Canulars


Même s’il existe encore des beaux coins sur cette terre, nous sommes très loin du paradis terrestre tant rêvé. Nous détruisons par la pollution, les guerres, et tout ce qui nuit a la Terre … et en fin du compte c’est nous qui sommes en otage …
Nuage

 

Canulars

 

 

Quand l’histoire a perdu tous ses beaux souvenirs
Et recherche le siècle où naquit le bonheur
Lorsque la mémoire d’homme échappe un soupir 
C’est bien que le plaisir engendre le malheur

Au temps où la lune courtisait le soleil
Que le vent chantait son refrain à l’herbe verte
Puis le ruisseau cherchait dans son lit le sommeil
L’être parcourait la terre à la découverte

Puis un jour, le temps a changé à tout jamais
L’élite sous le mensonge de faux prêcheurs
Corrompt la fraternité pour quelques attraits
Et sangle le monde dans la grande noirceur

Voilà les peuples furibonds, bouillants d’ardeurs
Perçant toujours plus loin de vastes territoires
Pour conquérir toutes les terres en profondeur
Abandonnant les insoumis au purgatoire

Du cheval à l’oiseau de fer crachant le feu
Détruisant la vie si fragile en porcelaine
Épiant comme le loup hors de son milieu
À pas feutrés le long des collines et des plaines

Gagnant l’estime des grands ministres et des rois
Offrant milles promesses pour charmer les princes
Changer la guerre contre la paix en contrepoids
Quoique pour les pauvres l’avantage soit bien mince

Voici l’aigle fonçant sur sa proie affaiblie
Fier de sa chasse, démontre ainsi sa puissance
Puis sans honte la justice l’ensevelie
Renvoyant autant de victimes à l’impuissance

Regardez ces êtres aux âmes enflées de mépris
Édifier leurs châteaux par le sang et la haine
Pour faire figurer peut-être le paradis
Mais que de canulars issus de leurs haleines

Les fleuves et rivières s’enflamment de colère
Et dans leurs lits répandent l’ultime fureur
Les volcans crachent devant la loi adultère
Et les abîmes font goûter leurs cris d’horreurs

Pourtant, la lueur résiste au temps des enfers
Pour rivaliser un jour aux gouffres obscurs
Laisser la place au printemps sans aucun hiver
Libérer à jamais les martyres des murs

Rachel Hubert
30 mai 2005

Mon châtiment


Ah les peines d’amour, quand je chattais sur MSN, des amis me parlait de leur peine,  mais leur malheur m’a fait écrire un peu plus ..
Nuage

Mon châtiment

Mon coeur, est comme un petit oiseau
Recherchant une aile pour me  réfugier
Sombrer au donjon d’un vieux château
Je creuse les ténèbres joindre ma liberté

En cavale, errer vers l’inconnu
De ce destin, au loin ne veux surgir
L’univers si grand, je suis perdu
A fuir la trahison de mon avenir

Solitaire, je le suis malgré moi
Mon âme aspire seulement à la romance
Mais le purgatoire semble être mon toit
D’une vie ou germe dans le désert les ronces

La faiblesse des sentiments me tue
Cet amour brisé, me pousse au néant
Moi, espérant la lune, ma recrue
Ah! l’abandon, le pire des châtiments

L’amour, épée de ma ruine damnée
Transperce d’un coup mon coeur anéanti 
Me laissant  au banc des accusés
J’attends la sentence de mon agonie

Rachel Hubert (Nuage)
26 Juillet 2002