Pourquoi il ne faut jamais punir votre chat quand il a fait une bêtise ?


De toute façon, la punition pour un animal est inefficace, comme pour le chat et le chien. Le chat a des comportements lié à l’environnement qu’on lui propose. Le punir aura pour effet de le stresser et démontrer qu’il doit se méfier de nous. Je crois plus au renforcement positif
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Pourquoi il ne faut jamais punir votre chat quand il a fait une bêtise ?

 

On entend souvent qu’il faudrait apprendre à son chat à obéir afin qu’il comprenne qui commande, mais cela a-t-il une utilité ? Faut-il punir son chat et surtout cela fonctionne-t-il ?

A l’occasion de la sortie de son livre « Comprendre votre chat » aux éditions de l’Opportun, Sonia Paeleman, comportementaliste pour chats, vous explique tout.

Un jour ou l’autre, votre chat fera forcément quelque chose qui ne vous plait pas. Des « bêtises » que l’on a tendance à vouloir punir alors que cela n’a pas lieu d’être car c’est totalement inefficace.

Punir son chat, est-ce que cela marche ?

La punition est un grand sujet quand on cohabite avec un chat, un sujet qui sous-entend aussi la notion de « bêtise », celle d’éducation et une idée reçue qui serait qu’on doit apprendre à son chat à obéir pour qu’il sache bien qui est le patron.

Mais c’est une façon de voir les choses qui est plutôt erronée éthiquement discutable et qui pragmatiquement ne fonctionne pas. Ethiquement, il y a plusieurs éléments. D’abord cette notion de « bêtise » qui voudrait dire que le chat a intégré des valeurs telles que le Bien et le Mal.

Quand le chat adopte un comportement qui ne plait pas aux humains, ce n’est jamais pour les enquiquiner, se venger ou leur rendre la vie impossible. Ça ce sont des notions humaines que l’on projette sur l’animal. Le chat cherche tout simplement à répondre à ses besoins fondamentaux de chat dans un environnement semi-humain qui lui est proposé.

Par exemple, si vous considérez que c’est une bêtise de monter sur l’étagère, sachez que votre chat a absolument besoin d’explorer son environnement.  Si votre chat développe un comportement agressif que vous avez envie de punir, sachez que c’est une situation à laquelle il n’a pas pu répondre autrement que par ce coup de griffe ou coup de dent parce qu’il était mal à l’aise ou effrayé.

Parmi les « bêtises » que l’on a toujours envie de réprimander chez un chat, il y a la situation très fréquente des pipis en dehors de la litière. Lorsque l’on comprend que le chat qui élimine en dehors de sa litière ne le fait pas pour vous embêter, mais parce qu’il a un problème ou qu’il est stressé, on comprend que c’est parfaitement injuste de le punir.

Pour résumer, on punit souvent un chat d’être un chat alors que l’animal n’a pas le choix de ces comportements. C’est donc profondément injuste.

Punir son chat ne sert à rien (sauf à le stresser un peu plus)

Pragmatiquement, il faut savoir aussi qu’en plus d’être injuste, la punition est inefficace. Ce que votre chat va apprendre quand vous le réprimandez, ce n’est pas qu’il a mal fait, mais c’est que vous pouvez subitement vous transformer en une personne qui lui fait peur. Votre chat ne va pas apprendre à bien faire mais à vous craindre. Quand le chat vous craint, il a peur et est stressé et a besoin d’adopter un comportement évacuateur de tension, comme par exemple faire pipi sur votre tapis.

En plus d’être injuste et inefficace, la punition est totalement contreproductive. Il n’est donc pas utile du tout de punir votre chat.

Par Elise PetterCrédits photo :

Shutterstock

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Punir votre chat avec un vaporisateur d’eau : bonne ou mauvaise idée ?


Punir un chat, ne donne rien, par contre trouver une solution alternative, fini par être adopté par le chat. Ceci dit, j’ai déjà utilisé un vaporisateur à eau. Le but était plus faire fuir un chat qui s’attaquait férocement à mes chats. Cet intervenant en comportement félin semble bien de se moquer de notre accent, mais sachez que vous Français, votre accent nous amuse beaucoup aussi 😉
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Punir votre chat avec un vaporisateur d’eau : bonne ou mauvaise idée ?

 

chat punition vaporisateur eau

Votre chat a fait une bêtise, et vous voudriez le punir en l’arrosant ? Mais est-ce vraiment utile de l’asperger d’eau ? Daniel Filion, intervenant en comportement félin chez Educhateur, vous donne sa réponse.

Est-ce que de réprimander un chat en l’arrosant avec une bouteille munie d’un vaporisateur d’eau fonctionne ? Marcel, chez qui je suis actuellement en consultation, me répond.

« Eh bien, chez moi ça marche, quand je sors mon « pouch-pouch à eau » le chat descend de la table rien qu’sur un temps ».

Bon même si vous l’aviez déjà reconnu par l’accent, je vous confirme que c’est une famille québécoise. Mais cette façon de réprimander un chat est universelle et… très inefficace.

J’ai une autre question pour vous alors : Est-ce qu’il recommence ? 

« Ben… heee… oui mais…mais à longue il va ben finir par comprendre non ? »

Pourquoi le chat ne comprend pas quand vous l’aspergez d’eau ?

Le fait qu’il recommence est un bon indicateur qu’il ne comprend pas et il y a plusieurs raisons pour ça. L’une d’elles concerne le fait que les chats vivent dans le moment présent. Donc, si vous réprimandez votre chat, ne serait-ce que quelques secondes après le comportement indésirable et qu’il est désormais en train de se laver les oreilles… eh bien vous venez de le punir de se laver les oreilles !

Il est donc fort possible que vous punissiez votre chat pour des choses différentes à chaque fois et qu’il n’arrive pas à comprendre pourquoi il est réprimandé, ce qui, de surcroît, augmente son stress et peut créer de nombreux autres problèmes de comportement.

Punir son chat : c’est inefficace !

Il faut également que la punition survienne à chaque fois que le comportement survient et ce, sans exception. Prenons l’exemple suivant pour mieux comprendre : combien de temps vous faudra-t-il pour recommencer à dépasser la limite de vitesse des suites d’une contravention ? Quelques jours, voire une semaine ? Le seul endroit où les gens respectent à 100% la limite de vitesse, c’est la section de 500 m avant et après le photo radar ! Pourquoi ? Parce que la punition y est toujours appliquée sans exception alors qu’ailleurs, les chances de vous faire attraper son très minces. Eh bien, c’est la même chose pour votre chat. Et s’il-vous-plaît, n’allez pas croire que vous pourrez toujours appliquer la réprimande sans exception. Tout comme la police, il vous est impossible d’être 24h sur 24 à surveiller un individu en particulier.

Oh et en parlant de la police, dites-moi : si vous receviez plusieurs contraventions en peu de temps de la part du même policier sans vraiment comprendre pourquoi, n’auriez-vous pas tendance à non seulement détester ce policier, mais éviter le policier en question ne sachant pas si, en le voyant, celui-ci va simplement vous dire bonjour ou vous coller une contravention ? Je ne crois pas avoir besoin de vous spécifier le parallèle à faire avec votre chat non ?

Des alternatives efficaces à la punition

« Vous avez de bons argument monsieur l’Éduchateur, mais alors comment je fais pour l’éduquer si je ne peux pas lui dire non ou le réprimander ? » de me demander Marcel.

Que ce soit le vaporisateur, le « non » bien senti ou la tape sur le museau, la réprimande est très inefficace avec le chat. Si on ne fait que dire « non », votre chat risque simplement d’adopter encore plus de comportements répréhensibles en cherchant, par essais-erreurs, le comportement qui, à la fois, lui permet de satisfaire son besoin et qui vous convient également. Alors pourquoi ne pas lui montrer le comportement alternatif que vous voulez qu’il adopte et le récompenser pour l’avoir adopté ?

« Hey ça serait génial si la police nous payait pour respecter la limite de vitesse ! Je parie que tout le monde respecterait les limites !  Ha ha ha ! (Rire québécois bien senti. Oui oui, il y a un accent dans le rire).

Et si on encourageait votre chat à rester par terre à un endroit spécifique ? Voyant que c’est beaucoup plus payant de rester à cet endroit que de monter sur la table, votre chat adoptera très rapidement ce nouveau comportement alternatif et il attendra sa récompense de plus en plus longtemps. Allez-y graduellement.

Sinon, offrir une alternative plus attrayante au chat est la façon la plus facile de changer un comportement. Par exemple, en mettant un arbre à chat plus haut que la table à proximité de celle-ci. Il existe plusieurs autres méthodes qu’un intervenant en comportement félin peut vous aider à appliquer et qui seront plus efficaces que la punition.

 

Daniel Filion
Intervenant en comportement félin
www.educhateur.com

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Elle poste une vidéo d’elle en train de mettre un chat dans sa machine à laver,


Gandhi a dit : « On reconnaît le degré de civilisation d’un peuple à la manière dont il traite ses animaux » Je crois qu’on peut aussi l’appliquer à une personne comme elle peut se comporter avec les autres en voyant comment elle traite les animaux.
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Elle poste une vidéo d’elle en train de mettre un chat dans sa machine à laver

 

Tout simplement abominable.

C’est en Espagne dans la ville de Villarrubia de los Ojos que s’est déroulée cette terrible histoire qui fait aujourd’hui le tour du monde.

Une punition très cruelle

Tout commence lorsqu’une jeune serveuse aperçoit un chat en train d’essayer de s’accoupler avec sa chatte. Furieuse, elle saisit le pauvre animal et décide de le jeter dans sa machine à laver avant de la mettre en marche. Le tout en se filmant sur Instagram pour se vanter devant tous ses contacts de ce geste pourtant abominable.

Tandis que le pauvre chat miaule de détresse, la femme lance le programme de la machine et poste le tout sur Instagram avec un smiley en train de rire.

Une fois le premier programme terminé, la jeune femme réalise que le chat est toujours en vie. Avec un mélange de froideur et d’ironie, elle explique que visiblement le chat a été mal lavé et ajoute de la lessive avant de relancer un programme. Toujours en se filmant.

« Il semble miauler encore. C’est vrai que les chats ont neuf vies, fils de p***. Nous allons ajouter de la lessive pour mieux le laver. »

Après quelques minutes, la jeune femme indique que le chat est mort.

La colère des Internautes

Evidemment, sur Instagram beaucoup de personnes se sont indignées d’un tel comportement, allant jusqu’à dénoncer la jeune femme et l’insulter. Pas réellement intimidée ni émue par tout cela – ou par la mort du chat – la serveuse a au contraire posté une photo d’elle en train de tenir un chien par le cou avec une légende menaçant de faire du mal à d’autres animaux si elle continuait à recevoir des critiques et autres menaces.

Une pétition en ligne a été lancée et compte déjà plus de 300.000 signatures. De son côté, la police mène déjà l’enquête. Elle risque un an et demi de prison pour son geste.

Source : lematin.ch

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Il utilise son chat pour nettoyer sa voiture et donne une excuse inadmissible


En Russie, un homme, utilise son chat comme d’une vulgaire éponge. Il trempe le chat dans un seau et frotte sa voiture. Pour lui, il n’y a rien de mieux que pour polir les phares d’une voiture.. Pourquoi il fait cela ? Pour punir le chat qui avait sauté sur le capot de sa voiture. Ci-dessous, vous pouvez découvrir des extraits de la vidéo en question car avec la réaction des internautes, il l’a supprimer de son compte Instagram
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Il utilise son chat pour nettoyer sa voiture et donne une excuse inadmissible

 

 

"Maison de l’horreur": les parents inculpés pour torture et maltraitance


Les accusations sont portées contre le couple qui a maltraité, torturé les 12 enfants, 1l 13 ème un enfant de 2 ans était bien nourri et a éviter les sévices. Pendant 8 ans ces enfants ont été maltraités et certains souffre de déficiences cognitives et de lésions nerveuses. Imaginer ne savoir voir ce qu’est un policier une fille de 17 ne savait pas à quoi servent les médicaments….  Je ne voudrais pas être un avocat pour défendre ce genre de personne qui ont gaspiller l’enfance et l’avenir sera sans doute plus beau de ce qu’ils ont connus, mais il sera sûrement difficile de rattraper ces années perdues
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« Maison de l’horreur »: les parents inculpés pour torture et maltraitance

 

Source: Belga

Un couple d’Américains arrêté en Californie, qui a séquestré et affamé ses treize enfants pendant plusieurs années, a été inculpé jeudi pour torture et maltraitance, a indiqué le procureur du comté de Riverside, Mike Hestrin. Si tous les chefs d’inculpation sont retenus contre eux, David Allen Turpin, 57 ans, et son épouse Louise Anna Turpin, 49 ans, risquent de 94 ans à la prison à vie, a précisé M. Hestrin au ©

Le couple a été arrêté dimanche à Perris, à 110 kilomètres au sud-est de Los Angeles, à la suite de l’évasion d’une de leur fille, âgée de 17 ans, qui a donné l’alerte. Les enfants, âgés de 2 à 29 ans, ont été retrouvés pour certains enchaînés à un lit, dans des conditions d’extrême saleté et de malnutrition sévère. Sept ont plus de 18 ans. Selon le procureur, la fratrie préparait « depuis plus de deux ans » un plan d’évasion.

Douze chefs d’accusation

Dans le détail, le couple est visé par douze chefs d’accusation de torture —l’enfant de deux ans n’aurait pas été torturé et était bien nourri–, sept chefs de maltraitance d’un adulte dépendant, six chefs de maltraitance ou négligence d’enfant et douze pour séquestration. David Turpin est également visé par un chef d’acte obscène sur un enfant par la force, la peur ou la contrainte. Le procureur a précisé qu’il s’agissait de la façon dont le père avait ligoté l’une de ses filles, âgé de 14 ans. Ces chefs d’accusation portent sur des faits survenus depuis 2010.

Punitions et dérives

Selon le procureur, ces maltraitances ont « commencé comme une punition » mais « ont empiré avec le temps » lorsque la famille habitait près de Fort Worth, au Texas, et après son arrivée en Californie. « Ce qui a commencé comme de la négligence s’est achevé par ces maltraitances brutales ». Plusieurs des enfants souffrent de « déficiences cognitives » et de lésions nerveuses. Certains ne savaient pas ce qu’était un policier et l’adolescente de 17 ignorait ce qu’était un médicament.

Cordes, chaînes cadenassées

Dans un premier temps, les parents utilisaient des cordes pour ligoter leurs enfants mais, après que l’un d’entre eux soit parvenu à se libérer, ils sont passés à des chaînes cadenassées, a-t-il poursuivi. L’un des motifs pour qu’un enfant soit enchaîné était notamment qu’il se lave les mains au-dessus du poignet, ce que les parents considéraient comme « jouer avec l’eau ». Les punitions comprenaient aussi des coups et des strangulations.

« Sévèrement dénutris »

Il a confirmé que les enfants étaient « sévèrement dénutris » –l’un d’eux âgé de 12 ans pèse comme la moyenne d’un enfant de sept ans–, aucun ne pouvait se doucher plus d’une fois l’an, aucun n’a vu de dentiste de sa vie ni de médecin depuis « au moins quatre ans ». D’après les éléments constatés sur place, les enfants « souvent n’étaient pas libérés de leurs chaînes pour pouvoir aller aux toilettes », a indiqué le procureur.

Traitement

A une époque, lorsque la famille était encore au Texas, parents et enfants vivaient « séparément » et les parents « déposaient de la nourriture ».

M. Hestrin a précisé qu’aucun enfant n’avait accès à des jouets alors que de très nombreux ont été retrouvés dans la maison, toujours dans leur emballage. En revanche, ils avaient la possibilité de tenir un journal et les enquêteurs en ont récupéré « des centaines ».

http://www.7sur7.be/

Comment arrêter de se punir pour ses erreurs ?


    Nous avons tous vécu des échecs, des ruptures douloureuses et notre manie de tout mettre sur notre faute et de laisser ces émotions négatives des années sont nocives pour nous. Changer notre de mode pensée de reformuler nos points négatifs en positifs et se convaincre qu’il y a quelque chose à apprendre permet mieux d’avancer
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    Comment arrêter de se punir pour ses erreurs ?

     

    Comment arrêter de se punir pour ses erreurs ?

    Comment arrêter de se punir pour ses erreurs ?

    Accepter ses imperfections et prendre de la distance sur une situation qui nous bloque permet de reprendre confiance en soi.

    Parfois, repérer nos propres commentaires qui détruisent notre confiance en nous est une affaire facile :

    « J’ai oublié d’allumer l’alarme, je suis vraiment trop bête, je n’arrive à rien », ou encore « Je suis un·e incapable, je n’arriverai jamais à terminer mon travail correctement ».

    D’autre fois, notre tendance à nous fustiger pour des erreurs est tellement bien ancrée qu’elle fait partie de notre inconscient.

    Les psychologues du site américain Psychology Today appellent ce réflexe de définition de soi-même par une action, une situation ou un résultat, la « catastrophisation ». Ruminer, penser au pire scénario, l’amplifier, et finir par se replier dans un sentiment d’impuissance a des effets graves sur l’estime de soi et sur le bonheur général. Pourtant, nous ne sommes pas de mauvais amis parce que nous avons eu une dispute avec un proche, nous ne sommes pas de mauvaises personnes à cause d’une erreur, et nous n’allons pas passer notre vie tout seul à cause d’une rupture. Voici deux techniques conseillées par les experts de Psychology Today pour lutter contre cette mauvaise habitude mentale.

    S’accepter

    Se punir pour une erreur signifie dans la plupart des cas que nous aurions pu mieux gérer une situation donnée. Il est inutile de faire semblant de rien et d’essayer de se convaincre que nous n’avons pas tort. Mais accepter notre vulnérabilité et apprendre à aimer nos faiblesses sont beaucoup plus efficaces. Une méthode très utile consiste à écouter son monologue intérieur : la prochaine fois que vous vous entendez formuler une critique envers vous-même, notez-la, et essayez de la modifier d’une façon bienveillante. Posez-vous la question :

    « Est-ce que je dirais la même chose à une personne que j’aime et que je respecte ? »

    Prendre de la distance

    Un autre outil consiste à prendre de la distance. Lorsque nous sommes concentrés sur un échec, élargir notre point de vue en nous projetant des semaines, des mois ou des années plus tard peut aider à retrouver la confiance perdue et à apprécier nos accomplissements. Nous sommes humains, imparfaits, et il n’y a aucun mal à l’affirmer, à en prendre conscience et à vivre avec.

    http://www.santemagazine.fr/

    Corbeau échaudé craint l’eau froide


    Les corbeaux, corneilles sont des oiseaux très intelligents et dotés d’une mémoire. Les corbeaux entre autres, peuvent se rappeler pendant un mois, qui parmi leurs congénères est malhonnête et donc éviter d’interagir avec eux
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    Corbeau échaudé craint l’eau froide

     

    Photo : iStock

    Les corbeaux se rappellent la nature d’une interaction jusqu’à au moins un mois, et gardent en souvenir les moments où ils ont été traités injustement dans un échange, montrent des observations réalisées par des chercheurs européens.

    Explications.

    Un texte d’Alain Labelle

    Aucun humain n’aime se faire avoir, si bien qu’ils évitent habituellement de traiter avec ceux qui les ont floués dans le passé. Or, il semble bien que certains oiseaux partagent cette règle.

    Nous savions que les corbeaux et les corneilles étaient des oiseaux très intelligents. Ils font en effet partie du club sélect des oiseaux capables de modifier et d’utiliser des outils afin d’obtenir de la nourriture.

    Les travaux du biologiste autrichien J.J.A. Müller de l’Université de Vienne et de ses collègues européens ne trahissent pas cette réputation.

    Corbeau ou corneille?

    Le grand corbeau (Corvus corax) est beaucoup plus gros et possède une envergure moyenne de 118 cm comparativement à la corneille d’Amérique (Corvus brachyrhynchos) dont l’envergure moyenne est de 90 cm. Pour les distinguer dans le ciel, il faut observer la queue: la base de la queue de la corneille est plate ou légèrement arrondie, et celle du corbeau termine en pointe ou avec un arrondi prononcé. Les deux espèces sont très intelligentes.

    Pour l’amour du fromage

    Ces oiseaux sont cependant moins connus pour leur amour du fromage, une gourmandise que les chercheurs ont mise à l’épreuve dans leur étude. Ils ont en effet appris à des corneilles à échanger des morceaux de pain et des morceaux de fromage avec un partenaire humain.

    Les oiseaux se sont donc retrouvés avec, devant eux, des partenaires équitables et d’autres qui l’étaient beaucoup moins. Certains d’entre eux terminaient l’échange alors que d’autres gardaient le morceau de fromage et le mangeaient devant eux.

    Les résultats montrent que les corbeaux ont évité les partenaires injustes jusqu’à un mois après les échanges inéquitables.

    Il semble donc que ces animaux peuvent non seulement différencier les individus « justes » et « injustes », mais qu’ils conservent cette capacité pendant au moins un mois.

    Les corbeaux ont une vie sociale complexe avec des amitiés et des rivalités. Leur capacité à reconnaître et à punir les individus malhonnêtes, même après une seule rencontre, peut expliquer comment la coopération a évolué chez ces oiseaux.

    Le détail de cette étude est publié dans la revue Animal Behavior.

    D’autres travaux ont montré en 2011 que les corneilles se souviennent des visages humains pendant plusieurs années après les avoir vus une seule fois. Elles sont même capables d’établir lesquels représentent un danger, et peuvent partager l’information avec leurs congénères et leur progéniture.

    http://ici.radio-canada.ca

    Quand les femelles manipulent les mâles


    Le vervet est un singe qui vit en Afrique du Sud. Les mâles sont manipulés par une ou des femelles pour combattre. Quoi de plus incitatif qu’un dépouillement ?
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    Quand les femelles manipulent les mâles

    Photo : iStock

    La manipulation n’est pas uniquement un comportement humain. Pour la première fois, des chercheurs ont montré qu’une autre espèce est capable d’utiliser des tactiques de manipulation comme la punition ou la récompense. Explication.

    RADIO-CANADA AVEC AGENCE FRANCE-PRESSE

    Un texte d’Alain Labelle

    Chez le singe vervet (Chlorocebus aethiops pygerythrus), les femelles savent ce qu’elles veulent et comment l’obtenir. Le primatologue Jean Arseneau et ses collègues de l’Université de Zurich en Suisse ont montré qu’elles incitent les mâles à participer à des bagarres contre d’autres groupes rivaux en récompensant les courageux et en agressant les prudents.

    Ce primate vit en Afrique et est reconnaissable notamment à sa face noire bordée de poils blancs. Son pelage est souvent de couleur vert-jaune sur le dos.

    Le vervet vit en groupe, et les femelles prennent part aux batailles lorsque la nourriture est en jeu.

    En observant pendant deux ans des groupes qui vivent dans une réserve en Afrique du Sud, les chercheurs ont constaté qu’après un conflit, les femelles utilisaient parfois la technique de « la carotte et le bâton » pour inciter les mâles à se jeter dans l’arène les fois suivantes.

    Photo : iStock

    Concrètement, elles épouillaient les mâles qui s’exposaient au combat. À l’inverse, elles criaient et menaçaient les mâles qui s’étaient tenus à l’écart. Parfois, elles allaient jusqu’à les agresser physiquement.

    En outre, avant d’attaquer un mâle qui est une fois et demie plus gros qu’une femelle, elles se regroupaient (par groupes de deux femelles ou plus) pour éviter des représailles.

    La stratégie semble payante, puisque les mâles câlinés continuaient à se battre vaillamment lors des batailles suivantes et les mâles semoncés rejoignaient les rangs des combattants.

    Les femelles utilisaient ces tactiques de manipulation lorsque de la nourriture intéressante était en jeu, car elles en ont besoin pour élever leurs petits. Recruter des mâles augmentait leurs chances d’avoir accès à ces ressources. Jean Arseneau

    Pour les mâles, le fait de s’exposer dans des batailles a une valeur sur le plan reproductif.

    « Être récompensé peut renforcer les liens et signaler aux autres femelles du groupe que le mâle objet d’attentions est un partenaire social valable », explique Jean Arseneau.

    Ces travaux ont été publiés dans les Proceedings of the Royal Society B.

    En 2010, des chercheurs néerlandais avaient montré que c’est la peur de perdre un combat, et non un signe de comportement conscient et d’intelligence, qui motive la gestion de l’épouillage d’un primate par un autre primate.

    http://ici.radio-canada.ca/

    Et si on arrêtait d’humilier nos enfants sur Internet?


    Si c’est rendu une mode, il serait temps qu’on s’unisse pour y mettre fin. Des parents punissent publiquement leurs enfants sur Internet via photos ou vidéos. Ces enfants sont humiliés devant le monde entier ce qui vraiment cruel
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    Et si on arrêtait d’humilier nos enfants sur Internet?

     

    Nadia Daam

    Un père condamne dans une vidéo YouTube cette nouvelle mode qui consiste à partager sur Internet une vidéo ou une photo où l’on punit son enfant.

    Les premières secondes, on s’attend à voir une énième vidéo de punition infligée par un parent à son enfant et postée sur YouTube. Le père tient un rasoir électrique, engueule salement son fils et fait mine de s’apprêter à lui raser la tête. Puis il s’arrête, l’embrasse et lui dit qu’il l’aime.

    «Jamais, jamais, je n’humilierai mon propre ADN sur Internet. […] L’humiliation peut causer suicides et dépression. […] Nous vivons dans une société dans laquelle les gens veulent enregister et diffuser la manière dont ils éduquent leurs enfants. […]Ce qui se passe en ce moment est incroyable et ça me brise le cœur.»

    Ce que ce père condamne dans cette vidéo salutaire mais un brin gênante, c’est cette nouvelle mode qui consiste à punir ses enfants publiquement.

    «Je vais te mettre la honte sur YouTube» is the new «tu es privé de télé».

    Depuis quelques mois, apparaissent sur Internet des vidéos ou des photos postées par des parents qui ont pour seul but de rendre publique une punition infligée à leur enfant.

    Enfants pas sages

    C’est ainsi par exemple qu’a très largement circulé en février cette photo d’un petit garçon que son coiffeur de père a rasé de façon à faire croire que le garçonnet était dégarni, coupe de cheveux surnommée «Coupe Benjamin Button» par le père lui-même, qui est allé jusqu’à proposer ses services pour tous les parents d’enfants pas sages.

    «Tu veux jouer au grand… Eh bien maintenant tu a l’air adulte. Coupe spéciale pour les grands enfants. Amenez les enfants pas sages.»

    Si beaucoup se sont indignés, elle a surtout suscité l’hilarité, aux dépens de ce garçon. Le père confiait lui-même avoir reçu plus de messages de soutien que de critiques.

    En janvier, c’était une fillette de 10 ans qui se faisait humilier publiquement. Parce qu’elle avait créé plusieurs comptes Facebook sur lesquels elle se faisait passer pour plus âgée, son père a posté une photo d’elle flanquée de barrettes, d’un sac à dos princesse et d’un T-shirt «J’ai 10 ans». Une photo postée… sur Facebook.

    Plus ironique encore: après avoir découvert que son fils harcelait ses camarades à l’école, un père l’a forcé à poser avec une pancarte entre les mains, avec son nom, ses méfaits, la liste des punitions et des excuses aux victimes. Photo elle-même publiée sur Facebook. Le harceleur finit donc pas être lui-même harcelé et jeté en pâture à la vindicte populaire. (Détail qui n’en est pas un, on a découvert, depuis, que le pseudo du père sur Internet était «SS cow-boy» et qu’il posait régulèrement avec un T-shirt orné d’une croix gamée.)

    Double peine

    Mais une dernière séquence devrait peut-être mettre fin à ce type d’image et à l’effet d’émulation. Une adolescente de 13 ans vient de mettre fin à ses jours après que son père a posté une vidéo dans laquelle il lui coupait les cheveux pour la punir. Une page Facebook réclame que des sanctions soient prises contre le père et contre tous les parents qui ont désormais recours à cette méthode de l’humiliation publique.

    Punir son enfant est une chose. Le punir en lui rasant le crâne ou en lui coupant les cheveux est d’une barbarie sans nom. Diffuser les images de cette punition relève en plus de la double peine: l’enfant est déshumanisé dans le foyer et publiquement. Son intimité, sa vie familiale, les règles qui la régissent sont exposées au vu et au su de tout le monde (sans que des signalements soient par ailleurs effectués et que les parents aient à répondre de leurs actes).

    Le pire étant que, en faisant cela, les parents ne cherchent même pas tellement à éduquer leur enfant, à lui inculquer des règles, mais à se faire passer pour des parents intransigeants, qui ne se laissent pas marcher sur les pieds, à qui on ne la fait pas. Comme si la maltraitance était devenue une valeur éducative, la preuve que l’on est un bon parent. Il serait urgent de s’interroger sur cette société qui prétend lutter contre le harcèlement à l’école mais qui laisse de la place aux parents harceleurs, voire qui rit avec eux.

    Nadia Daam

    http://www.slate.fr/