‘Lavabo’ a ensuite été transposé aux ablutions profanes où il a d’abord été utilisé pour nommer le meuble de toilette portant la cuvette et le pot à eau (à l’époque où l’eau courante n’existait pas encore) puis, avec la modernisation, la cuvette en faïence que vous connaissez bien et dans laquelle vous faites vos ablutions.

http://www.expressio.fr

Le saviez-vous ► Un grain de sel et son histoire


Le sel, aujourd’hui on en retrouve partout, voir même trop, tellement que des mises en gardes contre les abus du sel. Pourtant, il fut une époque ou le sel était aussi cher que des épices, la salière tenait une place de choix sur les tables pour les pauvres et les riches … Le sel pouvait conjurer le mauvais sort ou être un présage de mauvais augure
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Un grain de sel et son histoire

 

Le sel est un aliment indispensable à l’homme.

Dès la plus haute antiquité, il a été tenu en haute estime ; il était employé dans les sacrifices et les offrandes aux dieux ; il était le symbole de la purification. Chez les Hébreux comme chez les Arabes, le sel était aussi l’emblème de l’amitié et deux personnes qui en avaient mangé ensemble étaient unies par le plus sacré des liens.

Chez les Grecs et les Romains, le sel était l’habituel condiment ; il devait toujours être tenu dans un grand état de propreté ainsi que la salière.

 

Renverser cette dernière était considéré comme un mauvais présage. Cette superstition s’est perpétuée jusqu’à nous.

Les nouveau-nés avaient à leur naissance le corps frotté de sel.

Le mot salaire aurait pour origine la distribution de sel, faite régulièrement aux troupes romaines.

 

Quand une ville était détruite et rasée, on semait du sel sur son emplacement parce qu’on croyait qu’il rendait le sol stérile.

Les Romains connaissaient le sel gemme, mais ils avaient établi aussi des salines en quelques points du littoral de l’Italie et de l’Afrique.

Au moyen-âge, en Europe, on appréciait aussi le rôle du sel. Le commerce du condiment qui avait été libre jusqu’au XIVe siècle, devint à partir de cette époque l’objet d’impôts accrus successivement ; la perception de ces impôts causa plus d’une fois des désordres graves parmi le peuple. A certaines époques le prix du sel devint si exagéré que les riches seuls pouvaient se permettre d’en assaisonner leur pain.

A la fin du règne de François 1er, il coûtait aussi cher que les épices de l’Inde. Aujourd’hui encore, bien qu’à bas prix, il est frappé d’un impôt énorme qui représente plusieurs fois sa valeur.

Après ces quelques lignes indispensables consacrées au sel, nous nous occuperons du récipient qui sert à le contenir et des variations qu’il a subies à travers les siècles.

 

Salière créée pour François Ier par Benvenuto Cellini

A Rome, la salière était, en même temps qu’une pièce importante du service de la table, un ustensile du culte familial.

Toute famille, même de fortune très modeste, tenait à honneur de posséder une salière d’argent qu’on se transmettait de père en fils. Le milieu de la table lui était réservé d’ordinaire ; quand on voulait faire honneur à un convive on le plaçait devant lui.

La salière était posée sur un plat d’argent. Ceux qui étaient trop pauvres pour se procurer ce récipient, mettaient le sel dans une coquille.

Oublier de servir la salière ou négliger de l’enlever était un signe de mauvais augure.

Au moyen âge, les gens du peuple utilisaient, comme salière, un creux fait dans la mie d’une tranche de pain, et cet usage persista jusqu’au milieu du XVIe siècle.

Au contraire, sur la table des rois et des grands, la salière était une pièce d’orfèvrerie de grande valeur et de formes compliquées. Parfois ses dimensions étaient énormes, avec un saleron en matière dure, agate ou cristal de roche, supporté par un personnage ou un animal en métal ciselé.

Dans l’inventaire de Charles V, datant de 1380, cité par M. Delaborde, on remarque

« une salière d’or en manière de nef, garnie de pierreries, et aux aux deux bouts il y a deux dauphins et dedans deux singes qui tiennent deux avirons, et autour de la salière il y a 8 rubis, 8 saphirs et 28 perles, et au long du mat de la nef, qui est d’or, il y a 4 cordes de menues perles et il y a 2 rubis et 2 saphirs percés et une grosse perle à moulinet, pendant à une chaîne d’or au col d’un singe qui est sur le mat. Au pied de la dite salière, il y a 6 rubis et 6 saphirs et 24 perles, pesant 8 marcs, 3 onces. »

Salière (Paris, ca. 1527-1528)

Au début du XVIe siècle, même complication, puisque l’inventaire de Charles-Quint (1536) mentionne une salière d’or « ayant par dedans une horloge ». Beuvenuto Cellini a exécuté pour François Ier plusieurs salières, dont une célèbre conservée actuellement au musée de Vienne.

Les salières de la fin de ce même siècle sont beaucoup plus simples, elles sont à un seul saleron hémisphérique creusé au sommet d’un prisme rectangulaire ou hexagonal ayant de 5 à 10 centimètres de hauteur. Pierre Reymond de Limoges a exécuté des salières remarquables d’émaillerie peinte dont quelques-unes sont au Louvre.

 

Salière (Angleterre, vers 1720).

Notre grand musée possède aussi des salières de Bernard Palissy, d’autres en faïence d’Oiron d’une valeur considérable.

 Au XVIIe siècle, la salière se simplifie.

Le plus souvent en métal, elle ressemble à une bobine portée sur trois pieds en boules, et porte un seul saleron toujours pratiqué à son sommet. A la fin du même siècle, elle s’élargit par la base de manière à se renverser moins facilement.

La forme actuelle n’apparaît guère que sous Louis XV. Nous reproduisons deux beaux modèles de salières dus à Pierre Germain, le célèbre orfèvre. L’une est à deux salerons ; la seconde n’en possède qu’un seul.

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Renverser une salière : Le sel était bénéfique (il conservait les aliments) et faisait l’objet d’un impôt (la gabelle), donc en gaspiller porte malheur.

Ayant des vertus bienfaitrices, répandre du sel dans les coins d’une maison ou en jeter par dessus son épaule éloigne évidement les démons. 

 

La Gabelle
    

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