Le Saviez-Vous ►10 morsure et piqures d’insectes communs que tout le monde devrait pouvoir reconnaitre


Chaque insecte piqueur laisse une trace qui est particulière à leur espèce. Autrement dit chaque piqûre à son insecte
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10 morsure et piqures d’insectes communs que tout le monde devrait pouvoir reconnaitre

 

Admettons-le, tout le monde a été piqué ou mordu par un insecte à un moment dans sa vie. La plupart des gens connaissent ça chaque été.

Clairement, c’est plus fréquent durant les périodes plus chaudes, mais dans tous les cas, il peut être difficile d’identifier qui vous a choisi pour être sa victime (pour peu que vous n’ayez pas pu prendre le coupable sur le fait bien entendu).

Certaines morsures infectieuses peuvent provoquer de sérieuses complications, occasionnant des enflures, des lésions cutanées ou de graves démangeaisons. La plupart des morsures provenant des insectes communs sont sans danger, alors que d’autres peuvent être vecteurs de graves bactéries/maladies.

De ce fait, il est important de pouvoir identifier ce qui vous a mordu/piqué exactement, et ce que vous devez faire afin d’agir sur les symptômes qui en résulteront.

Pour reprendre les célèbres mots du Guide du voyageur galactique « Ne paniquez pas ! » Vous trouverez ici un petit guide qui vous aidera à identifier quels sont les insectes qui vous embêtent

Bourdon

Se faire piquer par un bourdon n’est amusant pour personne. Après la piqure, la région impactée vire souvent au rouge et enfle énormément. La peau développera des cloches, et rafraichir cette zone peut apporter un petit soulagement.

Dans certains cas, la piqure d’un bourdon peut provoquer une réaction allergique que déclenchera votre système immunitaire.

Si votre estomac commence à s’engourdir ou que vous avez une sensation de froid, que vos lèvres virent au bleu et que vous respirez avec difficulté, dans ce cas, contactez les médecins immédiatement.

Abeilles

Si vous avez été piqué par une abeille, la peau autour de la piqure peut devenir rouge et enfler. Après quelque temps, cela peut commencer à démanger.

Le premier jour après la piqure, l’enflure peut augmenter et la douleur peut irradier en vague à partir de la zone concernée. Les piqures d’abeilles sont habituellement sans danger sur le long terme et sous réserve que vous ne ressentiez pas de complications, vous pouvez simplement attendre jusqu’à ce que les symptômes se dissipent.

Cependant, il est important que vous enleviez le dard, pour éviter que davantage de poison ne se propage dans votre corps. Pour un meilleur traitement, extirpez le dard avec un petit objet comme un couteau ou même vos ongles.

Guêpe

Sans doute le fléau le plus célèbre de tout l’été, la piqure d’une guêpe qui est souvent similaire aux morsures des autres insectes. La région impactée peut virer au rouge, enfler, pendant que la victime ressentira une douleur et potentiellement de terribles démangeaisons.

Dans certains cas, des saignements sont possibles. Contrairement aux abeilles, les guêpes peuvent piquer plusieurs fois, donc il est d’autant plus important de savoir si vous êtes allergique ou pas.

Le moustique

La majorité des gens sont habitués aux piqures de moustiques, mais en même temps, il peut être difficile de déterminer qui provoque quoi.

Les piqures de moustiques ressemblent à des points rouges qui enflent, approximativement de la taille d’une petite baie. Les moustiques aiment prélever le sang là où la peau est la plus fine et c’est plus facile pour elles d’atteindre les vaisseaux sanguins ainsi. Quand elles s’abreuvent, elles injectent leur salive dans la plaie, ce qui anesthésie la zone piquée et qui fait que ce soit difficile de détecter quand elles passent à l’acte.

Tiques

Ceux qui se font piquer par une tique très souvent ne savent pas à quel moment cela se serait produit. Si vous êtes piqué cependant, vous pouvez vous attendre à voir une tache rouge là où la tique s’était posée.

Habituellement, la zone ne devrait pas faire plus de quelques centimètres de diamètre, alors qu’il n’est pas inhabituel de voir une petite bosse au centre là où la tique se nourrissait

Puces

Les piqures de puces peuvent être difficiles à diagnostiquer soi-même, car elles sont souvent méprises pour des réactions allergiques ou des piqures de moustiques. Contrairement aux piqures de moustiques toutefois, ces piqures-là peuvent être très douloureuses et démanger terriblement.

Les puces piquent habituellement les jambes des gens pendant leur sommeil, alors que ces bestioles peuvent mordre plusieurs fois en un ‘passage’, donc il y a souvent un tracé de morsure espacé d’environ 1 à 2 cm.

Fourmis

La plupart des fourmis ne représentent pas de menace pour les humains. Cependant, les fourmis rouges sont des nuisibles qui sont répandues dans le monde et qui sont célèbres pour leurs morsures très douloureuses – elles peuvent même provoquer des cicatrices dans certains cas !

Le poison des fourmis contient des toxines qui peuvent provoquer des réactions allergiques et – dans des cas extrêmes – provoquer des chocs anaphylactiques. Habituellement toutefois, les symptômes sont légers et similaires aux piqures de moustique dans la plupart des cas.

Une piqure de fourmi se distinguera par un point rose, et la peau tout autour sera sensible et vous démangera. Au moment de la morsure, la victime peut ressentir une douleur sur le coup.

Taons

Si vous avez déjà été piqués par un taon, vous savez que vous ne voudrez pas que cela se reproduise. Dans de rares cas, les piqures de taons peuvent provoquer un empoisonnement du sang et des infections.

Elles peuvent ressembler à de grosses mouches épaisses, mais le taon hématophage peut infliger une morsure sévère et douloureuse, laissant souvent une marque et provoquant des œdèmes.

Nettoyez la zone concernée à l’eau froide et appliquez des glaçons.

Poux

Si vous constatez des petits points rouges qui ressemblent à des piqures de moustiques, là où poussent vos cheveux – par exemple, sur votre tête, sur votre nuque ou derrière vos oreilles – cela peut laisser comprendre que vous avez des poux.

Des démangeaisons sévères constituent un symptôme évident de la présence de poux, et sont provoquées par des piqures. Pour être sûr que vous avez des poux, passez un peigne à poux dans vos cheveux et voyez ce qui tombe dans le lavabo. Les poux font en moyenne entre un et trois millimètres de long, et ont des corps translucides.

Punaises

Personne ne souhaite avoir à gérer des punaises.

Les piqures de punaises ressemblent à celles qu’infligent les moustiques, bien qu’elles suivent souvent un tracé en zigzag. Les symptômes habituels incluent des enflures, des rougeurs, des douleurs et parfois développer du pus.

Malheureusement, vous ne pouvez pas vous débarrasser vous-mêmes des punaises, même si les morsures s’estomperont. Contactez une société d’extermination pour vous aider à traiter votre problème de punaise.

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Les réduves assassins, le cauchemar des araignées


 

Ceux qui ont peur des araignées vont être peut-être contents qu’à certains d’entre elles ont un ennemi redoutable qui sait passer inaperçu pour s’approcher de leur proie même sur une toile d’araignée
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Les réduves assassins, le cauchemar des araignées

 

Les insectes assassins piègent les araignées sur leur propre toile – © Science AAS

Julie Lacoste

Journaliste

DISCRÉTION. La reine de la discrétion, c’est elle, la punaise assassine, Stenolemus giraffa, aussi appelée insecte girafe à cause de son long cou. À pas feutrés, elle s’immisce doucement sur les toiles d’araignées sans éveiller les soupçons de leur propriétaire avant de leur sauter dessus. Une tactique fatale !

Alors que les stratégies de chasse des araignées sont particulièrement étudiées, celles des tueurs d’araignées le sont beaucoup moins. Le chercheur Fernando Soley, de l’Université Macquarie de Sydney, s’est donc intéressé à cette méthode de chasse peu ordinaire.

Une stratégie élaborée

Les réduves sont retrouvés à l’Ouest de l’Australie, au niveau de roches escarpées où les araignées construisent des toiles complexes dans des crevasses. Il s’agit souvent de petites araignées, dont le corps ne fait que 2cm auquel s’ajoutent des pattes d’une longueur d’environ 5cm. Bien cachées, il est très difficile pour les arachnophages d’arriver jusqu’à elles sans les alerter. Il a donc fallu ruser, d’autant plus qu’une seule erreur peut être fatale.

« Les araignées ont de la soie et du venin, elles peuvent donc attaquer les proies à distance, les mordre et les affaiblir avant de finir le travail », explique le chercheur.

Quand les demoiselles évitent les toiles en volant et attaquent directement les araignées, les réduves décident d’y aller à pied. Fernando Soley a prélevé une douzaine de ces insectes pour comprendre comment ils procédaient pour monter sur les toiles sans attirer l’attention des araignées, particulièrement sensibles aux vibrations. Grâce à une toile artificielle et des lasers, il a pu mesurer les vibrations et ainsi vérifier que les vibrations artificielles étaient bien en adéquation avec les vibrations naturelles. Résultat, les réduves coupent les fils de la toile avec leurs pattes avant, appelées foretarsi. Et ne se contentent pas de couper : elles tiennent les extrémités de chaque bout coupé et attendent quelques secondes à quelques minutes pour les relâcher doucement. Ainsi, les vibrations transmises sur la toile sont alors quasiment nulles.

La tactique de la punaise

Les punaises assassines adoptent deux stratégies différentes : une téméraire et une furtive. Les réduves utilisant la première méthode coupent plusieurs fils à la fois, de manière perpendiculaire. Les nombreuses vibrations créées attirent les araignées, ce qui cause souvent un échec, mais parfois, en raison de la propagation dans tous les sens, la transmission des vibrations est entravée, ce qui perturbe l’araignée et permet aux réduves de la prendre par surprise. Cette tactique marche essentiellement sur les toiles de petites araignées. La seconde méthode, plus utilisée (à 93%), consiste en la coupe longitudinale de chaque fil jusqu’à ce que celui-ci casse. Cela évite toute vibration et permet une approche bien plus discrète que dans le premier cas. Par ailleurs, les réduves semblent préférer opérer lorsqu’il y a du vent, ce qui camoufle encore davantage leur avancée. Elles peuvent également modifier le temps de découpage et les fils qu’ils découpent (les vibrations sont en effet différentes selon la situation du fil dans la toile). Tout autant d’éléments qui font de cet insecte un véritable stratège. Seulement 10% des araignées arrivent à déjouer le piège.

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À quelle fréquence devriez-vous changer votre linge de lit ?


Personnellement, je lave mes draps toutes les deux semaines, et j’en profite pour inspecter mon matelas, au cas !!
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À quelle fréquence devriez-vous changer votre linge de lit ?

 

Bactéries, saletés et champignons trouvent quotidiennement refuge sous votre couette et peuvent avoir des conséquences indésirables sur votre santé. Laver vos draps deux fois par mois est recommandé pour assainir votre lit.

Bactéries et allergènes peuplent votre lit

Nombreux sont ceux qui ignorent que lorsqu’ils se glissent dans leurs draps le soir, ils tiennent compagnie à des millions de microscopiques habitants, signe qu’il est temps de changer leurs draps. Selon un sondage mené par l’institut YouGov, environ 33 % des Britanniques lavent leur linge de lit toutes les semaines, 35 % toutes les deux semaines. 8 % accomplissent cette tâche toutes les trois semaines et 10 % tous les mois. Les célibataires semblent moins pointilleux sur la propreté de leurs draps, puisque selon une précédente étude menée en 2013, les hommes vivant seuls ne les changeraient que quatre fois par an.

Pourtant, tarder à laver ses draps pourrait bien être dangereux pour votre santé. Au fil du temps,votre linge de lit et votre matelas se peuplent en effet de divers champignons, bactéries, poussière ou autres pollens et allergènes, nocifs pour votre organisme. 

Pour votre santé, lavez vos draps toutes les deux semaines

Durant la nuit, votre transpiration et vos fluides corporels se déposent dans votre lit. Peau morte, cosmétiques, saletés transportées par les pieds sont autant de souvenirs de votre journée qui termineront sous votre couette et seront susceptibles de provoquer des allergies, voire même des infections dans certains cas extrêmes.

Les punaises de lit son également fréquentes et provoquent chez leurs victimes des démangeaisons. S’il est difficile de s’en débarrasser, une récente étude a prouvé que ces dernières étaient tout particulièrement attirées par les draps aux couleurs foncées.

Conclusion : pour éviter la compagnie de ces insectes indésirables, choisissez des draps clairs. Si vous voulez être épargné par les bactéries et autres allergènes dans votre lit, lavez ces draps au minimum une fois toutes les deux semaines.

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Triatome: ne touchez jamais cet insecte


Cette punaise n’a pas domicile au Canada, enfin jusqu’à maintenant, mais ceux qui voyagent vers les Sud des USA ou en Amérique du Sud, ce serait une mauvaise rencontre.
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Triatome: ne touchez jamais cet insecte

 

Triatome: ne touchez jamais cet insecte

Cet insecte est responsable de la maladie de Chagas. Photo Gentside

Attention, la punaise appelée triatome ou réduve est un insectes qu’il ne faut toucher sous aucun prétexte au risque de mettre votre santé en danger.

Présente principalement en Amérique Latine et dans les régions du Sud des États Unis, cette punaise s’attaque aussi bien aux hommes qu’aux animaux. Elle se nourrit de sang.

Elle peut transmettre par ses piqûres un protozoaire parasite responsable de la maladie de Chagas. Cette maladie se caractérise tout d’abord par un furoncle apparaissant au point de pénétration cutanée. Puis s’en suit une forte fièvre, accompagnée de ganglions palpables et une augmentation du volume du foie et de la rate. Chez l’adulte, cette maladie connait généralement une évolution favorable, même si celle-ci peut laisser des problèmes cardiaques.

Chez l’enfant, la maladie de Chagas risque d’avoir des conséquences plus graves. Le jeune malade peut décéder à la suite d’une défaillance cardiaque ou d’une atteinte cérébrale.

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Comment savoir s’il faut faire examiner une piqûre d’insecte


Les insectes piqueurs sont assoiffés de sang. S’il n’y avait que ce petit désagrément, ce serait plus fatiguant qu’autre chose. Mais non, ils peuvent être porteurs de maladie qui nécessite une intervention médicale
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Comment savoir s’il faut faire examiner une piqûre d’insecte

 

MOSQUITO

shutterstock

The Huffington Post  |  Par Alena Hall

Question: quand devons-nous montrer une piqûre d’insecte à un médecin?

Réponse: généralement, il suffit d’un peu de crème et de temps pour oublier cette vilaine piqûre de moustique. Mais ce n’est pas toujours le cas.

Si la plupart ne sont pas dangereuses, certaines nécessitent un traitement particulier. C’est d’autant plus vrai si vous êtes allergique au venin (sans le savoir) ou que l’insecte est porteur d’agents pathogènes.

L’été donne souvent l’impression d’être envahi par toutes ces bestioles qui rampent et tournent autour de nous. Autant de risques de finir chez le dermatologue. Voici la technique utilisée par les experts pour déterminer quand une piqûre passe du stade du désagrément à celui du problème de santé:

Observer les symptômes

La première étape consiste à observer les symptômes.

« Si la blessure est douloureuse, qu’elle enfle ou qu’elle change de couleur, c’est peut-être grave », indique le docteur Joshua Zeichner, dermatologue et professeur adjoint au Mount Sinaï Medical Center de New York. « Si le gonflement s’étend, c’est aussi un signe qui doit alerter. »

Certains cas rares nécessitent une prise en charge médicale d’urgence. Margaret Parsons, dermatologue et professeure agrégée à l’Université de Californie, à Davis, conseille de prêter une grande attention aux symptômes. Si vous avez ainsi l’impression que votre gorge se serre, que vous avez des douleurs dans le thorax, un pouls élevé, des vertiges ou envie de vomir, allez aux urgences.

Pour les cas bénins, les traitements vont des crèmes apaisantes aux antibiotiques et médicaments antiallergiques, en passant par les antihistaminiques vendus sans ordonnance. Si la piqûre ou morsure a évolué en blessure ouverte avec des tissus nécrosés (morts) ou ischémiques (mal oxygénés) qui gênent la guérison, il faut procéder au débridement, c’est-à-dire à l’excision de ces tissus, ajoute le docteur Zeichner. Les cellules nécrosées peuvent aussi favoriser la prolifération de bactéries et donc augmenter l’inflammation et les risques d’infection. Il existe plusieurs types de débridement. Consultez un médecin pour savoir si ce traitement est approprié, et sous quelle forme il doit vous être administré.

Selon l’American Academy of Dermatology, les piqûres d’insecte les plus fréquentes outre-Atlantique sont celles des moustiques, suivis des puces, des araignées, des abeilles, des guêpes, des frelons, des mouches, des mites, des tiques, des fourmis rouges et des punaises. Pour le docteur Zeichner, en été, il faut avant tout prendre garde aux tiques, qui peuvent transmettre la maladie de Lyme. Les morsures de certaines espèces d’araignées peuvent aussi entraîner une destruction locale des cellules de la peau. Sans oublier les moustiques, potentiels vecteurs de pathogènes tels que le virus du Nil occidental, la malaria, la dengue et le chikungunya. Si vous prévoyez de passer vos vacances dans une zone où ces insectes prolifèrent, voici quelques conseils:

Les tiques

Si un cercle rouge apparaît suite à une morsure de tique, vous avez peut-être contracté la maladie de Lyme, nous dit le docteur Parsons. Il faut alors consulter et prendre des antibiotiques. Si vous partez en vacances aux Etats-Unis et que vous avez des éruptions cutanées rouges ou noires, c’est que vous vous êtes fait piquer par une tique porteuse de la fièvre pourprée des montagnes Rocheuses, une infection bactérienne grave qui doit être traitée dans les plus brefs délais.

Les moustiques

Il faut habituellement attendre quelques semaines après une piqûre de moustique Anopheles pour développer les symptômes de la malaria: une forte fièvre persistante, des frissons, une transpiration abondante, des maux de tête, des vomissements et des diarrhées. Si c’est votre cas, vous devez vous faire examiner d’urgence.

La dengue est assez rare dans nos régions. Néanmoins, il est possible d’être contaminé par des moustiques de genre Aedes et de développer, entre autres, une forte fièvre, des maux de tête sévères, une douleur oculaire, des éruptions cutanées et des saignements limités (nez, gencives, éraflures). Ces signes apparaissent entre quatre et six jours après l’infection et peuvent durer jusqu’à dix jours. De plus, les femelles Aedes sont parfois vectrices du chikungunya, dont les symptômes sont similaires à ceux de la dengue : fièvre, fortes douleurs articulaires et musculaires, maux de tête, nausées, fatigue et éruptions cutanées.

Le virus du Nil occidental est particulièrement trompeur: 70 à 80 % des personnes contaminées ne développent aucun symptôme. Dans les cas les plus sévères, les patients sont atteints de maux de tête, de douleurs articulaires, de vomissements, de diarrhées ou d’éruptions cutanées. Il est parfois nécessaire de les hospitaliser pour leur administrer des antidouleurs et les hydrater par voie intraveineuse.

L’idéal reste encore de se protéger. Une méthode de prévention sûre et assez simple?

« Portez des vêtements clairs et longs: si un insecte se pose sur vous, vous le verrez tout de suite », conseille le docteur Zeichner. « N’hésitez pas non plus à utiliser des sprays ou des bougies à la citronnelle avant de sortir. »

Cet article, publié à l’origine sur le Huffington Post américain, a été traduit par Maëlle Gouret pour Fast for Word.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Des ancêtres des guêpes vieux de 300 millions d’années


Dans un monde ou tout est énorme, un monde de monstres, d’animaux préhistoriques, difficiles d’imaginer un ancêtre de notre petite coccinelle, ou même des punaises qu’on tente de se débarrasser puisse avoir évoluer dans un monde austère
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Des ancêtres des guêpes vieux de 300 millions d’années

 

L'étude des animaux actuels laissait penser que les... (Photothèque Le Soleil)

 

L’étude des animaux actuels laissait penser que les holométaboles, et en particulier la famille des guêpes, les hyménoptères, auraient dû apparaître il y a quelque 350 millions d’années.

PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL

Agence France-Presse

De petits insectes, ancêtres des guêpes, des coccinelles ou des punaises, vivaient déjà il y a plus de 300 millions d’années, au Carbonifère supérieur, comme le montrent des fossiles découverts par une équipe française, témoignant d’une diversité jusqu’ici inconnue pour l’époque.

«Toutes ces petites bêtes sont des insectes qui actuellement dominent la biodiversité», souligne le paléoentomologiste André Nel, du Muséum national d’histoire naturelle, auteur principal de l’étude publiée mercredi dans la revue Nature.

Grâce aux travaux d’un bénévole, Patrick Roques, cinq fossiles de petits insectes du Carbonifère supérieur (entre 300 et 330 millions d’années) ont été découverts en Europe, quatre en France, dans le Pas-de-Calais, à Avion, et un en Allemagne.

L’amateur éclairé a trouvé «de toutes petites ailes» de quelques millimètres de long, qui contrastent avec les fossiles d’insectes de la même époque répertoriés jusqu’ici, des animaux relativement grands, jusqu’aux insectes géants, comme le Meganeura, sorte de libellule dont l’envergure pouvait atteindre 70 cm.

«Il s’agit des premiers représentants des lignées modernes des insectes les plus évolués, c’est-à-dire les insectes à métamorphose complète, qu’on appelle les holométaboles», explique André Nel à l’AFP.

À l’exemple du papillon, l’insecte holométabole présente quatre états de développement successifs : oeuf, larve, chrysalide, stade adulte.

L’étude des animaux actuels laissait penser que les holométaboles, et en particulier la famille des guêpes, les hyménoptères, auraient dû apparaître il y a quelque 350 millions d’années. Mais on n’avait pas de fossiles pour le confirmer.

Parmi les fossiles découverts par Patrick Roques, on trouve un hyménoptère qui n’est pas encore une guêpe, mais s’inscrit dans la lignée des guêpes primitives (Avioxyela gallica). Ou encore un animal de la lignée des coléoptères (Stephanastus polinae), un ordre dont font partie scarabées et coccinelles.

«On a trouvé aussi d’autres bêtes, qui sont des paranéoptères, le groupe qui contient les cigales et les punaises», ajoute André Nel.

«Aujourd’hui, l’écrasante majorité des insectes sont des holométaboles (84% des insectes) ou des paranéoptères», souligne le paléoentomologiste.

«Ce sont les deux groupes qui se sont le plus diversifiés après le Permien (il y a 250 millions d’années)», poursuit-il.

Avant, les écosystèmes étaient dominés par d’autres insectes, sauterelles, blattes, libellules, et autres groupes aujourd’hui éteints.

La fin du Permien a été marquée par la plus importante crise de biodiversité qu’ait connue la Terre. Selon les chercheurs, les holométaboles ont alors probablement tiré parti de leurs quatre stades de développement : la larve n’est pas en concurrence avec l’adulte pour se nourrir, et le stade de chrysalide permet de passer sans encombre une saison défavorable pendant laquelle il n’y a rien à manger.

«On montre dans notre étude que les holométaboles et les paranéoptères existaient déjà au Carbonifère, même s’ils n’étaient pas dominants», indique André Nel.

Les roches du Carbonifère supérieur sont très sombres, noires, d’où les difficultés pour y repérer des fossiles d’insectes. Pendant longtemps, les paléontologistes sont donc passés à côté de cette très petite faune.

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Mexique: vogue de la nourriture préhispanique à base d’insectes


Je ne sais pas pour une raison ou une autre, en cas de disette  par exemple j’opterais pour manger des insectes. Ce sont d’autres cultures qui mérite probablement qu’un jour ou l’autre nous y accordions un regard neuf
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Mexique: vogue de la nourriture préhispanique à base d’insectes

 

L'une des créations du chef Fortino Rojasest un... (PHOTO OMAR TORRES, AFP)

L’une des créations du chef Fortino Rojasest un plat d’oeufs de fourmi, «le caviar mexicain», servi accompagné de pétales de chrysanthèmes et d’une sauce à la mangue.

PHOTO OMAR TORRES, AFP

JENNIFER GONZALEZ COVARRUBIAS
Agence France-Presse
MEXICO

Vers, oeufs de moustique, sauterelles et même punaises, insectes qui faisaient partie du régime alimentaire commun à l’époque préhispanique, connaissent une vogue croissante dans des restaurants de toutes catégories à Mexico.

«On assiste à un boom des insectes. Les oeufs de fourmi, un mets délicat qui se vend 75 euros (106 $) le kilo, partent très rapidement».

Les punaises «créent encore un peu un choc quand on les sert vivantes, mais c’est ainsi qu’elles sont meilleures», explique Daniel Ovadia, chef du très select restaurant Paxia.

Un autre représentant de la nourriture préhispanique, pratiquement oubliée pendant toute la période de la conquête espagnole, est le restaurant Chon, pionnier dans ce domaine.

 

PHOTO OMAR TORRES, AFP

Le caviar mexicain

Dans cet établissement, situé dans le quartier populaire de La Merced, le chef Fortino Rojas élabore depuis près de quarante ans toutes sortes de plats excentriques. Il y a quelques années il mettait à son menu de la viande de lion, remplacée depuis son interdiction, par du crocodile.

Tandis qu’il prépare une tortilla aux oeufs de moustique, qui ont un goût un peu comparable à ceux des crevettes, mais en plus intense, il résume ainsi sa philosophie culinaire:

«tout ce qui se déplace sur ses pattes, vole ou rampe est bon pour la marmite».

Rojas encourage tout le monde à «goûter les plats faits avec ces aliments que nous donne la terre du Mexique, car ce sont des aliments très nutritifs, bons et légers».

«Il faut le faire avant que ces animaux soient privés de leur milieu naturel à cause des dégâts causés à l’environnement»

L’une de ses créations est un plat d’oeufs de fourmi, «le caviar mexicain», servi accompagné de pétales de chrysanthèmes et d’une sauce à la mangue.

Pedro Hernandez vend des insectes dans sa boutique du marché de San Juan, connu à Mexico pour l’extraordinaire variété de produits qu’on peut y trouver. En juin, il a inauguré un petit restaurant situé à côté de son échoppe où l’on vend des punaises, de gros vers d’agave – la plante mexicaine dont le suc fermenté donne la tequila –  et de croustillantes sauterelles qui se mangent grillées avec de l’ail et de l’huile d’olive, ou bien avec du citron et un peu de piment.

À «La cuisinette de San Juan», les clients peuvent «goûter, déjà préparé, tout ce qui attire leur curiosité et ensuite les acheter crus munis d’une recette», explique Hernandez.

«Ça a un goût de viande, c’est vraiment bon», observe, souriante, Nicole Olivarez, une étudiante en médecine qui fait l’expérience pour la première fois d’une soupe de maïs accompagnée de vers d’agave frits.

Le palais mexicain «s’est occidentalisé» et a oublié des produits qui «en plus d’être succulents, sont très nourrissants», commente son compagnon, Miguel Diaz, un enseignant.

Margarita Martin, une femme au foyer, approuve devant un étal de San Juan où elle achète un demi-kilo de vers d’agave vivants.

«Nous venons les acheter durant toute la saison des pluies, on ne veut pas les rater», dit Margarita qui livre sa recette: elle trempe les vers dans de l’huile bouillante et les sert simplement avec «une tortilla et une bonne sauce».

Une solution contre la faim dans le monde?

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a recommandé dans un récent rapport l’ingestion d’insectes comme l’un des moyens de lutte contre la faim qui touche quelque deux milliards de personnes dans le monde.

Dans le cas des enfants qui souffrent de malnutrition, les insectes peuvent tenir lieu de complément alimentaire «particulièrement important», selon la FAO.

Cent grammes de viande de boeuf sont constitués à 40% de protéines, alors que dans le même poids de sauterelles «ou de tout autre insecte», la proportion atteint le double, selon Gabriela Jiménez, chercheuse de l’Université nationale autonome du Mexique.

«Les insectes ont tous les acides aminés indispensables à l’homme. En outre, leur cycle de vie est rapide. Un insecte devient adulte au bout de deux mois et une femelle peut avoir quelque 800 oeufs», explique-t-elle.

Elle espère que les Mexicains, touchés par un des plus forts taux d’obésité au monde, vont augmenter leur consommation de ce type d’aliments.

«Ça ne fait pas grossir. Et on peut fabriquer de la farine à partir de n’importe quel insecte», dit-elle.

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