Le Saviez-Vous ► Coccinelle : 6 choses étonnantes à savoir sur cet insecte


Les coccinelles sont les préférés des insectes de beaucoup de personnes. Elles sont très utiles dans les jardins, les cultures, car elles sont des insecticides naturels. On connaît surtout les rouges, et les jaunes, mais il y en a de d’autres couleurs, faut dire qu’il existe 5 000 espèces de ces petites bestioles dans le monde.
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Coccinelle : 6 choses étonnantes à savoir sur cet insecte

Coccinelle rampant sur une fleur

par Clara Zerbib, journaliste animalière

Contrairement à de nombreux insectes qui inspirent de la peur, voire même du dégoût, les coccinelles, elles, sont simplement jugées trop mignonnes.

En effet, tout le monde aime les coccinelles, et notamment les enfants. Et pour cause, avec leur jolie couleur rouge surmontée de points noirs, ces insectes ressemblent à des personnages de dessins animés. Et si une coccinelle atterrit sur votre main, cela est même considéré comme porte-bonheur ! Mais, malgré que la coccinelle soit l’insecte le plus populaire au monde, elle reste très mystérieuse pour la plupart d’entre nous… Voici donc quelques informations essentielles permettant de lever un peu le voile sur ce petit animal vraiment pas comme les autres !

1. Ses points noirs sont des moyens de défense

Contrairement à ce que sous-entend la croyance populaire, le nombre de points que possède une coccinelle sur son dos ne dépend pas de son âge. En revanche, les points peuvent permettre d’identifier à quelle espèce appartient une coccinelle. En effet, certaines espèces de coccinelles ne possèdent pas du tout de points, tandis que d’autres possèdent des taches qui ressemblent davantage à des rayures.

Par ailleurs, les points d’une coccinelle ainsi que sa couleur vive sont avant tout des moyens de défense. En effet, cela indique aux prédateurs que la coccinelle est toxique, et donc qu’elle n’est pas bonne à manger. Elle est d’ailleurs capable de sécréter un liquide jaune au goût désagréable lorsqu’elle est attaquée. Encore mieux, elle sait faire le mort ! Pour cette raison, les coccinelles n’ont que très peu de prédateurs, le plus souvent des grenouilles et des araignées.

coccinelle

Crédits : iStock

2. Elle est une alliée du jardinier

La coccinelle fait partie de ces rares insectes particulièrement utiles au jardin. En effet, elle a tendance à se nourrir de pucerons, d’acariens et même de cochenilles. Une coccinelle peut, à elle seule, manger plus de 5000 pucerons au cours de sa vie! De plus, l’avantage est que les coccinelles pondent leur oeufs dans les colonies de pucerons. Or, lorsque les larves écloses, elles commencent immédiatement à se nourrir.

Ainsi, la coccinelle élimine les insectes nuisibles aux plantes tout en préservant les cultures. Un véritable insecticide naturel, en somme !

3. Elle n’est pas toujours rouge

Il existe près de 5 000 espèces de coccinelles dans le monde. Et, comme vous pouvez vous en douter, toutes les coccinelles ne sont pas rouges. Certaines peuvent être jaunes, oranges, marrons, grises, bleues, roses ou même noires.

coccinelleCrédits : Wendy-Baars/Pixabay

4. Elle est un coléoptère

Même si la coccinelle appartient à la grande famille des insectes, elle est avant tout un coléoptère. Tout comme les scarabées ou encore les hannetons. Elle possède d’ailleurs des ailes fines bien cachées sous sa carapace et qu’elle doit déplier pour s’envoler.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle est très répandue. En effet, on retrouve des coccinelles sur tous les continents !

5. Elle hiberne

La coccinelle est, le plus souvent, associée aux belles journées d’été. Mais une fois que l’hiver arrive, elle ne meurt pas, elle hiberne.

Ainsi, la plupart du temps, les coccinelles se blottissent en groupe sous des bûches de bois ou sous des feuilles ou des rochers. De cette façon, elles peuvent vivre environ un an.

coccinelleCrédits : cocoparisienne/Pixabay

6. Elle peut être cannibale

Malgré son petit air mignon et inoffensif, la coccinelle possède aussi ses côtés sombres… En effet, en cas d’absence de nourriture, elle est tout à fait capable de manger les larves de ses congénères pour survivre.

Par ailleurs, les scientifiques ont découvert que les coccinelles pondaient délibérément des oeufs stériles afin que leurs larves puissent s’en nourrir dès leur éclosion. Ainsi, lorsque les temps sont durs, les femelles peuvent pondre plus d’oeufs stériles que de coutume afin de donner les meilleures chances de survie à leur progéniture.

Source

https://animalaxy.fr/

Des pucerons qui donnent leur vie pour réparer leur colonie


Une espèce de pucerons face aux envahisseurs va protéger la colonie comme bien des insectes sociaux, mais en plus, ils vont réparer leur habitat avec presque tous leurs fluides corporels au risque de leur vie, soit en restant collé ou s’isoler à l’extérieur ou encore ils n’ont pas supporter cette perte de fluide.
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Des pucerons qui donnent leur vie pour réparer leur colonie

 

Des pucerons de l'espèce Nipponaphis monzeni colmatent une brèche dans leur colonie en sécrétant des liquides corporels.

Des pucerons de l’espèce Nipponaphis monzeni colmatent une brèche dans leur colonie en sécrétant des liquides corporels. Photo: Mayako Kutsukake

Renaud Manuguerra-Gagné

Dans le monde des insectes, il n’est pas rare de se sacrifier pour le bien de la colonie. Des chercheurs japonais viennent de montrer qu’une espèce de pucerons pousse ce concept à des niveaux jamais vus dans le règne animal : ses soldats mettent fin à leurs jours pour réparer des dommages faits par un envahisseur.

Pour certaines espèces de pucerons, des projets de réparation laissent place à une interprétation littérale de l’expression « se saigner à blanc ».

Lorsqu’une brèche est faite dans les murs qui protègent leur colonie, les soldats d’une espèce particulièrement sociale, nommée Nipponaphis monzeni, vont déverser la quasi-totalité de leurs fluides corporels dans le but de la colmater.

Il s’agit d’une opération à laquelle bien peu de ces insectes survivent et dont la ressemblance avec la coagulation sanguine dépasse la simple métaphore.

Selon les chercheurs(Nouvelle fenêtre), ce mécanisme de défense de la colonie serait l’un des premiers observés qui combinent l’immunité sociale, où les membres d’un groupe agissent pour le bien-être collectif, et l’immunité biologique.

Mourir pour le groupe

Les pucerons sont une famille d’insectes parasites qui se nourrissent de la sève des plantes. Il en existe plus de 4000 espèces différentes, certaines plus sociales que d’autres. Nipponaphis monzeni a la particularité de créer des colonies dans les plantes qu’il parasite en favorisant l’apparition d’une excroissance creuse quasi tumorale sur la plante, nommée galle.

Ces petits insectes de moins d’un millimètre peuvent vivre par milliers à l’intérieur de ces structures, organisés en une hiérarchie semblable à celle d’une fourmilière ou d’une ruche.

Certains insectes prennent donc le rôle de soldats ou d’ouvriers et, lors d’une attaque par un prédateur, ils accourront pour repousser l’envahisseur. Une fois la zone sécurisée, ils entreprendront leur travail de restauration.

Rapidement, plusieurs insectes vont se rassembler autour de la brèche pour y décharger une grande quantité de liquide blanchâtre, qu’ils appliqueront sur la brèche.


Cette vidéo montre en accéléré le travail des pucerons. Source : Mayako Kutsukake et al., PNAS.

Ce liquide va alors durcir et laisser la place aux cellules de la plante, qui couvriront ensuite la région et répareront ainsi définitivement la lésion. En l’absence de ce processus, l’excroissance de la plante sèche et la colonie à l’intérieur dépérit.

La vaste majorité des soldats mourront dans ce processus, certains en se piégeant eux-mêmes dans la substance collante, d’autres en restant isolés à l’extérieur de la colonie, tandis que certains ne survivront simplement pas à la perte d’autant de liquide corporel.

Cicatrisation à grande échelle

Ce processus radical a été documenté pour la première fois il y a plus d’une décennie, mais les chercheurs n’en comprenaient toujours pas le mécanisme.

Or, il s’avère que la colonie utilise à grande échelle un mécanisme similaire à la coagulation sanguine.

Lorsqu’on se blesse, des plaquettes présentes dans notre sang répondent à certains signaux et se rassemblent pour fermer la brèche. Ces plaquettes vont adhérer les unes aux autres, se solidifiant pour permettre la croissance d’une nouvelle peau sous cette carapace protectrice.

En observant sous le microscope le liquide produit par les pucerons, les chercheurs ont d’abord remarqué la présence de plusieurs cellules nommées hémocytes, qui contiennent une grande quantité de vacuoles remplies de lipides ainsi que de certaines enzymes.

Lorsque ces cellules sont brisées au cours des réparations, le mélange de ces différentes molécules déclenche une réaction qui solidifiera le liquide, comme lors de la coagulation. Ce processus permettant à ces insectes de guérir de leurs plaies leur permet aussi de sceller les failles dans leurs habitations.

Bien que d’autres insectes possèdent aussi ces molécules favorisant leur cicatrisation, l’énorme quantité produite par les membres de cette espèce de pucerons montre que cette utilisation extrême est devenue un processus essentiel à leur survie au fil de l’évolution.

Cette technique combinant de la biologie moléculaire à une structure sociale dans un but de réparation et de guérison est unique dans le monde animal et, selon les chercheurs responsables de la découverte, elle incite à mieux évaluer l’origine de certaines interactions sociales chez les insectes.

https://ici.radio-canada.ca/

Des centaines de millions d’abeilles mortes au Canada


Printemps tardif, puceron et pesticide néonicotinoïde sont des conséquences de la mort des millions d’abeilles partout au Canada. C’est une situation grave, car sans abeilles pas de miel et les agriculteurs risquent de voir leurs productions de fruits et légumes en baisse. Même si la saison a commencé tard et que le varois cette espèce de pucerons qui s’attaque aux abeilles, on soupçonne fortement les pesticides néonicotinoïdes d’être les plus grands responsables de l’hécatombe de ces pollinisateurs
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Des centaines de millions d’abeilles mortes au Canada

 

L'Association des apiculteurs de l'Ontario rapporte qu'entre 50 et 80 % des abeilles sont mortes ce printemps.

L’Association des apiculteurs de l’Ontario rapporte qu’entre 50 et 80 % des abeilles sont mortes ce printemps. Photo : Getty images/iStock

C’est la catastrophe pour les apiculteurs d’un bout à l’autre du pays. Selon des données préliminaires, la moitié des abeilles du Canada pourraient avoir trouvé la mort ce printemps. Radio-Canada a appris que les apiculteurs du Québec sollicitent l’aide du gouvernement provincial, comme l’ont fait leurs collègues de l’Ontario.

Un texte de Thomas Gerbet

« On a perdu 80 % de nos abeilles », se désole Gabrielle Nadeau, apicultrice à Kapuskasing, dans le nord de l’Ontario.

Elle n’est pas la seule. Un apiculteur ontarien sur trois rapporte des pertes de plus de 70 %, selon les données de l’Association des apiculteurs de l’Ontario.

« Il est démoralisant et dévastateur pour des apiculteurs de subir de telles pertes, dit Jim Coneybeare, le président de l’Association. Les abeilles sont trop importantes pour tout le monde. Nous ne pouvons pas laisser cette industrie échouer. »

Le nombre de colonies mortes ou faibles est étonnant. Ces pertes pourraient s’avérer les pires qui n’ont jamais été enregistrées. Jim Coneybeare, président de l’Association des apiculteurs de l’Ontario.

Partout au pays

 

Les apiculteurs de MartinGill Bees, à Saint-Anicet en Montérégie, ont constaté de nombreux décès d'abeilles ce printemps. Ils accusent les pesticides néonicotinoïdes. Des tests en laboratoire devront le prouver.

Les apiculteurs de MartinGill Bees, à Saint-Anicet en Montérégie, ont constaté de nombreux décès d’abeilles ce printemps. Ils accusent les pesticides néonicotinoïdes. Des tests en laboratoire devront le prouver.  Photo : Courtoisie MartinGill Bees

Les scènes d’hécatombe se répètent d’un bout à l’autre du Canada. L’Association des apiculteurs de l’Alberta constate des pertes bien supérieures aux années précédentes.

« Les données préliminaires montrent des pertes de plus de 40 % dans la province », rapporte le président de l’Association de la Saskatchewan, Jake Berg.

Au Nouveau-Brunswick aussi le printemps est difficile. Seule la Nouvelle-Écosse semble être passée au travers de la catastrophe, avec des pertes semblables à celles des années précédentes.

Les causes possibles de ces fortes mortalités sont diverses et restent à clarifier. Il y a le printemps tardif qui a affaibli les abeilles. Il y a toujours le varois, un puceron qui les tue depuis des années, et puis les fameux pesticides néonicotinoïdes qui sont montrés du doigt.

Nombreuses mortalités au Québec

La Fédération des apiculteurs du Québec estime les pertes à plus de 50 %.

« Cette année, plusieurs membres m’appellent pour me dire qu’ils ont perdu 50, 60, même 80 % de leurs ruches », raconte le président de la Fédération, Stéphane Leclerc.

Il encourage ses membres à rapporter les pertes auprès du ministère de l’Agriculture qui est en train de compiler les données. Le gouvernement prévoit déjà que l’année sera pire que les précédentes (21 % de pertes en 2017 et 16 % en 2016).

De son côté, la Financière agricole rapporte des indemnisations quatre fois plus élevées que pour toute l’année dernière. Au 31 mai, elle avait versé 720 000 $ à des apiculteurs québécois. Il faut aussi mentionner que beaucoup ne sont pas assurés.

Des conséquences sur la production de fruits et légumes

Gros plan sur une abeille dans un bouquet de fleurs blanches.

Une abeille en pleine récolte de pollen Photo : iStock

Le problème du déclin des abeilles n’est pas à prendre à la légère. Grâce à la pollinisation, elles sont responsables de près de 90 % des productions de bleuets, de pommes, de canneberges, de concombres et de framboises.

« Les producteurs ont besoin des abeilles pour avoir de meilleurs fruits, pour avoir une plus grosse quantité, explique Stéphane Leclerc. Donc, si on ne réussit pas à fournir la quantité demandée, ils vont perdre leur production. »

Appels à l’aide des gouvernements

Dans une lettre obtenue par Radio-Canada, datée du 28 mai, la Fédération des apiculteurs québécois sollicite une rencontre avec le ministre de l’Agriculture Laurent Lessard, dans l’espoir d’obtenir un soutien financier. Les apiculteurs de l’Ontario ont fait la même démarche au début du mois de mai.

Pour le moment, le Québec ne s’engage pas à apporter une aide financière. Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) explique qu’il soutient les apiculteurs en leur offrant gratuitement les services de médecins vétérinaires.

« Le MAPAQ est également sensible à la problématique des cas suspectés d’empoisonnement d’abeilles par des pesticides », dit la porte-parole Yohan Dallaire Boily.

Des abeilles de l’Australie pour sauver la production de miel

 

La production de miel devrait diminuer partout au Canada cette année. Photo : iStock

Dans les circonstances, la production de miel devrait diminuer partout au Canada, cette année. Les apiculteurs sont nombreux à recourir aux services d’importateurs d’abeilles pour repeupler leurs ruches.

« On a fait venir six chargements par avion de l’Australie. C’est une année record, raconte Joël Laberge de la compagnie Stan Abeilles Importation, en Montérégie. Les autres années, c’était un ou deux. »

Au total, il a fait venir plus de 150 millions d’abeilles destinées au Québec et à l’est du Canada.

« Tout le monde nous appelle, tous ceux qui sont en manque », raconte Joël Laberge.

 

https://ici.radio-canada.ca/

Le Saviez-Vous ► Les fourmis bergères


Il existe plusieurs sortes de fourmis, dont certains s’occupent d’une espèce d’insecte étrangère, en assurant sa protection pour mieux profiter d’une douce nourriture sucrée
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Les fourmis bergères

 

Des fourmis à l’abdomen translucide festoient sur des liquides sucrés et colorés

Mohamed Babu.

Si les fourmis coupe-feuilles cultivent des champis, allant jusqu’à partager leurs jardins avec d’autres espèces, d’autres fourmis élèvent des pucerons pour se nourrir de leur miellat sucré.

Elles les trimballent carrément de plante en plante, comme de bonnes bergères, les défendant contre d’éventuels prédateurs. Des pucerons bien nourris et en bonne santé fournissent un meilleur miellat, toute fourmi bien éduquée sait cela. Parfois, d’autres insectes profitent de cette nourricière sucrée : elles déposent leurs rejetons qui seront nourris et protégés par les fourmis.

 

http://sweetrandomscience.blogspot.fr

De bons petits trucs pour vos rosiers


Au lieu d’acheter des produits chimiques pour les rosiers, on peut se servir de ce que nous avons à la maison …
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De bons petits trucs pour vos rosiers

Pour éloigner les pucerons :

Planter quelques gousses d’ail à proximité des rosiers.

Faire macérer dans une bouteille d’eau une trentaine de mégots de cigarette avec ou sans filtre pendant deux à trois semaines. Vaporiser cette solution filtrée sur les rosiers envahis de pucerons.

Laisser tremper pendant quelques jours des feuilles de plants de tomates dans une bouteille d’eau. Filtrer et pulvériser les rosiers. Excellent pour éloigner les petites araignées.

Le savon noir Marius Fabre vendu dans plusieurs pépinières est un excellent produit pour traiter les plants de votre jardin.

Pour les nourrir :

Déposer de vieilles bananes ou la peau de banane dans la terre au pied des rosiers.

 

http://www.madamechassetaches.com