Le Saviez-Vous ► Top 10 des EXPÉRIENCES scientifiques les plus FLIPPANTES !


Au nom de la science, des gens ont fait n’importe quoi aux êtres humains, mais aussi aux animaux. Des tortures prétextant faire une découverte majeure, qui ont fini par des suicides ou des gens sont devenus des criminels. Peut-on croire que ce genre de pseudo-science est une époque révolue ? Probablement que non !!! Seulement, les expériences sont plus discrètes fait par des savants fous
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Top 10 des expériences  scientifiques les plus flippantes !

 

La marijuana associée à des expériences psychotiques chez les adolescents


L’idée de la drogue pour les jeunes m’horripile, je trouve tellement que ce sont des années gâchées pour une substance qui en bout de ligne n’apporte que des problèmes
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La marijuana associée à des expériences psychotiques chez les adolescents

 

Un jeune homme fume un joint.

Un jeune homme fume un joint. Photo : Associated Press/Alex Brandon

Passer d’une consommation de marijuana occasionnelle à une consommation hebdomadaire ou quotidienne à l’adolescence augmente de 159 % le risque de vivre des expériences psychotiques récurrentes, selon une nouvelle étude du Centre de recherche du CHU Sainte-Justine.

Radio-Canada avec La Presse canadienne

L’étude, publiée mercredi dans le Journal of Child Psychology and Psychiatry, rapporte également des effets de la consommation de marijuana sur le développement cognitif et montre que le lien entre la consommation de marijuana et les expériences psychotiques s’explique en partie par une hausse des symptômes liés à la dépression.

Un des objectifs de l’étude était de comprendre le mécanisme par lequel la consommation de marijuana et les expériences psychotiques sont liées.

Nos résultats confirment que devenir un consommateur régulier de marijuana durant l’adolescence est, en effet, associé à un risque de symptômes psychotiques. C’est un important problème de santé publique. Josiane Bourque, doctorante au Département de psychiatrie de l’Université de Montréal

Une des hypothèses avancées par l’équipe du Centre de recherche du CHU Sainte-Justine est que la consommation de cannabis aurait un effet négatif sur le développement des fonctions cognitives à l’adolescence et que ce déficit cognitif serait directement associé à la manifestation d’expériences psychotiques.

Cependant, cette hypothèse n’a été que partiellement confirmée.

Parmi les différentes fonctions cognitives étudiées, seule la capacité d’inhibition a été altérée par la consommation de marijuana; c’est une habileté essentielle qui permet à l’individu d’inhiber certaines pulsions ou certains comportements pour adopter une attitude appropriée selon la situation vécue.

L’équipe de recherche a d’ailleurs démontré que la diminution de cette fonction cognitive constitue un facteur de risque dans l’abus de substances et la dépendance.

L’étude a plutôt démontré que même si la consommation de marijuana est associée à divers déficits cognitifs et symptômes psychiatriques, c’est uniquement l’augmentation de symptômes dépressifs, notamment des pensées négatives et de l’inquiétude, qui pouvait expliquer le lien entre la marijuana et la récurrence des expériences psychotiques chez les jeunes.

Les résultats de l’étude proviennent du projet Co-Venture, une cohorte d’environ 4000 adolescents de 13 ans issus de 31 écoles secondaires de la grande région de Montréal suivis annuellement tout au long du secondaire.

http://ici.radio-canada.ca/

La méditation ne convient pas à tout le monde


La méditation a beaucoup d’aspect positifs mais probablement qu’on ne s’imagine pas qu’ils peut avoir des effets négatifs, voir carrément nocifs pour certaines personnes qui sont fragile mentalement
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La méditation ne convient pas à tout le monde

 

© Lucy Nicholson / Reuters/REUTERS

Il n’existe pas une forme unique de méditation, mais bien plutôt plusieurs techniques méditatives, héritées de traditions différentes – zen, chrétienne, bouddhiste…

Pascale Senk

Cette pratique spirituelle peut déstabiliser certaines personnes fragiles psychologiquement. Il est donc préférable de s’adresser à des spécialistes pour commencer.

La méditation est à la mode et les guides expliquant comment elle peut être utilisée pour mieux gérer son budget ou réussir son régime amincissant fleurissent. Il est vrai que chaque jour de nouvelles études scientifiques confirment ses bienfaits sur la santé: la méditation diminue les risques de maladie cardio-vasculaire, renforce le cerveau, rend plus créatif… Loin d’être anodine, elle est au contraire un puissant catalyseur de l’état intérieur. Aussi est-il important de connaître aussi ses contre-indications.

«Contrairement à ce que beaucoup croient, la méditation ne mène pas d’emblée au calme, explique Frédéric Munoz, psychologue et psychanalyste spécialiste en psychologie bouddhique. Elle permet au contraire d’aller très vite au cœur de ses tempêtes.» Ce sont donc évidemment les personnes fragiles ou en période de crise psychique qui devront être accompagnées si elles souhaitent s’initier au «retour à soi».

Phobies, angoisses: des signes qui doivent alerter

 

D’abord, il leur faut savoir qu’il n’existe pas une forme unique de méditation, mais bien plutôt plusieurs techniques méditatives, héritées de traditions différentes – zen, chrétienne, bouddhiste… – et qui reposent sur des démarches très différentes. Certaines préconisent de focaliser son attention sur un objet, d’autres invitent à «marcher en conscience», ou à répéter intérieurement une phrase, etc.

Parmi cet éventail, certaines approches seront à éviter pour certains types de personnes.

«Quelqu’un qui souffre de troubles de la dissociation sans qu’on sache s’ils sont structurels ou symptomatiques peut se retrouver aux urgences après avoir été incité à fermer les yeux et à se concentrer sur sa respiration», affirme Cyril Tarquinio, professeur en psychologie de la santé.

À risque aussi, bien évidemment, les personnes psychotiques et schizophrènes, mais aussi celles qui souffrent d’importants troubles anxieux et de phobies.

«Quelqu’un qui subit des états anxieux majeurs est incapable de chercher à atteindre le calme mental sans avoir une crise d’angoisse», rappelle Frédéric Munoz, qui a l’expérience de ces «ratées» de la méditation:

il est régulièrement appelé dans des centres de retraites pour «récupérer» quelques méditants pris de délire mystique ou en plein épisode de décompensation.

Ne pas se lancer seul

 

Le psychologue recommande donc, si l’on désire s’initier à une technique méditative, de le faire en étant accompagné par un instructeur expérimenté, de s’adresser pour cela à une fédération, un dojo, un monastère où l’on peut aussi pratiquer en groupe…

Pour les personnes qui se sentent plus fragiles, Frédéric Munoz suggère un accompagnement à double approche: méditative et clinique. Il a d’ailleurs créé avec des collègues psychiatres et psychologues un réseau de professionnels formés en ce sens (www.convivence.fr). Cette double approche est en plein essor et rassemble de très grands noms du bouddhisme et de la psychologie. Ainsi, les 29 et 30 juin, ils seront réunis pour deux jours de colloque autour de Jack Kornfield, auteur de Bouddha, mode d’emploi (éd. Belfond), l’un des plus grands connaisseurs actuels de la méditation.

http://sante.lefigaro.fr

Maladie mentale ► Des personnes dangereuses pour leur entourage


La schizophrénie est une maladie insidieuse qu’une famille qui malgré leur amour, l’aide ne peut pas prévoir, ni se préparer quand les délires de ces personnes malades se font de plus en plus fort. Manque de ressources, manque de soins, manque de suivi externe peuvent aboutir a des drames extrême tel qu’a connu le petit village de Saint-Romain
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Maladie mentale  ► Des personnes dangereuses pour leur entourage?

 

Maladie mentale - Des personnes dangereuses pour leur entourage?

Pascal Morin

© Pier-Yves Carbonneau-Valade/ Agence QMI

MONTRÉAL – L’horrible drame survenu en fin de semaine à Saint-Romain a relancé le débat sur le suivi et l’encadrement apportés aux personnes aux prises avec une maladie mentale.

Le suspect du triple meurtre, Pascal Morin, subit actuellement une évaluation psychiatrique, à la suite de laquelle on saura s’il est apte à comparaître et s’il est criminellement responsable de ses actes.

L’homme de 35 ans a été formellement accusé lundi des meurtres de sa mère Ginette Roy-Morin, 70 ans, et de ses nièces, Laurence, 11 ans, et Juliette, 8 ans, dont les funérailles auront lieu samedi, à 15h, en l’église de Saint-Sébastien.

Au milieu des années 80, le gouvernement avait entamé ce qu’on appelle la désinstitutionalisation et, depuis, certaines personnes atteintes de problèmes de santé mentale ne vivent plus dans des établissements spécialisés. Elles sont parfois laissées à elles-mêmes, faute de ressources pour les accompagner.

Le sénateur conservateur Pierre-Hugues Boisvenu a blâmé le gouvernement provincial pour ces plus récents événements et pour ceux qui touchent les régions de l’Estrie et du Centre-du-Québec depuis une dizaine d’années.

«Le Québec est bon premier, par une très forte marge, au chapitre des crimes commis par des gens trouvés non responsables en raison de troubles mentaux, a affirmé M. Boisvenu. 45 % des quelque 1200 cas répertoriés au pays depuis l’entrée en vigueur de l’article 16 dans le Code criminel il y a vingt ans, sont survenus au Québec.»

Le sénateur dénonce la désinstitutionnalisation orchestrée par l’État qui a conduit à la fermeture de 50% des lits en psychiatrie.

«Il y a des gens gravement malades, schizophrènes, dont les familles ne peuvent prendre soin et qui nécessiteraient une hospitalisation, mais faute de budget, les services ne sont pas là.»

Me Bruno Langelier qui a monté trois dossiers de non-responsabilité criminelle entre 2002 et 2006 à Victoriaville va dans le même sens.

«Il est extrêmement dangereux de confier aux parents, souvent âgés, le suivi à l’externe de leur enfant psychotique. Il faut de l’aide spécialisée afin de s’assurer que ceux qui sont malades prennent leur médication. Dans 99% des cas, le schizophrène qui souffre d’un délire va s’en prendre à un proche ou un membre de son entourage.»

Depuis le début des années 2000, on recense au Québec plus d’une cinquantaine de meurtres commis par une ou des personnes souffrant d’un problème de santé mentale

 

http://fr.canoe.ca